Une pause cinéphile sous le signe de la Terre du Milieu puisque nous avons visionné Le Hobbit – La Bataille Des Cinq Armées, ultime hommage à l’oeuvre de Tolkien signé Peter Jackson.
Alors que les réfugiés de Lacville, menés par Bard (Luke Evans) et les elfes de Thranduil (Lee Pace) viennent demander à Thorin (Richard Armitage) d’honorer sa promesse, le nain leur oppose une fin de non recevoir. Bilbon Sacquet (Martin Freeman) va tout mettre en oeuvre pour éviter une guerre entre elfes et nains ; d’autant que de son côté Azog (Manu Bennett) prépare les armées orques à l’attaque…
Ce troisième volet est de loin le plus sombre de la trilogie (la guerre menace c’est inévitable, la question est surtout de savoir qui va affronter qui) mais c’est aussi celui qui donne le plus d’importance à la psychologie des personnages (notamment avec Bilbon qui va faire le maximum pour ramener Thorin à la raison, n’hésitant pas à se mettre en danger). A ce titre c’est aussi le plus éprouvant pour les nerfs de spectateur.
Visuellement la magie fonctionne toujours aussi bien, on est en totale immersion dans la Terre du Milieu et ses intrigues avec un habile mélange de paysages naturels magnifiques et d’effets spéciaux toujours aussi fabuleux. Sans oublier bien entendus les combats parfaitement chorégraphiés.
La scène d’ouverture met d’office la barre très haut avec l’assaut dévastateur de Smaug sur Lacville (ce n’est pas un scoop puisque le film précédent se termine par l’envol du dragon vers le village de pêcheurs… on se doute bien qu’il ne va pas s’acheter un kilo de crevettes). Le rythme ne baisse pas ‘au contraire) pendant pas loin de 2h30 de pur bonheur. Heureusement on retrouve çà et là quelques notes d’humour permettant de faire baisser (temporairement) la tension d’un cran.
La transition entre Le Hobbit et Le Seigneur Des Anneaux est impeccablement menée même si c’est avec regrets que je dis au revoir à la Terre du Milieu. Et oui c’est juste un au revoir, dès que le coffret de la trilogie sort en version longue je vais me refaire les six films… Je ne m’en lasserai jamais tant Peter Jackson a su sublimer l’oeuvre de JRR Tolkien !