[TV NEWS] Killing Eve

AU PROGRAMME DU JOUR

Killing Eve


Titre : Killing Eve
Saisons : 1 à 3
Création : Phoebe Waller-Bridge
Production : Sid Gentle Films
Diffusion pays d’origine : BBC
Diffusion France : Canal+ puis TF1
Origine : Angleterre
Format : 8 épisodes de 42 minutes par saison

Casting

Sandra Oh : Eve Polastri
Jodie Comer : Villanelle
Fiona Shaw : Carolyn Martens
Kim Bodnia : Kostantin Vasiliev

Le pitch

Eve Polastri, agent du MI-5, intègre une équipe chargée d’enquêter sur la terrible et talentueuse Villanelle, une tueuse psychopathe. Mais les deux femmes vont commencer à être obsédées l’une par l’autre. Commence alors un sombre jeu du chat et la souris.

Ma chronique

Autant au niveau livresque je me tiens à jour dans mes chroniques, autant au niveau des films et séries je suis à la ramasse… Plutôt que de ramer à contre-courant j’ai décidé de passer plusieurs futures potentielles chroniques à la poubelle. Mais il y a toutefois des incontournables que je ne peux passer sous silence.

Killing Eve n’est pas une énième série policière, c’est bel et bien une série policière mais elle se démarque par son originalité et surtout par la force de ses personnages.

Je connais Sandra Oh de nom pour sa participation à la série médicale Grey’s Anatomy (de nom uniquement, je n’ai jamais regardé cette série) ; ici elle incarne un agent du MI-5 qui va se retrouver confrontée à une enquête qui l’obsédera jour et nuit… au risque de mettre en danger sa vie de couple ; faut dire aussi que le mari (incarné par Owen McDonnell) est plutôt du genre « spécial ». Au départ elle apparaît comme un personnage plutôt réservé, voire effacé, qui va s’affirmer au fil des épisodes… et devra même dépasser ses limites face à une adversaire implacable.

L’adversaire en question c’est Vilanelle, une tueuse à gage qui œuvre pour le compte d’une mystérieuse organisation. Une tueuse qui planifie et met en scène chacun de ses crimes en un subtil mélange de sang-froid et d’esthétisme. Incontestablement Jodie Comer (qui interprète Vilanelle) est LA révélation de cette série. Elle donne vie à son personnage en faisant d’elle une personnalité complexe qui ne ressemble à nulle autre. Tout est parfaitement maîtrisé dans son interprétation d’une tueuse incapable de la moindre empathie (à part pour Eve Polastri justement), totalement décalée face au monde qui l’entoure et aussi inventive qu’impitoyable quand il s’agit d’ôter la vie à ses victimes.

La grande force de cette série repose sur la relation entre ses deux personnages que tout oppose qui, au fur à mesure que se déroulera un jeu du chat et de la souris semé de cadavres, évoluera entre « amour » et haine… jusqu’à virer, pour l’une comme pour l’autre, à l’obsession (voire la fascination).

Avec deux personnages aussi charismatiques qui imposent leur présence à l’écran, il eut été facile (voire tentant) de laisser les personnages secondaires en arrière-plan sans vraiment chercher à développer leur personnalité. Que nenni braves gens ! Aucun rôle n’est laissé en plan, chacun bénéficie d’un traitement aux petits oignons, à commencer par Carolyn Martens, la supérieure d’Eve et Kostantin Vasiliev, le « superviseur » de Vilanelle. Mais pas que…

Pour que la sauce prenne il faut aussi que l’intrigue tienne la route. Rien à redire sur ce point non plus, on enchaîne les épisodes en en réclamant toujours plus. Le cocktail suspense (fortement teinté à l’hémoglobine), humour (souvent noir) et psychologie est parfaitement dosé et maîtrisé. Tout est fait (et bien fait) pour que le spectateur reste scotché à son écran.

À l’origine Killing Eve est une série littéraire signé Luke Jennings, le premier opus a été décliné sous forme de roman-feuilleton en quatre épisodes avant d’être publié en un tome unique. Depuis deux autres volumes ont vu le jour. La série est une (très) libre adaptation des romans.

