Une lecture façon Feel Good pour changer un peu de mes mondes de brutes sanguinaires. Une escapade en compagnie de Jonas Jonasson, un habitué de genre, et son dernier opus L’Assassin Qui Rêvait D’Une Place Au Paradis.
Dédè le Meurtrier, un assassin qui vient de purger 30 ans de prison, s’associe avec Per Persson, un standardiste fauché et plein de rancoeur, et Johanna Kjellander, une pasteure athée et défroquée, dans un entreprise de punitions corporelles. Tout se passe pour le mieux jusqu’à ce que le Dédé découvre la Bible et les vertus de la non violence…
Après un vieux râleur fugueur et une analphabète pour qui les chiffres n’ont aucun secret, Jonas Jonasson nous offre un assassin repenti pas vraiment futé et très porté sur le sang du Christ. Si vous avez lu les deux précédents roman de l’auteur vous savez d’ores et déjà que vous embarquez pour un voyage en absurdie où tout est possible… même (surtout serait un terme plus approprié) le plus improbable et le plus invraisemblable.
Le trio composé de Dédé, Per et Johanna fonctionne plutôt bien. D’une part du fait de l’incommensurable bêtise de l’assassin (mais ne le lui répétez pas, il pourrait mal le prendre), mais aussi et surtout grâce à l’absence totale de morale et de scrupules du réceptionniste et de la pasteure ! Ils ne connaissent aucune limite quand il s’agit de trouver des idées tordues pour se faire un max de fric en un minimum de temps et avec le moins d’efforts possibles… quitte à abuser de la niaiserie de leur complice.
Une lecture agréable mais sans plus d’enthousiasme que ça, je n’ai pas retrouvé le même plaisir que j’avais eu en lisant les deux précédents romans. Les sourires sont bien au rendez-vous mais ils sont discrets, ne vous attendez pas à rire aux larmes vous seriez déçus. Le récit est burlesque mais moins déjanté que les précédents, à force de vouloir en faire trop dans la redondance ça finit par lasser.
Un roman de 480 pages qui gagnerait à n’en faire que 400, par moments on a l’impression que l’auteur tire sur ses ficelles jusqu’à l’extrême limite du point de rupture. Point de rupture pour ma part mais quelques soupirs désabusés. Peut être que j’attendais trop de ce bouquin…
je comprends ton sentiment. Même si j’ai apprécié ce moment de détente, c’est pas faux de dire qu’il aurait pu être un petit peu plus court
On passe tout de même un bon moment, je le reconnais volontiers.
Pour une fois que les mecs veulent du plus court… 😛 Là, je sors en courant… c’est par où la sortie ??
Je ne relève pas 😀
Tu fais bien, ça se relèvera tout seul…
J’avais adoré le premier ! j’ai le second à lire déjà, on verra celui-là après 😉
Dans l’ordre : Trés bon – Bon – Bof.
Pas désagréable mais sans plus.
Malheureusement c’est pas la première fois que ce ressenti arrive dans ce sens-là… je pense notamment aux films du réalisateur de District 9 où ça m’avait fait ça mais en pire (très bon, moyen et carrément nul ^^), mais bon cette fois, je suis prévenue ! 😉
Je confirme le même ressenti pour Blomkamp. J’espère qu’il signera un retour gagnant avec District 10.
j’aime bien le feel good de temps en temps. Par contre je suis d’accord avec toi, il faut que ce soit court 🙂
C’est comme les Saan Antonio et les jeux de mots à tout va, si ça tire en longueur ça devient lourd.
c’est ça