1994 – 2024 : 30 ans…

En ce vendredi 8 mars 2024, le soleil brille, les oiseaux chantent… mais on s’en fout. Aujourd’hui ça fait 30 ans que je bosse à la CAFAT. Qui a dit on s’en fout aussi ?

30 ans c’est perpète sans remise de peine… je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai pris perpète en entrant à la CAFAT, même s’il y a eu des périodes moins gaies que les autres. Globalement ce fut (et c’est encore) une expérience plutôt positive.

30 ans ce sont aussi les noces de perle… le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas été une perle ces trente dernières années… je reconnais même volontiers m’être parfois comporté comme un gros con, mais c’était souvent de la légitime défense face à une hiérarchie avec avec laquelle j’entretenais des relations tendues. J’ai perdu le compte des blâmes et des avertissements (et une mise à pied) que j’ai récolté au fil des années jusqu’en 2003 et ma mutation au Contrôle Médical (même si mon post précédent, pour mes 25 ans de CAFAT, m’a valu un accrochage avec la DRH).

Résumé des épisodes précédents

Quoi de neuf depuis ces cinq dernières années ? La Stat est redevenu un service à part entière après avoir été intégrée au service finances (ce qui fut encore une idée à la con) et par la même occase a été rebaptisé service valorisation de la donnée (SVD pour les intimes). L’idée étant que notre activité soit plus orientée vers l’analyse de données (de fait de statisticiens, nous sommes devenus analystes de données).

Restructuration hiérarchique aussi avec le départ de Cyril en 2022 (départ accompagné de rumeurs scabreuses… mais cela ne nous regarde pas). C’est désormais Guillaume qui prend la casquette de directeur adjoint de la DFM. Au niveau du SVD nous avons d’abord eu Kevin comme responsable (de mars 2022 à juin 2023), puis il a décidé d’aller voir ailleurs si le ciel était plus bleu. Pendant quelques mois nous avons été sous l’autorité directe de Guillaume avant que Julie, qui était déjà passée par l’équipe stat il y a une dizaine d’années, ne devienne notre chef de service en novembre 2023.

Au niveau de l’équipe aussi il y a eu quelques turbulences. Suite à de fortes tensions avec Cyril et Audrey (il faut dire que ces deux-là ne sont pas les plus ouverts au dialogue et à la remise en question), Jean-Michel a fini par quitter le navire fin 2021 après 6 mois en arrêt maladie. S’en est suivi une année sur deux roues (Wassélie et moi) au lieu des quatre initialement prévues pour le service. Fin 2022 Morgane et Thibaud sont venus renforcer l’équipe.

L’équipe fonctionne bien et les relations avec nos responsables sont à la fois apaisées et constructives. Je touche du bois pour que cela dure encore de longues années…

Je vous donne rendez-vous dans cinq ans pour un dernier topo professionnel… après quoi je me dirigerai lentement mais sûrement vers la retraite.

1994-2019 : 25 ans… et c’est pas fini !

25 piges !

En ce 8 mars 2019, Journée de la Femme, je « fête » (youpi, youpida… pis quoi encore ?!) mes 25 ans de carrière (qui a dit présence ?) au sein de la CAFAT…

Je ne vous referai pas l’historique, résumé des épisodes précédents ici.

C’est qu’il s’en est passé des choses ces cinq dernières années… et ça n’a pas toujours été la joie !