Une quatrième saison, qui pourrait bien (au vu du final de la troisième saison) être l’occasion d’un total revirement de situation, est actuellement en chantier. Il me tarde de la découvrir.  Bien que totalement fan de cette série (vous l’aurez sans doute compris) j’espère vraiment que la BBC saura exploiter au mieux la franchise et surtout s’arrêter à temps (ce serait vraiment regrettable qu’une ultime saison foireuse vienne gâcher une série qui est, à ce jour, une totale réussite).

♥♥♥♥♥

[TV NEWS] Supergirl – Saison 1

AU PROGRAMME DU JOUR

Supergirl

Titre : Supergirl
Création : Allison Adler & Greg Berlanti
Production : Warner Bros / DC Comics
Diffusion : CBS (USA) / TF1 (France)
Origine : USA (2015)
Format : 20 épisodes de 42 minutes

Le pitch

Peu avant la destruction de la planète Krypton, Kara Zorl-El (Melissa Benoist) est envoyée sur Terre afin de veiller sur son jeune cousin, Kal-El. Une collision dans l’espace la fait arriver à destination 20 ans plus tard, son cousin est désormais connu étant comme Superman, le héros de Metropolis.
Pour sauver les apparences, Kara se fait embaucher chez NatCo, un puissant organe de presse dirigé d’une main de fer par Cat Grant (Calista Flockart). Elle a promis à sa famille adoptive, les Danvers, de ne jamais révéler sa véritable identité et ses pouvoirs.
Le jour où la vie de sa soeur, Alex Danvers (Chyler Leigh), passagère d’un gros porteur en détresse, est menacée, Kara sort de l’ombre en évitant le crash de l’appareil.
Désormais elle sera Supergirl, la protectrice de National City. Mais elle n’est pas au bout de ses surprises et ignore encore que la vie de superhéros n’est pas de tout repos…

Ma chronique

Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’avoue avoir beaucoup de mal à comprendre la stratégie de TF1 concernant la diffusion de Supergirl ; plutôt que de privilégier une série inédite, la chaîne opte pour une diffusion en seconde partie de soirée (soit entre 23 et 23h30 pour le premier épisode) après Esprits Criminels (des rediffusions d’anciennes saisons).

Certes les séries policières ont toujours la côte auprès de l’audimat, mais franchement un petit coup de neuf sur la grille des programmes ne ferait pas de mal de temps en temps ; remarque qui ne s’applique pas qu’aux programmes d’après le 20 heures, mais à l’ensemble de la grille estivale de TF1 qui comble le néant avec du déjà-vu et revu (hormis, cet été, un feuilleton quotidien, que je ne nommerai pas, au ras des pâquerettes diffusé après les traditionnelles émissions de divertissement puisées dans les archives de la chaîne).

Le cas Supergirl n’est pas un cas isolé, toutes les séries inspirées de l’univers DC Comics (Flash et The Arrow) ont déjà eu à subir (et subissent encore) le même sort. Qu’on ne vienne pas me dire que c’est pour ménager le public ; Esprits Criminels est bien plus éprouvant et surtout plus réaliste que Supergirl, qui joue à fond sur le l’aspect divertissement. Je dirai plutôt que les têtes pensantes de TF1 sont bien trop frileuses pour oser s’aventurer hors de leur zone de confort (et donc financièrement plus rentable).

Laissons TF1 à ses basses stratégies commerciales et entrons dans le vif du sujet.

Kara va rapidement découvrir qu’elle n’est pas arrivée seule sur Terre, l’objet qui a dévié sa trajectoire n’est autre que la forteresse de Fort Rozz, un pénitencier destiné aux pires criminels intergalactiques. La forteresse s’est écrasée sur Terre en même temps que la navette de Kara, permettant aux détenus de prendre la poudre d’escampette.

Heureusement la plupart ont pu être interceptés par le DEO, une agence secrète gouvernementale chargée de protéger l’humanité des attaques extra-terrestres. Agence dirigée par Hank Henshaw (David Harrewood) et pour qui travaille Alex Danvers, la soeur de Kara. C’est donc tout naturellement que Supergirl travaillera en étroite collaboration avec le DEO.

