[BRD] Bright

A L’AFFICHE DU JOUR

Bright

Titre : Bright
Réalisation : David Ayer
Production : Netflix
Distribution : Netflix
Origine : USA (2017)
Durée : 117 mn

Le casting

Will Smith : Ward
Joel Edgerton : Jakoby
Lucy Fry : Tikka
Noomi Rapace : Leilah
Edgar Ramirez : Kandomere

Le pitch

Afin d’apaiser les tensions entre les orcs et les humains, le LAPD décide d’intégrer dans ses rangs le premier policier Orc, l’agent Jakoby. Et c’est l’agent Ward qui est désigné d’office pour faire équipe avec lui.

Au cours d’une intervention impliquant un Orc, Ward est blessé et Jakoby, lancé à la poursuite du tireur, ne parvient pas à l’arrêter. Bien que dégagé de toute responsabilité par une enquête interne, nombreux sont les policiers qui pensent que Jakoby a volontairement laissé filer le tireur.

Quand Ward reprend du service, on lui affecte de nouveau Jakoby comme partenaire. Suite à une fusillade, ils sauvent Tikka, une jeune elfe, qui les supplie de protéger une baguette qu’elle a dérobée et les prévient d’une grave menace.

Ward et Jakoby vont devoir apprendre à se respecter et à se faire confiance s’ils veulent survivre alors que le nombre de leurs ennemis ne cesse de croître…

Ma chronique

Malgré le déferlement de critiques négatives (surtout de la part du public américain), je voulais me faire ma propre idée sur ce film produit et distribué par Netflix. En effet, proposer une intrigue mêlant époque contemporaine et univers fantasy était plutôt audacieuse, mais aussi et surtout riche d’un fort potentiel. Force est de constater que c’est sur ce dernier point que le bât blesse !

On nous plonge au coeur de l’action sans la moindre information sur le contexte, nous aurions pourtant aimé savoir et comprendre le pourquoi du comment de la cohabitation entre humains, elfes et orcs. C’est un peu comme si tu recevais un meuble IKEA sans la notice de montage…

On peut ressentir la même frustration tout au long du film (ou presque), les éléments de fantasy sont peu ou mal exploités… on en arriverait presque à oublier leur présence et à avoir l’impression de regarder un thriller tout ce qu’il y a de plus classique sur fond de guerre des gangs (ou de tensions ethniques, ou de n’importe quel autre clivage lambda). Non seulement tu n’as pas la notice de montage, mais en plus tu te rends compte qu’au lieu d’avoir le lit King Size commandé, ils t’ont refourgué un lit une place !

Même si sur le fond le film n’est pas un total ratage, on a quand même l’impression que sur la forme on nous l’a mis bien profond et sans vaseline !

Si les effets spéciaux ne sont globalement pas trop mal foutus, j’avoue que j’aurai apprécié que le visuel des orcs soit un peu plus abouti. Je ne demande pas non plus des orcs sortis tout droit d’un jeu vidéo, juste un peu plus que le minimum syndical.

Les personnages sont creux, ils manquent non seulement de personnalité, mais aussi, et surtout d’éléments contextuels. Les seuls à être un tant soit peu travaillés sont Ward et Jakoby, et encore, on n’effleure guère plus que la surface. Les dialogues sont à l’image des personnages, vides et faux.

Si le film se laisse regarder, difficile toutefois de ne pas avoir l’impression que le réalisateur est complètement passé à côté de son sujet. C’est marrant justement parce que ledit réalisateur, David Ayer, nous a fait exactement la même impression (même si dans une moindre mesure) avec son précédent film, Suicide Squad.

Brigth aurait sans doute gagné à être décliné au format série TV, de quoi approfondir le contexte et les personnages. Un format dans lequel Netflix excelle qui plus est ! Ca nous aurait sans doute évité d’avoir l’impression de s’être fait méchamment baiser sur la marchandise en éteignant la TV.

