[BRD] Spider-Man – No Way Home

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Spider-Man – No Way Home
Réalisation : Jon Watts
Production : Marvel Studios
Distribution : Sony Pictures
Origine : États-Unis
Durée : 2h29

Casting

Tom Holland : Peter Parker / Spider-Man
Zendaya : MJ
Benedict Cumberbatch : Dr Strange
Jacob Batalon : Ned Leeds
Willem Dafoe : Norman Osborn / Le Bouffon Vert
Jamie Foxx : Max Dillon / Electro
Alfred Molina : Otto Octavius / Dr Octopus
Thomas Haden : Flint Marko / L’Homme Sable
Rhys Ifan : Curt Connors / Le Lézard
Tobey Maguire : Peter Parker / Spider-Man
Andrew Garfield : Peter Parker / Spider-Man

Le pitch

Depuis que Mysterio a révélé la véritable identité de Spider-Man, la vie de Peter Parker est devenue un enfer. Ses amis, MJ et Ned, sont eux aussi directement impactés par cette situation, à tel point que leur avenir pourrait être compromis.

Désemparé, Peter Parker demande l’aide du Dr Strange afin qu’il lance un sort pour que le monde oublie que Peter est Spider-Man. Les choses ne vont pas vraiment se passer comme prévu…

Ma chronique

Spider-Man – No Way Home est le vingt- septième film du MCU (Marvel Cinematic Universe) et le troisième dédié à Peter Parker / Spider-Man. C’est aussi et surtout un film qui fait office de transition au niveau des droits d’exploitation du personnage qui devraient revenir, pour les prochains volets, entièrement à Sony (le deal initial étant un partage des droits avec Disney sur trois films).

Ce film est aussi le premier à être presque intégralement centré sur la notion de multivers (qui est supposé être le fil rouge de ce second cycle du MCU). Ainsi le Peter Parker / Spider-Man Sony / Disney (Tom Holland) va se retrouver face à des ennemis venus du spiderverse de Sony (le Bouffon Vert, Dr Octopus et l’Homme Sable sont tout droit sortis de la trilogie de Sam Raimi, tandis que le Lézard et Electro sont issus du diptyque de Marc Webb). Des ennemis qui ont tous un sérieux compte à régler avec Peter Parker… à l’insu de son plein gré !

Le concept est même poussé encore plus loin puisque notre héros pourra compter sur l’aide de deux Peter Parker / Spider-Man (Tobey Maguire et Andrew Garfield qui ont interprétés le personnage sous la houlette de Sam Raimi et de Marc Webb).

Sur le papier ça peut sembler être du grand portnawak mais je vous assure que ça tient la route. Et surtout le scénario est en parfait accord avec le basculement de Spider-Man du MCU de Disney vers le spiderverse de Sony (je m’avance peut-être un peu sur ce point mais la première scène post générique tendrait à me donner raison avec une brève apparition d’un être personnage phare du spiderverse).

Vous ne serez sans doute pas surpris si je vous annonce que la rencontre entre ces trois univers va se révéler pour le moins explosive… pouvant aboutir, parfois, à des alliances inattendues. Évidemment les scènes d’action occupent une place de premier choix pour illustrer cette confrontation inédite, sans surprise, elles sont servies par des effets spécieux qui vont vous en mettre plein les yeux.

Comme toujours l’humours sera toujours au rendez-vous afin de détendre l’atmosphère. D’autant que le film vous réservera quelques séquences émotions (comme dirait ce brave Nicolas Hulot, en faisant mine de rendre son dernier souffle) liées au contexte particulier de l’intrigue.

Autant le précédent volet Spider-Man – Far From Home ne m’avait pas convaincu, autant celui-ci m’a réconcilié avec le personnage. Ce n’est certainement pas par hasard que le film se classe troisième (après le diptyque Avengers – Infinity War / Endgame) de l’ensemble du MCU en termes de box-office mondial avec près de 1,9 milliards de dollars engrangés à ce jour.

La seconde séquence post générique confirme que le MCU va entrer de plain-pied dans le multivers puisqu’il s’agit, ni plus ni moins, de la bande-annonce de Dr Strange In The Multiverse Of Madness. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça s’annonce vachement prometteur !

