Que l’on soit fan ou non, difficile de nier que la saga Star Wars restera dans les annales du cinéma. Non contents de lancer une troisième trilogie, les studios Disney entendent développer plusieurs films dérivés de la saga. Rogue One, réalisé par Gareth Edwards est le premier de ces spin-off.
Jyn Erso (Felicity Jones) est délivrée des geôles impériales par une troupe rebelle conduite par le capitaine Cassian Andor (Diego Luna). L’Alliance Rebelle souhaite que Jyn contacte Saw Gerrara (Forest Whitaker), un séparatiste qui a rompu ses liens avec l’Alliance et qui détiendrait un pilote impérial déserteur en possession d’un message important concernant une arme développée par l’Empire…
Chronologiquement Rogue One se situe juste avant l’épisode IV (Un Nouvel Espoir), le premier film de la série (1977… déjà !). L’arme en question étant l’Etoile de la Mort, le film nous explique comment les rebelles sont entrés en possession des plans qui permettront à Luke Skywalker de la détruire. Le film se termine d’ailleurs quelques minutes avant la séquence d’ouverture de l’épisode IV.
La première surprise est à la fois visuelle et sonore : où qu’il est le générique Star Wars ??? On veut le texte jaune déroulant avec en fond sonore l’incontournable Main Title de John Williams, interprété par le London Philarmonic Orchestra. Et bin non ! Ca surprend, mais on ne va pas se laisser décourager pour un générique historique passé à la trappe…
J’ai eu un peu de mal à entrer à fond dans l’histoire et ce n’est que dans la dernière partie du film, la bataille de Scarif, que j’ai retrouvé pleinement l’esprit Star Wars. Ceci dit le film n’est pas mauvais, loin s’en faut !
J’ai bien aimé le personnage de Jyn, une solitaire habituée à se débrouiller toute seule, qui se retrouve bien malgré elle embringuée dans un combat qu’elle estime ne pas être le sien. Au fur et à mesure des événements elle finira par y croire, peut être même plus encore que certains rebelles de la première heure.
Par contre j’ai trouvé que le personnage de Cassian Andor manquait de charisme, sans doute du fait de sa personnalité plutôt renfermée et secrète.
Mon coup de coeur va sans hésitation au droïde K-2SO, un impérial reprogrammé pour l’Alliance Rebelle. La boite de conserve sur pattes ne manque ni de répartie ni de sarcasme. J’ai bien aimé le duo Chirrut Imwe (Donnie Yen) et Baze Malbus (Jiang Wen) ; respectivement un ancien moine persuadé d’être protégé par la Force et son acolyte mercenaire.
L’intrigue tient la route, rien à redire là dessus. Visuellement c’est une totale réussite. Mais malgré tout il manque un petit je ne sais quoi pour provoquer le WAOW ! L’impression d’être dans Star Wars sans vraiment y être…
La fin de l’année devrait voir la sortie de l’épisode VIII, Les Derniers Jedi, en 2018 nous devrions avoir un second spin-off, consacré cette fois à la jeunesse de Han Solo (titre encore inconnu à ce jour).
Catégorie : DVD / BRD
[BRD] Dr Strange
Grand fan de Marvel depuis que je suis gosse, je suis avec attention l’évolution de l’univers cinématographique (MCU pour les intimes) de l’usine à super héros ; surtout quand il s’agit de nous proposer de découvrir un personnage jusque là inédit. C’est toutefois avec une certaine appréhension que j’ai visionné Dr Strange réalisé par Scott Derrickson.
