[BRD] Thor – Love And Thunder

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Thor – Love & Thunder
Réalisation : Taika Waititi
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Studios
Origine : États-Unis
Durée : 1h59

Casting

Chris Hemsworth : Thor
Natalie Portman : Jane Foster
Christian Bale : Gorr le Boucher des Dieux
Tessa Thompson – Valkyrie
Russell Crowe : Zeus

Le pitch

Quand il apprend qu’un individu surnommé Gorr le Boucher des Dieux s’est mis en tête de tuer tous les dieux de l’Univers, Thor quitte les Gardiens de la Galaxie pour mettre fin à cette odyssée meurtrière.

Il n’affrontera pas le danger seul, Korg et Valkyrie se joindront à lui dans sa quête. Ainsi qu’une autre alliée, pour le moins inattendue…

Ma chronique

Thor – Love And Thunder est le quatrième film consacré au Dieu Viking, c’est aussi le vingt-neuvième film du MCU (Marvel Cinematic Universe) et le sixième de la phase IV.

Avec Taika Waititi aux commandes de ce nouveau volet, on pouvait s’attendre à ce que le film reste dans le même ton que le précédent, Thor – Ragnarok, un mélange bien dosé entre comédie et action. Dans Love & Thunder, le réalisateur pousse encore plus loin dans la comédie, au point de frôler la parodie parfois. Je conçois volontiers que ce choix puisse déconcerter les puristes de l’univers Marvel, mais pour ma part j’ai trouvé ce mélange de légèreté et de sérieux plutôt agréable.

Au niveau comique je pense que le summum est atteint avec les deux chèvres géantes que Thor reçoit en cadeau (empoisonné) après une mission réussie (avec quelques dommages collatéraux). Chacune de leur apparition est ponctuée d’un bêlement strident qui ne manquera pas de faire son effet (le cri en question est bien celui d’une chèvre, devenu culte après avoir servi de fond sonore sur une chanson de Taylor Swift dans un mixage vidéo : voir sur Youtube).

La visite des trois héros à Omnipotence City, la Cité des Dieux, vaut aussi son pesant de cacahuètes avec quelques divinités pour le moins surprenantes !

Le comique de certaines scènes et situations (Thor qui essaye de « charmer » Mjolnir afin qu’il lui revienne… suscitant la jalousie de Stormbreaker) ne nuit en rien au déroulé de l’intrigue. Celle-ci n’est pas laissée en plan et donnera même lieu à quelques séquences où les effets spéciaux seront, une fois encore, mis en valeur.

Le personnage de Gorr apporte la touche de noirceur qui viendra équilibrer l’ambiance générale du film. Un personnage qui doit son pouvoir à une arme maudite, la Necrolame, un pouvoir qui se paie au prix fort… ça tombe bien, Gorr n’a plus rien à perdre.

Après les traditionnelles séquences post-génériques, l’on nous informe que Thor reviendra. Si les studios respectent la volonté de Chris Hemsworth – en supposant qu’il ne change pas d’avis –, le prochain film devrait être le dernier de la saga consacrée à Thor. L’acteur a en effet fait savoir qu’il souhaitait raccrocher l’armure de dieu viking, ajoutant même qu’il espérait que son personnage connaîtrait une mort brutale… Wait and see.

En attendant force est de reconnaître qu’il est difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver un quelconque fil rouge liant les différents films de cette phase IV du MCU…

♥♥♥♥½

[BRD] Spider-Man – No Way Home

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Spider-Man – No Way Home
Réalisation : Jon Watts
Production : Marvel Studios
Distribution : Sony Pictures
Origine : États-Unis
Durée : 2h29

Casting

Tom Holland : Peter Parker / Spider-Man
Zendaya : MJ
Benedict Cumberbatch : Dr Strange
Jacob Batalon : Ned Leeds
Willem Dafoe : Norman Osborn / Le Bouffon Vert
Jamie Foxx : Max Dillon / Electro
Alfred Molina : Otto Octavius / Dr Octopus
Thomas Haden : Flint Marko / L’Homme Sable
Rhys Ifan : Curt Connors / Le Lézard
Tobey Maguire : Peter Parker / Spider-Man
Andrew Garfield : Peter Parker / Spider-Man

Le pitch

Depuis que Mysterio a révélé la véritable identité de Spider-Man, la vie de Peter Parker est devenue un enfer. Ses amis, MJ et Ned, sont eux aussi directement impactés par cette situation, à tel point que leur avenir pourrait être compromis.

Désemparé, Peter Parker demande l’aide du Dr Strange afin qu’il lance un sort pour que le monde oublie que Peter est Spider-Man. Les choses ne vont pas vraiment se passer comme prévu…

Ma chronique

Spider-Man – No Way Home est le vingt- septième film du MCU (Marvel Cinematic Universe) et le troisième dédié à Peter Parker / Spider-Man. C’est aussi et surtout un film qui fait office de transition au niveau des droits d’exploitation du personnage qui devraient revenir, pour les prochains volets, entièrement à Sony (le deal initial étant un partage des droits avec Disney sur trois films).

