AU MENU DU JOUR
Titre : Dracula
Auteur : Bram Stoker
Dessin : Georges Bess
Éditeur : Glénat
Parution : 2019
Origine : France
208 pages
De quoi ça cause ?
Jonathan Harker, jeune notaire anglais, est envoyé en Transylvanie afin d’y rencontrer le Comte Dracula pour affaire. Il est loin de se douter de la véritable nature de son hôte et de ses sombres desseins…
Ma Chronique
Avant d’entrer dans le vif du sujet je tiens à préciser que j’ai lu (et même relu) le roman de Bram Stoker. Dracula est en effet l’un des piliers de la littérature – et même, n’ayons pas peur des mots, du mythe et de la culture – vampirique, avant qu’elle ne soit pervertie par la sauce guimauve de la bit-lit.
Si dans la culture populaire l’image de Dracula est souvent associée à l’acteur Christopher Lee qui a incarné à de nombreuses reprises le plus célèbre des vampires, j’estime pour ma part que c’est (contre toute attente) Francis Ford Coppola qui a réalisé la version cinématographique la plus fidèle au roman, avec une interprétation magistrale de Gary Oldman dans le rôle-titre.
C’est curieux et un tantinet inquiet que je me suis lancé dans la redécouverte de l’histoire de Dracula sous forme de roman graphique. Force est de constater que mes doutes ont été balayés dès les premières planches, les dessins de Georges Bess sont tout bonnement somptueux (certaines planches sont de véritables chefs d’œuvres graphiques) et restituent parfaitement l’ambiance gothique du roman de Bram Stoker.
Au niveau de l’intrigue, Georges Bess suit fidèlement la trame de Bram Stoker en prenant soin d’aller à l’essentiel. La transposition d’un roman se présentant sous forme épistolaire en version graphique a dû donner bien du fil à retordre à l’auteur, mais le challenge est remporté haut la main. C’est une totale réussite.
Si vous souhaitez vous procurer ce roman graphique en version papier (ce que je ferai incessamment sous peu dans pas longtemps), il faut savoir qu’il existe deux éditions, une « classique » au format 21,5 x 29,3 (au prix de 25,5 €) et une « prestige » au format 27,5 x 36,8 (au prix de 39 €). Le format de l’édition prestige permet de profiter au mieux de la qualité exceptionnelle du dessin.
J’ai un peu plus de mal à comprendre l’intérêt de proposer deux éditions en version numérique (17,99 € pour la version « classique », 27,99 € pour la version « prestige »), pour une lecture à l’écran c’est bonnet blanc et blanc bonnet… Assertion que j’ai pu vérifier en téléchargeant via le site Chapitre.com un extrait de chacune de ces éditions, il n’y aucune différence à l’affichage (plein écran). De là à penser que c’est un choix purement marketing il n’y a qu’un pas… que je franchis sans vergogne !
MON VERDICT

Et la couv’ de l’édition prestige… que je trouve moins aboutie que celle de l’édition classique.