Le Dr Stephen Strange (Benedict Cumberbatch) est un brillant neurochirurgien, mais aussi un homme égocentrique, arrogant et imbu de lui même. Suite à un grave accident de voiture, il perd l’usage de ses mains, pour les médecins son cas est sans issue. En ultime recours et sans conviction, il se rend au monastère de Kamar-Taj à Katmandou afin d’y rencontrer l’Ancien (Tilda Swinton). Sur place, l’Ancien refuse d’enseigner son savoir à quelqu’un d’aussi incrédule et obtus. Toutefois, l’un de ses fidèles disciples, Karl Mordo (Chiwetel Ejiofor), finira par convaincre son maître de laisser une chance au Dr Strange…
Je m’explique quant à mon appréhension initiale : quand j’ai lu les comics j’avoue avoir été complètement largué par la notion de multivers et de réalité alternative (des concepts qui me sont plus familiers aujourd’hui), du coup je ne comprenais pas grand chose à l’histoire et de fait j’ai rapidement renoncé à suivre les aventures de Dr Strange.
Je ne sais pas si c’est la maturité ou la qualité des effets visuels (sans doute un peu des deux) mais durant le film, du début à la fin, tout semblait couler de source, clair comme de l’eau de roche ; à aucun moment je ne me suis trituré les méninges afin de savoir dans quelle réalité se déroulait l’action.
J’ai tout de suite accroché, sans forcément adhérer immédiatement au personnage de Stephen Strange, loin s’en faut ! Durant la première partie du film le gars est une véritable tête à claques, puant de suffisance, heureusement au fil de son initiation il s’améliore.
Tout le film ne repose, heureusement, pas que sur la formation du Dr Strange, il va rapidement être confronté à Kaecillius (Mads Mikkelsen), un ancien disciple de Kamar-Taj qui a décidé d’utiliser ses pouvoirs pour soumettre notre monde à la Dimension Noire de Dormammu.
Marvel oblige les effets spéciaux et visuels sont irréprochables, plus encore dans ce film, du fait des pouvoirs particuliers que les Anciens peuvent utiliser afin de déformer la réalité. Le résultat est franchement bluffant !
Comme souvent chez Marvel, l’humour est omniprésent, même dans le feu de l’action. A ce titre je me suis franchement marré lors de la confrontation entre Strange et Dormammu.
Comme d’hab ne zappez pas les séquences post générique, deux courtes scènes qui devraient vous en apprendre en peu plus sur les futures apparitions du Dr Strange.
D’ici la fin de l’année nous devrions encore avoir le droit à trois films s’inscrivant dans la troisième phase du MCU : Les Gardiens De La Galaxie 2 (avril), Spider-man : Homecoming (juillet) et Thor : Ragnarok (octobre/novembre). Je serai bien entendu fidèle au poste, mais j’attendrai les versions Blu-ray pour les visionner.
♥♥♥♥
[BRD] Suicide Squad
Pour ma première chronique cinéphile de l’année 2017 j’ai opté pour un film qui attisait ma curiosité malgré un accueil mitigé : Suicide Squad de David Ayer.
Pour faire face à une éventuelle menace liée aux méta-humains, l’agent Amanda Waller (Viola Davis) propose à l’état-major la création d’une Task Force X composée des pires criminels de Gotham City. Force dirigée par elle même et le Colonel Rick Flag (Joel KInnaman). Malgré quelques réticences initiales le projet sera validé afin de contrer les projets de l’Enchanteresse (Cara Delevingne)…
Vous l’aurez compris nous avons lorgné du côté de l’univers DC Comics, et plus précisément du côté des super-méchants avec au casting Floyd Lawton / Deadshot (Will Smith), Dr Harleen Quinzel / Harley Quinn (Margot Robbie), Digger Harkness / Captain Boomerang (Jai Courtney), Chato Santana / El Diablo (Jay Hernandez) et Waylon Jones / Killer Croc (Adewale Akinnuoye-Agbaje). Plutôt prometteur non ? Surtout si vous ajoutez en guest Le Joker (Jared Leto).
Sur le papier nous avons le droit à du lourd mais une fois transposé à l’écran le résultat reste très mitigé. Jared Leto surjoue la folie pour interpréter le Joker, on est loin de l’interprétation magistrale de Heath Ledger dans The Dark Knight de Christopher Nolan. Quant à la fameuse Task Force X les membres manquent cruellement de méchanceté, parfois ça frôle même la sensiblerie. Le fiasco est toutefois évité grâce à l’interprétation de Margot Robbie qui incarne à la perfection la folie, la fougue et l’insouciance de Harley Quinn.
