[BOUQUINS] Sebastian Fitzek – Siège 7A

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S. Fitzek - Siège 7A
Titre : Siège 7A
Auteur : Sebastian Fitzek
Éditeur : L’Archipel
Parution : 2020
Origine : Allemagne (2017)
384 pages

De quoi ça cause ?

Le Dr Mats Krüger embarque à Buenos Aires sur un vol en direction de Berlin afin d’y rejoindre sa fille sur le point d’accoucher.

À peine installé il reçoit un appel anonyme l’informant qu’il doit tout faire pour que l’avion s’écrase, sans quoi sa fille et le bébé mourront.

Son arme : une ancienne patiente psychologiquement fragile, devenue chef de cabine, actuellement en service sur le même vol que lui.

Pourquoi lui plutôt qu’un autre ?

Parce que c’est Sebastian Fitzek. Même si je suis loin d’avoir lu tous ses romans, je n’ai jamais été déçu par ceux qui ont croisé mon chemin.

Ma Chronique

J’ai découvert Sebastian Fitzek sur le tard puisque c’est en 2012 que j’ai lu Thérapie (publié en 2008 dans sa version française). Le coup de cœur fut immédiat, du coup j’ai récupéré tous les titres disponibles de l’auteur sans jamais avoir trouvé le temps de les lire.

Depuis je continue d’acheter ses romans au fur et à mesure de leur sortie avec la ferme intention de les lire, mais finalement nombreux sont ceux qui se retrouvent oubliés dans les méandres de mon Stock à Lire Numérique.

Siège 7A, le dernier roman de Sebastian Fitzek, fait partie des titres sauvés de l’oubli (même si je ne perds pas espoir de lire les titres qui m’ont filé entre les doigts).

Si l’intrigue du présent roman est globalement bien ficelée et très intéressante à suivre, j’avoue avoir eu du mal à être en totale immersion dans le récit. D’une part je n’ai éprouvé aucune empathie envers les personnages. D’autre part l’intrigue pèche parfois par manque de crédibilité (quand il ne s’agit pas d’invraisemblance flagrante).

Je n’ose imaginer le poids qui pèse sur vos épaules si vous devez choisir entre sauver la vie de votre enfant en sacrifiant celle de plus de 600 inconnus, ou, à l’inverse, sauver ces inconnus en sachant que cela condamnera votre enfant… Dans le genre cruel dilemme, difficile de faire pire ! Il n’en reste pas moins que je ne suis jamais parvenu à être en phase avec le personnage de Mats Krüger.

Carnivore revendiqué et totalement assumé (tout en étant un fervent défenseur de la cause animale), je suis insensible à la cause défendue par Franz Uhlandt ; d’autant que dans ses actes le gars passe plus pour un fou dangereux illuminé qu’autre chose.

Sans entrer davantage dans les détails, je referme le bouquin avec un goût d’inachevé sur toute une partie de l’intrigue ; ou plus exactement la conclusion apportée par Sebastian Fitzek ne m’a pas convaincu.

Au final j’ai pris beaucoup de plaisir à lire un thriller plutôt ficelé malgré ces quelques bémols, mais je n’ai pas été emballé outre mesure. Ce qui ne m’empêchera pas de continuer de surveiller de près les prochains romans de Sebastian Fitzek (en espérant une suite à la série consacrée au voleur de regards).

MON VERDICT