Difficile, pour ne pas dire impossible, de savoir aujourd’hui ce que l’avenir réserve à la franchise Spider-Man. Le spiderverse de Sony n’est pas encore très fourni au niveau des personnages, mais l’écurie Marvel ne manque pas de personnages permettant de l’enrichir…

♥♥♥♥

[BRD] Les Éternels

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Les Éternels
Réalisation : Chloé Zhao
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : États-Unis
Durée : 2h36

Casting

Gemma Chan : Sersi
Richard Madden : Ikaris
Angelina Jolie : Thena
Barry Keoghan : Druig
Kumail Nanjani : Kingo
Lia McHugh : Sprite
Brian Tyree Henry : Phastos
Lauren Ridloff : Makkari
Ma Dong-Seok : Gilgamesh
Salma Hayek : Ajak

Le pitch

Depuis l’aube de l’humanité, les Éternels, un groupe de héros venus des confins de l’univers, protègent la Terre. Lorsque les Déviants, des créatures monstrueuses que l’on croyait disparues depuis longtemps, réapparaissent mystérieusement, les Éternels sont à nouveau obligés de se réunir pour défendre l’humanité…

Ma chronique

Quand y en a plus, y en a encore… c’est une fois de plus le MCU qui sera mis à l’honneur de notre escapade cinéphile. Avec encore un groupe de super-héros dont je n’avais jamais entendu parler, Les Éternels ; à ma décharge ils ne sont pas censés se mêler des affaires des humains (même quand Thanos détruit la moitié de l’humanité d’un claquement de doigt).

De fait le film détonne quelque peu dans ce MCU (et je vois mal comment Les Éternels peuvent trouver leur place, à moins de continuer de suivre leur propre voie). Notre bande de visiteurs spatiaux a débarqué sur Terre en 5000 ans avant JC (Jésus Christ, pas Jacques Chirac) en Mésopotamie, pendant des milliers d’années ils vont défendre l’humanité – à l’insu de son plein gré – en traquant les Déviants. Une fois la menace disparue, ils vont se séparer, se fondre dans la masse et vivre leur vie (éternelle) au milieu des humains… à chacun de trouver sa place.

Du coup on alterne entre l’intrigue présente qui voit réapparaître les Déviants, dans une forme plus évoluée, et va donc exiger que les Éternels se regroupent pour affronter ensemble cette nouvelle menace, et des flashbacks qui nous permettent de suivre le parcours des Éternels aux côtés des humains. Un double arc narratif plutôt bien pensé qui souligne le côté « à part » de ce film.

Sans surprise le contrat divertissement est rempli avec des scènes d’action bien dosées, ponctuées par quelques touches d’humour, le tout servi par un visuel irréprochable. Une intrigue qui va au-delà du simple divertissement quand les Éternels découvrent leur véritable rôle sur Terre.

Au niveau visuel et effets spéciaux j’aurai juste un petit bémol concernant le Domo, le vaisseau des Éternels. Franchement les gars vous étiez pris par le temps pour nous pondre un vulgaire parallélépipède qui ressemble plus au monolithe qui apparaît en introduction du film 2001, Odyssée De L’Espace en version XXL qu’à un vaisseau spatial.

Parmi les interprètes des Éternels on trouve aussi bien des stars qui tiennent le haut de l’affiche depuis longtemps (et dont la présence est quelque peu surprenante dans un tel film… surtout en ce qui concerne Angelina Jolie), que des stars moins connues du grand public. Un casting et un panel de personnages très (trop ?) hétéroclite qui fait la part belle à la mixité (aussi bien d’un point de vue ethnique que sexuel).

Les grands méchants de l’histoire, les Déviants, sont 100% en images de synthèse, seul Kro (rien à voir avec une bière alsacienne bien connue), leur chef de file, qui fait office de Déviant 2.0, bénéficie d’une voix off (les autres s’expriment surtout par grognements et borborygmes divers et variés).

Au milieu de tous ces personnages cosmiques, il y a peu de place pour les simples humains. À noter toutefois la présence (presque anecdotique) au casting de Kit Harrington (qui s’est fait connaître grâce à la série TV Game Of Thrones), et celle, plus présente, de Harish Patel qui interprète le valet de Kingo.

Nous retrouverons bien entendu les incontournables scènes post-générique, sans vous en dévoiler la teneur je tiens toutefois à préciser que l’on découvre que la présence de Lit Harrington au casting pourrait bien ne pas être simplement anecdotique.

Le contrat Marvel est une fois de plus relevé, on ne voit pas passer les 2h36 du film et la promesse d’une suite nous tient en haleine – reste à savoir si (et si oui, comment) les Éternels rejoindront le cycle multivers du MCU ou s’ils suivront leur propre voie.

S’agissant du MCU j’aime bien finir mes chroniques en parlant gros sous (au vu des montants c’est peu de le dire). Les Éternels a bénéficié d’un budget de 200 millions de dollars, à ce jour le box-office mondial affiche un « modeste » score de 402 millions de dollars.

Si, comme moi, ces histoires de gros sous vous intéressent, je vous invite à consulter cette page Wikipédia qui vous indique, pour chaque film du MCU, divers chiffres du box-office (États-Unis et Canada / Reste du monde / Total) et le budget. Ne vous inquiétez pas si vous avez une sensation de vertige, certains chiffres ont de quoi donner le tournis.

♥♥♥½

[BRD] Shazam!

