[BRD] Avengers – Infinity War

À L’AFFICHE DU JOUR

Avengers - Infinity War

Titre : Avengers – Infinity War
Réalisation : Joe Russo & Anthony Russo
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : USA (2018)
Durée : 2h29

Le casting

Robert Downey Jr : Tony Star / Iron-Man
Chris Hemsworth : Thor
Mark Ruffalo : Bruce Banner / Hulk
Chris Evans : Steve Rogers / Captain America
Scarlett Johansson : Natasha Romanoff / Black Widow
Benedict Cumberbatch : Stephen Strange / Docteur Strange
Tom Holland : Peter Parker / Spider-Man
Chadwick Boseman : T’Challa / Black Panther
Josh Brolin : Thanos

Le pitch

Pour affronter le titan Thanos et l’empêcher de mettre la main sur les pierres d’infinité, les Avengers vont devoir se reformer et s’allier aux Gardiens de la Galaxie, au Docteur Strange et au peuple de Wakanda.

Une fois les pierres réunies et serties au Gant d’Infinité, Thanos aura le pouvoir de détruire la moitié de la population de l’univers afin de rétablir ainsi une certaine forme d’équilibre…

Ma chronique

Infinity War est le dix-neuvième film du MCU et le septième de la phase III (initiée en 2016 avec Civil War et qui devrait s’achever cette année avec Endgame). Pour l’anecdote ce film célèbre aussi le dixième anniversaire du MCU qui fit ses premiers rushs en 2008 avec Iron-Man.

Ah que voilà un film qui était attendu ! D’une part parce qu’il réunit pour la première fois l’ensemble des héros du MCU Disney (Avengers, Gardiens, Strange et Black Panther), mais aussi parce qu’il donne à Thanos un rôle majeur (on l’attend depuis le premier volet des Avengers… 6 ans d’attente, c’est looong !).

Le film démarre exactement là où Thor – Ragnarok s’achevait, on plonge au cœur de l’action dès les premières images et le moins que l’on puisse c’est que cette intro musclée donne le ton : ça va castagner dur et le combat sera sans merci.

L’intrigue se jouant simultanément en plusieurs endroits (et pas que sur la planète Terre) il n’y a pas vraiment de héros qui efface les autres, les groupes se complètent dans l’action, chacun trouve sa place naturellement.

Sans surprise Thanos et ses sbires ne sont pas des enfants de chœur, ils donneront bien du fil à retordre à nos héros. Mais Thanos n’est pas qu’une brute épaisse (un peu quand même), c’est un personnage travaillé en profondeur, tout en ambivalence ; mais aussi déterminé à aller jusqu’au bout de son plan, quoiqu’il lui en coûte, persuadé qu’il est d’agir dans l’intérêt de tous (tant pis si c’est à l’insu de leur plein gré).

Si on retrouve avec plaisir la plupart des super-héros attendus (et espérés), il y a toutefois un « grand » absent avec Ant-Man qui n’apparaît pas dans le film ; une absence compensée par quelques rôles secondaires avec notamment la présence au casting de Peter Dinklage (Tyrion Lannister dans la série Games Of Thrones).

Visuellement on en prend plein les mirettes du début à la fin ! Les habitués du MCU ne seront pas surpris par la qualité des effets visuels ; c’est juste WAOW ! Le film dure pas loin de 2h30, mais franchement on ne voit pas le temps passer, au contraire on serait tenté d’en redemander…

Le final est à la hauteur (et même au-delà) de ce à quoi on pouvait s’attendre ; comme d’hab une séquence post-générique donne un indice quant à la suite des événements (même si l’indice en question ne parlera vraiment qu’aux fans de l’univers Marvel… et aux curieux qui auront récupéré l’info sur le Net).

Reste à prendre notre mal en patience en attendant Endgame qui, en plus de poursuivre l’intrigue du présent film, devrait aussi marquer la fin d’un cycle dans le MCU (Robert Downey Jr et Chris Evans ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils rendaient leurs costumes après Endgame).