Netflix a d’ores et déjà annoncé qu’une suite était programmée, je ne sais pas si je dois m’en réjouir (l’occasion de combler les multiples vides laissés par le premier opus) ou prendre mes jambes à mon cou…

♥♥

[BDR] Justice League

A L’AFFICHE DU JOUR

Titre : Justice League
Réalisation : Zack Snyder / Joss Whedon
Production : DC Comics
Distribution : Warner Bros
Origine : USA (2017)
Durée : 120 mn

Le casting

Ben Affleck : Bruce Wayne / Batman
Gal Gadot : Diana Prince / Wonder Woman
Ezra Miller : Barry Allen / Flash
Jason Momoa : Arthur Curry / Aquaman
Ray Fisher : Victor Stone / Cyborg
Henry Cavill : Clark Kent / Superman

Le pitch

Face à l’imminence d’une attaque extra-terrestre, Bruce Wayne (Batman), aidé de Diana Prince (Wonder Woman), décide de former une ligue des justiciers. Pour se faire, ils vont devoir convaincre les métahumains déjà identifiés (Flash, Aquaman et Cyborg) de rejoindre leurs rangs…

Ma chronique

Autant je suis un grand fan du MCU (Marvel Cinematic Universe), autant le DCEU (DC Extended Universe), lancé avec Man Of Steel, peine à me convaincre. Et pourtant, je persiste et signe en espérant une bonne surprise.

Justice League est le cinquième film du DCEU, il fait un peu office de réponse du berger à la bergère de DC face aux Avengers de Marvel. Difficile en effet de résister à la tentation de comparer les deux films.

Est-ce que Justice League est la bonne surprise tant attendue ? Si je classe le film dans la partie haute du DCEU (plus convaincant par exemple que le très moyen Batman vs Superman ou encore que Suicide Squad dont le fort potentiel théorique a été très mal exploité), on est loin (très loin même) de l’efficacité des Avengers.

Le film souffre en effet d’un cruel manque d’originalité, on a l’impression de se retrouver devant une pâle copie des Avengers (un groupe de superhéros qui fait équipe pour contrer une menace extra-terrestre), la maîtrise en moins ! Une impression de copier-coller qui se retrouve même dans le ton donné au film, avec l’ajout çà et là de pointes d’humour.

Afin de ne pas spoiler l’intrigue je ne m’étalerai pas sur le traitement autour de la disparition de Superman, disons que j’ai trouvé ça un peu pleurnichard, surjoué et très artificiel. Et encore, vous n’avez rien vu…

N’allez pas croire que le film est une sinistre daube. Malgré un arrière-goût de déjà-vu, l’intrigue est plutôt bien menée et rythmée. Les relations entre les héros (aux personnalités bien marquées) sont bien gérées. Et bien entendu les effets spéciaux sont réussis.

A voir comme un divertissement globalement sympathique sans prise de tête. J’aurai sans doute été plus enthousiaste en faisant abstraction de toute comparaison avec Avengers, mais vu les ressemblances entre les deux films c’est quasiment mission impossible (sans Tom Cruise).

♥♥♥½

[BRD] Thor – Ragnarok

A L’AFFICHE DU JOUR

Thor - Ragnarok

Titre : Thor – Ragnarok
Réalisation : Taika Waititi
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Pictures
Origine : USA (2017)
Durée : 2h11

Le casting

Chris Hemsworth : Thor
Tom Hiddelston : Loki
Cate Blanchett : Hela
Jeff Goldblum : Le Grand Maître
Tessa Thompson : Valkyrie
Mark Ruffalo : Bruce Banner / Hulk

Le pitch

A la mort d’Odin, Thor et Loki découvrent qu’ils ont une soeur, Hela, la déesse de la mort. Celle-ci se déclare d’office unique héritière du trône d’Odin. Alors qu’ils traversent le Bifröst pour rejoindre Asgard, Hela éjecte ses frères hors du faisceau.

Thor échoue sur le monde-décharge de Sakaar. Il est rapidement fait prisonnier et conduit devant le Grand Maître, qui règne sur ce monde d’une main de fer (et donc, sans surprise, Loki semble déjà avoir gagné les bonnes grâces). Le Grand Maître organise des combats de gladiateurs, le deal est simple : si Thor parvient à vaincre le Champion de Sakaar alors il sera libre de rejoindre Asgaard…

Ma chronique

Vous le savez sans doute déjà je suis un grand fan du MCU (Marvel Cinematic Universe), de fait je pouvais difficilement passer à côté de ce troisième film consacré au personnage de Thor. D’autant que la bande-annonce m’avait fait baver d’impatience.

