[BRD] Barbaque

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Barbaque
Réalisation : Fabrice Eboué
Production : TF1 Studio
Distribution : Apollo Films
Origine : France
Durée : 1h27

Casting

Fabrice Eboué : Vincent
Marina Foïs : Sophie
Nicolas Lumbreras : Joshua
Victor Meutelet : Lucas
Lisa Do Couto Texeira : Chloé

Le pitch

Vincent et Sophie sont bouchers. Leur commerce, tout comme leur couple, est en crise. Mais leur vie va basculer le jour où Vincent tue accidentellement un végan militant qui a saccagé leur boutique… Pour se débarrasser du corps, il en fait un jambon que sa femme va vendre par mégarde. Jamais jambon n’avait connu un tel succès !

Ma chronique

Vous aimez l’humour noir ? Vous en avez marre du politiquement correct servi à toutes les sauces ? Vous bouffez de la viande et vous l’assumez ? Alors ce film est fait pour vous !

Je tiens d’entrée de jeu à préciser que je respecte les choix alimentaires des uns et des autres… du moment que les autres en question respectent mes propres choix et ne viennent pas me faire chier avec leurs leçons de morale à deux balles.

Comme dans tous les domaines, je vomis toute forme d’intégrisme. S’agissant de bouffe ce sont les antispécistes qui saccagent les boucheries que j’ai dans le collimateur. Et pourtant je peux vous assurer que je suis très sensible à la cause animale, simplement je préfère militer pour un abattage dans la dignité et le respect plutôt que pour une interdiction pure et dure. Aller brouter ma pitance, très peu pour moi !

Barbaque joue à fond la carte de l’humour noir sans aucun militantisme. Les clichés sont nombreux et énormes mais viennent simplement souligner le propos et parfois l’absurde des situations.

Vous aurez le droit à une attaque en règle d’antispéciste contre la boucherie de Vincent et Sophie. Le petit copain de leur fille qui est végan par conviction mais ne force personne à le suivre – même si dans les faits il emmerde tout le monde. L’opposition entre la boucherie artisanale de Vincent et Sophie et la chaîne de boucherie industrielle du couple Blanchard…

Je vous passe le détail des délirantes scènes de chasse aux végans, déclinées à toute les sauces. Ou encore l’épouse qui s’endort devant les rediffusions de l’émission Faites entrer l’accusé présentée par Christophe Hondelatte. Sans oublier le policier qui raffole de ce fabuleux porc d’Iran (le nom commercial donné à la viande humaine par nos bouchers psychopathes).

Fabrice Eboué réussi à nous faire sourire là où il y aurait lieu de frémir, rien de tel pour arriver à ses fins que de pousser à l’excès son propos, le tout servi par des dialogues croustillants. Ça en devient si peu crédible et tellement absurde que l’on ne peut que se marrer.

C’est noir, amoral et totalement décalé ; un délice à déguster au second (et plus) degré. La fin peut paraître un peu abrupte mais franchement il n’y avait aucune autre issue possible ; et d’une certaine façon, la boucle est bouclée.

♥♥♥♥

La vache ça m’a ouvert l’appétit tout ça.
J’me ferai bien une bonne côte de bœuf, sauce poivre, avec des frites… et des haricots verts.

[BRD] Le Crocodile Du Botswanga

Le Crocodile Du BotswangaPour notre première pause cinéphile du weekend nous avons décidé de jouer la carte de l’humour avec Le Crocodile Du Botswanga, de Fabrice Eboué et Lionel Steketee.
Didier (Fabrice Eboué), un agent sportif de seconde zone, peut se targuer d’avoir trouvé la future star du foot en la personne de Leslie Konda (Ibrahim Koma). Sur l’invation du Président Bobo (Thomas Ngijol), les deux hommes se rendent en visite au Botswanga, une république bananière perdue au coeur de l’Afrique. Le Président-Dictateur a d’autres ambitions pour l’enfant du pays, il aimerait le voir intégrer l’équipe nationale et compte sur Didier pour intervenir en sa faveur…
Comme vous pouvez le constater on retrouve la même équipe que dans le film Case Départ et j’ai eu le même ressenti mitigé. Ca se laisse regarder, on a le droit à quelques gags bien trouvés mais il manque un petit quelque chose pour la sauce prenne sur la durée. Un divertissement sympathique qui ne devrait pas rester pas dans les annales de la comédie à la française.
Il y a une bonne idée de base mais insuffisamment exploitée, de plus j’ai du mal à décider si le duo Eboué/Ngijol en fait trop ou pas assez. Bref inutile que je m’attarde d’avantage.