Si Infinity War est à ce jour le film du MCU ayant bénéficié du plus gros budget (les chiffres qui fuitent oscillent entre 300 et 500 millions de dollars), il est aussi celui qui enregistre le plus gros succès au box-office mondial avec des recettes dépassant les milliards de dollars. Avec ou sans l’équipe complète des Avengers historiques (Captain America – Iron Man – Thor – Hulk – Black Widow), nul doute que le MCU a encore de beaux jours (et je l’espère de bons films) devant lui…

♥♥♥♥♥

[BRD] Black Panther

A L’AFFICHE DU JOUR

Black Panther

Titre : Black Panther
Réalisation : Ryan Coogler
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : USA (2018)
Durée : 2h15

Le casting

Chadwick Boseman : T’Challa / Black Panther
Michael B. Jordan : N’Jadaka / Erik Killmonger
Lupita Nyong’o : Nakia
Danai Gurira : Okoye
Letitia Wright : Shuri
Martin Freeman : Everett K. Ross.
Daniel Kaluuya : W’Kabi
Andy Serkis : Ulysses Klaue

Le pitch

Après la mort de son père, le prince T’Challa rentre au Wakanda afin d’y être couronné roi.

A Londres, Ulysses Klaue vole un artefact wakandais à base de vibranium afin de le revendre. Si le vibranium tombait entre de mauvaises mains, l’avenir du Wakanda, et peut-être même du monde, pourrait bien être menacé.

T’Challa va tout mettre en oeuvre pour empêcher la transaction, mais il ignore encore que celle-ci n’est que la partie visible de l’iceberg ; son véritable ennemi tire les ficelles dans l’ombre…

Ma chronique

Black Panther est le dix-huitième film du MCU (Marvel Cinematic Universe) et le sixième de la phase 3, phase qui devrait s’achever en 2019 avec le film Avengers 4.

Pour le profane qui découvrirait Black Panther (et qui ferait abstraction du générique qui affiche clairement la couleur), difficile d’imaginer que le film puisse s’inscrire dans le cycle du MCU. Alors que les précédents films du cycle nous avaient habitués à croiser plusieurs super-héros, ici on se concentre uniquement sur le personnage de T’Challa et l’essentiel de l’intrigue se déroule sur ses terres, le Wakanda (il faut dire que la devise du Wakanda pourrait être : « Pour vivre heureux, vivons cachés »).

Pour rester dans la comparaison avec les derniers films du MCU, Black Panther mise d’entrée jeu sur un ton moins léger (je pense notamment au très décalé, mais néanmoins excellent Thor – Ragnarok). Il y a bien çà et là quelques touches d’humour, mais ce n’est clairement pas l’un des enjeux majeurs du film.

Le film mise beaucoup sur ses personnages et leurs relations, à ce titre il mise beaucoup sur les personnages féminins qui sont appelés à tenir des rôles déterminants dans le déroulé de l’intrigue. Ainsi le jeune roi pourra compter sur le soutien indéfectible (et très actif) de sa mère (Ramonda), de sa soeur (Shuri), de son ex (Nakia), mais aussi d’Okoye, son chef des armées (une armée exclusivement féminine façon amazones).

De fait l’équipe du film a fait appel à un casting presque exclusivement afro-américain ou africain ; un pari réussi au vu du résultat à l’écran.

Donner la part belle aux personnages n’occulte pas pour autant l’action (on est chez Marvel pas devant un film d’art et d’essai crévindiou). Comme d’hab il n’y a rien à redire sur les effets spéciaux et les scènes de combat, c’est du véritable travail d’orfèvre. Chapeau bas pour la bataille finale qui est juste superbe.

Si les décors urbains et technologiques n’ont apparemment plus aucun secret pour les équipes en charge des effets spéciaux, les grands espaces naturels semblent encore leur donner du fil à retordre. Les extérieurs du Wakanda font vraiment trop artificiels pour convaincre (dommage notamment pour le coucher de soleil final).

Il n’en reste pas moins que le film reste globalement très bon, le divertissement est assuré avec un soupçon de réflexion en bonus.

