[BRD] Les Gardiens De La Galaxie : Vol. 2

A L’AFFICHE DU JOUR

Les Gardiens De La Galaxie 2

Les Gardiens De La Galaxie : vol. 2
Réalisation : James Gunn
Production : Marvel Studios
Distribution : The Walt Disney Company
Origine : USA (2017)
Durée : 2h16

Le pitch

Alors que les Gardiens de la Galaxie sont félicités par les Souverains après l’élimination d’une créature qui menaçait leur monde ; Rocket ne peut s’empêcher de voler de précieuses et puissantes batteries avant de quitter la planète. Leur vaisseau est rapidement pris en chasse par la flotte souveraine, la situation des Gardiens semble sans espoir jusqu’à ce que la flotte ennemie ne soit détruite par un vaisseau inconnu… Leur sauveur s’avère être Ego (Kurt Russell), qui affirme être le véritable père de Star-Lord.

Ma chronique

Outre l’équipe des Gardiens, composée de Star-Lord (Chris Pratt), Gamora (Zoe Saldana), Drax (Dave Bautista), Rocket (la voix de Bradley Cooper en VO) et Baby Groot (la voix de Vin Diesel en VO), on retrouve d’autres têtes croisées dans le précédent volet, tel que Yondu (Michael Rooker) et ses Ravageurs, mais aussi Nebula (Karen Gillan), la soeur de Gamora et fille de Thanos. Tous deux ayant des comptes à régler avec les Gardiens…

Bien entendu ce second volet apporte aussi son lot de nouveaux venus, à commencer par Ego, mais aussi la Prêtresse Ayesha (Elizabeth Debicki) qui règne sur les Souverains, Mantis (Pom Klementieff), fidèle servante d’Ego ou encore Stakar Ogord (Sylvester Stallone), fondateur des premiers Gardiens avec Yondu et d’autres.

A mon goût la plus belle des réussites au niveau des nouveautés, reste le monde créé par Ego. Des décors délicieusement kitsch et colorés, limite psychédélique, qui collent parfaitement à la musique des eighties qu’écoutent en boucle Star-Lord et son mystérieux père.

De l’aveu même de l’équipe du film, ce second volet entend miser davantage sur les relations entre les personnages, que ce soit au sein de l’équipe des Gardiens (le comportement imprévisible, pour ne pas dire irrationnel, de Rocket n’est pas toujours au goût de ses compagnons), ou de façon plus intime (outre la rencontre entre Star-Lord et son père, d’autres relations fortes seront mises en avant).

Il n’en reste pas moins que le film ne manque pas de rythme, l’intrigue tient la route, les scènes d’actions sont visuellement bluffantes et surtout on retrouve, pour notre plus grand plaisir, le même ton décalé que dans le premier film.

J’espère que la rencontre programmée entre les Gardiens de la Galaxie et les Avengers (à l’affiche d’Avengers : Infinity War, programmé en deux parties en 2018 et 2019) conservera cet aspect décalé. A ce niveau les traditionnelles séquences post-génériques ne nous apprennent pas grand-chose…

♥♥♥♥♥

Films en vrac

Ca faisait déjà quelques temps que je ne vous avais pas proposé un post groupé dédié au cinéma. Je mentirai en affirmant que le fait d’avoir de nouveau un PC à portée de main soit totalement étranger à ce brusque élan cinéphile…