Après une entrée en la matière (en forme de séquence prégénérique) relativement classique, on entre dans le vif du sujet quand Thor rejoint Asgaard et découvre la nouvelle duperie de son incroyable frangin, Loki.

Tous les films du MCU sont parsemés de touches d’humour, parfois même dans les moments les plus tendus de l’intrigue ; toutefois, il semblerait que pour ce troisième opus des aventures de Thor l’équipe du film ait voulu faire de l’humour une pièce maîtresse de son scénario.

Le pari pourrait paraître oser compte tenu du contexte, la survie d’Asgaard (et accessoirement de ses habitants) étant plus que jamais menacée. Un défi pourtant relevé haut la main grâce au découpage du film.

En effet toute la partie se déroulant sur Sakaar est traitée avec une légèreté assumée, le personnage de Thor se permettant même quelques pointes d’autodérision (les échanges entre Thor et Hulk sont franchement poilants). Ce qui n’empêche pas quelques belles séquences d’action (je vous laisse imaginer ce que pourrait donner un combat de gladiateurs opposant Thor et Hulk). A aucun moment l’humour ne fait oublier les enjeux, l’équipe réussi à éviter à ce que le film ne se transforme en grosse farce bouffonne.

De retour sur Asgaard, le temps n’est plus à la rigolade, il est grand temps de contrer les plans d’Hela… mais c’est plus facile à dire qu’à faire, la bougresse tirant sa puissance d’Asgaard. Il va sans dire que cette seconde partie mise tout sur l’action.

Est-il utile de préciser que visuellement le film est irréprochable ? Comme d’hab les effets spéciaux viennent sublimer l’action. On en prend plein les mirettes et on en redemande !

Outre la place importante accordée à Hulk, nous aurons aussi le droit à une brève apparition du Dr Strange. Et bien entendu le film nous propose de découvrir de nouveaux personnages haut en couleurs, avec, en tête d’affiche, l’excentrique (et tyrannique) Grand Maître. Pour ma part mon coup de coeur va au personnage de Skorg, le chef des gladiateurs de Sakaar.

On pourrait craindre une impression de déjà-vu avec les multiples revirements de Loki mais il n’en est rien, je me suis même surpris à le trouver sympathique.

Un très bon moment passé en compagnie de Thor, bonne humeur et action ont été au rendez-vous. Et maintenant ? Dans les prochains mois, le MCU nous proposera un film dédié au personnage de Black Panther avant le très attendu Avengers – Infinity War (qui devrait se décliner en deux parties, séparées par Ant-Man Et La Guêpe et Captain Marvel histoire de patienter). Et après ? Si d’ores et déjà certains films sont annoncés (Spider-Man 2, Les Gardiens De La Galaxie 3 et Doctor Strange 2), la phase IV semble encore loin d’être finalisée.

♥♥♥♥½

[BRD] Valérian Et La Cité Des Milles Planètes

A L’AFFICHE DU JOUR

Valérian

Titre : Valérian Et La Cité Des Mille Planètes
Réalisation : Luc Besson
Production : EuropaCorp / TF1 Film Production
Distribution : EuropaCorp
Origine : France / USA (2017)
Durée : 2h17

Le casting

Dane DeHaan – Valérian
Cara Delevingne – Lauréline
Clive Owen – Commandeur Filitt

Le pitch

Quand les agents Valérian et Lauréline arrivent sur Alpha, ils sont attachés à la protection du Commandeur Filitt, qui leur explique que la survie de la station est menacée par une zone radioactive qui ne cesse de s’étendre sans que personne n’en comprenne le pourquoi du comment.

Une réunion du Conseil est interrompue par une attaque, tous les membres présents sont neutralisés, y compris Valérian et Lauréline, et le Commandeur est enlevé par les attaquants…

Ma chronique

Avant d’aller plus avant dans cette chronique je tiens à préciser que je ne connaissais les BD Valérian que de nom, jamais eu l’occasion (ni même l’envie) de me pencher sur la question. Je découvre donc le film, son univers et les personnages l’esprit libre de toute référence.

Le moins que l’on puisse c’est qu’avec ce film Luc Besson en a fait couler de l’encre ; et pas souvent en des termes élogieux ! J’étais donc curieux de me faire ma propre opinion sur la chose.

