Messieurs les élus, arrêtez de nous prendre pour des cons !

Vous l’aurez constaté ces dernières semaines un vent de liberté souffle sur le monde arabe (chose dont one ne peut que se réjouir), le peuple ose enfin se mobiliser en masse pour crier son ras-le-bol et exiger le départ de ses dirigeants corrompus qui s’accrochent au pouvoir comme un morpion à un poil de cul ; mais surtout la population reste mobilisée malgré la répression musclée du pouvoir et finalement, face à la détermination populaire, les tyrans quittent leur trône doré la queue entre les pattes. Après Ben Ali en Tunisie c’est au tour de Moubarak en Egypte de prendre la poudre d’escampette face à la pression populaire ; dans les deux cas le pouvoir de transition promet la tenue prochaine d’élections libres, espérons que ce ne soient pas que des paroles en l’air et attendons de voir ce qui sortira des urnes (le spectre de l’Islam radical guette malheureusement toujours la moindre opportunité d’étendre son emprise sur la région). En attendant les experts du monde arabe, et les curieux, se posent la question de savoir qui sera le prochain ; il faut dire que les aspirants à la démocratie ne manquent pas entre l’Algérie, la Syrie, le Yemen et j’en oublie surement… Et pourquoi pas l’Iran qui parviendrait enfin à destituer Ahmanidejad ?

Et pendant ce temps-là, sur une petite île perdue au milieu du Pacifique… Un gouvernement élu démocratiquement est menacé par une bande d’apprentis putschistes qui veulent péter plus haut que leur cul !
J’ai déjà eu l’occasion de vous dire que depuis quelques temps déjà je suis totalement désabusé par le monde politique (je parle de politique locale, au niveau national j’avoue que je ne me sens pas franchement concerné donc c’est plus de l’indifférence qu’autre chose) et plus ça va plus la tendance se confirme du coup je fais l’impasse sur la question… Sauf quand certains poussent le bouchon (qui a dit la connerie ?) un peu trop loin ! Et aujourd’hui c’est le groupe Union Calédonienne (mouvement indépendantiste) du gouvernement de la NC qui remporte le droit à une réaction coup de gueule (ça ne les empêchera sûrement pas de dormir mais c’est là le cadet de mes soucis).
Petit rappel législatif avant d’aller plus en avant dans ce post : au vu de la Loi Organique, le Gouvernement de la NC ne peut être reconnu démissionnaire que dans le cas suivants :
– Renouvellement du Congrès suite à des élections provinciales entrainant un changement de majorité
– Adoption d’une motion de censure par le Congrès
– Démission du président du gouvernement
– Démission de la majorité des membres du gouvernement
– Démission de tous les membres d’un même groupe politique
C’est donc sur cette dernière clause que nos élus de l’UC se reposent pour finaliser leur tentative de putsch. Jusque là rien à redire ils sont dans leur droit mais c’est le motif de cette démission qui est pourrait être risible s’il n’était pas aussi pathétique que malhonnête ! Ces « braves gens » nous font un caca nerveux parce que quatre communes du Territoire (La Foa, Bourail, Moindou et Maré) refusent, après avis de leur Conseil Municipal, de hisser les couleurs indépendantistes aux côtés de la bannière tricolore (merci Monsieur Frogier, votre idée à la con n’en finit plus de diviser la Calédonie).
N’en déplaise à certains la Calédonie est encore une terre française régie en tant que telle par les lois françaises, n’en déplaise à ces mêmes certains et à d’autres crétins utopistes le drapeau indépendantiste ne sera jamais reconnu par l’ensemble des calédoniens comme un symbole identitaire ! L’idée à la con de Frogier s’est traduite par un simple voeu (définition du mot voeu pour ceux qui auraient du mal avec la langue française : désir ou souhait exprimé pour la réalisation de quelque chose) du Congrès invitant les mairies à hisser les couleurs indépendantiste. Lors de sa venue pour la cérémonie bananière au haussariat, le premier ministre, François Fillon, avait évoqué, sans grande conviction (à part dans l’imaginaire collectif des crétins utopistes suscités) soit dit en passant, une possible circulaire invitant (définition du verbe inviter pour ceux qui auraient du mal avec la langue française : inciter à quelque chose, encourager une initiative) les édifices publics à arborer les deux drapeaux. Ladite circulaire n’ayant jamais vue le jour (Oh my god ! What a surprise !) la décision de hisser ou non les couleurs indépendantistes appartient donc de plein droit aux Conseils Municipaux respectifs des communes du Territoire (soit dit en passant le maire de Nouméa, Jean Léques, avait annoncé à l’époque que le drapeau indépendantiste ne serait pas hissé à l’Hôtel de Ville mais finalement, en gentil toutou à sa mémére qu’il est, il a obéit à la voix de son maître… son prédécesseur, le regretté Roger Laroque, doit se retourner dans sa tombe) ; le gouvernement n’a donc aucun droit d’ingérence sur la question et cette démission collective n’est qu’un prétexte fallacieux pour déstabiliser un peu plus le Territoire avec la complicité de certains mouvements loyalistes fervents adeptes de la trahison.