À L’AFFICHE DU JOUR

Shazam!
Titre : Shazam!
Réalisation : David F. Sandberg
Production : DC Entertainement
Distribution : Warner Bros
Origine : USA (2019)
Durée : 2h12

Casting

Zachary Levi : Shazam
Asher Angel : Billy Batson
Mark Strong : Dr Thaddeus Sivana
Djimon Honsou : Le Sorcier
Jack Dylan Grazer : Freddy Freeman

Le pitch

Billy Batson, 14 ans, est un adolescent qui ne cesse de fuguer des foyers d’accueil dans lesquels il est placé. C’est bien malgré lui, parce que le Sorcier, vieillissant, est pris par le temps, qu’il va hériter des pouvoirs de Shazam (Salomon – Hercule – Atlas – Zeus – Achille – Mercure) et se transformer en super-héros. Mais si le corps est celui d’un adulte bodybuildé, son esprit reste celui d’un gamin effronté et un peu paumé.

Billy l’ignore encore, mais il va rapidement devoir apprivoiser ses nouveaux pouvoirs s’il veut empêcher le Dr Thaddeus Sivana de déployer les forces des ténèbres sur le monde…

Ma chronique

Pourquoi ai-je décidé de mater ce film ? L’affiche est pourtant à chier et la bande-annonce ne vaut guère mieux… mais quelque part il titillait malgré tout ma curiosité.

Si le film s’inspire lui aussi de l’univers DC Comics je doute fort qu’il vienne s’inscrire dans une éventuelle lignée Justice League et compagnie (lignée qui, à ce jour, reste encore bien vague). Je serai plus enclin à croire que le film développe son propre arc narratif, susceptible d’évoluer en fonction de la suite des événements (un second volet est d’ores et déjà annoncé).

Malgré un côté bon enfant et familial complètement assumé (voire revendiqué) le film n’est pas aussi cucul que l’on pouvait le craindre. Un divertissement sans prétention qui se laisse agréablement regarder du fait du côté atypique du héros (partagé entre son devoir du super-héros et ses caprices adolescents)… et c’est pas tous les jours que l’on a envie de foutre des baffes à un super-héros ! Finalement même les aspects atrocement kitch du film (la tronche, le physique et le look en général de Shazam) finissent par donner à l’ensemble une certaine cohésion.

Certes l’intrigue est basique et ne brille pas par son originalité, mais là encore je pense que c’est un choix assumé (et tout aussi revendiqué), l’idée étant avant tout mettre l’accent sur le côté décalé du film et son humour omniprésent. Et force est de reconnaître que la sauce prend plutôt pas mal… même si on est encore loin de crier au coup de génie !

Warner n’a pas pris de gros risque avec ce film au budget relativement modeste (100 millions de dollars), et le résultat est plutôt encourageant puisque Shazam! peut s’enorgueillir d’un box-office mondial de plus de 364 millions de dollars. Pas vraiment un coup de maître, mais le minimum syndical est assuré ; suffisant en tout cas pour qu’un second volet soit envisagé.

Pour l’anecdote dans les premiers comics le personnage s’appelait Captain Marvel, c’est en 2011 qu’il a été rebaptisé Shazam ; Marvel ne souhaitant pas voir son nom associé à un personnage de l’écurie DC. Ce qui permettra ainsi à Carol Danvers de devenir Captain Marvel après s’être successivement appelée Miss Marvel, puis Warbird et de nouveau Miss Marvel.

Je vous avais prévenu que je persisterais à visionner les films du DCEU… sans en attendre grand chose. Et c’est exactement ce que ce film m’a offert ; tant qu’à faire je préfère être agréablement surpris par un film sans prétention que d’être déçu par un film qui a voulu jouer dans la cour des grands, mais a fini par péter plus haut que son cul.

♥♥♥½

[BRD] Aquaman

À L’AFFICHE DU JOUR

Aquaman

Titre : Aquaman
Réalisation : James Wan
Production : DC Entertainment
Distribution : Warner Bros
Origine : USA (2018)
Durée : 2h24

Casting

Jason Momoa : Arthur Curry / Aquaman
Amber Heard : Mara
Willem Dafoe : Vulko
Patrick Wilson : Orm
Nicole Kidman : Atlanna
Temuera Morrison : Tom Curry

Le pitch

Même si Arhtur Curry est un Atlante, il a été élevé parmi les humains et entend bien ne pas se mêler des affaires d’Atlantis. Sauf que son demi-frère, Orm, roi des Atlantes, mobilise les peuples sous-marins pour mener une guerre sans merci aux humains qu’il accuse de menacer leur avenir par leurs exactions répétées contre les océans (pollution, pêche intensive…).

Ma chronique

À l’inverse du MCU (Marvel Cinematic Universe), le DCEU (DC Extended Universe) semble avoir toutes les peines du monde à trouver sa voie. Les adaptations et reboots se multiplient sans que ne se profile de véritable fil rouge.

C’est de nouveau le cas avec Aquaman qui nous fait découvrir les origines du héros avant de le plonger dans une intrigue qui lui est propre et ne laisse aucune place à un quelconque lien avec la future Ligue des Justiciers ou d’autres métahumains.