Avec un budget de 200 millions de dollars, le film se classe dans la partie haute si on le compare à l’ensemble du MCU (Top 5 si l’on inclut les 2 volets d’Avengers, Top 3 si on les exclut) ; un budget largement rentabilisé au vu du box-office mondial qui dépasse les 1,3 milliard de dollars (le troisième meilleur résultat si l’on prend en compte les Avengers, le meilleur si on les exclut).

Pour continuer ma progression dans le MCU en respectant l’ordre de sortie des films, la prochaine séance devrait être consacrée à Avengers – Infinity War… j’en bave d’avance !!!

♥♥♥♥

[BRD] Thor – Ragnarok

A L’AFFICHE DU JOUR

Thor - Ragnarok

Titre : Thor – Ragnarok
Réalisation : Taika Waititi
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Pictures
Origine : USA (2017)
Durée : 2h11

Le casting

Chris Hemsworth : Thor
Tom Hiddelston : Loki
Cate Blanchett : Hela
Jeff Goldblum : Le Grand Maître
Tessa Thompson : Valkyrie
Mark Ruffalo : Bruce Banner / Hulk

Le pitch

A la mort d’Odin, Thor et Loki découvrent qu’ils ont une soeur, Hela, la déesse de la mort. Celle-ci se déclare d’office unique héritière du trône d’Odin. Alors qu’ils traversent le Bifröst pour rejoindre Asgard, Hela éjecte ses frères hors du faisceau.

Thor échoue sur le monde-décharge de Sakaar. Il est rapidement fait prisonnier et conduit devant le Grand Maître, qui règne sur ce monde d’une main de fer (et donc, sans surprise, Loki semble déjà avoir gagné les bonnes grâces). Le Grand Maître organise des combats de gladiateurs, le deal est simple : si Thor parvient à vaincre le Champion de Sakaar alors il sera libre de rejoindre Asgaard…

Ma chronique

Vous le savez sans doute déjà je suis un grand fan du MCU (Marvel Cinematic Universe), de fait je pouvais difficilement passer à côté de ce troisième film consacré au personnage de Thor. D’autant que la bande-annonce m’avait fait baver d’impatience.

Après une entrée en la matière (en forme de séquence prégénérique) relativement classique, on entre dans le vif du sujet quand Thor rejoint Asgaard et découvre la nouvelle duperie de son incroyable frangin, Loki.

Tous les films du MCU sont parsemés de touches d’humour, parfois même dans les moments les plus tendus de l’intrigue ; toutefois, il semblerait que pour ce troisième opus des aventures de Thor l’équipe du film ait voulu faire de l’humour une pièce maîtresse de son scénario.

Le pari pourrait paraître oser compte tenu du contexte, la survie d’Asgaard (et accessoirement de ses habitants) étant plus que jamais menacée. Un défi pourtant relevé haut la main grâce au découpage du film.

En effet toute la partie se déroulant sur Sakaar est traitée avec une légèreté assumée, le personnage de Thor se permettant même quelques pointes d’autodérision (les échanges entre Thor et Hulk sont franchement poilants). Ce qui n’empêche pas quelques belles séquences d’action (je vous laisse imaginer ce que pourrait donner un combat de gladiateurs opposant Thor et Hulk). A aucun moment l’humour ne fait oublier les enjeux, l’équipe réussi à éviter à ce que le film ne se transforme en grosse farce bouffonne.

De retour sur Asgaard, le temps n’est plus à la rigolade, il est grand temps de contrer les plans d’Hela… mais c’est plus facile à dire qu’à faire, la bougresse tirant sa puissance d’Asgaard. Il va sans dire que cette seconde partie mise tout sur l’action.

Est-il utile de préciser que visuellement le film est irréprochable ? Comme d’hab les effets spéciaux viennent sublimer l’action. On en prend plein les mirettes et on en redemande !

Outre la place importante accordée à Hulk, nous aurons aussi le droit à une brève apparition du Dr Strange. Et bien entendu le film nous propose de découvrir de nouveaux personnages haut en couleurs, avec, en tête d’affiche, l’excentrique (et tyrannique) Grand Maître. Pour ma part mon coup de coeur va au personnage de Skorg, le chef des gladiateurs de Sakaar.