Ce film est aussi le premier à être presque intégralement centré sur la notion de multivers (qui est supposé être le fil rouge de ce second cycle du MCU). Ainsi le Peter Parker / Spider-Man Sony / Disney (Tom Holland) va se retrouver face à des ennemis venus du spiderverse de Sony (le Bouffon Vert, Dr Octopus et l’Homme Sable sont tout droit sortis de la trilogie de Sam Raimi, tandis que le Lézard et Electro sont issus du diptyque de Marc Webb). Des ennemis qui ont tous un sérieux compte à régler avec Peter Parker… à l’insu de son plein gré !

Le concept est même poussé encore plus loin puisque notre héros pourra compter sur l’aide de deux Peter Parker / Spider-Man (Tobey Maguire et Andrew Garfield qui ont interprétés le personnage sous la houlette de Sam Raimi et de Marc Webb).

Sur le papier ça peut sembler être du grand portnawak mais je vous assure que ça tient la route. Et surtout le scénario est en parfait accord avec le basculement de Spider-Man du MCU de Disney vers le spiderverse de Sony (je m’avance peut-être un peu sur ce point mais la première scène post générique tendrait à me donner raison avec une brève apparition d’un être personnage phare du spiderverse).

Vous ne serez sans doute pas surpris si je vous annonce que la rencontre entre ces trois univers va se révéler pour le moins explosive… pouvant aboutir, parfois, à des alliances inattendues. Évidemment les scènes d’action occupent une place de premier choix pour illustrer cette confrontation inédite, sans surprise, elles sont servies par des effets spécieux qui vont vous en mettre plein les yeux.

Comme toujours l’humours sera toujours au rendez-vous afin de détendre l’atmosphère. D’autant que le film vous réservera quelques séquences émotions (comme dirait ce brave Nicolas Hulot, en faisant mine de rendre son dernier souffle) liées au contexte particulier de l’intrigue.

Autant le précédent volet Spider-Man – Far From Home ne m’avait pas convaincu, autant celui-ci m’a réconcilié avec le personnage. Ce n’est certainement pas par hasard que le film se classe troisième (après le diptyque Avengers – Infinity War / Endgame) de l’ensemble du MCU en termes de box-office mondial avec près de 1,9 milliards de dollars engrangés à ce jour.

La seconde séquence post générique confirme que le MCU va entrer de plain-pied dans le multivers puisqu’il s’agit, ni plus ni moins, de la bande-annonce de Dr Strange In The Multiverse Of Madness. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça s’annonce vachement prometteur !

Difficile, pour ne pas dire impossible, de savoir aujourd’hui ce que l’avenir réserve à la franchise Spider-Man. Le spiderverse de Sony n’est pas encore très fourni au niveau des personnages, mais l’écurie Marvel ne manque pas de personnages permettant de l’enrichir…

♥♥♥♥

[BRD] Les Éternels

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Les Éternels
Réalisation : Chloé Zhao
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : États-Unis
Durée : 2h36

Casting

Gemma Chan : Sersi
Richard Madden : Ikaris
Angelina Jolie : Thena
Barry Keoghan : Druig
Kumail Nanjani : Kingo
Lia McHugh : Sprite
Brian Tyree Henry : Phastos
Lauren Ridloff : Makkari
Ma Dong-Seok : Gilgamesh
Salma Hayek : Ajak

Le pitch

Depuis l’aube de l’humanité, les Éternels, un groupe de héros venus des confins de l’univers, protègent la Terre. Lorsque les Déviants, des créatures monstrueuses que l’on croyait disparues depuis longtemps, réapparaissent mystérieusement, les Éternels sont à nouveau obligés de se réunir pour défendre l’humanité…

Ma chronique

Quand y en a plus, y en a encore… c’est une fois de plus le MCU qui sera mis à l’honneur de notre escapade cinéphile. Avec encore un groupe de super-héros dont je n’avais jamais entendu parler, Les Éternels ; à ma décharge ils ne sont pas censés se mêler des affaires des humains (même quand Thanos détruit la moitié de l’humanité d’un claquement de doigt).

De fait le film détonne quelque peu dans ce MCU (et je vois mal comment Les Éternels peuvent trouver leur place, à moins de continuer de suivre leur propre voie). Notre bande de visiteurs spatiaux a débarqué sur Terre en 5000 ans avant JC (Jésus Christ, pas Jacques Chirac) en Mésopotamie, pendant des milliers d’années ils vont défendre l’humanité – à l’insu de son plein gré – en traquant les Déviants. Une fois la menace disparue, ils vont se séparer, se fondre dans la masse et vivre leur vie (éternelle) au milieu des humains… à chacun de trouver sa place.

Du coup on alterne entre l’intrigue présente qui voit réapparaître les Déviants, dans une forme plus évoluée, et va donc exiger que les Éternels se regroupent pour affronter ensemble cette nouvelle menace, et des flashbacks qui nous permettent de suivre le parcours des Éternels aux côtés des humains. Un double arc narratif plutôt bien pensé qui souligne le côté « à part » de ce film.

Sans surprise le contrat divertissement est rempli avec des scènes d’action bien dosées, ponctuées par quelques touches d’humour, le tout servi par un visuel irréprochable. Une intrigue qui va au-delà du simple divertissement quand les Éternels découvrent leur véritable rôle sur Terre.

Au niveau visuel et effets spéciaux j’aurai juste un petit bémol concernant le Domo, le vaisseau des Éternels. Franchement les gars vous étiez pris par le temps pour nous pondre un vulgaire parallélépipède qui ressemble plus au monolithe qui apparaît en introduction du film 2001, Odyssée De L’Espace en version XXL qu’à un vaisseau spatial.