Si le divertissement est assuré, il est vrai que l’intrigue ne brille pas par sa profondeur. À tel point que l’on a parfois l’impression que la multiplication à outrance des effets visuels vise à faire oublier les faiblesses scénaristiques. Si tel était le cas alors c’est raté… à la fin du film on retient surtout le côté grand spectacle bien bourrin qu’autre chose.

Le manque de profondeur du scénario est encore accentué par le fait que le déroulé de l’intrigue est prévisible de bout en bout. On se laisse bercer par la succession de scènes d’action, mais globalement l’encéphalogramme reste plat pendant près de deux heures trente.

Avec James Wan (Saw, Death Sentence, Insidious, The Conjuring…) aux commandes j’espérais quelque chose de plus sombre, ce qui, soit dit en passant, aurait été plus raccord avec l’univers de DC. Dommage qu’il se soit contenté du minimum syndical en ne jouant que la carte du divertissement grand public.

Il n’en reste pas moins que le film a été plus que rentable, avec moins de 200 millions de budget, il a déjà accumulé près de 1,2 milliards de recettes au box office mondial (ces chiffres sont bien entendus en dollars US).

Je n’attends plus grand-chose du DCEU, je continuerai toutefois à visionner leurs films simplement pour le côté divertissant de la chose.

♥♥♥

[BRD] Avengers – Infinity War

À L’AFFICHE DU JOUR

Avengers - Infinity War

Titre : Avengers – Infinity War
Réalisation : Joe Russo & Anthony Russo
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : USA (2018)
Durée : 2h29

Le casting

Robert Downey Jr : Tony Star / Iron-Man
Chris Hemsworth : Thor
Mark Ruffalo : Bruce Banner / Hulk
Chris Evans : Steve Rogers / Captain America
Scarlett Johansson : Natasha Romanoff / Black Widow
Benedict Cumberbatch : Stephen Strange / Docteur Strange
Tom Holland : Peter Parker / Spider-Man
Chadwick Boseman : T’Challa / Black Panther
Josh Brolin : Thanos

Le pitch

Pour affronter le titan Thanos et l’empêcher de mettre la main sur les pierres d’infinité, les Avengers vont devoir se reformer et s’allier aux Gardiens de la Galaxie, au Docteur Strange et au peuple de Wakanda.

Une fois les pierres réunies et serties au Gant d’Infinité, Thanos aura le pouvoir de détruire la moitié de la population de l’univers afin de rétablir ainsi une certaine forme d’équilibre…

Ma chronique

Infinity War est le dix-neuvième film du MCU et le septième de la phase III (initiée en 2016 avec Civil War et qui devrait s’achever cette année avec Endgame). Pour l’anecdote ce film célèbre aussi le dixième anniversaire du MCU qui fit ses premiers rushs en 2008 avec Iron-Man.

Ah que voilà un film qui était attendu ! D’une part parce qu’il réunit pour la première fois l’ensemble des héros du MCU Disney (Avengers, Gardiens, Strange et Black Panther), mais aussi parce qu’il donne à Thanos un rôle majeur (on l’attend depuis le premier volet des Avengers… 6 ans d’attente, c’est looong !).

Le film démarre exactement là où Thor – Ragnarok s’achevait, on plonge au cœur de l’action dès les premières images et le moins que l’on puisse c’est que cette intro musclée donne le ton : ça va castagner dur et le combat sera sans merci.

L’intrigue se jouant simultanément en plusieurs endroits (et pas que sur la planète Terre) il n’y a pas vraiment de héros qui efface les autres, les groupes se complètent dans l’action, chacun trouve sa place naturellement.

Sans surprise Thanos et ses sbires ne sont pas des enfants de chœur, ils donneront bien du fil à retordre à nos héros. Mais Thanos n’est pas qu’une brute épaisse (un peu quand même), c’est un personnage travaillé en profondeur, tout en ambivalence ; mais aussi déterminé à aller jusqu’au bout de son plan, quoiqu’il lui en coûte, persuadé qu’il est d’agir dans l’intérêt de tous (tant pis si c’est à l’insu de leur plein gré).

Si on retrouve avec plaisir la plupart des super-héros attendus (et espérés), il y a toutefois un « grand » absent avec Ant-Man qui n’apparaît pas dans le film ; une absence compensée par quelques rôles secondaires avec notamment la présence au casting de Peter Dinklage (Tyrion Lannister dans la série Games Of Thrones).

Visuellement on en prend plein les mirettes du début à la fin ! Les habitués du MCU ne seront pas surpris par la qualité des effets visuels ; c’est juste WAOW ! Le film dure pas loin de 2h30, mais franchement on ne voit pas le temps passer, au contraire on serait tenté d’en redemander…

Le final est à la hauteur (et même au-delà) de ce à quoi on pouvait s’attendre ; comme d’hab une séquence post-générique donne un indice quant à la suite des événements (même si l’indice en question ne parlera vraiment qu’aux fans de l’univers Marvel… et aux curieux qui auront récupéré l’info sur le Net).

