[BRD] Super-Héros Malgré Lui

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Super-Héros Malgré Lui
Réalisation : Philippe Lacheau
Production : Cinéfrance / BAF Prod
Distribution : StudioCanal
Origine : France
Durée : 1h22

Casting

Philippe Lacheau : Cédric
Julien Arruti : Seb
Tarek Boudali : Adam
Elodie Fontant : Éléonore
Alice Dufour : Laure

Le pitch

Jeune comédien en galère, Cédric décroche enfin un rôle et pas n’importe quel rôle ; il doit interpréter Badman dans un film du super-héros.

Un soir, alors qu’il a emprunté la voiture du tournage, il est victime d’un accident. Il reprend connaissance avant de réaliser qu’il a perdu la mémoire. Le costume de Badman et les accessoires du film, le persuadent qu’il est un super-héros avec une mission périlleuse à remplir…

Ma chronique

Une petite escapade cinéphile placée sous le signe de la rigolade (pour ne pas dire de la franche déconnade) avec Super-Héros Malgré Lui de Philippe Lacheau : l’occasion de retrouver la Bande à Fifi dans un registre qu’ils n’avaient pas encore exploré.

Philippe Lacheau retrouve ses inséparables compagnons (Elodie Fontan, Tarek Boudali et Julien Arruti) de jeu pour cette nouvelle aventure cinématographique, ainsi que quelques têtes avec lesquelles ils ont déjà eu l’occasion de travailler (notamment Chantal Ladesou et Alice Dufour) et bien entendu bon nombre de nouveaux venus dont certains n’ont plus rien à prouver (Jean-Hugues Anglade en tête). Certains acteurs s’offriront même un passage éclair dans le film (Rayane Bensetti, Régis Laspalés, Vincent Desagnat, Philippe Beglia ou encore Michel Crémades).

Tout ce petit monde est mis au service d’une intrigue complétement barrée qui leur offre un terrain de jeu quasiment illimité… dont ils ne se privent pas d’user et abuser. Pour notre plus grand plaisir !

Si le film parodie ouvertement l’univers de Batman, il ne se prive pas aussi de lorgner sans retenue du côté de chez Marvel et ses Avengers. Mais pas que… des sujets ayant fait l’actualité sont aussi détournés avec une irrévérence qui fait du bien dans un paysage audiovisuel de plus en plus aseptisé. A vrai dire il faudrait quasiment visionner le film une seconde fois juste pour le plaisir de relever les différents clins d’œil… et encore, je suis sûr que l’on en oublierait quelques uns.

Même la bande-son devient une pièce maîtresse du montage entre les mains de ces détraqués : j’ai pleuré de rire au moment où démarre la chanson d’Amel Bent, Ne retiens pas tes larmes.

Comme à l’accoutumée avec la Bande, c’est le comique de situation qui est mis en avant, et ça fonctionne toujours aussi bien. Vous aurez le droit à quelques séquences qui devraient déclencher de franches rigolades (à moins que vous soyez un inconditionnel du cinéma d’art et d’essai… mais je doute qu’il y en ait des masses parmi mes lecteurs). C’est bourrin, complétement loufoque (voire débile) mais on en redemande parce que malgré tout l’intrigue reste bien ficelée.

Une comédie idéale pour se vider la tête et faire travailler activement les zygomatiques. C’est le septième film de la Bande à Fifi que je vois et jusqu’à présent ils ne m’ont jamais déçu. Inutile de vous dire que je répondrai présent pour les prochains (le suivant, actuellement en tournage, est Alibi.com 2).

♥♥♥♥½

[BRD] Nicky Larson & Le Parfum De Cupidon

À L’AFFICHE DU JOUR

Nicky Larson

Titre : Nicky Larson Et Le Parfum De Cupidon
Réalisation : Philippe Lacheau
Production : Sony Pictures
Distribution : Sony Pictures
Origine : France (2019)
Durée : 1h31

Casting

Philippe Lacheau : Nicky Larson
Elodie Fontan : Laura
Tarek Boudali : Pancho
Julien Arruti : Skippy
Didier Bourdon : Letellier

Le pitch

Le détective Nicky Larson est contacté par M. Letellier, un industriel ayant mis au point un parfum révolutionnaire. Le Parfum de Cupidon rend en effet irrésistible celui qui le porte.

Au cours de leur entretien, le fameux parfum est volé. Nicky et son assistante, Laura, se lancent sur la piste des voleurs. Mais ils ne sont pas les seuls à être intéressés par la précieuse fragrance…

Ma chronique

C’est grâce à Dorothée (avec Récré A2 dans un premier temps, puis le Club Dorothée) que le public français a pu découvrir l’univers des manga via les dessins animés japonais que l’émission proposait. Je n’ai pas adhéré à toutes les séries diffusées au cours de l’émission, mais j’étais un inconditionnel de Goldorak et de Ken Le Survivant (un programme jeunesse particulièrement audacieux pour l’époque au vu de sa violence) ou encore la kitchissime série San Ku Kaï (j’assume totalement).

Du fait de mon âge avancé, j’ai surtout suivi les programmes de Récré A2, ne jetant qu’occasionnellement un œil à ceux du Club Dorothée. C’est pourquoi je n’ai gardé que peu de souvenirs de Nicky Larson sinon un ton franchement décalé, voire parodique.