Parmi les interprètes des Éternels on trouve aussi bien des stars qui tiennent le haut de l’affiche depuis longtemps (et dont la présence est quelque peu surprenante dans un tel film… surtout en ce qui concerne Angelina Jolie), que des stars moins connues du grand public. Un casting et un panel de personnages très (trop ?) hétéroclite qui fait la part belle à la mixité (aussi bien d’un point de vue ethnique que sexuel).

Les grands méchants de l’histoire, les Déviants, sont 100% en images de synthèse, seul Kro (rien à voir avec une bière alsacienne bien connue), leur chef de file, qui fait office de Déviant 2.0, bénéficie d’une voix off (les autres s’expriment surtout par grognements et borborygmes divers et variés).

Au milieu de tous ces personnages cosmiques, il y a peu de place pour les simples humains. À noter toutefois la présence (presque anecdotique) au casting de Kit Harrington (qui s’est fait connaître grâce à la série TV Game Of Thrones), et celle, plus présente, de Harish Patel qui interprète le valet de Kingo.

Nous retrouverons bien entendu les incontournables scènes post-générique, sans vous en dévoiler la teneur je tiens toutefois à préciser que l’on découvre que la présence de Lit Harrington au casting pourrait bien ne pas être simplement anecdotique.

Le contrat Marvel est une fois de plus relevé, on ne voit pas passer les 2h36 du film et la promesse d’une suite nous tient en haleine – reste à savoir si (et si oui, comment) les Éternels rejoindront le cycle multivers du MCU ou s’ils suivront leur propre voie.

S’agissant du MCU j’aime bien finir mes chroniques en parlant gros sous (au vu des montants c’est peu de le dire). Les Éternels a bénéficié d’un budget de 200 millions de dollars, à ce jour le box-office mondial affiche un « modeste » score de 402 millions de dollars.

Si, comme moi, ces histoires de gros sous vous intéressent, je vous invite à consulter cette page Wikipédia qui vous indique, pour chaque film du MCU, divers chiffres du box-office (États-Unis et Canada / Reste du monde / Total) et le budget. Ne vous inquiétez pas si vous avez une sensation de vertige, certains chiffres ont de quoi donner le tournis.

♥♥♥½

[BRD] Shang-Chi Et La Légende Des Dix Anneaux

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Shang Chi Et La Légende Des Dix Anneaux
Réalisation : Destin Daniel Cretton
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : États-Unis
Durée : 2h12

Casting

Simu Liu : Shaun / Shang-Chi
Awkwafina : Katy
Tony Leung : Wenwu
Meng’er Zhang : Xialing
Michelle Yeoh : Ying Nan
Fala Chen : Jiang Li

Le pitch

Shaun est voiturier à Los Angeles, avec sa collège, Katy, ils croquent la vie à plein dents sans se soucier du lendemain. Quand il est attaqué par plusieurs hommes qui lui volent un médaillon que lui avait offert sa mère, Shaun réalise qu’il va devoir renouer avec son passé et affronter son père, puissant chef du groupe terroriste des Dix Anneaux…

Ma chronique

Vous reprendrez bien une part de MCU ? C’est en tout cas ce que l’on a fait en enchaînant sur le film Shang-Chi Et La Légende Des Dix Anneaux. Une totale découverte pour moi, je ne connaissais pas du tout ce personnage de l’écurie Marvel. Encore un personnage n’ayant aucun super-pouvoir mais qui s’illustre par sa maîtrise des arts martiaux.

Si la première partie du film reste assez classique, on y découvre l’amitié entre Shaun et Katy, deux jeunes qui vivent leur vie au jour le jour. Mais Shaun cache un lourd secret lié à son passé, et ce passé va justement le rattraper…

La force du film est le mix entre l’univers Marvel contemporain et des éléments issus de la tradition et folklore chinois ; c’est ce qui donne au film une identité à part entière. Qu’il s’agisse de la forteresse des Dix Anneaux (largement inspirée de celle de Fu Manchu, dont le personnage de Wenwu, le père de Shang-Chi, est une libre adaptation – dans le comics Shang-Chi est le fils de Fu Manchu). Mais plus encore lorsque les personnages découvrent le village caché de Ta Lo, l’occasion de nous en mettre plein les mirettes, qu’il s’agisse des décors ou de la chorégraphie des combats.

Le fait de faire figurer au casting des acteurs phares du cinéma asiatique, tels Tony Leung et Michelle Yeoh, est un choix des plus judicieux. Il est appréciable pour les téléspectateurs de retrouver des visages connus dans des rôles qui leur sont parfaitement adaptés.

Outre les créatures qui peuplent Ta Lo – et les démons qui y sont retenus prisonniers – le principal élément fantastique de l’intrigue restent les anneaux que possède Wenwu. Non seulement ils lui garantissent l’immortalité, mais ils augmentent considérablement ses prouesses de combattant. La confrontation s’annonce aussi difficile qu’inégale pour notre brave Shang-Chi…

Pas évident d’intégrer Shang-Chi au MCU, il faut dire que pour le moment le fil rouge de ce nouveau cycle ne saute pas aux yeux. Dans la première séquence post-générique, Shang-Chi rencontre Bruce Banner (Hulk) et Carol Danvers (Captain Marvel), qui lui annoncent simplement que désormais plus rien ne sera comme avant. Quant à la seconde scène post- générique, elle laisse à penser que Shang-Chi n’en a sans doute pas encore fini avec les Dix Anneaux.