On pourrait craindre une impression de déjà-vu avec les multiples revirements de Loki mais il n’en est rien, je me suis même surpris à le trouver sympathique.

Un très bon moment passé en compagnie de Thor, bonne humeur et action ont été au rendez-vous. Et maintenant ? Dans les prochains mois, le MCU nous proposera un film dédié au personnage de Black Panther avant le très attendu Avengers – Infinity War (qui devrait se décliner en deux parties, séparées par Ant-Man Et La Guêpe et Captain Marvel histoire de patienter). Et après ? Si d’ores et déjà certains films sont annoncés (Spider-Man 2, Les Gardiens De La Galaxie 3 et Doctor Strange 2), la phase IV semble encore loin d’être finalisée.

♥♥♥♥½

[BRD] Spider-Man – Homecoming

A L’AFFICHE DU JOUR

Spider-Man - Homecoming

Titre : Spider-Man – Homecoming
Réalisation : Jon Watts
Production : Marvel Studios / Sony Pictures
Distribution : Sony Pictures releasing
Origine : USA (2017)
Durée : 2h13

Casting

Tom Holland : Peter Parker / Spider-Man
Michael Keaton : Adrian Toome / Le Vautour
Robert Downey Jr : Tony Stark / Iron Man
Marisa Tomei : May Parker
Jon Favreau : Harold « Happy » Hogan

Le pitch

Peter Parker essaye de mener au mieux une vie de lycéen lambda tout en étant désireux de démonter à Tony Stark, son mentor, qu’il est apte à rejoindre l’équipe des Avengers. Dès que l’occasion se présente, il endosse le costume de Spider-Man et s’efforce de s’en montrer digne.

Quand il découvre l’existence d’un réseau de trafiquants d’armes à base d’artefacts chitauris, Peter Parker y voit l’occasion rêvée de prouver qu’il est à la hauteur. Non seulement ses adversaires sont coriaces et déterminés, mais il aussi découvrir que l’apprentissage de la vie de super-héros n’est pas de tout repos…

Ma chronique

Depuis 2002 le personnage de Spider-Man a connu trois reboots. D’abord sous la direction de Sam Raimi et interprété par Tobey Maguire dans trois films réalisés entre 2002 et 2007. Puis en 2012 c’est Marc Webb qui, contre toute attente (on attendait/espérait un quatrième film sous la houlette de Sam Raimi), proposera un reboot avec Andrew Garfield dans le rôle-titre, puis en 2014 dans un second film. Il faudra attendre 2016 pour que Spider-Man intègre enfin le MCU (Marvel Cinematic Universe) sous les traits de Tom Holland, avec une apparition courte, mais remarquée dans Captain America – Civil War.

On retrouve donc Peter Parker qui, après son passage au sein des Avengers, doit réintégrer les bancs du lycée et renouer avec les préoccupations propres à tout adolescent de son âge. Bref le gamin doit redevenir un gamin anonyme…

Plus facile à dire qu’à faire quand on a connu le grand frisson aux côtés de super-héros idolâtrés par quasiment tout le monde. La tentation de se faire remarquer par ses aînés est trop forte, mais encore faut-il trouver des défis à la hauteur. Et quand lesdits défis se présentent, il faut qu’à son tour il soit à la hauteur…

J’avoue que j’ai eu un peu de mal à entrer dans le film, sans doute quelque peu refroidi par l’accent mis sur l’aspect film de campus. Heureusement, les maladresses du jeune Spider-Man évitent le naufrage. Enfin la première confrontation avec les hommes du Vautour donne le véritable coup d’envoi du film.

Dès lors on retrouve tous les ingrédients propres à un film estampillé Marvel… avec toujours un super héros en plein apprentissage de ses pouvoirs. Un petit plus qui libère ici toute sa saveur.

Est-il nécessaire de signaler que visuellement le film est irréprochable ? Les effets spéciaux parfaitement maîtrisés ? On est au coeur d’un MCU parfaitement rôdé, donc inutile de perdre du temps à enfoncer des portes ouvertes…

Quelques belles scènes au programme (le Washington Monument, le ferry de Staten Island et bien entendu le final explosif). Pour moi l’une des plus belles trouvailles du film reste incontestablement le costume interactif conçu par Stark Industries pour Peter Parker ; on a le droit à des échanges hilarants entre Peter et l’IA du costume.