Visuellement parlant le film s’avère être une très bonne surprise, Luc Besson et ses équipes s’en sont donnés à coeur joie pour régaler nos pupilles. Les décors sont somptueux, les effets spéciaux très réussis et certaines scènes même ne manquent pas de poésie (je pense notamment au show transformiste de Bubble, interprétée par Rihana, qui est franchement bluffant).

L’intrigue tient la route sans vraiment donner dans l’originalité et sans grande surprise. On se prend au jeu même si à la fin du film on aurait tendance à penser qu’ils ont assuré le minimum syndical. C’est toujours mieux qu’un naufrage pur et dur ! Au moins le divertissement a été au rendez-vous.

En fait la grosse faiblesse du film tient dans ses personnages, en premier lieu le couple Valérian et Lauréline. Ils sont trop lisses, creux et sans le moindre charisme. Même les dialogues sonnent faux, on aurait presque l’impression que les acteurs lisent leur texte sur un prompteur.

Malgré cet accueil mitigé, Luc Besson n’exclut pas l’idée de travailler sur une suite. Certes le potentiel ne manque pas, reste à trouver l’art et la manière d’en extraire « toute la substantifique moelle« , comme dirait ce brave William (le chat qui expire).

Un film qui se laisse regarder, mais qui ne laissera pas sa trace dans les annales du cinéma. Un sympathique divertissement familial qui ne sollicite pas trop les neurones. Il est vrai qu’au vu du budget (plus de 197 millions €), on on pouvait s’attendre à quelque chose de vraiment grandiose et finalement on sort de là avec le sentiment que c’est « la montagne qui accouche d’une souris » (cette fois merci à Jean, le fabuliste qui aime les fontaines).

♥♥♥

[BRD] Wonder Woman

À L’AFFICHE DU JOUR

Wonder Woman

Titre : Wonder Woman
Réalisation : Patty Jenkins
Production : DC Entertainment
Distribution : Warner Bros
Origine : USA (2017)
Durée : 2h21

Le casting

Gal Gadot : Diana Prince / Wonder Woman
Chris Pine : Steven Trevor
Connie Nielsen : Hyppolita
Robin Wright : Antiope
Danny Huston : Erich Ludendorff
Elena Anaya : Isabel Maru (Dr Poison)

Le pitch

Comme toutes les Amazones, Diana vit sur l’île de Themyscira, une île protégée par un voile qui la rend invisible au reste du monde. En tant que fille de la reine Hyppolitia, elle est dispensée de suivre un entraînement guerrier. Mais Diana veut apprendre à se battre, elle se tourne vers donc sa tante Antiope, chef de guerre des Amazones, qui accepte de l’entraîner.

Un jour Diana voit un avion s’écraser à proximité du rivage, elle plonge aussitôt afin de porter secours au pilote. L’homme est un soldat qui porte un uniforme allemand, mais s’avérera être un agent britannique ayant infiltré une base ennemie ; il insiste pour rejoindre Londres afin de faire part à son état-major de ses découvertes.
Contre l’avis de sa mère, Diana est bien décidée à aider Steven Trevor à rejoindre les siens et à prendre une part active au conflit, convaincue qu’elle peut apporter la paix en éliminant Ludendorff…

Ma chronique

Vous l’aurez compris, DC Entertainment nous invite à découvrir les « origines » de Wonder Woman. C’est donc en 1918, alors que les forces alliées et allemandes s’apprêtent à négocier les conditions d’un armistice qu’elle débarque, pleine d’illusions et d’idéaux, dans le « vrai » monde.

Persuadée notamment que les hommes sont bons par essence, mais pervertis par la magie d’Arés (qui selon elle ne peut qu’être Ludendorff) deviennent mauvais au point de s’entre-tuer. Il suffirait donc d’éliminer Arés pour que les hommes retrouvent leur bonté naturelle et que la Terre redevienne une espèce de jardin d’Eden… À mon avis elle a trop regardé les Bisounours quand elle était petite, ou on l’a bercé trop près du mur ; allez savoir !

Globalement je ne suis pas vraiment fan de l’univers DC, je lui préfère largement celui de Marvel. Et malheureusement les diverses adaptations ciné ne font que me conforter dans ma position (Suicide Squad était un projet prometteur qui devient un film tout juste divertissant).

