Au programme de cette chronique, une lecture faite à la demande de l’auteure, en l’occurrence Céline Barrè et son premier roman Quel Pétrin !.
A Tresville sur mer on attend beaucoup de la voie de contournement. Cette petite ville remplie d’énergumènes aux tempéraments bien marqués semble endormie sur ses lauriers. Menés tambour battant par Jocelyne, une boulangère entêtée, ils vont tenter de se souder afin de faire face à la pire organisation criminelle qui soit : l’Etat français ! (Présentation de l’auteure, sur le site du roman).
Avant d’aller plus loin je vous invite vivement à consulter le site sus-mentionné, vous découvrirez notamment à quel point l’accouchement de ce premier roman fut long et douloureux… Mais je tiens à rassurer Céline, ce parcours du combattant valait la peine, le bébé est adorable !
D’entrée de jeu le lecteur ne peut qu’être séduit par la plume de l’auteure, un style soigné sans être alambiqué, servi par une écriture pleine de ressources. Un régal pour les yeux et l’esprit !
Mais comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, un style parfait au service d’une intrigue pourrie n’empêchera pas le naufrage (alors que le contraire peut parfois être vrai). Sauf que présentement l’intrigue est loin d’être pourrie, on vibre avec Tresville-sur-mer (cherchez pas c’est un lieu fictif… mais ça pourrait aussi bien être du côté de chez vous, ou même de chez moi), un bled paumé du Cotentin où l’on ne risque pas de s’ennuyer tant il s’en passe des choses (et pas des moindres).
Il faut bien avouer que les Tresvillois(es) sont plutôt hauts en couleurs et ont un caractère bien trempé. Les personnages sont soignés, ni tout blanc, ni tout noir, parfois attachants, parfois horripilants (même Jocelyne, notre vaillante boulangère). Avec eux l’ambiance est garantie, qu’elle soit joyeuse ou morose, au fil des événements qui rythment leur quotidien.
Ma chère Céline je vous demande par avance de m’excuser cette comparaison mais je serai tenté de vous placer au même niveau qu’un certain Gilles Legardinier. Vous nous offrez un condensé de bonne humeur qui fait chaud au coeur et à l’âme. Vous parvenez même, en l’espace de ces quelques pages à jouer sur divers registre de l’humour, passant allègrement du second degré à la satire sociale, du burlesque au vaudeville, abordant parfois même des sujets graves avec une bonne dose de légèreté afin de dédramatiser les choses. Quant au lecteur il alterne entre sourires et fous rires.
Je tiens préciser que j’ai rédigé cette chronique en totale impartialité. Si je me montre plus tolérant avec les auteurs auto-édités c’est uniquement sur les aspects techniques du roman (et surtout du fichier epub), en l’occurrence même là je ne trouve rien à redire…
Je terminerai cette chronique sur quatre mots : vivement la saison deux !
Ca a l’air sympa! Si plaisir et fous rires sont de la partie, je me le note!!!!;)
Un peu de feel good reading ne fait jamais de mal 😉
Entre deux thrillers bien glauques !
Faute de blé, la boulangère a des idées… elle a exposé ses miches en vitrine ?? Je sors et je note ce bouquin qui m’a l’air bien amusant pour les soirées grises et mornes 😉
Tout comme les Legardinier, idéal pour retrouver le pep’s !
Ça devrait être remboursé par la mutuelle, je trouve !
Je plussoie pour un remboursement à 200%
Même 300% si nous avions des finances publiques en positif 😉
ça fait du bien le feel good par les temps qui courent….
Je fais un blocage sur Les Fauves en ce moment.
Le bouquin est excellent mais trop proche de l’actualité…
je comprends…