Il n’en reste pas moins que le film et les personnages sont une agréable découverte, comme d’hab. avec les films du MCU, on ne voit pas le temps passer.

Une fois de plus les Studios Marvel ont visé juste au niveau de la rentabilité, avec un budget compris entre 150 et 200 millions de dollars, le film a déjà engrangé plus 432 millions au box-office mondial.

♥♥♥♥

[BRD] Black Widow

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Black Widow
Réalisation : Cate Shortland
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : États-Unis
Durée : 2h14

Casting

Scarlett Johansson : Natasha Romanoff / Black Widow
Florence Pugh : Yelena Belova
Rachel Weisz : Melina Vostokoff
David Harbour : Alexei Shostakov / Red Guardian
Ray Winstone : Dreykov

Le pitch

Natasha Romanoff est en fuite depuis la fin de la « guerre civile » qui a fait éclater les Avengers. Alors qu’elle voudrait se faire oublier, elle est attaquée par des mercenaires envoyés par le général Dreykov.

Elle va devoir renouer avec un passé qu’elle croyait enfoui depuis longtemps afin de retrouver sa sœur, Yelena Belova. Ensemble elles projettent de détruire la Chambre Rouge du général Dreykov, une base secrète protégée par de nombreux gardes et les veuves, des combattantes d’élite chimiquement conditionnées pour être d’une obéissance sans faille à Dreykov…

Ma chronique

Ça fait un bail que je ne vous ai pas parlé du MCU. À force de repousser ma chronique de Avengers – Endgame, elle a fini par tomber aux oubliettes (dommage, le film vaut vraiment le détour… et marque la fin d’un cycle). Quant à Spider-Man – Far From Home, il ne m’a que moyennement convaincu, donc j’ai décidé de faire l’impasse.

Place donc au second cycle (La Saga du Multivers) qui s’ouvre avec le film Black Widow. J’étais sceptique à l’idée d’un film dédié au personnage de Black Widow, d’une part parce qu’elle n’est pas super-héros au sens strict du terme (pas de pouvoirs, c’est juste une experte en combats en tout genre), mais aussi et surtout parce qu’elle fait partie des personnages qui trouvent la mort dans Endgame.

D’un autre côté il est vrai que même si Black Widow n’est pas forcément un personnage central du MCU, elle intervient dans de nombreux film de l’univers Marvel, jouant même parfois un rôle décisif dans le déroulé de l’action. Qu’un film lui soit consacré n’est donc sans pas si illégitime que ça.

Force est toutefois de reconnaître que je ne connaissais rien du parcours de Natasha Romanoff et encore moins de son entrée au SHIELD, puis aux Avengers, en tant que Black Widow. Le film lève le voile sur cette zone d’ombre et le moins que l’on puisse c’est que l’on découvre une histoire pas ordinaire du tout.

Chronologiquement l’intrigue se déroule entre Captain America – Civil War et Avengers – Infinity War (l’incontournable séquence post générique se jouera quant à elle après Endgame). Il ne se contente donc pas de nous raconter les jeunes années de Natasha Romanoff et bénéficie de sa propre intrigue qui se déroule loin des yeux des autres Avengers.

Une intrigue à laquelle on se prend rapidement et qui nous fait découvrir des personnages moins connus de l’univers Marvel tels que Yelena Belova Et Red Guardian (personnellement je les ai découvert via le jeu Marvel Strike Force, c’est plutôt cool de pouvoir les relier à des personnages plus connus des profanes) et s’autorise même une totale revisite du Taskmaster. Une intrigue qui mise bien entendu sur le rythme et l’action, et qui démontre qu’il n’y a pas forcément besoin de super-pouvoirs pour dépoter et envoyer du lourd.

L’aspect « familial » apporte un vrai plus à l’intrigue – un peu de douceur dans ce monde de brutes… même si la famille en question n’est pas des plus unie et aimante – et l’on retrouve, çà et là – même au cœur de l’action –, les touches d’humour chères au MCU.

Sans surprise le film est maîtrisé du début à la fin, les scènes d’action sont parfaitement mises en scène, le visuel nous en met plein les mirettes… bref, le contrat est rempli.

Un contrat rempli mais qui, finalement, ne s’avérera pas aussi payant que les studios pouvaient l’espérer. En effet avec un budget conséquent de 200 millions de dollars (ce qui est plutôt « raisonnable » dans le cadre du MCU), le film n’a engrangé que (tout est relatif) 380 millions de dollars au box-office mondial. Pour l’anecdote ce second cycle du MCU semble être en lien direct avec les séries TV de Disney+, ainsi les conséquences de la scène post générique seront à découvrir dans la série Hawkeye.