Et ce n’est pas ce Wonder Woman qui viendra inverser la tendance. Ça se laisse regarder, le jeu des acteurs est plutôt convaincant (même si parfois un peu surjoué) et le visuel est une totale réussite. Mais malgré tout, ça manque de corps pour que la sauce prenne vraiment. On se laisse entraîner par le côté divertissement grand spectacle, mais sans plus.

Cet avis mitigé n’est en rien influencé par les origines et la religion de Gal Gadot (elle est Israélienne et juive) qui ont poussé certains pays arabes à interdire le film. Elle pourrait bien être Polonaise bouddhiste ou Chinoise musulmane que ce serait blanc bonnet et bonnet blanc pour moi. Du moment qu’elle joue bien son rôle c’est tout ce qui m’importe, et sur ce point rien à redire elle joue à la perfection entre la force et la candeur, l’intelligence et l’innocence. Le jeu de Gal Gadot est de loin la principale force du film (peut-être même la seule).

Malgré un nouvel avis mitigé, je me laisserai tout de même tenter par Justice League (le pendant DC des Avengers de Marvel). Je ne suis pas maso, juste curieux…

♥♥♥

[BRD] Spider-Man – Homecoming

A L’AFFICHE DU JOUR

Spider-Man - Homecoming

Titre : Spider-Man – Homecoming
Réalisation : Jon Watts
Production : Marvel Studios / Sony Pictures
Distribution : Sony Pictures releasing
Origine : USA (2017)
Durée : 2h13

Casting

Tom Holland : Peter Parker / Spider-Man
Michael Keaton : Adrian Toome / Le Vautour
Robert Downey Jr : Tony Stark / Iron Man
Marisa Tomei : May Parker
Jon Favreau : Harold « Happy » Hogan

Le pitch

Peter Parker essaye de mener au mieux une vie de lycéen lambda tout en étant désireux de démonter à Tony Stark, son mentor, qu’il est apte à rejoindre l’équipe des Avengers. Dès que l’occasion se présente, il endosse le costume de Spider-Man et s’efforce de s’en montrer digne.

Quand il découvre l’existence d’un réseau de trafiquants d’armes à base d’artefacts chitauris, Peter Parker y voit l’occasion rêvée de prouver qu’il est à la hauteur. Non seulement ses adversaires sont coriaces et déterminés, mais il aussi découvrir que l’apprentissage de la vie de super-héros n’est pas de tout repos…

Ma chronique

Depuis 2002 le personnage de Spider-Man a connu trois reboots. D’abord sous la direction de Sam Raimi et interprété par Tobey Maguire dans trois films réalisés entre 2002 et 2007. Puis en 2012 c’est Marc Webb qui, contre toute attente (on attendait/espérait un quatrième film sous la houlette de Sam Raimi), proposera un reboot avec Andrew Garfield dans le rôle-titre, puis en 2014 dans un second film. Il faudra attendre 2016 pour que Spider-Man intègre enfin le MCU (Marvel Cinematic Universe) sous les traits de Tom Holland, avec une apparition courte, mais remarquée dans Captain America – Civil War.

On retrouve donc Peter Parker qui, après son passage au sein des Avengers, doit réintégrer les bancs du lycée et renouer avec les préoccupations propres à tout adolescent de son âge. Bref le gamin doit redevenir un gamin anonyme…

Plus facile à dire qu’à faire quand on a connu le grand frisson aux côtés de super-héros idolâtrés par quasiment tout le monde. La tentation de se faire remarquer par ses aînés est trop forte, mais encore faut-il trouver des défis à la hauteur. Et quand lesdits défis se présentent, il faut qu’à son tour il soit à la hauteur…

J’avoue que j’ai eu un peu de mal à entrer dans le film, sans doute quelque peu refroidi par l’accent mis sur l’aspect film de campus. Heureusement, les maladresses du jeune Spider-Man évitent le naufrage. Enfin la première confrontation avec les hommes du Vautour donne le véritable coup d’envoi du film.

Dès lors on retrouve tous les ingrédients propres à un film estampillé Marvel… avec toujours un super héros en plein apprentissage de ses pouvoirs. Un petit plus qui libère ici toute sa saveur.