Pour commencer Julie est rentrée en Métropole, pour raisons personnelles, en juillet 2014. Elle nous avait prévenu mais ça fait quand même un petit pincement au cœur de la voir quitter le navire.
En septembre 2014, Michel débarque comme nouveau chef du service Statistiques… C’est le début des années noires de la Stat, à force de pisser partout pour marquer son territoire, imposer ses méthodes et ses vues sur tout et n’importe quoi et tout vouloir chapeauter, il finira par faire littéralement imploser le service. Non seulement « Monsieur-Je-Sais-Tout » se mettra à dos la moitié du service (ça fait mieux que de dire 2 agents sur 4) mais en plus il se décrédibilisera totalement aussi bien en interne qu’en externe.
Jusqu’alors je me voyais finir ma carrière à la Stat, sans même chercher à devenir calife à la place du calife ; juste à faire sereinement un boulot qui me plait. L’énergumène aura fini par me faire remettre en question ce choix. Je me doutais bien que je ne pourrai pas éternellement faire fi de ses consignes (aussi stupides et injustifiées soient elles) et continuer de faire les choses à ma façon. Fin 2015, j’envisageais sérieusement d’entamer les démarches en vue d’un reclassement professionnel.
Heureusement l’expérience fut de courte durée… L’individu aimant se la jouer Caliméro finira par se victimiser au point de se coller en arrêt maladie pendant plus de six mois. Plantant la Stat et la CAFAT sur deux échéances majeures (budget et clôture des comptes) pour la Caisse ; et ça se prétend responsable !!! Il faudra attendre février 2017 pour qu’il se décide à tirer sa révérence, de son plein gré ou poussé vers la sortie… ça n’a jamais été très clair mais, quoiqu’il en soit, bon débarras !
Après une période de flottement et un recrutement resté sans réponse, on finira par avoir un chef de section, Cédric, chargé du management de l’équipe.

La mise en maladie de Michel n’aura pas eu que des effets négatifs, outre le fait de ne plus l’avoir sur le dos en permanence, la CAFAT a mandaté un prestataire externe (Optimind Winter) afin de nous fournir un outil pour la production du budget (première mission) et un autre pour la clôture des comptes (seconde mission).
Des outils qui automatisent quasiment tout le processus de production (fini les copier-coller hasardeux et les ajustements manuels bidons) sous Excel (exit les algorithmes statistiques imbuvables) et produit des résultats tout aussi viables (voire même davantage) en un temps réduit (on est passé de 15 jours de traitements à deux jours) et sans prise de tête.

Aux premiers mois du Règne du Chaos, la Stat sera intégrée à une nouvelle direction, la DFM (Direction des Finances et Moyens), une organisation purement managériale n’ayant aucune incidence directe sur le fonctionnement du service. Depuis la mi-février un directeur adjoint a été nommé à la DFM (Cyril) ; son rôle étant, entre autres, de chapeauter les études ayant des enjeux financiers et stratégiques, nous aurons certainement l’occasion de travailler en étroite collaboration avec lui sur certains chantiers.

Au niveau des effectifs aussi il y a eu du mouvement :
– R. est arrivé (décembre 2014)… R. est reparti (février 2018) à l’issue d’une année sabbatique.
– C., après un caca nerveux incompréhensible a pété une durite et s’est foutue en congés longue durée, puis en congé maternité et de nouveau en arrêt longue durée ; elle ne devrait pas réintégrer la Stat.
– W. a intégré l’équipe en remplacement de R. (février 2018).
Exit la tumeur et ses métastases… On peut de nouveau envisager de travailler dans un environnement sain et apaisé, même si en l’occurrence il manque une quatrième roue au carrosse pour qu’il soit 100% opérationnel.

Depuis novembre 2018 la Stat a réintégré les locaux de l’immeuble Mangin, au sein d’une DFM réunifiée, après un bref passage par le Sifra.

A suivre…
RdV dans 5 ans pour le prochain épisode.

Do not disturb…

Depuis ce matin et, lundi de Pentecôte oblige, jusqu’au 5 juin inclus.

En matière de congés je suis réglé comme du papier à musique, je les divise en deux périodes :
3 semaines à cheval sur décembre / janvier
2 semaines en mai, voire à cheval sur mai / juin

Je compte bien en profiter pour faire baisser mon Stock à Lire Numérique.
Objectif prioritaire : Finir Terreur de Dan Simmons
Accessoirement, réussir à lire au moins deux ou trois autres bouquins serait pas mal.