Kara pourra également compter sur l’aide et le soutien de Winn Schott (Jeremy Jordan), un discret, mais brillant informaticien qui travaille avec elle à NatCo, et de Jimmy Olsen (Mehcad Brooks), ancien reporter au Daily Planet, proche de Superman et récemment embauché par NatCo.

Il faudra bien toute cette fine équipe pour affronter, au fil des épisodes, divers super-vilains de toutes origines (humains, cyborgs ou encore extra-terrestre). A commencer par le Général Astra (Laura Benanti), la tante de Kara, condamnée à l’exil sur Fort Rozz avec son fidèle lieutenant et époux, Non (Chris Vance), par Alura-Zor-El, la mère de Kara.

J’arrête là avec la présentation du casting sinon je vais en avoir pour des plombes, j’oublie volontairement certains personnages secondaires, mais néanmoins importants afin de vous laisser le plaisir de découvrir par vous même tout ce petit monde et leurs relations. L’équilibre entre les personnages principaux et secondaires ainsi que les relations qu’ils développent est d’ailleurs une des forces de la série. Personne n’est là pour faire de la figuration (à part les figurants cela va de soi), chacun aura, à un moment ou à un autre son rôle à jouer et, souvent, des secrets inattendus à révéler.

Si la série joue clairement la carte du divertissement, ça ne l’empêche pas moins de rester cohérente, aussi bien dans chacun des épisodes que dans sa trame globale. Action, humour et surprises sont bien dosés, on se prend rapidement au jeu et l’on voit défiler avec plaisir (sans lassitude ni prise de tête) les épisodes.

Même si à l’issue de cette première saison il reste bien des questions en suspens, la trame principale est achevée, permettant ainsi à la série de se renouveler pour sa seconde saison. Pour le plus grand plaisir des spectateurs qui attendent impatiemment la suite des aventures de Supergirl.

A l’heure d’aujourd’hui The CW, qui a pris le relais de CBS pour la diffusion de la série dès la seconde saison, a reconduit le programme pour une troisième saison. La version française de la saison deux n’est toujours pas disponible, mais il y a fort à parier qu’elle voie le jour dans les mois à venir.

♥♥♥½

[TV News] L’Arme Fatale

L'arme fataleJe reconnais volontiers que quand j’ai entendu dire que la Fox avait pour projet de reprendre L’Arme Fatale au format série TV, j’ai été plus que sceptique quant au résultat. La saga de quatre films réalisée par Richard Donner entre 1987 et 1998 a en effet inscrit son nom dans le livre d’or du cinéma. Il fallait une sacrée dose d’audace pour se lancer dans un reboot télévisuel… Et plus encore pour prendre le relais de Mel Gibson (Martin Riggs) et Danny Glover (Richard Murtaugh).
Est-il besoin vraiment de revenir sur le pitch ? Bon allez, juste pour le plaisir… Après une longue période d’arrêt suite à un infarctus, l’inspecteur Murtaugh (Damon Wayans) reprend enfin du service. Et découvre qu’on lui a affecté un nouvel associé, l’inspecteur Riggs (Clayne Crawford), une tête brûlée à tendance suicidaire depuis que sa femme a trouvé la mort dans un accident de la route.
Comme vous pouvez le constater on reste en terrain connu, et c’est justement là le coup de maître de Matthew Miller, le showrunner de la série, faire du neuf avec du vieux. Conserver la trame générale de l’évolution des personnages, mais en les intégrant dans un nouvel environnement, un environnement qui colle davantage à la réalité du moment.
On retrouve les mêmes personnages secondaires, certes avec des noms et des interprètes différents, mais dans la même. Ainsi le capitaine de la police se prénomme désormais Brooks Avery (Kevin Rham), et la psy qui suit Riggs est le Dr Maureen Cahill (Jordana Brewster). Cerise sur le gâteau, même le rôle de l’agent Lorna Cole (Rene Russo) trouve son équivalent en la personne de l’agent Karen Palmer (Hilarie Burton).
Le format série TV permet de confronter notre duo à un plus grand nombre d’enquêtes, plus ou moins liées à la trame de l’intrigue principale. Des enquêtes rythmées par le même mix réussi entre action et humour (en plus bien entendu de l’évolution de la relation Murtaugh/Riggs).
Malgré un sentiment de déjà-vu évident, on en arrive rapidement à faire abstraction des films, le but étant de profiter simplement et pleinement de la version télévisée de L’Arme Fatale, et, osons l’avouer,elle fonctionne tout aussi bien que la version ciné (sans toutefois nous la faire totalement oublier, disons que l’on accepte sans mal la cohabitation des deux formats).
Cette première saison, diffusée en France par TF1, se décline en 18 épisodes de 42 minutes chacun. Une seconde saison a d’ores et déjà été annoncée, il me tarde de la découvrir, d’autant plus que cette fois on sera en terrain 100% inédit.
Non, décidément Murtaugh, tu n’es pas « trop vieux pour toutes ces conneries !« .