A vrai dire hormis l’Enchanteresse et son projet de destruction de l’humanité, la véritable ordure du film reste Amanda Waller ; Viola Davis réussit à merveille à déshumaniser son personnage pour en faire un agent froid et calculateur. Je ne vous cacherai pas que plus d’une fois j’ai espéré qu’elle connaîtrait une fin brutale ; mais ne comptez pas sur moi pour vous révéler si mon souhait a été exaucé.
L’intrigue reste divertissante et visuellement convaincante mais globalement l’originalité n’est pas vraiment de mise. Le show est assuré et ce n’est déjà pas si mal. Peut être que c’est moi qui attendais trop de ce film…
Au niveau des prochains rendez-vous avec l’univers DC Comics, nous aurons cette année le droit à Wonder Woman et surtout au très attendu Justice League. Quant à notre Suicide Squad, une suite est annoncée mais à l’heure d’aujourd’hui la date de sortie reste inconnue.
♥♥♥½
[BRD] X-Men – Apocalypse
Retour chez Marvel mais du côté de l’écurie Fox, avec X-Men – Apocalypse, le dernier volet de la saga X-Men, réalisé par Bryan Singer.
1983. Le premier et le plus puissant des mutants, En Sabah Nur / Apocalypse (Oscar Isaac) est de retour d’entres les morts. Il recrute les plus redoutables mutants, afin de refaire le monde (au sens propre). Récemment frappé par un drame personnel, Magneto (Michael Fassbender) n’hésite pas à rejoindre les rangs. Charles Xavier (James Mc Avoy) et ses mutants vont tout faire pour l’arrêter. Mais leur ennemi semble indestructible…
Dans le coin droit la Team Apocalypse, en plus de Magneto on y trouve Tornade (Ororo Munroe), Psylocke (Olivia Munn) et Angel (Ben Hardy). Dans le coin gauche, la Team Xavier, avec Mystique (Jennifer Lawrence), Phénix (Sophie Turner), Cyclope (Tye Sheridan), Vif-Argent (Evan Peters), Diablo (Kodi Smit-McPhee) et Fauve (Nicholas Hoult). Le combat peut commencer !
Un combat titanesque qui tient toutes ses promesses, au point que les scènes de destruction massive dépassent celles des deux Avengers réunis, et c’est rien d’le dire ! Du grand spectacle servi par des effets spéciaux irréprochables, la recette est imparable. L’intrigue ne se limite (heureusement) pas à une confrontation entre les mutants d’Apocalypse et ceux de Xavier, toutefois on ne peut vraiment parler de surprise ou d’originalité, l’ensemble reste assez classique. Rien de révolutionnaire mais le divertissement est au rendez-vous. Ce n’est déjà pas si mal mais venant de Bryan Singer on aurait pu espérer une conclusion ayant plus de prestance.
En parlant de conclusion j’ai trouvé la fin presque trop simple (voire simpliste), je ne m’étalerai pas sur la question afin de ne pas spoiler inutilement mais ça m’a un peu fait l’effet d’un joker sorti d’une manche. Pendant plus de deux heures on nous démontre qu’il n’est pas facile de détruire un indestructible et bin si finalement… et ça prend même pas cinq minutes.
Avec ce film on peut considérer que la boucle est bouclée entre les deux trilogies, le passé rejoint le présent… ou presque. Disons que dans les grandes lignes tout se met en place, ce que viendra confirmer l’ultime séquence post-générique. On a même le droit à une apparition de Wolverine (Hugh Jackman), courte mais redoutablement efficace.
Le show est certes assuré mais au minimum syndical.
