[BRD] Pixels

pixelsNous nous sommes offert une petite pause cinéphile placée sous le signe à la fois du rire, de l’action et de la science-fiction ; le résultat de ce cocktail s’appelle Pixels, réalisé par Chris Colombus.
Au cours des championnats du monde des jeux vidéos de 1982, un enregistrement de la compétition est envoyé dans l’espace. Trente ans plus tard, une civilisation extra-terrestre a bien reçu le message mais l’interprète comme une déclaration de guerre. Elle décide alors d’utiliser les personnages de ces jeux comme des armes de guerre contre les humains…
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… Quoi que pour être plus juste je devrai dire les moins de 40 ans. Un temps où pour jouer à des jeux électroniques il fallait se rendre dans des salles d’arcade et se frotter à des machines appelées Pac-Man, Donkey Kong, Centipede… Des graphismes sommaires, des bruitages qui donnaient envie de devenir sourd, et des méchants dont les mouvements obéissaient à des cycles réguliers préprogrammés (au fil des niveaux seule la vitesse allait en augmentant). Nostalgieee !
En fait non, pas vraiment, je n’ai jamais été un grand fan des bornes d’arcade et même ultérieurement des jeux d’arcade en général. Je préfère de loin me frotter à un jeu de rôles… Mais j’ai connu ces temps lointains, na !
Vous l’aurez compris ces charmantes bestioles pixelisées vont venir foutre la zone dans notre monde contemporain… Toutefois leurs mouvements resteront fidèles au jeu d’origine. Franchement quel fun de voir Pac-Man déambuler dans les rues de New-York en détruisant tout sur son passage !
Pour faire face à ces adversaires, une poignée de geek de l’époque (alors que le mot n’était pas encore aussi implanté dans la culture populaire que aujourd’hui). Aux commandes Will Cooper (Kevin James), président des Etats-Unis pas franchement populaire (et encore moins crédible) au moment de l’attaque (ça vous rappelle pas un certain Bush Jr ?), Sam Brenner (Adam Sandler), un crack du jeu vidéo devenu installateur de matériel électronique, Ludlow Lamonsoff (Josh Gad), fervent adepte de la théorie du complot et Eddie Plant (Peter Dinklage… toujours aussi excellent comme acteur), le champion 1982 qui croupit en prison pour diverses escroqueries… Autant dire qu’ils auront du mal à imposer leur point de vue face à l’Etat Major ! Mais heureusement ils pourront compter sur le soutien de leur pote président et du Lieutenant-Colonel Violet Van Patten (Michelle Monaghan).
Un sympathique clin d’oeil aux eighties servi par des effets spéciaux réussis. Même si le film ne restera certainement pas dans les annales du cinéma on passe un agréable moment qui détend les zygomatiques. C’est exactement ce à quoi je m’attendais, un divertissement réussi.

♥♥♥½

[TV News] The Neighbors

The NeighborsUne fois n’est pas coutume ces dernières semaines nos dimanches soirs étaient rythmés par Comédie+ et la série The Neighbors de Dan Fogelman.
Marty et Debbie Weaver (Lenny Venito et Jami Gertz) s’installent avec leurs 3 enfants dans un confortable pavillon au coeur d’une copropriété cossue. Ils sympathisent rapidement avec leurs nouveaux et étranges voisins, Larry Bird (Simon Templeman), Jackie Joyner-Kersee (Toks Olagundoye) et leurs deux enfants. Ils ne tarderont pas à découvrir que leurs voisins et toute la communauté sont en fait des extra-terrestres…
Cette première saison est composée de 22 épisodes relativement courts (22 minutes) nous offre un show où le comique repose surtout sur le décalage entre les deux familles, que ce soit dans la conception de leur quotidien ou dans leur approche de la vie. Les Weaver auront du pain sur la planche pour faire en sorte que leurs chers voisins passent inaperçus parmi les humains, ne serait-ce que pour leur faire comprendre nos us et coutumes (visite au supermarché, Halloween, Noël…). De fait l’humour est aussi décalé (toujours) que déjanté (souvent), ça fait du bien de finir le week-end sur une touche de bonne humeur.
J’étais passé à côté de la série lors de sa première diffusion, il n’était pas question que je rate cette séance de rattrapage. Et franchement je n’ai aucun regret, je me suis bien éclaté sur des épisodes tous plus originaux les uns que les autres (aucune redondance dans les gags). La série n’est pas qu’une succession de sketches sans queue ni tête, elle nous fait vivre l’évolution des personnages, dans leurs relations et dans leur état d’esprit en général.
Cerise sur le gâteau, dès dimanche prochain la Comédie+ enchaîne avec la seconde saison (22 épisodes). Par contre je viens d’apprendre que la série avait été annulée par ABC, cette saison 2 enterre la série sur une fin plutôt abrupte d’après ce que j’ai pu lire çà et là…