Un gros challenge programmé pour le dimanche 4 juin : réussir à finaliser le repas de famille que l’on a prévu.
Beaucoup de travail en perspective au vu du menu, mais en s’organisant un minimum ça devrait être faisable.

Bon je vous laisse, faut que je retourne glander !

Dure reprise… motivation zéro !

MotivationAprès une petite semaine de congés (qui ne fut pas de tout repos, préparatifs de mon anniversaire puis de Noël obligent), me revoilà au boulot pour trois petites journées (je me tire à nouveau le 30 décembre au soir, pour reprendre l’année prochaine, le lundi 18 janvier). Ce n’est pas la mer à boire me direz-vous, et pourtant je reprends le boulot avec un degré de motivation qui flirte avec le zéro absolu.
Plusieurs (bonnes ou mauvaises) raisons à ces états d’âmes. D’une part c’est la première fois depuis plus de 10 ans que je bosse à cette période. En général entre la semaine du 21 décembre et celle du 10 janvier je m’arrange pour être en congés. Je tiens à souligner que j’ai accepté de modifier les dates, cela ne m’a pas été imposé (faute de quoi il y aurait peu de chance que je sois au boulot présentement).
La seconde raison, et la plus importante à mes yeux, étant que j’envisage de remettre sérieusement en question mon parcours professionnel au sein de la CAFAT. De toute évidence je ne partage pas les orientations futures que mon nouveau boss veut nous imposer. Je fais un boulot dans lequel je m’éclate et m’épanouis actuellement, si je devais aller bosser dans un autre état d’esprit (ce dont je suis absolument convaincu au vu de des objectifs que l’on attend de moi) alors j’aviserai en temps et en heure (le plus tôt sera le mieux) pour trouver une voie de garage. Faute de possibilités de mutation rapide, il existe d’autres moyens pour changer de poste. Après tout nul n’est indispensable…
Hier, et aujourd’hui encore, n’ayant actuellement rien changé dans ma façon de faire, je suivais béatement la voie de la motivation, demain je discerne s’ouvrir devant moi les sombres sentiers de la démotivation… Le temps est sans doute venu de bifurquer, dommage car cela m’obligera sans doute à renoncer à un domaine dans lequel j’aime vraiment fouiner en profondeur ; j’ai beau avoir affirmé haut et fort que les autres domaines ne m’intéressaient pas, rien n’y fait, la machine est lancée et visiblement elle ne compte pas changer de voie, alors c’est moi qui quitterai le navire.
Quels que soient les intérêts en jeu (le service, la direction, l’entreprise… la nation ou même le monde) je n’en ai rien à battre, c’est de moi qu’il s’agit avant tout. De mon état d’esprit au travail, de ma santé au travail et de tout ce qui va avec (inutile de se voiler la face, cela aura forcément des répercussions sur ma vie privée et ça je ne l’accepterai jamais)… Si je dois me flinguer la santé je préfère que ce soit de mon propre chef plutôt qu’en me contraignant à suivre des consignes externes que je désapprouve.
N’allez pas croire que je vous débite tout ça sur un coup de tête, ça fait déjà quelque temps que l’idée me travaille, disons que mon entretien annuel professionnel n’aura fait que confirmer une évidence : mon poste et moi ne serons définitivement plus en adéquation.

Complètement débordé !