La réaction de Philippe Gomés, Président du Gouvernement, ne s’est pas faite attendre, au journal télévisé il est apparu excédé (on le serait à moins) par toutes ces magouilles visant à renverser un gouvernement légitimement élu (pourtant il n’a pas besoin de ça, il se débrouille très bien pour se tirer dans le pied) ; sa réponse à l’annonce de nos pantins indépendantistes (le marionnettiste n’est pas directement cité mais on en devine sans mal l’identité) a été de demander la tenue de nouvelles élections provinciales afin d’avoir un gouvernement populaire et non un gouvernement issu de magouilles bassement politiques (l’exemple polynésien avec leurs gouvernements fantoches à répétition devrait pourtant nous appeler à plus de vigilance) !
Il serait temps que nos politiques, tous bords confondus, arrêtent leurs conneries et cessent de jouer avec leur électorat. En ce qui me concerne j’approuve totalement l’idée d’organiser des élections provinciales anticipées ! On nous a enculé avec le corps électoral gelé (merci Trahir Ensemble), on nous a encore enculé avec la levée du drapeau indépendantiste (merci le RUMP) et aujourd’hui on veut nous imposer un gouvernement qui ne répond plus aux aspirations de la population telles qu’exprimées par le biais d’une élection dont la légitimité n’a jamais été contestée. Et demain ce sera quoi votre prochain coup de pute ? Si vous pensez avoir une quelconque légitimité alors osez affronter les urnes, osez affronter ces électeurs que vous avez trahi à tout va ! Aujourd’hui seule la tenue de nouvelles élections permettra de dessiner une carte politique viable et représentative de la Nouvelle-Calédonie, pas les alliances contre-nature ! Pour une fois ayez des couilles et remettez vous en question !
Je tiens à préciser que je ne roule pas pour Gomés (au contraire j’avais même tendance à mépriser le personnage mais au vu des récents événements politiques je tends de plus en plus à le respecter), ni pour Calédonie Ensemble, ni pour personne d’ailleurs ! Je roule pour moi, sans sucer aucune queue et sans lécher aucun cul ! Et en tant que tel c’est ici en mon nom propre que je m’exprime et j’assume pleinement jusqu’à la moindre virgule de ce post (tout comme j’ai toujours assumé mes opinions).

Week-end face à la petite lucarne…

Lecteur DVD en rade + Finances dans le rouge = Week-end TV ! Voilà l’équation qui pourrait résumer notre week-end, hormis quelques courses rapides samedi matin et de régulières excursions devant le PC pour une raison X ou Y nous avons comaté devant la TV, heureusement Canal+ et Canal Cinéma proposaient quelques films que nous n’avions pas encore vus…
Peut être vous demandez vous ce que j’attends pour apporter mon lecteur DVD chez un dépanneur. D’une part je ne suis pas certain que le souci vienne du DVD, il pourrait tout aussi bien provenir des connecteurs du moniteur ; d’autre part ayant opté pour un home-cinema monobloc si je le dépose en révision je n’ai non seulement plus de lecteur DVD mais aussi plus de lecteur CD (cela va de soi), plus de radio et plus de TV… Le blackout total si l’on peut dire… Pour ça que je pense plutôt opter pour l’achat d’un lecteur d’entrée de gamme que je connecterai en auxillaire au home-cinema et au moniteur (via un câble RCA et non un câble composite comme c’est le cas actuellement juste au cas où ce soient les connecteurs de l’écran qui soient HS). En attendant on fait avec les moyens du bord et on se contente de ce que l’on a !
Je ne vais pas vous faire un topo détaillé de notre programme TV, un rapide survol des films visionnés suffira amplement.