♥♥♥½

[BRD] Captain Marvel

À L’AFFICHE DU JOUR

Captain Marvel

Titre : Captain Marvel
Réalisation : Anna Boden & Ryan Fleck
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : USA (2019)
Durée : 2h04

Casting

Brie Larson : Vers / Carol Danvers / Captain Marvel
Samuel L. Jackson : Nick Fury
Ben Mendelsohn : Général Talos
Jude Law : Yon-Rogg

Le pitch

Vers vit sur la planète Hala, capitale du peuple Kree, un peuple qui doit faire face aux attaques à répétition des Skrulls, des extra-terrestres métamorphes qui cherchent à étendre leur empire galactique.
Elle n’a de son passé aucun souvenir sinon la vague vision d’un crash de son vaisseau, abattu par les Skrulls.

Au cours d’une mission visant à exfiltrer un espion Kree, elle est faite prisonnière et interrogée par le général Talos, un chef militaire Skrull. Au cours de cet interrogatoire, elle découvre des bribes de son passé en totale contradiction avec le peu qu’elle en connaissait.

Elle parvient à s’échapper et trouve refuge sur Terre. Poursuivie par les Skrulls, elle rencontre Nick Fury qu’elle parvient à convaincre de l’aider à enquêter sur ces visions de son passé. Visions impliquant un certain professeur Lawson et un projet militaire top secret dont les Skrulls voudraient s’emparer…

Ma chronique

Captain Marvel est le vingt-et-unième film du MCU (Marvel Cinematic Universe), le dernier avant le très attendu Avengers – Endgame et l’occasion de découvrir un super-héros féminin que Marvel et Disney annoncent comme étant le plus puissant de cet univers.

Une découverte (totale pour ma part, ne connaissant pas le personnage des comics) qui nous invite à voyager dans l’espace (dans une autre galaxie) et dans le temps (l’action se situe en 1995), l’occasion de rencontrer deux peuples extra-terrestres; les Krees et les Skrulls, qui se livrent une guerre sans merci depuis de longues années.

La dimension intergalactique et le conflit opposant les Krees aux Skulls permettent au film d’imposer sa propre identité au sein du MCU. D’autant que l’on comprend assez vite que la réalité est sans doute bien plus complexe que ce que Yon-Rogg affirme à sa protégée, Vers.

L’intrigue est menée de main de maître du début à la fin (chapeau bas aux réalisateurs qui font, avec ce film, leurs premiers pas dans le MCU) avec un bon dosage entre action, suspense et humour. Vous découvrirerz comme Vers va redevenir Carol Danvers avant de devenir Captain Marvel.

Sans surprise le film est visuellement irréprochable avec un contraste saisissant entre Hala, planète Kree technologiquement très avancée, et la ville de Los Angeles de 1995.

Les plus observateurs auront peut-être reconnu deux personnages précédemment croisés dans Les Gardiens De La Galaxie (qui, chronologiquement parlant, se déroule après Captain Marvel), Ronan et Korath, deux Krees qui donneront bien du fil à retordre aux Gardiens.

Alors Captain Marvel, elle déchire grave ou pas ? En la découvrant au début du film, on a de quoi être plus que dubitatif sur la question, certes elle est capable de tirer des rayons d’énergie avec ses mains, mais c’est un pouvoir qu’elle maîtrise mal et j’ai envie de dire que Iron-Man aussi sait faire ça. Au fur et à mesure du déroulé de l’intrigue, elle gagne en maîtrise et surtout acquiert de nouveaux pouvoirs ; tant et si bien qu’à la fin le doute n’est plus permis : tremble Thanos…

Comme d’hab, n’oubliez pas de rester jusqu’à la fin du générique. La première scène post-générique confirme ce que l’on pouvait supposer à la fin d’Infinity War. La seconde met en scène Goose, le « chat » qui a adopté Nick Fury.

Rien à redire, ce Captain Marvel se situe dans le haut du panier du MCU, une découverte fort sympathique qui fait un peu plus que d’assurer son rôle de divertissement en plantant de nouveaux arcs d’évolution possibles de l’univers Marvel.

Je ne spoilerai rien (ou alors pas grand-chose) en disant que Captain Marvel va rejoindre les rescapés des Avengers, il n’en reste pas moins qu’en l’état actuel des choses on ne voit pas bien comment ils vont pouvoir revenir sur le claquement de doigts final de Thanos… Réponse prochainement avec Avengers – Endgame (annoncé en Blu-Ray pour fin août).

Concernant le MCU j’aime finir mes chroniques en parlant gros sous, c’est vrai que les chiffres ont de quoi donner le vertige. Le budget de Captain Marvel se situerait autour de 175 millions de dollars (ce qui est plutôt raisonnable pour le MCU) ; un investissement largement rentabilisé puisque le film a d’ores et déjà engrangé plus de 1 milliard de dollars au box-office mondial.

Au vu de tels résultats, on peut, sans trop prendre de risques, parier que Captain Marvel aura le droit à d’autres films en solo. D’autant que le conflit entre les Krees et les Skulls est loin d’être terminé… et qu’elle a fait une promesse à Yon-Rogg à la fin du film.

♥♥♥♥♥

[BRD] Ant-Man Et La Guêpe

À L’AFFICHE DU JOUR

Ant-Man Et La Guêpe
Titre : Ant-Man Et La Guêpe
Réalisation : Peyton Reed
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : USA (2018)
Durée : 1h58

Casting

Paul Rudd : Scott Lang / Ant-Man
Evangeline Lilly : Hope Van Dyne / La Guêpe
Michael Douglas : Hank Pym
Walton Goggins : Sonny Burch
Hannah John-Kamen : Ava Starr / Ghost

Le pitch

Assigné à résidence par le FBI, Scott Lang a dû renoncer au costume de Ant-Man. C’est l’occasion pour lui de passer plus de temps avec sa fille.