Marvel ne se contente pas d’enchaîner les scènes à l’action débridée, la transition est assurée par des passages plus légers où l’humour est privilégié. On peut compter sur Ned, le copain ultra geek de Peter pour mettre de l’ambiance (même si c’est à l’insu de son plein gré).

Je ne prétendrai pas être un spécialiste de Spider-Man, mais je connaissais le personnage avant qu’il n’apparaisse au cinéma. Que ce soit via la série animée ou les comics. A ce titre je trouve que Marisa Tomei, qui incarne Tante May, est beaucoup plus jeune que le personnage qu’elle campe… mais bon, ce n’est là qu’un point de détail.

Certes pas le meilleur film du MCU, loin s’en faut, mais on finit quand même par se prendre au jeu.

♥♥♥½

[BRD] Les Gardiens De La Galaxie : Vol. 2

A L’AFFICHE DU JOUR

Les Gardiens De La Galaxie 2

Les Gardiens De La Galaxie : vol. 2
Réalisation : James Gunn
Production : Marvel Studios
Distribution : The Walt Disney Company
Origine : USA (2017)
Durée : 2h16

Le pitch

Alors que les Gardiens de la Galaxie sont félicités par les Souverains après l’élimination d’une créature qui menaçait leur monde ; Rocket ne peut s’empêcher de voler de précieuses et puissantes batteries avant de quitter la planète. Leur vaisseau est rapidement pris en chasse par la flotte souveraine, la situation des Gardiens semble sans espoir jusqu’à ce que la flotte ennemie ne soit détruite par un vaisseau inconnu… Leur sauveur s’avère être Ego (Kurt Russell), qui affirme être le véritable père de Star-Lord.

Ma chronique

Outre l’équipe des Gardiens, composée de Star-Lord (Chris Pratt), Gamora (Zoe Saldana), Drax (Dave Bautista), Rocket (la voix de Bradley Cooper en VO) et Baby Groot (la voix de Vin Diesel en VO), on retrouve d’autres têtes croisées dans le précédent volet, tel que Yondu (Michael Rooker) et ses Ravageurs, mais aussi Nebula (Karen Gillan), la soeur de Gamora et fille de Thanos. Tous deux ayant des comptes à régler avec les Gardiens…

Bien entendu ce second volet apporte aussi son lot de nouveaux venus, à commencer par Ego, mais aussi la Prêtresse Ayesha (Elizabeth Debicki) qui règne sur les Souverains, Mantis (Pom Klementieff), fidèle servante d’Ego ou encore Stakar Ogord (Sylvester Stallone), fondateur des premiers Gardiens avec Yondu et d’autres.

A mon goût la plus belle des réussites au niveau des nouveautés, reste le monde créé par Ego. Des décors délicieusement kitsch et colorés, limite psychédélique, qui collent parfaitement à la musique des eighties qu’écoutent en boucle Star-Lord et son mystérieux père.

De l’aveu même de l’équipe du film, ce second volet entend miser davantage sur les relations entre les personnages, que ce soit au sein de l’équipe des Gardiens (le comportement imprévisible, pour ne pas dire irrationnel, de Rocket n’est pas toujours au goût de ses compagnons), ou de façon plus intime (outre la rencontre entre Star-Lord et son père, d’autres relations fortes seront mises en avant).

Il n’en reste pas moins que le film ne manque pas de rythme, l’intrigue tient la route, les scènes d’actions sont visuellement bluffantes et surtout on retrouve, pour notre plus grand plaisir, le même ton décalé que dans le premier film.

J’espère que la rencontre programmée entre les Gardiens de la Galaxie et les Avengers (à l’affiche d’Avengers : Infinity War, programmé en deux parties en 2018 et 2019) conservera cet aspect décalé. A ce niveau les traditionnelles séquences post-génériques ne nous apprennent pas grand-chose…

♥♥♥♥♥