AU MENU DU JOUR

Titre : Déracinée
Auteur : Naomi Novik
Editeur : Pygmalion
Parution : 2017
Origine : USA (2015)
505 pages
De quoi ça cause ?
La vallée vit sous la protection du Dragon, un puissant sorcier qui habite dans une tour isolée. En contrepartie, tous les dix ans le Dragon choisit une jeune fille de 17 ans qui deviendra son apprentie.
Le jour du choix approche et pour tout le monde il ne fait aucun doute que l’élue sera la jeune et brillante Kasia. Agniezka, sa meilleure amie, maudit le sorcier qui va les séparer durant une décennie.
Mais quand le Dragon arrive, rien ne se passe comme prévu…
Pourquoi lui plutôt qu’un autre ?
Parce qu’il a été l’heureux élu d’un Book Club que je fréquente assidûment.
Ma chronique
J’ai abordé ce roman avec un mélange de curiosité et d’appréhension, craignant une fantasy très orientée young adult, mais rassuré par son impressionnant palmarès (prix Nebula 2015, prix Locus 2016 et finaliste du prix Hugo pour ne citer qu’eux). Au final j’ai été plutôt agréablement surpris et je ne regrette pas de m’être laissé tenter.
Certes l’intrigue n’est pas aussi complexe que celle du Trône De Fer, mais elle tient la route et parvient à accrocher le lecteur (pas immédiatement pour ma part, mais dès la fin du premier chapitre, j’avais envie d’en savoir plus).
La fantasy médiévale pure et dure est parsemée d’éléments qui semblent issus du folklore d’Europe de l’Est. La magie y est omniprésente au point d’être la clé de voûte du récit, pour ma part ce choix de l’auteure ne m’a nullement dérangé.
Pour moi l’une des grandes forces du bouquin est son style narratif, l’auteure s’exprime à la première personne, nous faisant vivre l’intrigue par le vécu et le ressenti d’Agniezka. Et ladite Agniezka apparaît, de prime abord, comme l’antihéros par excellence.
Le second point fort du roman tient justement dans ses personnages et leurs relations. Au premier plan l’on retrouve bien entendu Agniezka et le Dragon, deux caractères diamétralement opposés qui vont pourtant devoir apprendre à se connaître et à cohabiter. Sans oublier Kasia, écartée pour un temps, mais qui reviendra sur le devant de la scène pour jouer un rôle essentiel dans le déroulement de l’intrigue.
Et bien entendu il y a le Bois, ce lieu maléfique qui corrompt tous les êtres vivants qui ont le malheur de l’approcher de trop près. Un Bois qui semble s’étendre inexorablement malgré les efforts du Dragon pour le contenir. Pour le combattre, nos héros vont devoir le comprendre, découvrir les sombres secrets qu’il cache encore.
Naomi Novik gère parfaitement le rythme de son intrigue, ça commence lentement puis ça gagne en intensité au fil des chapitres, pour terminer par des batailles épiques que tout amateur de fantasy attend avec impatience.
Je me suis lancé sans conviction, je quitte cette lecture agréablement surpris. Après tout c’est bien la finalité d’un Book Club de nous pousser à sortir de notre zone de confort et se laisser par des titres que nous n’aurions sans doute pas lus de notre propre chef. Mission accomplie donc, au point que je me demande si je ne vais m’intéresser à la saga Téméraire, de la même auteure.
Tiens, il m’a semblé en avoir entendu parler dans les couloirs… 😆 Je pense que tu viens de me tenter plus que tous les autres membres obscurs !
Franchement je m’attendais presque à être déçu 😀 Belle surprise, d’autant que ça se lit tout seul (ou presque).
Marrant, on s’attend à prendre plaisir et on est parfois déçu et parfois, on a le contraire ! Les membres du Bouc-Club ont bien choisi !
Ils ont du goût ces gens-là… par contre pour la santé de nos PàL c’est un cauchemar ce Book Club !
Oui, une horreur sans nom ! Ma PAL a explosé, pris du poids, doublée, triplée, quintuplée…. Ok, ce fut la même chose qu’après avoir acheté Kobinou…
Ça m’a l’air plus que sympa! Je me le note, tiens! 😉
En plus c’est un one-shot… ça se fait rare en fantasy 🙂
C’est clair! ^^
On me l’a prêté mais je n’ai pas encore eu le temps de le lire.
Trouve un moment, tu ne devrais pas le regretter 🙂