Débordé !Je ne suis pas mort (du moins pas encore), je ne suis pas à la plage les doigts de pied en éventail (je ne serai pas contre)… juste complètement débordé !
C’est plutôt habituel à cette période de l’année vu que l’on doit fournir aux différents services les chiffres de leur activité mais, cerise sur le gâteau, la Branche Santé, à la demande du Conseil d’Administration (difficile de leur dire non… même si ce n’est pas l’envie qqui nous manque), nous a lancé sur un gros dossier (non… un énôôôrme dossier) à traiter en urgence !
On a bien un modèle de la CNAM en Métropole dont on est censés s’inspirer mais la méthodologie utilisée n’est pas transposable à la Nouvelle-Calédonie et à la CAFAT. Du coup on a dû improviser une méthodo qui tienne la route et qui permette d’être aussi exhaustif que faire se peut. Avec un historique entre 2005 et 2013 !
Une fois la méthodo finalisée il a fallu lancer les extractions et exploiter les résultats afin de sortir les tableaux et graphes qui vont bien. Histoire d’apporter un petit plus on a aussi décidé d’insérer toute une partie cartographie.
Ultime étape, et c’est de loin la plus pénible : rédiger et mettre en forme le rapport. La chose doit être livrée à la Branche Santé le 10 mars, après quoi nous serons exclusivement concentrés sur les rapports d’activité… Exercice qui devrait nous tenir occupé jusqu’à la fin avril.
En mai j’ai 3 semaines de congés programmés ; ça va faire du bien de pouvoir souffler un peu. D’autant que je sais qu’à la reprise j’ai encore quelques gros chantiers qui m’attendent. Une pause nécessaire pour éviter l’implosion !

Du coup forcément ça rogne méchamment sur le temps que j’ai à consacrer à ma PàL, cette garce en profite pour enfler sournoisement à l’insu de mon plein gré ! A la fin de ma journée de travail j’ai souvent la flemme de me plonger dans un bouquin, je préfère alors m’abrutir devant la TV (ça demande moins de réflexion… les programmes de 17 à 20 heures sont plutôt du genre encéphalogramme plat).

Je prends du retard dans mes lectures mais aussi dans des posts en projet. Et plus encore dans des chroniques à la demande d’auteurs, j’ai deux bouquins et un CD sur le grill mais pas encore eu l’occasion d’allumer le gaz. Soyez patients, je vous ai promis une chronique, je rédigerai une chronique… Quand ? Je ne sais pas !

1994-2014 : 20 ans de CAFAT

20 ansHé oui ça va déjà faire 20 que je suis rentré à la CAFAT (le 8 mars 1994). Après trois années comme maître auxiliaire, combinant à la fois un boulot pour lequel je ne suis manifestement pas fait (prof) et des incertitudes quant aux lendemains. C’est presque par hasard que j’ai débarqué à la CAFAT, sans aucune certitude d’y faire carrière.
Ce n’est pas pour autant que j’ai passé 20 ans d’immobilisme, il m’en aura fallu presque 10 pour que je trouve ma place. Durant cette première décennie j’ai été aide-comptable, assistant gestionnaire au service retraite et gestionnaire aux accidents du travail ; chaque poste a duré un peu plus longtemps que le précédent mais finissait inévitablement par me lasser (sans parler de quelques anicroches çà et là).
Puis en octobre 2003 je suis arrivé, par voie de mutation, au contrôle médical comme gestionnaire ; je m’y suis senti comme un poisson dans l’eau (une équipe sympa, une hiérarchie qui ne nous foutait pas inutilement la pression et un boulot intéressant). Histoire d’ajouter une corde à mon arc j’ai accepté (et aussi une occasion de promotion) le poste d’assistant statistique attaché au contrôle médical en octobre 2007.
En mai 2009, la Direction a estimé que les tâches que me confiaient le contrôle médical n’était pas suffisamment en raccord avec mon poste, j’ai donc été muté au sein de la cellule statistiques. D’abord à mi-temps, le matin à la stat et l’après-midi au contrôle médical, puis à temps plein. J’étais quelque peu réticent à l’idée de quitter le contrôle médical mais il s’est rapidement avéré que c’était le meilleur choix aussi bien au niveau des opportunités de promotion, que de l’intérêt général du poste.
Il aura fallu attendre avril 2010 pour que je sois affecté comme statisticien au sein de l’équipe, en pleine période de transition, puisque Badia passait la main à Julie en tant que responsable statistiques. Finalement je n’ai jamais regretté cette mutation/promotion à la stat, il y a une super entente au sein de l’équipe (même si celle-ci a connu pas mal de mouvement, aussi bien en terme de personnel que de déménagements), avec Julie on bosse en totale confiance réciproque, si besoin elle est hyper réactive, et surtout le travail est aussi intéressant que varié ; je ne dirai pas que j’en apprends tous les jours mais presque.
Sauf gros imprévu ou immense héritage surprise (j’aime mon taf mais j’apprécie encore plus de glander), je pense finir ma carrière non seulement à la CAFAT mais aussi à la cellule statistiques ; je n’ai même pas l’ambition de devenir calife à la place du calife, je ne suis pas certain que les responsabilités (et emmerdements) d’une telle promotion soient à la hauteur du gain en terme de salaire.
A 46 ans j’ai encore le temps avant de penser à la retraite, surtout qu’au rythme où vont les réformes du régime retraite je suis bien barré pour rempiler pour 20 ans de plus ! Qui vivra verra (je n’ai pas l’intention de finir centenaire mais je ne suis pas non plus pressé de pousser les portes du crématorium).