Reste à prendre notre mal en patience en attendant Endgame qui, en plus de poursuivre l’intrigue du présent film, devrait aussi marquer la fin d’un cycle dans le MCU (Robert Downey Jr et Chris Evans ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils rendaient leurs costumes après Endgame).

Si Infinity War est à ce jour le film du MCU ayant bénéficié du plus gros budget (les chiffres qui fuitent oscillent entre 300 et 500 millions de dollars), il est aussi celui qui enregistre le plus gros succès au box-office mondial avec des recettes dépassant les milliards de dollars. Avec ou sans l’équipe complète des Avengers historiques (Captain America – Iron Man – Thor – Hulk – Black Widow), nul doute que le MCU a encore de beaux jours (et je l’espère de bons films) devant lui…

♥♥♥♥♥

[BRD] Deadpool 2

A L’AFFICHE DU JOUR

Titre : Deadpool 2
Réalisation :David Leitch
Production : Marvel Entertainment
Distribution : Twentieth Century Fox
Origine : USA (2018)
Durée : 2h00 (2h13 en version unrated)

Le casting

Ryan Reynolds : Wade Wilson / Deadpool
Josh Brolin : Nathan Summers / Cable
Morena Baccarin : Vanessa
Julian Dennison : Russel / Firefist
Zazie Beetz : Neena Thurman / Domino

Le pitch

Pour essayer de surmonter le meurtre de sa fiancée, Deadpool se résigne à rejoindre les X-Men : après une tentative ratée de sauver Russel, un jeune mutant au pouvoir destructeur, il se retrouve dans une prison anti-mutants. Arrive Cable, un soldat venu du futur bien décidé à abattre Russel ; Deadpool s’interpose en protégeant le jeune mutant…

Ma chronique

Quel plaisir de retrouver le super-héros le plus barré de l’univers Marvel ; d’autant plus qu’il nous revient au sommet de sa forme, plus dingue que jamais, plus insupportable que jamais, plus incontrôlable que jamais… Bref, que du bonheur ! Eh oui, qu’on se le dise, Deadpool is back !

Certes le meurtre de Vanessa, la fiancée de Wade Wilson, va fortement l’ébranler, au point de vouloir en finir avec la vie… Sauf que se suicider quand on est immortel n’est pas franchement évident ; ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Et c’est une fois de plus Colossus qui « volera » à son secours, espérant que son ami soit un peu moins irrécupérable qu’il n’y paraisse et trouve enfin sa place au sein des X-Men.

Il ne faudra pas attendre longtemps pour découvrir que ce brave Colossus se berçait d’illusions, dès sa première sortie sous couvert des X-Men, Deadpool, fidèle à lui même et n’obéissant qu’à ses propres règles enfreint justement la première loi des X-Men en tuant un supposé « pas gentil ».

Voilà comment notre héros préféré va se retrouver incarcéré dans une prison anti-mutants, ses pouvoirs annulés par un collier inhibiteur. Un Deadpool plutôt résigné à accepter son triste sort jusqu’à ce que Cable fasse une entrée en scène aussi explosive que remarquée…

Amis du politiquement correct (ça m’étonnerait que j’en aie des masses), passez votre chemin ! Dans ce second opus, Deadpool repousse toujours plus loin les limites de l’impertinence et du cynisme ; même s’il le fait sans jamais se départir de son humour très décalé.

Bref, ceux qui ont aimé le premier film ne pourront qu’adorer cette suite, quant aux autres… ils manquent cruellement de bon goût et de bon sens !

Comme dans le premier film, Deadpool n’hésite pas à prendre à témoin le spectateur en s’adressant directement à lui. De même on retrouve de nombreux clins d’oeil, plus ou moins bienveillants, aux univers Marvel et DC Comics.

Rassurez-vous Deadpool 2 ne se limite pas à une succession de bons mots et de gags bien gras, l’intrigue tient parfaitement la route. C’est bourré d’action et visuellement irréprochable. J’adooore !!!

Si l’on retrouve avec plaisir des personnages déjà croisés dans le premier opus, c’est bien entendu les nouveaux venus qui seront les plus remarqués, à commencer par Cable (un soldat surentraîné dont le sérieux tranche avec le côté déjanté de Deadpool) mais aussi Domino (qui intégrera la très éphémère X-Force créée par Deadpool).

Deadpool 2 a bénéficié d’un budget de 110 millions de dollars, soit presque le double du premier opus qui avait dû se « contenter » de 58 millions), mais, histoire de relativiser, Avengers – Infinity War a coûté entre 3 et 400 millions de dollars. Dans les deux cas, le budget a été largement amorti, Deadpool 2 ayant engrangé plus de 730 millions au box-office mondial et Infinity War dépassant les 2 milliards !