Mais la trêve sera de courte durée, Hope Van Dyne et Hank Pym ont besoin de son aide pour ramener Janet Van Dyne du monde quantique dans lequel elle est restée bloquée des années plus tôt.

Le trio devra composer avec les forces de l’ordre, mais aussi faire face à des adversaires qui entendent bien mettre la main, pour différentes raisons, sur la technologie développée par Hank Pym.

Ma chronique

Ant-Man Et La Guêpe est le vingtième film du MCU (Marvel Cinematic Universe) et l’avant-dernier avant le très attendu Endgame.

Comme l’indique le titre, et comme le laissait présager le final de Ant-Man, nous aurons le droit à deux super-héros pour le même prix. Et la première super-héroïne du MCU (elle a depuis été rejointe par Captain Marvel).

Comme moi vous vous demandez peut-être où se situe le film par rapport à Infinity War, vous devrez patienter jusqu’à la première séquence post générique pour découvrir le lien (nécessaire pour la suite des événements) entre les deux films.

Soyez toutefois assuré que d’ici là vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer ! Même si le ton est résolument plus léger que celui d’Infinity War et l’humour omniprésent, le film laisse la part belle à l’action, notamment aux cascades en tout genre. Il faut dire que la technologie mise au point par Hank Pym a pas mal évolué, qu’il s’agisse des costumes (même si celui de Ant-Man n’est pas toujours très fiable) ou des accessoires, du plus petit au plus grand. Vous passerez en quelques clics du gigantesque au minuscule…

Outre le soutien technologique, nos comparses pourront aussi compter sur l’aide des anciens complices de Scott Lang (devenus depuis ses associés dans une entreprise de sécurité), Luis, Dave et Gale. Une fine équipe de bras cassés qui pourra toutefois s’avérer bien utile.

Il faut dire que toute aide est la bienvenue quand on a une bande de trafiquants sur le dos et un mystérieux fantôme à affronter. Sonny Burch et Ghost cherchent en effet à s’emparer de la technologie de Hank Pym, pour des raisons différentes et chacun de leur côté.

Évidemment les effets spéciaux sont totalement maîtrisés, qu’il s’agisse de jouer sur les effets de taille ou de découvrir le monde quantique. On en prend plein les mirettes !

Un agréable divertissement totalement assumé et qui remplit parfaitement son rôle. On s’éclate sans prise de tête ; que demander de plus ?

Avec un budget de 162 millions de dollars le film ferait presque office de junior face à Infinity War ou Endgame (dont les budgets seraient compris entre 300 et 400 millions), il n’en reste pas moins que sa rentabilité est assurée avec un box office mondial qui flirte avec les 650 millions de dollars (même si on est encore loin des 2 milliards engrangés par le troisième opus des Avengers).

♥♥♥♥½

[BRD] Avengers – Infinity War

À L’AFFICHE DU JOUR

Avengers - Infinity War

Titre : Avengers – Infinity War
Réalisation : Joe Russo & Anthony Russo
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : USA (2018)
Durée : 2h29

Le casting

Robert Downey Jr : Tony Star / Iron-Man
Chris Hemsworth : Thor
Mark Ruffalo : Bruce Banner / Hulk
Chris Evans : Steve Rogers / Captain America
Scarlett Johansson : Natasha Romanoff / Black Widow
Benedict Cumberbatch : Stephen Strange / Docteur Strange
Tom Holland : Peter Parker / Spider-Man
Chadwick Boseman : T’Challa / Black Panther
Josh Brolin : Thanos

Le pitch

Pour affronter le titan Thanos et l’empêcher de mettre la main sur les pierres d’infinité, les Avengers vont devoir se reformer et s’allier aux Gardiens de la Galaxie, au Docteur Strange et au peuple de Wakanda.

Une fois les pierres réunies et serties au Gant d’Infinité, Thanos aura le pouvoir de détruire la moitié de la population de l’univers afin de rétablir ainsi une certaine forme d’équilibre…

Ma chronique

Infinity War est le dix-neuvième film du MCU et le septième de la phase III (initiée en 2016 avec Civil War et qui devrait s’achever cette année avec Endgame). Pour l’anecdote ce film célèbre aussi le dixième anniversaire du MCU qui fit ses premiers rushs en 2008 avec Iron-Man.

Ah que voilà un film qui était attendu ! D’une part parce qu’il réunit pour la première fois l’ensemble des héros du MCU Disney (Avengers, Gardiens, Strange et Black Panther), mais aussi parce qu’il donne à Thanos un rôle majeur (on l’attend depuis le premier volet des Avengers… 6 ans d’attente, c’est looong !).

Le film démarre exactement là où Thor – Ragnarok s’achevait, on plonge au cœur de l’action dès les premières images et le moins que l’on puisse c’est que cette intro musclée donne le ton : ça va castagner dur et le combat sera sans merci.

L’intrigue se jouant simultanément en plusieurs endroits (et pas que sur la planète Terre) il n’y a pas vraiment de héros qui efface les autres, les groupes se complètent dans l’action, chacun trouve sa place naturellement.

