[BRD] Gravity

GravityChangement de registre pour le dernier film du weekend, ça faisait un bail qu’il me faisait le l’oeil du coin de sa jaquette, il était donc grand temps que je découvre Gravity de Alfonso Cuaron.
Alors qu’ils sont sur une intervention sur le télescope Hubble le Commandant Kowalsky (George Clooney) et le Docteur Stone (Sandra Bullock) reçoivent l’ordre de regagner immédiatement leur navette. Mais avant qu’ils ne puissent obéir des débris flottants pulvérisent la navette. Les deux astronautes se retrouvent seuls dans l’espace, coupés du monde…
Je suppose que si je vous dis que vous allez prendre une monumentale claque visuelle je ne vous apprendrai rien. Magnifique, tout simplement. On s’y croirait, même si nous n’échangerions pour rien au monde le confort de notre canapé contre les conditions de survie du Dr Stone.
Ah oui, désolé mesdames mais le beau George tire rapidement sa révérence. Quasiment tout le film repose sur les épaules de Sandra Bullock et elle le porte admirablement, donnant une véritable profondeur à son personnage (pas évident quand on n’a personne à qui donner la réplique).
Bon OK c’est beau et bien joué mais est-ce que c’est intéressant ? Voir une nana flotter dans l’espace pendant 90 minutes, très peu pour moi. Gravity c’est bien plus que ça, il y a un vrai scénario, un vrai rôle au service d’une véritable intrigue. Et d’une intrigue foutrement bien menée.
Pour le spectateur lambda, à la recherche d’un bon moment de cinéma, le film tient toutes ses promesses et parait fidèle à ce que pourrait être la réalité dans de telles conditions (merci à la NASA qui a fournit aux équipes une importante documentation technique). Bien sûr il y a toujours le pinailleur de service ou l’enculeur de mouches qui va soulever telle ou telle invraisemblance. Mais on s’en fout ! On est en présence d’une fiction. Je laisserai le dernier mot à James Cameron qui qualifie Gravity de « meilleur film sur l’espace jamais réalisé« .
Si je n’ai toujours pas réussi à vous convaincre je vous invite à vous reporter aux chiffres qui sont à même de faire rêver tout réalisateur. Gravity c’est 100 millions de budget et plus de 716 millions au box office mondial. Un film récompensé par les prix les plus prestigieux de la profession (dont 7 Oscar, excusez du peu : meilleur réalisateur, meilleure actrice, meilleure photographie, meilleurs effets visuels, meilleur montage…).

[BRD] Supercondriaque

SupercondriaqueRestons dans la comédie et la bonne humeur pour la suite de notre escapade cinéphile, au programme : Supercondriaque, le quatrième long métrage de Dany Boon (qui est aussi scénariste).
Romain Flaubert (Dany Boon) est maladivement hypocondriaque, au grand dam de son seul ami, qui est aussi son médecin traitant, le Dr Dimitri Zvenska (Kad Merad). Pour se débarrasser de cet ami encombrant, le médecin va essayer de le pousser dans les bras d’une femme. Mais pas facile de trouver la victime idéale qui supportera les phobies de Romain…
Le duo des Ch’tis se reforme donc le temps d’une comédie qui devrait faire moins de bruit que son illustre ainée. Non que le film soit mauvais, loin s’en faut, mais il reste relativement classique dans son traitement.
Les gags font mouche, les acteurs sont plutôt convaincants (mention spéciale à la touche féminine du casting avec Alice Pol, qui joue le rôle d’Anna, la soeur der Dimitri). On pourra être irrité par les distorsions faciales à répétition de Dany Boon, n’est pas Jim Carey qui veut, avec lui ça passe, ici ça aurait plutôt tendance à casser (les pieds, voire un peu plus haut éventuellement).
Une pause divertissante, agréable pour les zygomatiques mais qui sera bien vite oubliée.

[BRD] Le Crocodile Du Botswanga

Le Crocodile Du BotswangaPour notre première pause cinéphile du weekend nous avons décidé de jouer la carte de l’humour avec Le Crocodile Du Botswanga, de Fabrice Eboué et Lionel Steketee.
Didier (Fabrice Eboué), un agent sportif de seconde zone, peut se targuer d’avoir trouvé la future star du foot en la personne de Leslie Konda (Ibrahim Koma). Sur l’invation du Président Bobo (Thomas Ngijol), les deux hommes se rendent en visite au Botswanga, une république bananière perdue au coeur de l’Afrique. Le Président-Dictateur a d’autres ambitions pour l’enfant du pays, il aimerait le voir intégrer l’équipe nationale et compte sur Didier pour intervenir en sa faveur…
Comme vous pouvez le constater on retrouve la même équipe que dans le film Case Départ et j’ai eu le même ressenti mitigé. Ca se laisse regarder, on a le droit à quelques gags bien trouvés mais il manque un petit quelque chose pour la sauce prenne sur la durée. Un divertissement sympathique qui ne devrait pas rester pas dans les annales de la comédie à la française.
Il y a une bonne idée de base mais insuffisamment exploitée, de plus j’ai du mal à décider si le duo Eboué/Ngijol en fait trop ou pas assez. Bref inutile que je m’attarde d’avantage.