Pas de Deadpool 3 au programme, mais rassurez-vous un film X-Force est d’ores et déjà annoncé pour 2020 ; l’occasion de retrouver Deadpool, Domino et Cable… et très certainement d’étoffer quelque peu leur équipe. Est-il besoin de préciser que je serai fidèle au poste ?

♥♥♥♥♥

[BRD] Bright

A L’AFFICHE DU JOUR

Bright

Titre : Bright
Réalisation : David Ayer
Production : Netflix
Distribution : Netflix
Origine : USA (2017)
Durée : 117 mn

Le casting

Will Smith : Ward
Joel Edgerton : Jakoby
Lucy Fry : Tikka
Noomi Rapace : Leilah
Edgar Ramirez : Kandomere

Le pitch

Afin d’apaiser les tensions entre les orcs et les humains, le LAPD décide d’intégrer dans ses rangs le premier policier Orc, l’agent Jakoby. Et c’est l’agent Ward qui est désigné d’office pour faire équipe avec lui.

Au cours d’une intervention impliquant un Orc, Ward est blessé et Jakoby, lancé à la poursuite du tireur, ne parvient pas à l’arrêter. Bien que dégagé de toute responsabilité par une enquête interne, nombreux sont les policiers qui pensent que Jakoby a volontairement laissé filer le tireur.

Quand Ward reprend du service, on lui affecte de nouveau Jakoby comme partenaire. Suite à une fusillade, ils sauvent Tikka, une jeune elfe, qui les supplie de protéger une baguette qu’elle a dérobée et les prévient d’une grave menace.

Ward et Jakoby vont devoir apprendre à se respecter et à se faire confiance s’ils veulent survivre alors que le nombre de leurs ennemis ne cesse de croître…

Ma chronique

Malgré le déferlement de critiques négatives (surtout de la part du public américain), je voulais me faire ma propre idée sur ce film produit et distribué par Netflix. En effet, proposer une intrigue mêlant époque contemporaine et univers fantasy était plutôt audacieuse, mais aussi et surtout riche d’un fort potentiel. Force est de constater que c’est sur ce dernier point que le bât blesse !

On nous plonge au coeur de l’action sans la moindre information sur le contexte, nous aurions pourtant aimé savoir et comprendre le pourquoi du comment de la cohabitation entre humains, elfes et orcs. C’est un peu comme si tu recevais un meuble IKEA sans la notice de montage…

On peut ressentir la même frustration tout au long du film (ou presque), les éléments de fantasy sont peu ou mal exploités… on en arriverait presque à oublier leur présence et à avoir l’impression de regarder un thriller tout ce qu’il y a de plus classique sur fond de guerre des gangs (ou de tensions ethniques, ou de n’importe quel autre clivage lambda). Non seulement tu n’as pas la notice de montage, mais en plus tu te rends compte qu’au lieu d’avoir le lit King Size commandé, ils t’ont refourgué un lit une place !

Même si sur le fond le film n’est pas un total ratage, on a quand même l’impression que sur la forme on nous l’a mis bien profond et sans vaseline !

Si les effets spéciaux ne sont globalement pas trop mal foutus, j’avoue que j’aurai apprécié que le visuel des orcs soit un peu plus abouti. Je ne demande pas non plus des orcs sortis tout droit d’un jeu vidéo, juste un peu plus que le minimum syndical.

Les personnages sont creux, ils manquent non seulement de personnalité, mais aussi, et surtout d’éléments contextuels. Les seuls à être un tant soit peu travaillés sont Ward et Jakoby, et encore, on n’effleure guère plus que la surface. Les dialogues sont à l’image des personnages, vides et faux.

Si le film se laisse regarder, difficile toutefois de ne pas avoir l’impression que le réalisateur est complètement passé à côté de son sujet. C’est marrant justement parce que ledit réalisateur, David Ayer, nous a fait exactement la même impression (même si dans une moindre mesure) avec son précédent film, Suicide Squad.

Brigth aurait sans doute gagné à être décliné au format série TV, de quoi approfondir le contexte et les personnages. Un format dans lequel Netflix excelle qui plus est ! Ca nous aurait sans doute évité d’avoir l’impression de s’être fait méchamment baiser sur la marchandise en éteignant la TV.