Sans surprise Thanos et ses sbires ne sont pas des enfants de chœur, ils donneront bien du fil à retordre à nos héros. Mais Thanos n’est pas qu’une brute épaisse (un peu quand même), c’est un personnage travaillé en profondeur, tout en ambivalence ; mais aussi déterminé à aller jusqu’au bout de son plan, quoiqu’il lui en coûte, persuadé qu’il est d’agir dans l’intérêt de tous (tant pis si c’est à l’insu de leur plein gré).

Si on retrouve avec plaisir la plupart des super-héros attendus (et espérés), il y a toutefois un « grand » absent avec Ant-Man qui n’apparaît pas dans le film ; une absence compensée par quelques rôles secondaires avec notamment la présence au casting de Peter Dinklage (Tyrion Lannister dans la série Games Of Thrones).

Visuellement on en prend plein les mirettes du début à la fin ! Les habitués du MCU ne seront pas surpris par la qualité des effets visuels ; c’est juste WAOW ! Le film dure pas loin de 2h30, mais franchement on ne voit pas le temps passer, au contraire on serait tenté d’en redemander…

Le final est à la hauteur (et même au-delà) de ce à quoi on pouvait s’attendre ; comme d’hab une séquence post-générique donne un indice quant à la suite des événements (même si l’indice en question ne parlera vraiment qu’aux fans de l’univers Marvel… et aux curieux qui auront récupéré l’info sur le Net).

Reste à prendre notre mal en patience en attendant Endgame qui, en plus de poursuivre l’intrigue du présent film, devrait aussi marquer la fin d’un cycle dans le MCU (Robert Downey Jr et Chris Evans ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils rendaient leurs costumes après Endgame).

Si Infinity War est à ce jour le film du MCU ayant bénéficié du plus gros budget (les chiffres qui fuitent oscillent entre 300 et 500 millions de dollars), il est aussi celui qui enregistre le plus gros succès au box-office mondial avec des recettes dépassant les milliards de dollars. Avec ou sans l’équipe complète des Avengers historiques (Captain America – Iron Man – Thor – Hulk – Black Widow), nul doute que le MCU a encore de beaux jours (et je l’espère de bons films) devant lui…

♥♥♥♥♥

[BRD] Black Panther

A L’AFFICHE DU JOUR

Black Panther

Titre : Black Panther
Réalisation : Ryan Coogler
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : USA (2018)
Durée : 2h15

Le casting

Chadwick Boseman : T’Challa / Black Panther
Michael B. Jordan : N’Jadaka / Erik Killmonger
Lupita Nyong’o : Nakia
Danai Gurira : Okoye
Letitia Wright : Shuri
Martin Freeman : Everett K. Ross.
Daniel Kaluuya : W’Kabi
Andy Serkis : Ulysses Klaue

Le pitch

Après la mort de son père, le prince T’Challa rentre au Wakanda afin d’y être couronné roi.

A Londres, Ulysses Klaue vole un artefact wakandais à base de vibranium afin de le revendre. Si le vibranium tombait entre de mauvaises mains, l’avenir du Wakanda, et peut-être même du monde, pourrait bien être menacé.

T’Challa va tout mettre en oeuvre pour empêcher la transaction, mais il ignore encore que celle-ci n’est que la partie visible de l’iceberg ; son véritable ennemi tire les ficelles dans l’ombre…

Ma chronique

Black Panther est le dix-huitième film du MCU (Marvel Cinematic Universe) et le sixième de la phase 3, phase qui devrait s’achever en 2019 avec le film Avengers 4.

Pour le profane qui découvrirait Black Panther (et qui ferait abstraction du générique qui affiche clairement la couleur), difficile d’imaginer que le film puisse s’inscrire dans le cycle du MCU. Alors que les précédents films du cycle nous avaient habitués à croiser plusieurs super-héros, ici on se concentre uniquement sur le personnage de T’Challa et l’essentiel de l’intrigue se déroule sur ses terres, le Wakanda (il faut dire que la devise du Wakanda pourrait être : « Pour vivre heureux, vivons cachés »).

Pour rester dans la comparaison avec les derniers films du MCU, Black Panther mise d’entrée jeu sur un ton moins léger (je pense notamment au très décalé, mais néanmoins excellent Thor – Ragnarok). Il y a bien çà et là quelques touches d’humour, mais ce n’est clairement pas l’un des enjeux majeurs du film.

Le film mise beaucoup sur ses personnages et leurs relations, à ce titre il mise beaucoup sur les personnages féminins qui sont appelés à tenir des rôles déterminants dans le déroulé de l’intrigue. Ainsi le jeune roi pourra compter sur le soutien indéfectible (et très actif) de sa mère (Ramonda), de sa soeur (Shuri), de son ex (Nakia), mais aussi d’Okoye, son chef des armées (une armée exclusivement féminine façon amazones).

De fait l’équipe du film a fait appel à un casting presque exclusivement afro-américain ou africain ; un pari réussi au vu du résultat à l’écran.

Donner la part belle aux personnages n’occulte pas pour autant l’action (on est chez Marvel pas devant un film d’art et d’essai crévindiou). Comme d’hab il n’y a rien à redire sur les effets spéciaux et les scènes de combat, c’est du véritable travail d’orfèvre. Chapeau bas pour la bataille finale qui est juste superbe.