♥♥♥½
[BRD] Warcraft – Le Commencement
Comme annoncé hier, on reste dans le domaine du jeu vidéo pour notre prochaine escapade cinématographique, au menu du jour Warcraft – Le Commencement, réalisé par Duncan Jones.
Le Royaume d’Azeroth, récemment pacifié, est brusquement envahi par une horde d’Orcs guerriers menés par le puissant mage Gul’Dan (Daniel Wu). Pour le roi Llane (Dominic Cooper), seul le Gardien, Medivh (Ben Foster) peut sauver Azeroth. Il envoie le commandant des armées, Lothar (Travis Fimmel) et un jeune apprenti mage, Khadgar (Ben Schnetzer) le quérir…
Comme pour Angry Birds je ne connais que très vaguement les jeux de Blizzard, qu’il s’agissent des jeux de stratégie Warcraft – Orcs And Humans et ses suites ou du MMO World Of Warcraft et ses extensions. A vrai dire au moment de sa sortie WoW avait opté pour un paiement par abonnement mensuel, son principal concurrent du moment, Guild Wars avait plutôt proposé le jeu à l’achat sans abonnement. Du coup j’ai privilégié Guild Wars, et aujourd’hui encore je n’ai aucun regret.
Mais revenons à nos moutons. Comme son nom l’indique, Warcraft – Le Commencement, va nous expliquer pourquoi Orcs et Humains se lattent la tronche depuis des lustres. Et c’est pas pour prendre position dans un conflit qui ne nous regarde pas, mais j’aurai tendance à penser que les humains ont de sacrées bonnes raisons d’être un tantinet énervés par ces visiteurs inopportuns… aucun respect de l’environnement, faudrait leur envoyer Greenpeace à ces saligauds d’Orcs.
Ma présentation du pitch est un peu succincte et peut sembler un peu trop manichéenne mais rassurez-vous, l’intrigue est plus complexe qu’il n’y paraît et surtout ne se résume pas à « gentils humains » et « méchants orcs ».
Chez les Orcs il y a une faction dissidente qui prend conscience que la stratégie touristique de Gul’Dan n’est peut être pas la meilleure option ; à leur tête le chef de clan Durotan (Toby Kebbell). Sans oublier que Azerroth est aussi peuplé de Nains et d’Elfes… même si dans l’immédiat ces deux factions n’ont pas l’air franchement préoccupées par l’invasion du royaume. Enfin il y en a une qui se retrouve le cul entre deux chaises, Garona (Paula Patton), pas tout à fait Orc et pas tout à fait Humaine (Demi-Orc dans le jargon heroïc fantasy) ; d’abord prisonnière des Orcs, puis libérée par Durotan avant de rejoindre les armées humaines…
Tout ça pour vous dire que l’intrigue tient la route, même sans être fan de WoW on se laisse prendre au jeu, c’est rythmé et ponctué par quelques revirements de situation qui sauront tenir le spectateur en haleine.
Au niveau des effets spéciaux globalement c’est plus que convaincant, les Orcs sont vraiment très réussis et les combats bien orchestrés. Un petit bémol toutefois concernant les Elfes, les traits figés, ils semblent tous être en pleine cure intensive de Botox. Et gros bémol concernant les loups des Orcs du clan de Durotan, un ratage complet, ni plus ni moins.
Au final ça demeure une bonne surprise, du grand spectacle divertissant. Reste à savoir maintenant s’il y aura une (ou plusieurs) suite(s), les chiffres aux States ne plaident pas vraiment en faveur d’un retour au cinéma, mais à l’international (et notamment sur le marché chinois) le film a plutôt fait recette. Pour un budget initial de 160 millions de dollars, le box office US ne parvient pas à atteindre la barre des 47,5 millions, mais à l’international (US compris) on flirte avec les 433,5 millions de dollars (dont pas loin de 221 millions pour le seul marché chinois). Wait and see…
♥♥♥½
[BRD] Angry Birds
Le hasard a voulu que nous regardions, quasiment coup sur coup, deux films qui sont des adaptations de jeux vidéo. Commençons par le début avec Angry Birds, co-production américano-finlandaise, réalisée par Clay Katis et Fergal Reilly.