Netflix a d’ores et déjà annoncé qu’une suite était programmée, je ne sais pas si je dois m’en réjouir (l’occasion de combler les multiples vides laissés par le premier opus) ou prendre mes jambes à mon cou…

♥♥

[BDR] Justice League

A L’AFFICHE DU JOUR

Titre : Justice League
Réalisation : Zack Snyder / Joss Whedon
Production : DC Comics
Distribution : Warner Bros
Origine : USA (2017)
Durée : 120 mn

Le casting

Ben Affleck : Bruce Wayne / Batman
Gal Gadot : Diana Prince / Wonder Woman
Ezra Miller : Barry Allen / Flash
Jason Momoa : Arthur Curry / Aquaman
Ray Fisher : Victor Stone / Cyborg
Henry Cavill : Clark Kent / Superman

Le pitch

Face à l’imminence d’une attaque extra-terrestre, Bruce Wayne (Batman), aidé de Diana Prince (Wonder Woman), décide de former une ligue des justiciers. Pour se faire, ils vont devoir convaincre les métahumains déjà identifiés (Flash, Aquaman et Cyborg) de rejoindre leurs rangs…

Ma chronique

Autant je suis un grand fan du MCU (Marvel Cinematic Universe), autant le DCEU (DC Extended Universe), lancé avec Man Of Steel, peine à me convaincre. Et pourtant, je persiste et signe en espérant une bonne surprise.

Justice League est le cinquième film du DCEU, il fait un peu office de réponse du berger à la bergère de DC face aux Avengers de Marvel. Difficile en effet de résister à la tentation de comparer les deux films.

Est-ce que Justice League est la bonne surprise tant attendue ? Si je classe le film dans la partie haute du DCEU (plus convaincant par exemple que le très moyen Batman vs Superman ou encore que Suicide Squad dont le fort potentiel théorique a été très mal exploité), on est loin (très loin même) de l’efficacité des Avengers.

Le film souffre en effet d’un cruel manque d’originalité, on a l’impression de se retrouver devant une pâle copie des Avengers (un groupe de superhéros qui fait équipe pour contrer une menace extra-terrestre), la maîtrise en moins ! Une impression de copier-coller qui se retrouve même dans le ton donné au film, avec l’ajout çà et là de pointes d’humour.

Afin de ne pas spoiler l’intrigue je ne m’étalerai pas sur le traitement autour de la disparition de Superman, disons que j’ai trouvé ça un peu pleurnichard, surjoué et très artificiel. Et encore, vous n’avez rien vu…

N’allez pas croire que le film est une sinistre daube. Malgré un arrière-goût de déjà-vu, l’intrigue est plutôt bien menée et rythmée. Les relations entre les héros (aux personnalités bien marquées) sont bien gérées. Et bien entendu les effets spéciaux sont réussis.

A voir comme un divertissement globalement sympathique sans prise de tête. J’aurai sans doute été plus enthousiaste en faisant abstraction de toute comparaison avec Avengers, mais vu les ressemblances entre les deux films c’est quasiment mission impossible (sans Tom Cruise).

♥♥♥½

[BRD] Thor – Ragnarok

A L’AFFICHE DU JOUR

Thor - Ragnarok

Titre : Thor – Ragnarok
Réalisation : Taika Waititi
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Pictures
Origine : USA (2017)
Durée : 2h11

Le casting

Chris Hemsworth : Thor
Tom Hiddelston : Loki
Cate Blanchett : Hela
Jeff Goldblum : Le Grand Maître
Tessa Thompson : Valkyrie
Mark Ruffalo : Bruce Banner / Hulk

Le pitch

A la mort d’Odin, Thor et Loki découvrent qu’ils ont une soeur, Hela, la déesse de la mort. Celle-ci se déclare d’office unique héritière du trône d’Odin. Alors qu’ils traversent le Bifröst pour rejoindre Asgard, Hela éjecte ses frères hors du faisceau.

Thor échoue sur le monde-décharge de Sakaar. Il est rapidement fait prisonnier et conduit devant le Grand Maître, qui règne sur ce monde d’une main de fer (et donc, sans surprise, Loki semble déjà avoir gagné les bonnes grâces). Le Grand Maître organise des combats de gladiateurs, le deal est simple : si Thor parvient à vaincre le Champion de Sakaar alors il sera libre de rejoindre Asgaard…

Ma chronique

Vous le savez sans doute déjà je suis un grand fan du MCU (Marvel Cinematic Universe), de fait je pouvais difficilement passer à côté de ce troisième film consacré au personnage de Thor. D’autant que la bande-annonce m’avait fait baver d’impatience.

Après une entrée en la matière (en forme de séquence prégénérique) relativement classique, on entre dans le vif du sujet quand Thor rejoint Asgaard et découvre la nouvelle duperie de son incroyable frangin, Loki.

Tous les films du MCU sont parsemés de touches d’humour, parfois même dans les moments les plus tendus de l’intrigue ; toutefois, il semblerait que pour ce troisième opus des aventures de Thor l’équipe du film ait voulu faire de l’humour une pièce maîtresse de son scénario.

Le pari pourrait paraître oser compte tenu du contexte, la survie d’Asgaard (et accessoirement de ses habitants) étant plus que jamais menacée. Un défi pourtant relevé haut la main grâce au découpage du film.

En effet toute la partie se déroulant sur Sakaar est traitée avec une légèreté assumée, le personnage de Thor se permettant même quelques pointes d’autodérision (les échanges entre Thor et Hulk sont franchement poilants). Ce qui n’empêche pas quelques belles séquences d’action (je vous laisse imaginer ce que pourrait donner un combat de gladiateurs opposant Thor et Hulk). A aucun moment l’humour ne fait oublier les enjeux, l’équipe réussi à éviter à ce que le film ne se transforme en grosse farce bouffonne.