Films en vrac

Les Gardiens De La Galaxie

Rien de tel en guise de mise en bouche qu’un film issu de l’univers Marvel et plus précisément de la phase deux du cycle Avengers. Au programme de ce samedi matin, Les Gardiens De La Galaxie de James Gunn.
Une troupe hétéroclite va former une alliance improbable afin de contrer les noirs desseins de Ronan (Lee Pace) d’imposer sa loi sur la galaxie et notamment de détruire la planète Xandar. Ronan s’est emparé d’une pierre d’infinité qui lui permettrait de mettre ses menaces à exécution, les cinq compagnons de galère vont devoir compter sur toute l’aide possible et imaginable pour le neutraliser…
Commençons par faire connaissance avec ces fameux Gardiens. D’abord il y a Peter Quill (Chris Pratt), un humain qui a rejoint une troupe de contrebandiers. La touche féminine est apportée par Gamora (Zoe Saldana), une tueuse, experte en combat de toute sorte, à la solde de Thanos. La paire de chasseurs de primes composés par Rocket (en VO c’est Bradley Cooper qui lui donne de la voix), un raton-laveur génétiquement modifié, fin tireur et bricoleur hors pair, et de Groot (en VO et VF il s’exprime, une seull phrase à son répertoire, par le truchement de Vin Diesel), un extra-terrestre végétal. Enfin Drax le Destructeur (Dave Bautista) va les rejoindre dans l’espoir de se venger de Ronan.
Comme vous pouvez le constater, le rapprochement entre les Gardiens et les Avengers, ne saute pas aux yeux. On retrouve tout de même un lien en la personne du Collectionneur (Benicio Del Toro) et surtout avec la présence, en toile de fond, de Thanos, le titan qui devrait affronter les Avengers dans le troisième volet de la série.
Franchement, même si vous n’êtes pas fan de l’univers Marvel je vous invite à vous laisser tenter par ce film. C’est en effet un pur régal qui vous en mettra plein les mirettes (inutile de préciser que les effets spéciaux sont tout simplement parfaits) avec une intrigue solide mais sans jamais vraiment se prendre au sérieux. Ne serait-ce que pour découvrir les Gardiens et leur univers (j’ai craqué sur le personnage de Rocket… mais je le savais déjà au vu des bandes annonces). Si vous avez encore des doutes sachez que ce n’est pas un énième film de super-héros, aucun Avengers n’apparaît dans le film, les personnages n’ont pas de pouvoirs particuliers… Et puis c’est tellement bon pour les zygomatiques !
Pour la petite histoire le film a fait un véritable carton, avec un budget conséquent de 170 millions de dollars il atteint un box office mondial de 772 millions (dont 332 sur les Etats-Unis). Une suite est d’ores et déjà annoncée pour 2017, dans le cadre de la phase trois du cycle Avengers.

Lucy

Pas de baisse de régime au programme de notre seconde séance puisque nous enchaînerons avec Lucy de Luc Besson.
Lucy (Scarlett Johansson) est capturée par des mafieux corééns sous les ordres de Monsieur Jang (Choi Min-Sik) afin d’assurer, avec trois autres mules, le transport d’une drogue expérimentale. Au cours de sa détention elle est accidentellement mise en contact direct avec la marchandise. Dès lors elle va développer des capacités cérébrales hors du commun. Capacités qu’elle compte bien utiliser pour se venger de Jang et ses acolytes…
Luc Besson ne s’encombre pas de fioritures et va à l’essentiel (du divertissement grand spectacle). Ca fonctionne mais j’aurai aimé que certains points de l’intrigue soient un peu plus développés, tout comme les rôles de certains personnages secondaires (je pense notamment au Pr Norman joué par Morgan Freeman ou au Lieutenant Del Rio incarné par Amr Waked).
Direct, efficace (avec une très réussie scène automobile dans Paris) mais un peu creux par moment. Luc Besson nous offre un bon film alors qu’il y avait un potentiel à exploiter pour un excellent film. Ce qui n’empêche nullement Lucy d’être le film français ayant connu le plus grand succès à l’étranger. Dans les chiffres cela se traduit par un budget modeste (40 millions de dollars) pour 459 millions au box office mondial !