Pause…

Comme cette semaine je suis une formation plutôt balaise je m’autorise une petite pause bloguesque.

J’aurai pu me réjouir de la débâcle de nos footeux lors du match aller en barrage face à l’Ukraine… Et bin non, au point où ils en sont ils ne méritent même plus qu’on se foutent de leur gueule ou que l’on les insulte… Le mépris me semble la meilleure option.

J’aurai pu vous parler du programme boxe de Canal+ de dimanche… Et bin non, faut dire que les deux (et oui c’est la crise) combats proposés n’avaient rien de transcendants.

J’aurai pu me lamenter sur la probable mort de la Team AlexandriZ mais je ne le ferai pas. Je fais confiance aux Alexandriens pour continuer de faire vivre cette communauté (c’est d’ores et déjà en chantier), la TAZ nous a juste donné l’impulsion, à nous de perpétuer la chose.

Je n’aurai certainement pas pu me réjouir de la victoire des footeux en match retour des barrages et de leur qualification pour le Mondial 2014… Je reste convaincu qu’ils ne méritent pas cette qualification et j’espère de tout coeur qu’ils se feront sortir en deux temps et trois mouvements.

J’aurai pu aborder plein de sujets d’actualités mais plus ça va et plus je me fous de l’actualité…

Rendez-vous la semaine prochaine.