Est-il nécessaire de signaler que visuellement le film est irréprochable ? Les effets spéciaux parfaitement maîtrisés ? On est au coeur d’un MCU parfaitement rôdé, donc inutile de perdre du temps à enfoncer des portes ouvertes…

Quelques belles scènes au programme (le Washington Monument, le ferry de Staten Island et bien entendu le final explosif). Pour moi l’une des plus belles trouvailles du film reste incontestablement le costume interactif conçu par Stark Industries pour Peter Parker ; on a le droit à des échanges hilarants entre Peter et l’IA du costume.

Marvel ne se contente pas d’enchaîner les scènes à l’action débridée, la transition est assurée par des passages plus légers où l’humour est privilégié. On peut compter sur Ned, le copain ultra geek de Peter pour mettre de l’ambiance (même si c’est à l’insu de son plein gré).

Je ne prétendrai pas être un spécialiste de Spider-Man, mais je connaissais le personnage avant qu’il n’apparaisse au cinéma. Que ce soit via la série animée ou les comics. A ce titre je trouve que Marisa Tomei, qui incarne Tante May, est beaucoup plus jeune que le personnage qu’elle campe… mais bon, ce n’est là qu’un point de détail.

Certes pas le meilleur film du MCU, loin s’en faut, mais on finit quand même par se prendre au jeu.

♥♥♥½

[BRD] Les Gardiens De La Galaxie : Vol. 2

A L’AFFICHE DU JOUR

Les Gardiens De La Galaxie 2

Les Gardiens De La Galaxie : vol. 2
Réalisation : James Gunn
Production : Marvel Studios
Distribution : The Walt Disney Company
Origine : USA (2017)
Durée : 2h16

Le pitch

Alors que les Gardiens de la Galaxie sont félicités par les Souverains après l’élimination d’une créature qui menaçait leur monde ; Rocket ne peut s’empêcher de voler de précieuses et puissantes batteries avant de quitter la planète. Leur vaisseau est rapidement pris en chasse par la flotte souveraine, la situation des Gardiens semble sans espoir jusqu’à ce que la flotte ennemie ne soit détruite par un vaisseau inconnu… Leur sauveur s’avère être Ego (Kurt Russell), qui affirme être le véritable père de Star-Lord.

Ma chronique

Outre l’équipe des Gardiens, composée de Star-Lord (Chris Pratt), Gamora (Zoe Saldana), Drax (Dave Bautista), Rocket (la voix de Bradley Cooper en VO) et Baby Groot (la voix de Vin Diesel en VO), on retrouve d’autres têtes croisées dans le précédent volet, tel que Yondu (Michael Rooker) et ses Ravageurs, mais aussi Nebula (Karen Gillan), la soeur de Gamora et fille de Thanos. Tous deux ayant des comptes à régler avec les Gardiens…

Bien entendu ce second volet apporte aussi son lot de nouveaux venus, à commencer par Ego, mais aussi la Prêtresse Ayesha (Elizabeth Debicki) qui règne sur les Souverains, Mantis (Pom Klementieff), fidèle servante d’Ego ou encore Stakar Ogord (Sylvester Stallone), fondateur des premiers Gardiens avec Yondu et d’autres.

A mon goût la plus belle des réussites au niveau des nouveautés, reste le monde créé par Ego. Des décors délicieusement kitsch et colorés, limite psychédélique, qui collent parfaitement à la musique des eighties qu’écoutent en boucle Star-Lord et son mystérieux père.

De l’aveu même de l’équipe du film, ce second volet entend miser davantage sur les relations entre les personnages, que ce soit au sein de l’équipe des Gardiens (le comportement imprévisible, pour ne pas dire irrationnel, de Rocket n’est pas toujours au goût de ses compagnons), ou de façon plus intime (outre la rencontre entre Star-Lord et son père, d’autres relations fortes seront mises en avant).

Il n’en reste pas moins que le film ne manque pas de rythme, l’intrigue tient la route, les scènes d’actions sont visuellement bluffantes et surtout on retrouve, pour notre plus grand plaisir, le même ton décalé que dans le premier film.

