AU MENU DU JOUR
Titre : La Jeune Fille Et La Nuit
Auteur : Guillaume Musso
Éditeur : Calmann-Lévy
Parution : 2018
Origine : France
440 pages
De quoi ça cause ?
Si Thomas Degalais, écrivain à succès résidant à Manhattan, revient sur la Côte d’Azur pour les 50 ans de Saint Ex, l’établissement scolaire élitiste où il a suivi sa scolarité, ce n’est pas par nostalgie. La destruction annoncée de l’ancien gymnase, au profit d’un complexe plus moderne, pourrait bien faire remonter un terrible secret lié à la disparition, 25 ans plus tôt, de Vinca Rockwell, une étudiante charismatique, et d’Alexis Clément, un jeune prof de philo.
Un secret qui pourrait bien les conduire, lui et Maxime, son fidèle ami qui vise un poste de député, directement un prison. D’autant que quelqu’un semble être au courant de leur secret et réclame vengeance…
Pourquoi lui plutôt qu’un autre ?
Parce que c’est Guillaume Musso et que j’assume à 200% le fait d’aimer cet auteur. Et j’emmerde ses détracteurs systématiques (avec une pensée particulière pour ceux qui dénigrent sans jamais avoir ouvert un bouquin de l’auteur), oui, je sais, c’est gratuit comme remarque…
Ma chronique
Avec ce nouveau roman Guillaume Musso quitte son éditeur historique (XO Edirions) au profit de Calmann-Lévy, officiellement c’est une volonté de plus grande liberté éditoriale qui est évoquée, officieusement il s’agirait d’une affaire de gros sous plus qu’autre chose… Comme dirait l’autre : « cela ne nous regarde pas« .
En refermant ce bouquin, je me dis que finalement Guillaume Musso n’a pas vraiment changé son fusil d’épaule par rapport à ses précédents romans. Il nous propose un polar grand public (bin oui, on ne va pas demander à Musso de nous pondre du Chatttam, du Thilliez ou du Grangé), plutôt bien ficelé, avec juste ce qu’il faut de rebondissements (pas forcément totalement imprévisibles) et surtout un page-turner efficace et addictif.
Point de renouveau avec ce roman, d’un autre côté pourquoi l’auteur sortirait-il de sa zone de confort ? Ce qu’il fait, il le fait bien et le public répond présent systématiquement. N’empêche que je garde espoir, qu’au détour d’un prochain roman, Guillaume Musso parvienne à me surprendre.
Je ne qualifierai pas l’intrigue de bateau, mais il est vrai qu’elle est relativement linéaire, ce qui ne l’empêche de nous réserver quelques surprises. Par contre, contrairement à ces précédents romans, celui-ci se déroule intégralement en France. Hormis cette particularité géographique, la mécanique est bien rodée…
Le récit, à la première personne, est porté par Thomas, navigant entre ses souvenirs et le présent il va essayer de résoudre deux énigmes : identifier leur adversaire avant qu’il ne s’en prenne à lui et découvrir la vérité sur la disparition de Vinca Rockwell. Lui et Maxime sont en effet bien placé pour savoir que la thèse officielle, qui affirme que l’étudiante et le jeune prof de philo étaient amants et ont pris la fuite ensemble, ne tient pas la route.
Il est loin de se douter qu’en remuant ainsi le passé, de nombreux autres secrets, pas toujours agréables à entendre, vont refaire surface.
Comme d’hab Guillaume Musso mise beaucoup sur l’empathie du lecteur à l’encontre de ses personnages. Ce n’était pas forcément gagné d’avance avec Thomas, mais on finit par tout lui pardonner et espérer qu’il sortira indemne de ce merdier.
Les autres personnages ne sont pas laissés sur le bas-côté, il y a bien entendu Maxime, l’ami de toujours, étoile montante de la vie politique locale sous l’étiquette LREM, mais aussi Fanny, une autre amie devenue cardiologue, et Stéphane un journaliste fouille-merde militant de la France Insoumise (vous comprendrez sans doute que j’ai eu beaucoup de mal à trouver le gusse sympathique… d’ailleurs je n’y suis pas arrivé).
Et bien entendu il y a Vinca, absente, mais omniprésente, un peu à l’image de Sean Lorentz dans son précédent roman, Un Appartement A Paris.
Un page-turner efficace bouclé en deux jours (il faut dire que je suis en congés, ça aide), pas de quoi faire virer de bord les détracteurs de Guillaume Musso, mais qui saura séduire les lecteurs déjà acquis à sa cause.
Comme tous les ans, j’attends maintenant la sortie du dernier Marc Lévy, Une Fille Comme Elle, dans quelques jours afin de désigner le vainqueur du classico littéraire 2018.
Je ne l’ai pas encore lu et j’assume aussi à 1000% le fait d’aimer cet auteur! Et j’emmerde aussi ses détracteurs systématiques! Un peu déçue de lire que ce n’est pas avec ce roman qu’il va nous surprendre… mais je ne perds pas espoir depuis qu’il s’est engagé dans un esprit + « polar »!
Pour des lecteurs de thrillers purs et durs les intrigues de GM sont forcément un peu trop linéaires… mais ça reste très agréable à lire, il sait y faire le bougre 🙂
Totalement d’accord, je le trouve frileux dans ce style (faut bien que je râle un peu!) mais cela ne m’empêche pas de me jeter sur chacun de ses romans à sa sortie! 🙂
Idem, si l’adrénaline n’est pas présente les intrigues sont bien ficelées et ça reste très agréable à lire
Tout à fait! 😉
J’adore ce premier round, et j’ai hâte d’avoir ton avis sur le Levy…
J’ai pas mal de retard sur Musso, et si celui ci est une suite, je ne vais m’y mettre de sitôt, mais j’aime bien passer voir cette bataille tous les ans chez toi!!!!;)
Un « classico » que les auteurs réfutent mais ça ne m’empêchera pas de les opposer pour le fun.
Ah mais moi j’adore ce classico et souvent j’ai été d’accord avec tes préférences….Faudrait d’ailleurs , juste pour le fun, que je m’y remette…;) Ah, mais j’ai regardé ma PAL…
Forcément nos PàL imposent des choix parfois déchirants 🙂
Tellement…..:(
Je n’ai jamais lu un seul Musso :p (mais je ne suis pas un détracteur !). Vu que tu adores, tu me conseilles lequel pour commencer ?
Je suis loin d’être un expert, dans ces cas là (l’envie de découvrir un auteur) perso je commence par la fin. Ca tombe bien ce roman est plutôt bien ficelé 🙂
J’ai cru comprendre :p
Bon, il serait temps que je teste cet auteur pour pouvoir soit le descendre soit approuver 😀
Osera ou osera pas ? Quel suce pince !!!
Tant que je ne suis pas suce pet… 😉
Parait que ça donne mauvaise haleine…
J’ai connu des types qui avaient une haleine puante à tel point que tu pensais que quelqu’un avait marché dans la merde
J’ai connu un gars dans le genre, une hyène qui avait bouffé un vautour mort depuis 3 semaines… Pas moyen de rester serein quand il te parle !
Le pire, c’est que le gars en question, ça ne venait pas d’une mauvaise hygiène dentaire, juste du clapet qui ne se fermait plus et les odeurs remontaient. À avoir envie de vomir, une odeur pareille ! 😦 Paraît qu’il s’est fait opérer…