Black Storm

Notre première séance du dimanche restera placée sous le signe du grand spectacle avec Black Storm de Steven Quale au programme.
La petite ville de Silverton se prépare activement à la cérémonie de remise des diplômes, supervisée par le proviseur adjoint Gary Morris (Richard Armitage). Rien ne laisse présager qu’un phénomène météo sans précédent va venir s’inviter à la fête. Une équipe de chasseurs de tempêtes, menée par Pete Moore (Matt Walsh), y voit l’opportunité de tournée un reportage totalement inédit.
Rien de neuf sous le soleil me direz-vous et je confirme. C’est un film catastrophe tout ce qu’il y a de plus classique mais avec des effets visuels particulièrement chiadés, du coup on se prend au jeu facilement. Pour vous en convaincre il suffit de comparer les images de Twister (sorti en 1996) à celle de Black Storm, ça se passe de commentaires…
D’autre part le film vous propose de vivre l’action à la première personne, la caméra se déplace d’un intervenant à l’autre mais offre des images qui semblent vues et vécues par les personnages.
Au vu des effets spéciaux déployés pour le film je m’attendais à un budget faramineux alors que finalement l’équipe s’en est parfaitement tiré avec 50 millions de dollars… qui remporteront 160 millions au box office mondial.

Robocop

Pour la suite on bascule sur Canal+ qui nous proposait la version 2014 de Robocop avec José Padilha aux commandes.
Alex Murphy (Joel Kinnaman) et son équipier, Jack Lewis (Michael Williams) enquêtent sur un traffic d’armes qui implique un puissant homme d’affaires, Antoine Vallon (Patrick Garrow), et certainement des flics ripoux. Jack est blessé lors d’une intervention, peu de temps après c’est Alex qui est victime d’un attentat. Pour Raymond Sellars (Michael Keaton), président d’Omnicorp, un puissant groupe d’armement, c’est l’occasion de prouver que des cyborgs peuvent avantageusement remplacer les humains sur le terrain. Avec l’aide du Dr Norton (Gary Oldman), ils vont créér le flic du futur, 50% humain, 50% robot : Robocop.
Toujours délicat de se lancer dans un remake, surtout quand le modèle est considéré comme un classique du genre ; ce qui exactement le cas du Robocop de Paul Verhoeven, sorti en 1987. Faire mieux ? Sacré challenge. Faire différent ? Hmmm, oui mais point trop n’en faut au risque de déstabiliser les fans…
José Padilha et son équipe proposent un film qui tient parfaitement la route, ceux qui ne connaissent pas l’original devraient trouver leur bonheur devant ce Robocop version 2014. Les autres, dont je suis, apprécieront le film pour ce qu’il est sans parvenir toutefois à oublier celui de Paul Verhoeven (les deux films ne sont pas des copies conformes, mais au final la version 2014 propose assez peu de nouveauté par rapport à son aîné).

X-Men – Days Of Future Past

Nous avons commencé le weekend avec Marvel, et bien finissons le avec le même univers, version Fox cette fois. Au programme de notre dimanche soir, X-Men – Days Of Future Past de Bryan Singer.
Dans un avenir indéterminé, les mutants sont traqués et éliminés par les Sentinelles, des robots issus d’un programme gouvernemental à grande échelle visant à protéger les humains des mutants. Le professeur Xavier (Ian McKellen) et Magneto (Patrick Stewart) font équipe pour leur survie et celles des mutants. Ils décident d’envoyer Wolverine (Hugh Jackman) en 1973 afin de convaincre les deux ennemis, version seventies, de faire équipe et d’empêcher Raven (Jennifer Lawrence) d’assassiner le Professeur Trask (Peter Dinklage)…
L’univers X-Men est une machine bien rôdée (si l’on excepte le très moyen/médiocre Wolverine – Le Combat de l’Immortel), entre les mains de Bryan Singer c’est l’assurance d’un bon moment de cinéma. Et le film tient toutes ses promesses que ce soit au niveau du visuel (quelques belles surprises vous attendent) ou de la richesse de l’intrigue. Et bien entendu nous aurons aussi le droit à quelques nouveaux mutants.
Le début du film semble le situer bien après X-Men 3, mais le retour en 1973 nous renvoie à la suite du précédent volet, X-Men – Le Commencement. Un ultime film, X-Men – Apocalypse, devrait clore la trilogie en 2016 (vous en aurez un bref aperçu lors de la séquence post-générique du présent film).