[TV News] Félicitations à Christian

Une fois n’est pas coutume, et je pense même que ce sera la seule et unique fois qu’un post de ce genre verra le jour sur ce blog, je voudrai rendre un vibrant hommage à un candidat d’un jeu TV pour son parcours hors pair.
Il s’agit de M. Christian Quesada, candidat qui restera dans les annales des 12 Coups de Midi, présenté par Jean-Luc Reichmann sur TF1 tous les jours. Christian en chiffres c’est :
– 193 participations (le précédent record était détenu par Bruno avec 80 participations)
– plus de 5000 questions lui ont été posé et il n’a que très rarement été mis en difficulté
– une cagnotte de 809 392 € (le précédent record était détenu par Alexandre avec 417 828 €)
– six étoiles mystérieuses découvertes (ce qui lui laisse tout de même pas loin de 600 000 € en cash)

Christian

Christian, 52 ans, est arrivé sur le plateau le 4 juillet 2016. Sans emploi suite à un problème de santé, en fin de droits pour le RSA, deux enfants à charge. Il lui restait alors en tout et pour tout 60 € sur son compte. Il sera éliminé le 14 janvier 2017 après avoir pulvérisé tous les records de l’émission mais sans avoir atteint son objectif (remporter 1 000 000 €).

Christian est un homme remarquable, d’une incroyable humilité et profondément humain. Son savoir quasi encyclopédique s’étendait à tous les domaines (sauf la cuisine et les people) et il n’hésitait à expliquer ses réponses avant que Zette (la voix off de l’émission) n’ait à le faire.

Encore bravo à Christian et merci pour tous ces bons moments passés en sa compagnie (même si je suis loin d’avoir suivi toutes les émissions), et toutes ces émotions qu’il a partagé sans fausse pudeur avec les téléspectateurs (souvent du rire, mais aussi, parfois, des larmes).

Si Christian a su rester de marbre face aux nombreuses critiques dont il a été l’objet, je voudrais dire à tous ces minables un gros merde, et leur adresser un doigt d’honneur qui vient du fond du coeur. Essayez de faire ne serait-ce que la moitié de son parcours et on reparlera, que votre jalousie et votre mesquinerie vous étouffent tous autant que vous êtes !

[TV News] Zoo

ZooAu menu de cette chronique une visite au zoo, enfin presque… disons plutôt la série TV Zoo, adaptée du roman de James Patterson et Michael Ledwidge.
Alors que les animaux modifient radicalement leur comportement et s’attaquent ouvertement aux hommes, une équipe est mise en place pour enquêter sur le phénomène. Dirigée par Chloé Tousignant (Nora Arnezeder), une consultante de la DGSE, elle est composée de Jackson Oz (James Wolk), spécialiste du comportement animal, Abraham Kenyatta (Nonso Anozie), guide de safari en Afrique, Mitch Morgan (Billy Burke), vétérinaire pathologiste, et Jamie Campbell (Kristen Connolly), journaliste autodidacte…
N’ayant pas lu le bouquin je ne dispose donc d’aucun élément de comparaison, je sais simplement que James Patterson a donné son accord pour que la série prenne certaines libertés par rapport à son roman. C’est donc l’esprit vierge de tout a priori que j’aborde cette chronique.
La série se décline au format de 13 épisodes de 42 minutes, diffusée sur CBS aux USA. En France c’est TF1 qui a obtenu les droits.
Sympathique de trouver une série qui ose s’écarter des sentiers battus (séries policières, médicales, zombiesques…) en choisissant un thème vraiment original. Reste à savoir si le ramage se rapporte au plumage comme dirait l’autre…
Et la réponse est… roulements de tambour… quel suspense… OUI ! Non seulement l’intrigue est bien menée avec son lot de surprises mais les acteurs sont plutôt convaincants (j’voudrais vous y voir vous si votre matou ou votre toutou vous zieutait comme une proie potentielle). L’ensemble est bien fichu, crédible même et devient rapidement addictif.
Je ne dois pas être le seul à le penser étant donné qu’une seconde saison a d’ores et déjà été annoncée. Par contre il ne faudrait pas pécher par excès de confiance, cette seconde saison devrait boucler la boucle ; faute de quoi je crains un risque d’essoufflement.

