[BRD] Le Hobbit – La Désolation De Smaug

La Désolation De SmaugCa fait un moment que je ne vous ai pas fait une chronique cinéphile, non que je boude le genre mais disons que les programmes de CanalSat ne sont pas vraiment transcendants en ce moment. Heureusement les sorties blu-ray permettent de compenser cette pauvreté télévisuelle, et rien de tel pour s’évader qu’une incursion en Terre du Milieu en compagnie de Peter Jackson, en l’occurrence pour le second volet de la trilogie du Hobbit, La Désolation De Smaug.
On retrouve Bilbon (Martin Freeman), Gandalf (Ian McKellen) et les nains menés par Thorin (Richard Armitage) en route vers la reconquête du Mont Solitaire, devenu la tanière du dragon Smaug. Mais la route des aventuriers est peuplée d’embuches qui peuvent s’avérer mortelles, D’autant qu’un mystérieux nécromant regroupe les armées orcs sous le commandement d’Azog Le Profanateur (Manu Bennett)…
Sans surprise cette nouvelle aventure en Terre du Milieu nous offre un grand moment de cinéma, de l’action, de l’humour, de l’évasion… Bref toute la magie du cinéma réunie dans un seul film ! Une fois de plus Peter Jackson nous fait vivre et vibrer au sein de l’univers imaginé par JRR Tolkien, il réussit même  sublimer l’original en lui donnant la même dimension épique que Le Seigneur Des Anneaux.
Outre la beauté naturelle des extérieurs, on a le droit  des décors aussi divers et variès que somptueux, qu’il s’agisse de la magnificence de la cité des elfes de la Forêt Noire ou des ténébreuses ruines de Gol Dulgur, le repaire du nécromant. Pendant 160 minutes on en prend plein les yeux, et on en redemande !
Au niveau des personnages on reste en terrain connu avec toutefois quelques nouvelles têtes, les plus remarquées étant l’elfe Tauriel (Evangeline Lilly) et Bard (Luke Evans), l’archer de Lacville. La plus attendue et la plus remarquable étant le dragon Smaug,qui cette fois intervient activement dans la dernière partie du film. Sans parler du Nécromant que Gandalf finira par identifier, un beau début de transition entre les deux trilogies.
Inutile de préciser que les effets spéciaux sont de toute beauté, les scènes de combat parfaitement chorégraphiées (j’adore  celles confrontant Legolas et Tauriel aux orcs). Rien à jeter dans ce film, comme dans le cochon, tout est bon !
Le plus pénible va être de devoir attendre la fin de l’année pour connaître le fin mot de l’histoire, quant  moi qui suis adepte du home-cinema plus que du cinéma en salle je vais devoir prendre mon mal en patience jusqu’au second trimestre 2015… Avant de m’offrir la trilogie en version longue (la machine commerciale est bien huilée, mais pour des films de cette qualité je craque volontiers).