Philippe Lacheau est quant à lui un enfant de la génération Club Dorothée et un grand fan de Nicky Larson, toutefois avant de pouvoir réaliser son adaptation il lui fallait obtenir la bénédiction du créateur du manga, Tsukasa Hojo. Son scénario sous le bras, il est parti à la rencontre du célèbre mangaka… et a finalement reçu un accueil des plus enthousiaste et le feu vert du Tsukasa Hojo comme il le raconte fièrement : « Nous étions très heureux, car il avait trouvé que le script était fidèle à son oeuvre et mieux : qu’il aurait aimé inventer lui-même cette histoire originale. C’était le plus beau des compliments qu’on pouvait recevoir de sa part« .

Sans surprise Philippe Lacheau a invité au casting ses complices de toujours de la Bande à Fifi (Tarek Boudali, Elodie Fontan et Julien Arruti), mais s’est aussi entouré d’un impressionnant panel de guets stars, à commencer par l’incontournable Dorothée, mais aussi, entre autres, de Pamela Anderson, Chantal Ladesou, Gérard Jugnot, Audrey Lamy, Jérôme Le Banner ou Jarry (qui nous offre une séquence d’ouverture d’anthologie).

Concernant l’intrigue à proprement parler, il n’y a pas de quoi risquer une surchauffe neuronale et ça tombe bien parce que c’est exactement ce que l’on attend de ce genre de film. L’humour est omniprésent sans sombrer dans le complètement absurde (juste ce qu’il faut de grain de folie) ni surjouer le côté parodique du film (c’est par ailleurs le principal grief de Tsukasa Hojo vis-à-vis de l’adaptation chinoise de son manga avec Jackie Chan dans le rôle-titre).

Philippe Lacheau est nickel dans le rôle du détective tireur d’élite hors pair, expert en arts martiaux et complètement obsédé. On sent vraiment que lui, ses potes et son équipe se sont éclatés sur le tournage et leur bonne humeur est communicative.

Avec ce film je m’attendais à un divertissement qui mette davantage les zygomatiques que les neurones à l’épreuve, et c’est exactement ce que j’ai eu. Rien de tel que de se vider la tête avec un concentré d’humour bon enfant (un peu lubrique parfois), les sourires et les rires ont été au rendez-vous.

L’aventure Nicky Larson ne s’est pas arrêtée avec ce film pour Philippe Lacheau, il a en effet participé au doublage du film d’animation japonais Nicky Larson Private Eyes et espère pouvoir réaliser une suite à son propre film qui pourrait bien confronter Nicky Larson aux charmantes voleuses de Cat’s Eyes (un autre manga de Tsukasa Hojo). On croise les doigts, la rencontre ne peut que faire des étincelles !

♥♥♥♥

[BRD] Alibi.com

alibi.comRien de tel pour bien terminer un week-end qu’une pause cinéphile placée sous le signe du rire, pour cela nous avons opté pour Alibi.com, réalisé par Philippe Lacheau.
Greg (Philippe Lacheau) est à la tête de la société alibi.com, avec ses complices, Augustin (Julien Arruti) et Mehdi (Tarek Boudali), il fournit des alibis bidon mais béton à ses clients, essentiellement des époux et épouses volages. Quand sa nouvelle copine, Flo (Elodie Fontan), lui présente ses parents (Didier Bourdon et Nathalie Baye), Greg découvre que beau-papa l’a récemment contacté afin qu’il le couvre lors d’une escapade adultérine…
Après les deux volets de Babysitting, la Bande à Fifi se retrouve pour un troisième long métrage, sauf que cette fois Philippe Lacheau est seul derrière la caméra. Changement de registre pour la fine équipe (heureusement, le second Babysitting étant bien en deçà de son aîné) qui renonce au found footage (le vrai faux film qui permet de revivre les événements passés) pour un tournage plus traditionnel.
De nouveau Philippe Lacheau réunit de jeunes acteurs et des acteurs confirmés, et de nouveau la sauce prend plutôt bien. Cerise sur le gâteau nous avons le droit à de nombreux caméos (Kad Merad, Joey Starr, La Fouine, Michéle Laroque…) tout au long du film.
Un film parfait pour se dérider les zygomatiques sans prise de tête, certes l’humour n’est pas toujours des plus raffinés, mais il fait mouche. J’assume parfaitement mes sourires, mes rires et même mes franches rigolades durant le film. Ne serait-ce que pour ça, j’estime que le contrat est rempli… et bien rempli.
Le comique repose davantage sur les situations et les quiproquos, souvent improbables et/ou rocambolesques, que sur les dialogues ; le rire est spontané, on s’éclate durant le visionnage autant que les acteurs semblent s’être éclatés durant le tournage.
Comme dans Babysitting les seconds rôles ne sont pas laissés pour compte, ils s’intègrent pleinement au scénario et contribuent largement à de nombreux effets comiques. A ce titre j’adresse une mention spéciale à Medi Sadoun qui interprète Garcia, un gitan au tempérament de feu.
Greg est notamment fan de Jean-Luc Lahaye et de Jean-Claude Van Damme (Femme que j’aime est sa chanson préférée et Bloodsport, le « meilleur film de tous les temps »). De fait les clins d’oeils aux années 80 ne manquent pas, ça mériterait presque un second visionnage, juste pour essayer de tous les repérer.

♥♥♥♥