La reconnaissance façon RH CAFAT

Entre novembre 2011 et mai 2012 Julie, notre chef de service a dû s’absenter pour grossesse pathologique, les rares fois où son remplaçant désigné daignait être présent dans nos locaux il ne se préoccupait guère de notre travail statistique du coup on s’est retrouvé plus ou moins livrés à nous même. Non que cela ait été particulièrement gênant disons simplement qu’il nous a fallu redoubler de vigilance afin de nous assurer que les chiffres communiqués étaient exacts (d’ordinaire nos données transitent par Julie pour validation), d’autant que nous avions les rapports d’activité à préparer, une sorte de bilan chiffré de l’activité des différents services de la Caisse, communiqué à l’extérieur (Affaires Sanitaires et Sociales, Gouvernement…) comme support de référence.
Du coup il nous a semblé légitime que notre travail soit reconnu par la Direction et nous avons adressé, par l’intermédiaire d’un représentant syndical (Henri), notre demande à la Direction. S’en sont suivies maintes réunions entre Henri, La Direction et les Ressources (in)Humaines sans jamais déboucher sur du concret ; certes tout le monde était d’accord pour reconnaître notre travail mais restait à définir la forme que prendrait cette reconnaissance. Bien que notre Convention Collective fasse état de la notion de prime exceptionnelle, attribuée « dans des circonstances particulières et/ou pour régler des situations de nature individuelle« , l’option a tout de suite été écartée afin de ne pas « créer de précédent » (c’est vachement futé de prévoir une disposition réglementaire mais de ne pas avoir les couilles de s’en servir).
Au final il a été décidé par la Direction de remettre la décision finale au retour de Julie. Après de nouveaux entretiens entre Julie, La Direction et les RH, c’est l’option des points d’évolution qui aura été retenue (l’avantage c’est qu’ils restent acquis jusqu’à la fin du contrat) mais pas d’effet rétroactif, ils seront attribués à compter de janvier 2013. Sympa pour Julie F. qui a entretemps démissionné pour X raisons et n’aura donc bénéficié d’aucune reconnaissance pour le travail fourni, et même pour Christelle c’est une option douce amère vu qu’elle quitte la CAFAT courant juillet. La grande question était de savoir de combien de points nous serions crédités…
La réponse est tombée aujourd’hui, dans un élan de générosité la Direction nous accorde à chacun 2 points d’évolution en plus de ceux demandés par Julie pour le travail de l’année écoulée. Pour info deux points ça représente moins de 2 400 XPF (20 €) de complément salarial mensuel ! Waow ça c’est de la reconnaissance !!! Dans le genre foutage de gueule notre RH place décidément la barre trés haut… Et après ça voudrait que l’on s’investisse d’avantage dans notre boulot et patati et patata ; désolé Ducon mais c’est donnant donnant, tu nous donne des miettes on te refourgue des miettes !
Je gueule pour le principe mais dans le fond je suis le seul véritable gagnant de l’affaire, n’ayant pas l’intention de quitter la CAFAT dans les prochaines années ces points d’évolution porteront leurs fruits sur le long terme ; il n’en reste pas moins que je trouve ça minable (pour reprendre un qualificatif à la mode en ce moment).

Mode Malade : ON

Je suis malaaadeComme le mois de novembre (déjà !) avait commencé par un long weekend (récupération le mercredi 31, férié le jeudi 1er, pont le vendredi 2 et le weekend à proprement parler) et que j’avais trouvé ça plutôt sympa comme situation je me suis dit qu’un second weekend prolongé serait le bienvenue mais voilà pas de jour férié à l’horizon (à part le dimanche 11 mais vu que ça tombe un dimanche ça me fait de belles jambes) ; bon bin tant pis on va remplacer le pont par une bonne crise de bronchite aigüe !
Bon dans la réalité les choses ne se sont pas exactement passées ainsi. J’ai bien senti un début de grippe aussi je me suis consciencieusement rué sur une boite d’Actifed Jour – Nuit que j’avais en réserve mais ça n’aura pas servi à grand chose. Après quatre jours de traitement mon état ne s’était pas du tout amélioré, bien au contraire, du coup jeudi matin je me suis enfin résolu à aller voir un toubib. Et voilà le verdict : bronchite aigüe, 8 jours d’antibio et 2 jours d’arrêt (jeudi, vendredi). Rien de bien extraordinaire si ce n’est que j’aurai apprécié que le médecin évite de me prescrire un sirop qui a été déremboursé pour service médical rendu insuffisant (Pneumorel, 2 flacons à 950 balles l’unité, et visiblement une efficacité plus que discutable).
Ce matin je ne dirai pas que je suis 100% opérationnel au niveau du souffle mais je me sens quand même moins « encombré ». Je tousse, je renifle mais dans une proportion que l’on va qualifier d’acceptable, pas de quoi m’empêcher de bosser (contrairement à vendredi quand je suis passé déposé mon arrêt de travail, j’ai eu l’impression d’avoir couru un marathon). On va continuer sagement le traitement prescrit (même le sirop inutile, mine de rien il me permet quand même de dormir sans quinte de toux).
Ca faisait un bail que je ne m’étais pas tapé une « bonne » bronchite et je ne suis pas vraiment pressé de repasser par là, pour moi éternel piéton c’est un calvaire de ne pas pouvoir me déplacer à ma guise et à mon rythme naturel…