La vie est un long fleuve tranquille sur l’Île aux Oiseaux. Red, un oiseau solitaire et un tantinet colérique, se voit condamné à suivre un stage de maîtrise de soi. Il y rencontre Chuck, hyperactif et adepte de la vitesse, Bomb, susceptible d’exploser à tout moment, et Terence, une montagne de muscle taciturne. Quand deux cochons débarquent sur leur île, les oiseaux les accueillent avec bienveillance. Sauf Red qui se méfie de ces nouveaux venus, avec Chuck et Bomb ils vont tenter de découvrir les véritables intentions de ces hôtes un tantinet envahissants…
Du jeu développé par Rovio je ne connais que le principe, utiliser des oiseaux et leurs capacités spéciales pour détruire les constructions des cochons, mais je n’y ai jamais joué et de fait, jamais essayé de comprendre le pourquoi du comment de la chose. Il semblerait d’ailleurs que ce dernier point n’ai jamais été abordé dans les différentes versions du jeu, le film va justement répondre à cette question existentielle.
A vrai dire j’ai abordé le film avec une légère appréhension : comment proposer une histoire qui tienne la route à partir d’un concept aussi simpliste ?
La première bonne surprise fut visuelle : les graphismes sont soignés, les décors magnifiques et, cerise sur le gâteau, l’animation est irréprochable. Du coup je commence à me faire plus attentif.
Il faut dire aussi que le ton est donné dès la première séquence, l’humour occupe la place d’honneur. Qu’il s’agit des dialogues ou des situations, tout est fait pour vous faire sourire et même rire. Challenge réussi !
Les personnages bénéficient eux aussi d’un traitement attentionné. Je n’irai pas jusqu’à parler de dimension psychologique mais tous ont des traits de caractère bien affirmés. Chez les oiseaux on retrouve bien entendu nos trois héros, mais les personnages secondaires ne sont pas non plus laissé pour compte (je pense notamment à Aigle Vaillant, héros sur le retour). Chez les cochons c’est essentiellement Leonard, le boss, qui bénéficie d’un traitement de faveur… enfin façon de parler, étant donné qu’il est menteur et manipulateur, entre autres.
Dernier point, et non des moindres, l’intrigue est plutôt bien ficelée. Le temps de planter le décor et l’on entre dans le vif du sujet ; à savoir on comprend enfin pourquoi les oiseaux en veulent tant aux cochons. Lors de l’assaut des oiseaux on retrouve d’ailleurs tout à fait les éléments du jeu, on choisit le projectile, puis la cible et FEU !!!
Au final c’est plutôt bien fichu et divertissant, idéal pour se vider la tête et rigoler un bon coup. Certes le film ne restera pas dans les annales du cinéma, mais je doute fort que ce soit le but recherché… Par contre incontestablement la recette est rentable, avec un budget de 73 millions de dollars, le film a engrangé plus de 346 millions au box office mondial.
♥♥♥
[BRD] Captain America – Civil War
Petite séance cinéphile histoire de bien finir le week-end, au menu du jour Captain America : Civil War, réalisé par Anthony et Joe Russo, déjà aux manettes des deux premiers Captain America. Troisième film dédié à Steve Rogers et treizième dans l’univers cinématographique de Marvel ; il inaugure la phase 3 dudit univers, phase qui devrait s’achever en 2018/2019 avec Avengers : Infinity War (décliné en deux parties).