J’espère que la rencontre programmée entre les Gardiens de la Galaxie et les Avengers (à l’affiche d’Avengers : Infinity War, programmé en deux parties en 2018 et 2019) conservera cet aspect décalé. A ce niveau les traditionnelles séquences post-génériques ne nous apprennent pas grand-chose…

♥♥♥♥♥

[BRD] Alibi.com

alibi.comRien de tel pour bien terminer un week-end qu’une pause cinéphile placée sous le signe du rire, pour cela nous avons opté pour Alibi.com, réalisé par Philippe Lacheau.
Greg (Philippe Lacheau) est à la tête de la société alibi.com, avec ses complices, Augustin (Julien Arruti) et Mehdi (Tarek Boudali), il fournit des alibis bidon mais béton à ses clients, essentiellement des époux et épouses volages. Quand sa nouvelle copine, Flo (Elodie Fontan), lui présente ses parents (Didier Bourdon et Nathalie Baye), Greg découvre que beau-papa l’a récemment contacté afin qu’il le couvre lors d’une escapade adultérine…
Après les deux volets de Babysitting, la Bande à Fifi se retrouve pour un troisième long métrage, sauf que cette fois Philippe Lacheau est seul derrière la caméra. Changement de registre pour la fine équipe (heureusement, le second Babysitting étant bien en deçà de son aîné) qui renonce au found footage (le vrai faux film qui permet de revivre les événements passés) pour un tournage plus traditionnel.
De nouveau Philippe Lacheau réunit de jeunes acteurs et des acteurs confirmés, et de nouveau la sauce prend plutôt bien. Cerise sur le gâteau nous avons le droit à de nombreux caméos (Kad Merad, Joey Starr, La Fouine, Michéle Laroque…) tout au long du film.
Un film parfait pour se dérider les zygomatiques sans prise de tête, certes l’humour n’est pas toujours des plus raffinés, mais il fait mouche. J’assume parfaitement mes sourires, mes rires et même mes franches rigolades durant le film. Ne serait-ce que pour ça, j’estime que le contrat est rempli… et bien rempli.
Le comique repose davantage sur les situations et les quiproquos, souvent improbables et/ou rocambolesques, que sur les dialogues ; le rire est spontané, on s’éclate durant le visionnage autant que les acteurs semblent s’être éclatés durant le tournage.
Comme dans Babysitting les seconds rôles ne sont pas laissés pour compte, ils s’intègrent pleinement au scénario et contribuent largement à de nombreux effets comiques. A ce titre j’adresse une mention spéciale à Medi Sadoun qui interprète Garcia, un gitan au tempérament de feu.
Greg est notamment fan de Jean-Luc Lahaye et de Jean-Claude Van Damme (Femme que j’aime est sa chanson préférée et Bloodsport, le « meilleur film de tous les temps »). De fait les clins d’oeils aux années 80 ne manquent pas, ça mériterait presque un second visionnage, juste pour essayer de tous les repérer.

♥♥♥♥

[BRD] RAID Dingue

RAID DingueRIen de tel pour bien finir une semaine (pas vraiment épuisante, n’ayant strictement rien foutu) que de se vautrer dans le canapé devant une bonne comédie. Notre choix se portera sur RAID Dingue, réalisé par Dany Boon.
Johanna ‘Jo’ Pasquali’ (Alice Pol) est une fliquette gaffeuse et maladroite, mais cela ne l’empêche de rêver d’intégrer le prestigieux RAID. Sans surprise, ses demandes sont systématiquement rejetées. Jusqu’à ce son père, le ministre de l’Intérieur (Michel Blanc), fasse pression sur le commissaire divisionnaire Patrick Legrand (François Levantal), commandant du RAID, afin que sa fille soit inscrite aux sessions de recrutement. Non dans l’espoir de la voir réussir, mais plutôt de la dégoûter afin qu’elle renonce à son rêve. Jo Pasquali est confiée, avec un autre groupe de candidats, à Eugéne Froissard (Dany Boon), un instructeur un tantinet misogyne…
C’est la cinquième fois que Dany Boon se place à la fois derrière et devant la caméra, il en a résulté du très bon (Bienvenue Chez Les Ch’tis) et du moins bon (Rien A Déclarer) mais aucun ratage, ni réelle déception. RAID Dingue se classe incontestablement dans la partie haute du podium (juste derrière les Ch’tis à mon goût).
Les zygomatiques en prennent pour leur grade et c’est justement ce que l’on attend d’une bonne comédie, certes on sourit souvent, mais surtout on rit, on se marre, on se bidonne… le duo Dany Boon / Alice Pol est 100% fusionnel.
Un duo servi par une belle brochette de personnages secondaires qui ne servent pas que de faire-valoir, loin s’en faut. Outre les acteurs déjà cités dans mon (long) pitch je pourrais aussi nommer Florent Peyre (un agent du RAID, ami de Froissard), Patrick Mille (le fiancé de Jo), Sabine Azéma et Alain Doutey (les beaux-parents), Anne Marivin (la psy du RAID) et bien d’autres, mais incontestablement la palme revient à Yvan Attal qui interprète sans doute le plus improbable des terroristes de l’histoire du cinéma !
Les effets comiques font mouche aussi bien dans les dialogues que dans les situations, voire parfois les deux en même temps. Bref, l’assurance de passer un excellent moment détente devant la TV.
Pour l’anecdote les équipes du film ont bénéficié l’autorisation exceptionnelle de tourner au vrai QG du RAID à Bièvres. De même, par souci de crédibilité, Dany Boon a dû suivre un entraînement intensif et le résultat à l’écran est plutôt bluffant.