De retour sur Asgaard, le temps n’est plus à la rigolade, il est grand temps de contrer les plans d’Hela… mais c’est plus facile à dire qu’à faire, la bougresse tirant sa puissance d’Asgaard. Il va sans dire que cette seconde partie mise tout sur l’action.

Est-il utile de préciser que visuellement le film est irréprochable ? Comme d’hab les effets spéciaux viennent sublimer l’action. On en prend plein les mirettes et on en redemande !

Outre la place importante accordée à Hulk, nous aurons aussi le droit à une brève apparition du Dr Strange. Et bien entendu le film nous propose de découvrir de nouveaux personnages haut en couleurs, avec, en tête d’affiche, l’excentrique (et tyrannique) Grand Maître. Pour ma part mon coup de coeur va au personnage de Skorg, le chef des gladiateurs de Sakaar.

On pourrait craindre une impression de déjà-vu avec les multiples revirements de Loki mais il n’en est rien, je me suis même surpris à le trouver sympathique.

Un très bon moment passé en compagnie de Thor, bonne humeur et action ont été au rendez-vous. Et maintenant ? Dans les prochains mois, le MCU nous proposera un film dédié au personnage de Black Panther avant le très attendu Avengers – Infinity War (qui devrait se décliner en deux parties, séparées par Ant-Man Et La Guêpe et Captain Marvel histoire de patienter). Et après ? Si d’ores et déjà certains films sont annoncés (Spider-Man 2, Les Gardiens De La Galaxie 3 et Doctor Strange 2), la phase IV semble encore loin d’être finalisée.

♥♥♥♥½

[BRD] Les Animaux Fantastiques

Les Animaux FantastiquesPetite pause cinéphile au programme, histoire bien terminer la semaine. Au menu du jour, Les Animaux Fantastiques de David Yates.
Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) est un sorcier spécialisé dans l’étude des créatures magiques. Il débarque à New York en 1926 alors que les tensions entre les sorciers et les Non-Maj (les humains dépourvus de pouvoirs magiques) sont des plus vives. Dans sa valise, son impressionnante collection d’animaux, malgré l’interdiction par les Etats-Unis d’introduire des créatures magiques sur leur sol. Suite à une inversion de bagage, sa précieuse valise tombe entre les mains de Jacob Kowalski (Don Fogler), un Non-Maj qui va accidentellement libérer certaines de ces créatures dans les rues de New York…
Même si l’histoire se déroule des années avant la saga Harry Potter et que les références à Poudlard ne manquent pas, n’allez surtout pas dire à JK Rowling qu’il s’agit d’une préquelle. L’auteure (et scénariste du film) préfère parler d’une « extension du monde des sorciers« .
Ca fait un moment que le film traîne dans ma PàV (Pile à Voir), je ne dirai pas que j’avais des appréhensions à le visionner, mais je n’étais pas non plus au top de la motivation. Le hasard faisant plutôt bien les choses, j’avais besoin de légèreté ce soir, le moment idéal pour me lancer !
Et grand bien m’en a pris ! Certes l’intrigue reste bon enfant, mais n’en est pas moins addictive, on se prend vite au jeu et une fois accroché, plus moyen de lâcher prise. Un subtil mélange d’action et d’humour, mais surtout un déferlement d’effets visuels tous plus bluffant les uns que les autres.
Il faut dire que le bestiaire de ce brave Norbert se prête bien à ce genre de fantaisie visuelle, que l’on découvre les bestioles dans leur milieu naturel ou dans les rues de New York, impossible de ne pas retrouver son âme d’enfant et d’en prendre plein les mirettes.
J’ai beaucoup aimé le quatuor qui compose nos héros ; Norbert et Jacob seront en effet rejoints par les soeurs Goldstein, Tina (Katherine Waterston) et Queenie (Alison Sudol). Quant au méchant de service, on devine rapidement quel personnage va endosser le rôle et qui se cache derrière lui.
Bref une fois de plus la magie de l’univers de JK Rowling fonctionne, comme dirait l’autre « de 7 à 77 ans ». Espérons que le charme ne se rompra pas en cours de route…
Initialement la saga Les Animaux Fantastiques devait être une trilogie, finalement nous aurons le droit à une pentalogie (5 films), intégralement scénarisée par JK Rowling. Une décision prise dès le lancement du projet et non au vu des profits engendrés par ce premier film.
Un lancement réussi si l’on considère les recettes du box-office mondial qui dépassent les 814 millions de dollars (pour un budget de 180 millions).

♥♥♥♥

Parmi ce bestiaire hors norme, j’ai eu deux gros coups de coeur :

Niffleur
Niffleur

Botruc (Pickett)
Botruc