Samedi matin – Blindés
Thriller signé Nimrod Antal.
Le topo : une équipe de convoyeurs de fonds (menés par Matt Dillon, Colombus Short, Jean Reno et Lawrence Fishburne) décide de voler leur chargement de 42 millions de dollars, sans armes, ni violences, ni victimes et bien entendu sans la moindre preuve… Si à la base le plan peut sembler génial il suffit d’un grain de sable dans l’engrenage pour que tout parte en vrille dans un enchainement d’imprévus sanglants et mortels…
Ma critique expresse : sans révolutionner le genre c’est un thriller sympathique plutôt bien ficelé et rythmé qui mérite le détour.
Samedi après-midi – Envoyés Très Spéciaux
Comédie réalisée par Frédéric Auburtin.
Le topo : une station radio envoie sa meilleure équipe (composée de Gérard Lanvin en reporter vedette et Gérard Jugnot en technicien du son) en reportage en Irak. Sauf que suite à une bévue du technicien ils vont devoir improviser. C’est donc depuis un appartement en banlieue qu’ils réalisent des reportages « pris sur le vif » qui deviennent très rapidement populaires et boostent les audiences de la station radio. Voulant en faire toujours plus ils se retrouvent vite dans une impasse de plus en plus ingérable, pour s’en sortir ils décident de simuler leur prise en otage par une faction terroriste…
Ma critique expresse : le duo improbable est certes une recette maintes fois éprouvée mais elle prête toujours à sourire… La preuve une fois de plus.
Samedi soir : Le Beau-Père
Thriller de Nelson McCormick.
Le topo : une jeune femme (Sela Ward), mère divorcée de trois enfants, rencontre « par hasard » un homme a priori « bien sous tous rapports » (Dylan Walsh) ; une chose en entrainant une autre, ils finissent par se fiancer après quelques mois passés ensemble. C’est à ce moment que l’ainé (Penn Badgley) rentre à la maison après une année passée dans une école militaire, d’office le courant ne passe pas entre lui et le providentiel beau-père même si tout semble jouer en sa faveur. Décidé à se fier à son instinct il décide de mener sa petite enquête, ce qu’il va découvrir dépasse tout ce qu’il pouvait imaginer…
Ma critique expresse : rien de neuf sous le soleil et sans surprise, ça aurait même tendance à manquer de rythme.
Dimanche matin – Protéger & Servir
Comédie signée Eric Lavaine.
Le topo : deux flics pas franchement au top niveau mais amis depuis l’enfance (Kad Merad et Clovis Cornillac) sont chargés, contre toute attente, par la Directrice de la Police Nationale (Carole Bouquet) de déjouer les plans d’une organisation terroriste qui menace de perpétuer ses attentats si l’Etat ne lui verse pas une rançon. C’est aussi contre toute attente qu’ils mettront le doigt, sans vraiment s’en rendre compte, sur un complot impliquant l’Etat lui même…
Ma critique expresse : encore un duo improbable qui fait recette dans un scénario tout aussi improbable… Mais ça n’en reste pas moins divertissant.
Dimanche après-midi – Detroit 1-8-7
Série TV créée par Jason Richman.
Le topo : le quotidien mouvementé d’une équipe de flics de Detroit généralement axé sur deux enquêtes en simultané (mais pas forcément liées entre elles).
Ma critique expresse : ma série coup de coeur du moment, les personnages sont bien travaillés, le scénario tient la route. Bref une bonne série policière de plus pour les fans du genre.
Dimanche soir – Océans
Documentaire de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud.
Le topo : pas simple à résumer… Ca pourrait passer sur une simple succession d’images magnifiques sur la vie marine mais ce serait faire l’impasse sur la réflexion imposée sur la place et l’impact de l’homme dans l’évolution de cet écosystème menacé.
Ma critique expresse : une baffe dans la tronche ! Les moyens mis en oeuvre pour nous proposer des images aussi spectaculaires ont vraiment dû être énormes. On se régale jusqu’à ce que l’homme apparaisse dans l’histoire, après on a envie de vomir sur notre propre espèce qui prend un malin plaisir à foutre en l’air sa planète. Franchement je n’ai pas l’âme d’un écolo militant mais il me paraît impossible de rester de marbre face aux images de la connerie humaine. J’avais envie de chialer mais j’avais trop la haine pour y arriver !