[BRD] Fringe – Saison 5

Fringe S5ALERTE SPOILERS… Si vous n’avez pas vu les saisons précédentes de Fringe passez votre chemin.
Malgré une chute d’audience au cours de la quatrième saison la FOX autorisera à JJ Abrams une cinquième saison de 13 épisodes histoire de boucler la boucle Fringe convenablement (le final décevant de Lost semble avoir porté ses fruits). Une saison que je traite à part car elle est très différente du reste de la série (un changement annoncé par l’épisode 19 de la saison 4).
2015. Les Observateurs, jusque là passifs, passent à l’action et prennent le contrôle de la Terre, la Résistance s’organise. 2036. Les Observateurs semblent avoir écrasé la Résistance, jusqu’à ce que l’agent Henrietta Bishop (Georgina Haig) libère Walter Bishop de sa prison d’ambre. Une première étape décisive vers un nouvel élan pour la Résistance ?
Comme vous pouvez le constater l’évolution entre cette cinquième saison et les précédentes est pour le moins brutale. Notre fine équipe (Peter, Astrid et Olivia vont aussi être libérés de l’ambre) va devoir prêter main forte à la Résistance pour dégager un envahisseur beaucoup plus puissant qu’eux.
La saison se présente un peu comme une chasse au trésor, chaque nouvelle trouvaille de l’équipe doit contribuer à un plan établi (et oublié depuis) par Walter. C’est aussi l’occasion de quelques clins d’oeil vers les saisons précédentes. Du fait du contexte le rythme imposé est plus soutenu et l’ambiance plus glauque (ce qui n’empêche pas quelques touches d’humour çà et là).
Concernant ledit contexte nous avons d’un côté les Observateurs et leurs alliés collabos (appelés les Loyalistes) et de l’autre la Résistance, un petit groupe d’humains qui refusent de se soumettre à l’oppresseur. Un contexte assez classique dans ce genre de situation, tout comme le sont les uniformes, véhicules et affiches de propagande.
Sans doute vous demandez vous comment on en arrivé là (en tout cas moi je me suis posé la question), et c’est là le seul bémol que j’émettrai, nous n’avons quasiment aucune explication  à ce sujet. Même si on en apprend d’avantage sur l’origine des Observateurs, rien n’explique leur décision de passer à l’assaut.
De même l’équipe de choc constituée par Olivia, Peter, Walter et Astrid ne sont pas les seuls personnages que vous retrouverez ; rapidement on croisera Phillip Broyles et Nina Sharp, plus âgés et dans de nouvelles fonctions.
Chapeau bas à l’acteur John Noble qui incarne Walter Bishop, dans cette saison il change de personnalité au fil des épisodes tout en essayant de rester lui même. Une belle performance d’acteur. Et ce n’est pas la seule, le salaud de service est l’un des chefs des Observateurs, le capitaine Windmark, incarné par Michael Kopsa, qui joue admirablement un être totalement dépourvu d’émotions,  je suis persuadé que vous adorerez le détester.
Quid de l’autre monde ? Les ponts sont définitivement coupés ? Sur ce point vous aurez le droit à quelques explications, mais je vous laisse le plaisir de les découvrir.
Petite explication concernant le titre, en anglais les fringe sciences désignent ce que l’on pourrait appeler les sciences marginales, des démarches plus ou moins scientifiques (même si non reconnues comme telles) pour essayer d’expliquer l’inexplicable.
Si de prime abord cette cinquième saison ne semblait pas s’imposer (il aurait suffit d’aménager quelque peu la saison précédente pour offrir une fin convenable à la série), il restait toutefois en suspend la question des Observateurs. Question résolue avec cette ultime saison. Un grand merci à FOX d’avoir permis de boucler totalement la boucle.
Il y aurait encore énormément de choses  dire sur cette série compte tenu de la richesse de son univers, mais je vous laisse le plaisir de découvrir tout ça par vous même, pour les plus  curieux il  existe de nombreux fan-sites qui répondront  toutes vos questions.

