Vous avez peut être remarqué que depuis quelque temps un badge Net Galley est venu s’ajouter à ma barre des widgets, de même dans certaines de mes chroniques je mentionne (en la remerciant) la plateforme Net Galley.
Pour ceux et celles qui l’ignoreraient, Net Galley est une plateforme d’échanges entre lecteurs et éditeurs. Les éditeurs mettent certains de leurs titres à disposition des lecteurs. Après avoir rempli leur fiche profil, les lecteurs peuvent solliciter l’envoi de ces titres en échange d’une chronique. L’éditeur peut alors donner suite, ou non, sans avoir à se justifier.
C’est le principe du service de presse (SP) adapté à l’édition numérique.
J’en vois déjà certain(e)s faire la moue (si, si, pas la peine de se planquer, je vous ai vu) : quid de l’intégrité du blogueur dans ce cas de figure ?
J’aurai tendance à répondre que c’est un problème entre le blogueur et sa conscience. Pour ma part j’ai clairement précisé dans mon profil que je rédigerai des chroniques totalement impartiales ; ce n’est pas parce que j’ai reçu un bouquin gratuitement que je l’encenserai si je ne l’ai pas aimé. Par contre, autant que possible, je ferai en sorte que ma critique soit constructive (dire d’un bouquin « c’est de la merde » est quelque peu péremptoire et n’apporte rien à personne, par contre expliquer pourquoi VOUS ne l’avez pas aimé est nettement plus objectif et constructif).
Les plus sceptiques pourront toujours arguer du fait que les SP reçus ont tous eu une critique élogieuse et une très bonne note. Bizarre, non ?
Désolé de vous décevoir, mais la réponse est NON. Comme expliqué plus haut, le lecteur sollicite les titres qu’il souhaite lire et chroniquer auprès des éditeurs concernés. De fait les SP sollicités et obtenus figuraient tous dans ma wishlist, et ils ne sont pas arrivés là par hasard. Si mes chroniques sont positives, ça confirme simplement que j’ai eu le nez creux en surveillant leur sortie.
Il est toujours possible que je décide, un jour ou l’autre, de solliciter un titre par curiosité ; cela pourra s’avérer un bon ou un mauvais choix, vous le saurez en découvrant ma chronique le moment venu.
Ce partenariat avec Net Galley n’est en rien un signe d’allégeance, je n’ai vendu mon âme à personne, j’ai simplement profité d’une opportunité gagnant-gagnant.
Le lecteur-stockeur compulsif que je suis pourrait être tenté de solliciter à tout va. Il est vrai que j’ai vu passer quelques titres que je ne connaissais pas et sur lesquels j’ai hésité. Je n’ai pas franchi le pas pour deux raisons :
– Je ne tiens pas à fonctionner qu’avec des SP, non que je craigne de leur être moralement redevable à terme, mais parce que je souhaite assurer une alternance dans mes chroniques entre les SP et les autres titres qui hantent mon Stock à Lire Numérique.
– À quoi bon solliciter cinq titres en même temps si je sais que je pourrai en lire que deux ou trois dans le délai imparti (je me suis donné un temps de rédaction maximal de trois semaines après réception du SP) ? Non seulement c’est un manque de tact flagrant, mais en plus cela vous décrédibilise auprès des éditeurs.
Je tiens à préciser que personne ne m’a encore accusé d’avoir vendu mon âme au diable. Je souhaitais juste clarifier les choses, j’assume à 200% ce partenariat avec Net Galley… je regrette juste de ne pas avoir connu la plateforme plus tôt.
Comme indiqué précédemment, les éditeurs sont libres de refuser vos sollicitations. Au jour d’aujourd’hui j’ai essuyé deux refus et j’ai une demande en stand-by ; ce n’est pas parce qu’un éditeur m’a refusé un titre que je vais le bouder (il faut avoir un minimum de bon sens), je tenterai ma chance plus tard avec un autre titre. Ça ne coûte rien d’essayer…