Au cours d’une intervention en Afrique, sous le commandement de Steve Rogers / Captain America (Chris Evans), le pire est évité mais les dommages collatéraux sont lourds, très lourds. De fait l’ONU décide de placer les Avengers sous tutelle d’une unité de commandement international. Une décision qui divise l’équipe, d’un côté, les partisans du projet, menés par Tony Stark / Iron Man (Robert Downey Jr) et de l’autre, ses opposants dirigés par Steve Rogers. Lorsque la réunion de l’ONU est interrompue par un attentat meurtrier, et que tout semble accuser Bucky Barnes / Le Soldat de l’Hiver (Sebastian Stan) ; l’affrontement entre les deux parties semble désormais inévitable…
Un troisième volet de Captain America qui pourrait presque être un Avengers 2.5 tant le nombre du super-héros est impressionnant. On trouve bien entendu certains des Avengers « historiques », avec Natasha Romanoff / La Veuve Noire (Scarlett Johansson) et Clint Barton / Hawkeye (Jeremy Renner) mais aussi des héros ayant intégré le groupe en cours de route tels que le Colonel James Rupert / War Machine (Don Cheadle), Sam Wilson / Le Faucon (Anthony Mackie), Vision (Paul Bettany) et Wanda Maximoff / La Sorcière Rouge (Elizabeth Olsen) et même le dernier venu, non encore membre des Avengers, Scott Lang / Ant-Man (Paul Rudd).
Histoire d’apporter un peu de sang neuf, deux nouveaux héros, et non des moindres viendront grossir les rangs ; j’ai nommé Peter Parker / Spiderman (Tom Holland) et le Prince T’Challa / Black Panther (Chadwick Boseman). Soit dit en passant chacun aura le droit à son long métrage dédié, respectivement en 2017 et 2018.
Après une séquence d’ouverture explosive (c’est le moins que l’on puisse dire), l’on entre dans le vif du sujet. Ce n’était déjà pas le grand amour entre Steve Rogers et Tony Stark mais cette fois le torchon brûle, et ça ne va pas aller en s’améliorant. Et forcément quand des super-héros s’en foutent plein la gueule, il y a de la casse… et pas qu’un peu ! L’affrontement à l’aéroport restera certainement dans les anales de l’univers Marvel : spectaculaire, mené à un rythme d’enfer et ponctué tout de même par quelques touches d’humour.
En effet même si ce film reste certainement l’un des plus sombres de l’univers cinématographique Marvel, l’humour reste un ingrédient incontournable. En l’occurrence c’est Spiderman qui remporte la palme du comique dans ce film, même au coeur de l’action il ne peut s’empêcher de jacasser comme une pie (ce qui ne nuit nullement à son efficacité). Ca tranche avec le sérieux de Black Panther, il faut dire que ce dernier est surtout motivé par son désir de vengeance.
Ai-je besoin de préciser que les effets spéciaux sont irréprochables ? A force de lire mes chroniques des films Marvel, vous devez finir par le savoir ; donc je vais éviter de radoter.
Bien que n’étant pas fan du personnage de Captain America, je m’attendais quand même à du lourd avec ce film. Et je n’ai pas été déçu ! Tout est parfaitement maîtrisé, j’en viendrai presque à apprécier notre capitaine d’une soirée pour le coup.
A l’issue du film on peut légitimement se demander ce qu’il va advenir des Avengers. Qui sera au casting d’Infinity War ? Et forcément quels seront les absents ? On peut bien entendu aussi s’attendre à voir apparaître de nouveaux venus, outre Spiderman et Black Panther, Dr Strange et Captain Marvel auront eux aussi le droit à un film dédié d’ici là. Une seule certitude, les Avengers bénéficieront du renfort des Gardiens de la Galaxie… pour affronter Thanos ! Tout un programme pour les fans de l’univers Marvel.
PS: n’oubliez pas de rester jusqu’à la toute fin du générique. Il y a en effet deux séquences post-génériques qui vous attendent.
♥♥♥♥
[BRD] Batman vs Superman – L’Aube De La Justice
Petite escapade cinéphile hier soir avec une plongée dans l’univers de DC Comics en compagnie de Batman vs Superman – L’Aube De La Justice réalisé par Zack Snyder.
