[TV NEWS] Supergirl – Saison 1

AU PROGRAMME DU JOUR

Supergirl

Titre : Supergirl
Création : Allison Adler & Greg Berlanti
Production : Warner Bros / DC Comics
Diffusion : CBS (USA) / TF1 (France)
Origine : USA (2015)
Format : 20 épisodes de 42 minutes

Le pitch

Peu avant la destruction de la planète Krypton, Kara Zorl-El (Melissa Benoist) est envoyée sur Terre afin de veiller sur son jeune cousin, Kal-El. Une collision dans l’espace la fait arriver à destination 20 ans plus tard, son cousin est désormais connu étant comme Superman, le héros de Metropolis.
Pour sauver les apparences, Kara se fait embaucher chez NatCo, un puissant organe de presse dirigé d’une main de fer par Cat Grant (Calista Flockart). Elle a promis à sa famille adoptive, les Danvers, de ne jamais révéler sa véritable identité et ses pouvoirs.
Le jour où la vie de sa soeur, Alex Danvers (Chyler Leigh), passagère d’un gros porteur en détresse, est menacée, Kara sort de l’ombre en évitant le crash de l’appareil.
Désormais elle sera Supergirl, la protectrice de National City. Mais elle n’est pas au bout de ses surprises et ignore encore que la vie de superhéros n’est pas de tout repos…

Ma chronique

Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’avoue avoir beaucoup de mal à comprendre la stratégie de TF1 concernant la diffusion de Supergirl ; plutôt que de privilégier une série inédite, la chaîne opte pour une diffusion en seconde partie de soirée (soit entre 23 et 23h30 pour le premier épisode) après Esprits Criminels (des rediffusions d’anciennes saisons).

Certes les séries policières ont toujours la côte auprès de l’audimat, mais franchement un petit coup de neuf sur la grille des programmes ne ferait pas de mal de temps en temps ; remarque qui ne s’applique pas qu’aux programmes d’après le 20 heures, mais à l’ensemble de la grille estivale de TF1 qui comble le néant avec du déjà-vu et revu (hormis, cet été, un feuilleton quotidien, que je ne nommerai pas, au ras des pâquerettes diffusé après les traditionnelles émissions de divertissement puisées dans les archives de la chaîne).

Le cas Supergirl n’est pas un cas isolé, toutes les séries inspirées de l’univers DC Comics (Flash et The Arrow) ont déjà eu à subir (et subissent encore) le même sort. Qu’on ne vienne pas me dire que c’est pour ménager le public ; Esprits Criminels est bien plus éprouvant et surtout plus réaliste que Supergirl, qui joue à fond sur le l’aspect divertissement. Je dirai plutôt que les têtes pensantes de TF1 sont bien trop frileuses pour oser s’aventurer hors de leur zone de confort (et donc financièrement plus rentable).

Laissons TF1 à ses basses stratégies commerciales et entrons dans le vif du sujet.

Kara va rapidement découvrir qu’elle n’est pas arrivée seule sur Terre, l’objet qui a dévié sa trajectoire n’est autre que la forteresse de Fort Rozz, un pénitencier destiné aux pires criminels intergalactiques. La forteresse s’est écrasée sur Terre en même temps que la navette de Kara, permettant aux détenus de prendre la poudre d’escampette.

Heureusement la plupart ont pu être interceptés par le DEO, une agence secrète gouvernementale chargée de protéger l’humanité des attaques extra-terrestres. Agence dirigée par Hank Henshaw (David Harrewood) et pour qui travaille Alex Danvers, la soeur de Kara. C’est donc tout naturellement que Supergirl travaillera en étroite collaboration avec le DEO.

Kara pourra également compter sur l’aide et le soutien de Winn Schott (Jeremy Jordan), un discret, mais brillant informaticien qui travaille avec elle à NatCo, et de Jimmy Olsen (Mehcad Brooks), ancien reporter au Daily Planet, proche de Superman et récemment embauché par NatCo.

Il faudra bien toute cette fine équipe pour affronter, au fil des épisodes, divers super-vilains de toutes origines (humains, cyborgs ou encore extra-terrestre). A commencer par le Général Astra (Laura Benanti), la tante de Kara, condamnée à l’exil sur Fort Rozz avec son fidèle lieutenant et époux, Non (Chris Vance), par Alura-Zor-El, la mère de Kara.

J’arrête là avec la présentation du casting sinon je vais en avoir pour des plombes, j’oublie volontairement certains personnages secondaires, mais néanmoins importants afin de vous laisser le plaisir de découvrir par vous même tout ce petit monde et leurs relations. L’équilibre entre les personnages principaux et secondaires ainsi que les relations qu’ils développent est d’ailleurs une des forces de la série. Personne n’est là pour faire de la figuration (à part les figurants cela va de soi), chacun aura, à un moment ou à un autre son rôle à jouer et, souvent, des secrets inattendus à révéler.

Si la série joue clairement la carte du divertissement, ça ne l’empêche pas moins de rester cohérente, aussi bien dans chacun des épisodes que dans sa trame globale. Action, humour et surprises sont bien dosés, on se prend rapidement au jeu et l’on voit défiler avec plaisir (sans lassitude ni prise de tête) les épisodes.

Même si à l’issue de cette première saison il reste bien des questions en suspens, la trame principale est achevée, permettant ainsi à la série de se renouveler pour sa seconde saison. Pour le plus grand plaisir des spectateurs qui attendent impatiemment la suite des aventures de Supergirl.

A l’heure d’aujourd’hui The CW, qui a pris le relais de CBS pour la diffusion de la série dès la seconde saison, a reconduit le programme pour une troisième saison. La version française de la saison deux n’est toujours pas disponible, mais il y a fort à parier qu’elle voie le jour dans les mois à venir.

♥♥♥½