[BRD] Babysitting

BabysittingUne chronique cinéphile avec un peu de retard, on a vu le film il y a une quinzaine de jours mais je n’avais pas encore trouvé le temps de la caser. Mieux vaut tard que jamais, l’heureux élu retardataire est Babysitting de Philippe Lacheau et Nicolas Benamou.
Le jour de ses 30 ans, Franck (Philippe Lacheau), employé aux Editions Schaudel, se voit plus ou moins obligé d’accepter de jouer les babysitter pour le fils de son patron (Gérard Jugnot). Un job simple et sans embrouille, sauf que le gamin, Remi (Enzo Tomasini), est une vrai teigne et que les meilleurs potes de Franck, Ernest (Vincent Desagnat) et Sam (Tarek Boudali), ont décidé de lui offrir une fête d’anniversaire mémorable…
Un film découvert grâce à un pote, je craignais quelque peu une version à la française de Projet X mais finalement Babysitting parvient à tirer son épingle du jeu. Notamment grâce à une approche originale via le found-footage (un vrai faux film). Quand les Schaudel rentrent chez eux ils trouvent leur piaule dévastée, le gamin et le babysitter sont aux abonnés absents ; c’est via une caméra retrouvée sur place qu’ils vont découvrir le déroulement de la soirée.
Hormis Gérard Jugnot et Clotilde Coureau, qui interprètent le couple Schaudel, le casting est en grande partie composé d’animateurs/acteurs venus de la télévision. C’est là un autre point fort du film, on ressent dans leur jeu une véritable camaraderie et le même esprit de déconnade. Mention spéciale à Enzo Tomasini qui joue à merveille la parfaite petite teigne. Soyons fou et osons une deuxième mention spéciale, à Philippe Duquesne qui interprète l’agent Caillaud, un flic bien lourd que vous n’êtes pas prêt d’oublier. Et la touche charme revient à Alice David qui incarne Sonia, l’ex de Franck.
A défaut de pouvait prétendre à un César ou à une palme d’or cannoise (ce qui n’est pas forcément gage de qualité), l’équipe nous offre une comédie qui fait mouche. Les gags s’enchaînent, pas toujours en finesse mais sans lourdeur non plus, on alterne entre sourire et fou rire et ça fait du bien aux zygomatiques. Idéal pour passer un bon moment de franche rigolade sans se prendre la tête.

[BRD] Supercondriaque

SupercondriaqueRestons dans la comédie et la bonne humeur pour la suite de notre escapade cinéphile, au programme : Supercondriaque, le quatrième long métrage de Dany Boon (qui est aussi scénariste).
Romain Flaubert (Dany Boon) est maladivement hypocondriaque, au grand dam de son seul ami, qui est aussi son médecin traitant, le Dr Dimitri Zvenska (Kad Merad). Pour se débarrasser de cet ami encombrant, le médecin va essayer de le pousser dans les bras d’une femme. Mais pas facile de trouver la victime idéale qui supportera les phobies de Romain…
Le duo des Ch’tis se reforme donc le temps d’une comédie qui devrait faire moins de bruit que son illustre ainée. Non que le film soit mauvais, loin s’en faut, mais il reste relativement classique dans son traitement.
Les gags font mouche, les acteurs sont plutôt convaincants (mention spéciale à la touche féminine du casting avec Alice Pol, qui joue le rôle d’Anna, la soeur der Dimitri). On pourra être irrité par les distorsions faciales à répétition de Dany Boon, n’est pas Jim Carey qui veut, avec lui ça passe, ici ça aurait plutôt tendance à casser (les pieds, voire un peu plus haut éventuellement).
Une pause divertissante, agréable pour les zygomatiques mais qui sera bien vite oubliée.

[BRD] Le Crocodile Du Botswanga

Le Crocodile Du BotswangaPour notre première pause cinéphile du weekend nous avons décidé de jouer la carte de l’humour avec Le Crocodile Du Botswanga, de Fabrice Eboué et Lionel Steketee.
Didier (Fabrice Eboué), un agent sportif de seconde zone, peut se targuer d’avoir trouvé la future star du foot en la personne de Leslie Konda (Ibrahim Koma). Sur l’invation du Président Bobo (Thomas Ngijol), les deux hommes se rendent en visite au Botswanga, une république bananière perdue au coeur de l’Afrique. Le Président-Dictateur a d’autres ambitions pour l’enfant du pays, il aimerait le voir intégrer l’équipe nationale et compte sur Didier pour intervenir en sa faveur…
Comme vous pouvez le constater on retrouve la même équipe que dans le film Case Départ et j’ai eu le même ressenti mitigé. Ca se laisse regarder, on a le droit à quelques gags bien trouvés mais il manque un petit quelque chose pour la sauce prenne sur la durée. Un divertissement sympathique qui ne devrait pas rester pas dans les annales de la comédie à la française.
Il y a une bonne idée de base mais insuffisamment exploitée, de plus j’ai du mal à décider si le duo Eboué/Ngijol en fait trop ou pas assez. Bref inutile que je m’attarde d’avantage.