♥♥♥♥½

[BRD] Les Animaux Fantastiques

Les Animaux FantastiquesPetite pause cinéphile au programme, histoire bien terminer la semaine. Au menu du jour, Les Animaux Fantastiques de David Yates.
Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) est un sorcier spécialisé dans l’étude des créatures magiques. Il débarque à New York en 1926 alors que les tensions entre les sorciers et les Non-Maj (les humains dépourvus de pouvoirs magiques) sont des plus vives. Dans sa valise, son impressionnante collection d’animaux, malgré l’interdiction par les Etats-Unis d’introduire des créatures magiques sur leur sol. Suite à une inversion de bagage, sa précieuse valise tombe entre les mains de Jacob Kowalski (Don Fogler), un Non-Maj qui va accidentellement libérer certaines de ces créatures dans les rues de New York…
Même si l’histoire se déroule des années avant la saga Harry Potter et que les références à Poudlard ne manquent pas, n’allez surtout pas dire à JK Rowling qu’il s’agit d’une préquelle. L’auteure (et scénariste du film) préfère parler d’une « extension du monde des sorciers« .
Ca fait un moment que le film traîne dans ma PàV (Pile à Voir), je ne dirai pas que j’avais des appréhensions à le visionner, mais je n’étais pas non plus au top de la motivation. Le hasard faisant plutôt bien les choses, j’avais besoin de légèreté ce soir, le moment idéal pour me lancer !
Et grand bien m’en a pris ! Certes l’intrigue reste bon enfant, mais n’en est pas moins addictive, on se prend vite au jeu et une fois accroché, plus moyen de lâcher prise. Un subtil mélange d’action et d’humour, mais surtout un déferlement d’effets visuels tous plus bluffant les uns que les autres.
Il faut dire que le bestiaire de ce brave Norbert se prête bien à ce genre de fantaisie visuelle, que l’on découvre les bestioles dans leur milieu naturel ou dans les rues de New York, impossible de ne pas retrouver son âme d’enfant et d’en prendre plein les mirettes.
J’ai beaucoup aimé le quatuor qui compose nos héros ; Norbert et Jacob seront en effet rejoints par les soeurs Goldstein, Tina (Katherine Waterston) et Queenie (Alison Sudol). Quant au méchant de service, on devine rapidement quel personnage va endosser le rôle et qui se cache derrière lui.
Bref une fois de plus la magie de l’univers de JK Rowling fonctionne, comme dirait l’autre « de 7 à 77 ans ». Espérons que le charme ne se rompra pas en cours de route…
Initialement la saga Les Animaux Fantastiques devait être une trilogie, finalement nous aurons le droit à une pentalogie (5 films), intégralement scénarisée par JK Rowling. Une décision prise dès le lancement du projet et non au vu des profits engendrés par ce premier film.
Un lancement réussi si l’on considère les recettes du box-office mondial qui dépassent les 814 millions de dollars (pour un budget de 180 millions).

♥♥♥♥

Parmi ce bestiaire hors norme, j’ai eu deux gros coups de coeur :

Niffleur
Niffleur

Botruc (Pickett)
Botruc