[BRD] Fringe – Saisons 1 à 4

Fringe 1-4Dans la catégorie Il était temps je demande la série TV Fringe. Ca faisait un moment que cette série me faisait de l’oeil mais j’attendais que l’occasion se présente de mettre la main sur les cinq saisons d’un coup, finalement ça se fera en deux coups avec d’abord un coffret contenant les saisons 1 à 4 et par la suite la saison 5. Ce qui ne tombe pas plus mal, c’est l’occasion de consacrer deux posts à cette série, la saison 5 étant… à part.
Vous présenter les quatre premières saisons (87 épisodes) en quelques lignes risque de s’avérer un tantinet difficile mais vous présenter les saisons une à une sans spoiler est quasiment mission impossible donc je me lance. La Division des Affaires Spéciales du FBI, dirigée par le Colonel Phillip Broyles (Lance Reddick) est chargée d’enquêter sur toutes les affaires impliquant des phénomènes inexpliqués. Son équipe de choc est constituée d’Olivia Dunham (Anna Torv), brillant agent du FBI, du Docteur Walter Bishop (John Noble), scientifique aussi talentueux qu’excentrique, et de son fils Peter Bishop (Joshua Jackson), un technicien de génie un tantinet roublard…
Crée pour la FOX en 2008 par JJ Abrams, Alex Kurtzman et Roberto Orci, la série mise sur le fantastique expliqué par la technologie (entre autres thèmes) ; pas de petits bonhommes verts ici, tout ce qui perturbe notre perception du réel est le résultat de manipulations humaines. Là encore vous présenter la totalité des thèmes abordés est impossible en quelques lignes. Des phénomènes inexpliqués on progresse peu à peu dans un monde multivers (chaque individu existe dans une ou plusieurs lignes temporelles variables d’un univers à l’autre selon ses choix de vie). J’invite les curieux à consulter la page Wikipedia de la série pour des informations plus détaillées ; les anglophones pourront se plonger dans le wiki de la série (une source d’infos inépuisable sur l’univers et les personnages de Fringe).
Il va sans dire que l’on ne s’est pas fait les 87 épisodes d’une traite, on a pris le temps de déguster et d’apprécier la chose. L’intrigue est dense et complexe mais jamais embrouillée, elle évolue et s’intensifie au fil des saisons, tout comme les personnages (aussi bien leur propre personnalité que dans leurs relations les uns avec les autres).
Deux autres personnages récurrents méritent d’être cités, l’agent Astrid Farnsworth (Jasika Nicole) qui aidera Walter dans ses investigations et Nina Sharp (Blair Brown), la mystérieuse directrice de Massive Dynamics (consortium ultra puissant qui semble avoir un lien avec cette succession de phénomènes inexpliqués). Difficile de passer sous silence l’omniprésent (et rarement présent) William Bell (Leonard Nimoy), complice de Walter et fondateur de Massive Dynamics.
Maintenant que j’ai vu la série je comprends que TF1 ait opté pour une diffusion en seconde partie de soirée, d’une part ça risque d’être un peu trop complexe pour les plus jeunes et d’autre parts il y a quand même quelques passages trash pour ce même public. Pour ma part j’en avais entendu beaucoup de bien et je dois reconnaître que je me suis vraiment éclaté sans jamais trouver le temps long. Un mélange des genres réussi, intelligent et cohérent.
Je suis plongé dans la saison 5, donc je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour une chronique détaillée de cette saison quelque peu déconcertante de prime abord…