Si les décors urbains et technologiques n’ont apparemment plus aucun secret pour les équipes en charge des effets spéciaux, les grands espaces naturels semblent encore leur donner du fil à retordre. Les extérieurs du Wakanda font vraiment trop artificiels pour convaincre (dommage notamment pour le coucher de soleil final).

Il n’en reste pas moins que le film reste globalement très bon, le divertissement est assuré avec un soupçon de réflexion en bonus.

Avec un budget de 200 millions de dollars, le film se classe dans la partie haute si on le compare à l’ensemble du MCU (Top 5 si l’on inclut les 2 volets d’Avengers, Top 3 si on les exclut) ; un budget largement rentabilisé au vu du box-office mondial qui dépasse les 1,3 milliard de dollars (le troisième meilleur résultat si l’on prend en compte les Avengers, le meilleur si on les exclut).

Pour continuer ma progression dans le MCU en respectant l’ordre de sortie des films, la prochaine séance devrait être consacrée à Avengers – Infinity War… j’en bave d’avance !!!

♥♥♥♥

[BRD] Thor – Ragnarok

A L’AFFICHE DU JOUR

Thor - Ragnarok

Titre : Thor – Ragnarok
Réalisation : Taika Waititi
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Pictures
Origine : USA (2017)
Durée : 2h11

Le casting

Chris Hemsworth : Thor
Tom Hiddelston : Loki
Cate Blanchett : Hela
Jeff Goldblum : Le Grand Maître
Tessa Thompson : Valkyrie
Mark Ruffalo : Bruce Banner / Hulk

Le pitch

A la mort d’Odin, Thor et Loki découvrent qu’ils ont une soeur, Hela, la déesse de la mort. Celle-ci se déclare d’office unique héritière du trône d’Odin. Alors qu’ils traversent le Bifröst pour rejoindre Asgard, Hela éjecte ses frères hors du faisceau.

Thor échoue sur le monde-décharge de Sakaar. Il est rapidement fait prisonnier et conduit devant le Grand Maître, qui règne sur ce monde d’une main de fer (et donc, sans surprise, Loki semble déjà avoir gagné les bonnes grâces). Le Grand Maître organise des combats de gladiateurs, le deal est simple : si Thor parvient à vaincre le Champion de Sakaar alors il sera libre de rejoindre Asgaard…

Ma chronique

Vous le savez sans doute déjà je suis un grand fan du MCU (Marvel Cinematic Universe), de fait je pouvais difficilement passer à côté de ce troisième film consacré au personnage de Thor. D’autant que la bande-annonce m’avait fait baver d’impatience.

Après une entrée en la matière (en forme de séquence prégénérique) relativement classique, on entre dans le vif du sujet quand Thor rejoint Asgaard et découvre la nouvelle duperie de son incroyable frangin, Loki.

Tous les films du MCU sont parsemés de touches d’humour, parfois même dans les moments les plus tendus de l’intrigue ; toutefois, il semblerait que pour ce troisième opus des aventures de Thor l’équipe du film ait voulu faire de l’humour une pièce maîtresse de son scénario.

Le pari pourrait paraître oser compte tenu du contexte, la survie d’Asgaard (et accessoirement de ses habitants) étant plus que jamais menacée. Un défi pourtant relevé haut la main grâce au découpage du film.

En effet toute la partie se déroulant sur Sakaar est traitée avec une légèreté assumée, le personnage de Thor se permettant même quelques pointes d’autodérision (les échanges entre Thor et Hulk sont franchement poilants). Ce qui n’empêche pas quelques belles séquences d’action (je vous laisse imaginer ce que pourrait donner un combat de gladiateurs opposant Thor et Hulk). A aucun moment l’humour ne fait oublier les enjeux, l’équipe réussi à éviter à ce que le film ne se transforme en grosse farce bouffonne.

De retour sur Asgaard, le temps n’est plus à la rigolade, il est grand temps de contrer les plans d’Hela… mais c’est plus facile à dire qu’à faire, la bougresse tirant sa puissance d’Asgaard. Il va sans dire que cette seconde partie mise tout sur l’action.

Est-il utile de préciser que visuellement le film est irréprochable ? Comme d’hab les effets spéciaux viennent sublimer l’action. On en prend plein les mirettes et on en redemande !

Outre la place importante accordée à Hulk, nous aurons aussi le droit à une brève apparition du Dr Strange. Et bien entendu le film nous propose de découvrir de nouveaux personnages haut en couleurs, avec, en tête d’affiche, l’excentrique (et tyrannique) Grand Maître. Pour ma part mon coup de coeur va au personnage de Skorg, le chef des gladiateurs de Sakaar.

On pourrait craindre une impression de déjà-vu avec les multiples revirements de Loki mais il n’en est rien, je me suis même surpris à le trouver sympathique.

Un très bon moment passé en compagnie de Thor, bonne humeur et action ont été au rendez-vous. Et maintenant ? Dans les prochains mois, le MCU nous proposera un film dédié au personnage de Black Panther avant le très attendu Avengers – Infinity War (qui devrait se décliner en deux parties, séparées par Ant-Man Et La Guêpe et Captain Marvel histoire de patienter). Et après ? Si d’ores et déjà certains films sont annoncés (Spider-Man 2, Les Gardiens De La Galaxie 3 et Doctor Strange 2), la phase IV semble encore loin d’être finalisée.

♥♥♥♥½