A Gotham, Batman (Ben Affleck) est de plus en plus convaincu que Superman (Henry Cavill) représente une menace pour la Terre. Du côté de Metropolis, Superman s’inquiète de la menace que représente Batman, à la fois juge et bourreau. Alors que se profile un affrontement sans pareil, Lex Luthor (Jesse Eisenberg) peaufine son plan machiavélique…
Avec tout le mal que j’ai lu çà et là sur ce film je m’attendais au pire, et finalement le pire n’a pas pointé le bout de son nez même si parfois il n’était pas loin. Si le pire s’est avéré une crainte infondée, le meilleur n’était pas au rendez-vous non plus. J’en ressors avec une réaction mitigée à tendance positive.
L’idée d’un duel opposant les deux héros mythiques de DC était plutôt prometteuse à la base mais globalement je la trouve mal exploitée. Les deux protagonistes foncent tête baissée, chacun étant persuadé d’être dans le vrai… de vrais bourrins décérébrés !
OK Bruce Wayne / Batman a toujours été un personnage tourmenté, plutôt sombre (d’où son surnom de Dark Knight), mais de là à en faire un dépressif qui se soigne à coup de somnifères et de pinard haut de gamme, il y a un gouffre. D’autant que quand il revêt l’armure de Batman, le Bruce devient adepte de la justice dans sa forme la plus expéditive, limite psychopathe.
Ah l’armure… parlons en de l’armure de Batman. Dans la majeure partie du film le design est plutôt réussi et colle bien au personnage MAIS (en majuscules je confirme), d’où il nous sort cette armure de naze qu’il revêt à l’occasion de sa confrontation avec Superman ??? C’t’une blague ?! Le gars devient un espèce de mix entre Batman et Iron-Man… et le bébé n’est vraiment pas beau à voir.
Restons dans les ratés avant de revenir à la positive attitude. Passons au cas Luthor, autant dire que le personnage était attendu puisqu’il est l’un des principaux adversaires historiques de Superman. Mais, mais, mais… c’est quoi ce pitre ? Une tentative de clonage du Joker qui aurait lamentablement foiré ?
Au niveau des personnages secondaires j’ai beaucoup aimé Alfred, le fidèle valet de Bruce Wayne, interprété ici par Jeremy Irons dans une version complètement désabusée par l’obsession de son boss mais qui lui reste malgré tout loyal.
Malgré quelques ratés le film se laisse regarder, sceptique au début on finit par se prendre au jeu (sans forcément adhérer à 100%). Le rythme imposé ne nous laisse pas une minute de répit (pour ma part j’aurai justement aimé un peu plus de psychologie dans la confrontation Batman / Superman) et visuellement le résultat est irréprochable (décors soignés avec juste ce qu’il faut de noirceur pour coller au film, effets spéciaux maîtrisés sur le bout des doigts). A défaut d’être convaincant le film parvient tout de même à être divertissant.
Comme indiqué (plus ou moins) dans le titre ce film est une introduction à la création de la Ligue des Justiciers (le film Justice League est annoncé pour 2017), de fait on croise Wonder-Woman (« son » film dédié sortira un peu avant Justice League) qui révélera sa super-identité dans la dernière partie du film et l’on « découvre » l’existence de Flash, Aquaman et Cyborg (chacun aura le droit à « son » film entre 2018 et 2020). Des méta-humains appelés à rejoindre la Ligue.
Malgré un avis mitigé je serai au rendez-vous, mais avant ça j’attends beaucoup de Suicide Squad (sorti ciné dans les prochains jours) ; croisons les doigts et espérons que la surprise sera à la hauteur…
♥♥♥
[BRD] Zootopie
Un film d’animation estampillé Walt Disney (avec ou sans Pixar, en l’occurrence sans) est généralement la garantie de passer un excellent moment cinéma. C’est donc confiant que j’ai pris mon billet pour Zootopie avec un trio (expérimenté) aux commandes : Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush.
Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une jeune lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque…
Vous l’aurez compris cette fois Disney lorgne du côté des comédies policières, et plus particulièrement vers les buddy movies ; ces films qui reposent sur la collaboration entre deux personnages que tout oppose. L’Arme Fatale ou encore Bad Boys, ça vous parle je suppose ? Les studios Disney confirment leur immense talent en matière d’animation, on est tout de suite happé par le film, on en viendrait presque à oublier qu’il s’agit d’images de synthèses pour ne se consacrer qu’à l’intrigue…
Il faut dire que Zootopie est l’endroit de tous les possibles à plus d’un titre. Imaginez une ville peuplée uniquement par des animaux dans laquelle prédateurs et proies cohabitent sans accroc. Une ville découpée en différents secteurs ayant chacun leur ambiance visuelle en fonction de ses résidents (de la Place du Sahara à Toundraville… c’est le jour et la nuit).
Le duo de personnages fonctionne impeccablement, avec, comme il se doit, des hauts et des bas dans leurs relations. Sans surprise c’est en apprenant à se connaître et en s’acceptant que leur coopération fera des étincelles.
Les autres personnages ne sont pas laissés pour compte, ils nous offrent une galerie impressionnante par sa diversité. J’ai eu un faible pour le chef de la police, un buffle bourru genre sévère mais juste, le réceptionniste, ou encore, cerise sur le gâteau, Flash, le fonctionnaire paresseux (l’animal, pas le trait de caractère… enfin si, aussi quand même).
L’histoire est prenante, les plus petits se contenteront du divertissement brut de décoffrage alors que les plus âgés se laisseront peut être aller à quelques réflexions… sans pour autant se lancer dans un débat philosophique. Quoi qu’il en soit, les studios Disney nous offrent à nouveau un spectacle familial dont ils ont le secret. Et nous aurions bien tort de nous en priver.
♥♥♥♥
[BRD] Les Tuche 2 – Le Rêve Américain
Pause cinéphile sous le signe de la comédie avec Les Tuche 2 – Le Rêve Américain, réalisé par Olivier Barroux.
Donald Tuche (Theo Fernandez) poursuit un stage de perfectionnement aux Etats-Unis, amoureux, il s’invente une vie et une famille afin de plaire à sa belle-famille. Sauf que ses parents (Jean-Paul Rouve et Isabelle Nanty), sa soeur (Sarah Stern), son frère (Pierre Lottin) et mamie Tuche (Claire Nadeau) décident de lui rendre une visite surprise pour son anniversaire. Ca pour une surprise, ça va être une sacrée surprise…
On pouvait craindre une resucée de gags déjà testés et éprouvés dans le premier volet avec une simple transposition aux States, mais je vous rassure il n’en est rien. Quant il s’agit d’être à côté de la plaque les Tuche ne manquent pas d’imagination, pour notre plus grand plaisir.
Une comédie bourrée de bonne humeur et de gags qui assume pleinement son côté grand guignol à tendance burlesque. Evidemment que les situations sont des plus improbables, les clichés ne manquent pas mais d’un autre côté nous ne sommes pas face à un film d’auteur visant à décortiquer les us et coutumes des Etats-Unis. Je me fais fort de respecter les avis de tout à chacun mais en parcourant certaines critiques j’me dis qu’il y en a qui auraient bien besoin de péter un bon coup pour expulser le manche à balai qu’ils ont dans le cul.
S’agissant d’une suite l’effet de surprise n’est plus au rendez-vous, on connait les personnages, on sait plus ou moins à quoi s’attendre de leur part… même si je suis convaincu qu’ils ne manqueront pas de surprendre et d’amuser ceux qui choisissent ce film pour se dérider les zygomatiques sans prise de tête.
C’est peut être moi qui suis bon public, peut être que j’ai regardé ce film à un moment où j’avais justement besoin d’une tranche de rigolade facile. Le fait est que j’ai passé un bon moment avec la famille Tuche, ils m’ont fait sourire et même rire, le contrat est rempli.