[BOUQUINS] Jacques Saussey – Du Poison Dans La Tête

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J. Saussey - Du Poison Dans La Tête

Titre : Du Poison Dans La Tête
Série : Magne & Heslin – Tome 8
Auteur : Jacques Saussey
Éditeur : French Pulp
Parution : 2019
Origine : France
592 pages

De quoi ça cause ?

Daniel Magne reçoit un paquet de la part d’un ancien camarade de classe récemment décédé. A l’intérieur se trouve un brusque rappel d’une blessure secrète jamais complètement refermée : le meurtre de la jeune Fanny Delaunay peu avant la rentrée des classes de 1975. Une affaire jamais élucidée. Fanny était alors son premier amour.

Lisa Heslin se fait du souci pour Oscar leur fils, celui-ci semble être le souffre-douleur de trois élèves du collège. Mais Oscar nie, quand il ne se mure pas dans le silence.

Pourquoi lui plutôt qu’un autre ?

Parce que ça faisait déjà quelques temps que j’avais envie de découvrir l’univers littéraire de Jacques Saussey ; c’est tout naturellement que j’ai jeté mon dévolu sur son dernier roman en date.

Ce n’est qu’après coup que j’ai vu qu’il s’agissait du huitième opus du duo policier Daniel Magne et Lisa Heslin. Tant pis, ce n’est pas la première fois que je prends le train en route (le plus dur étant de trouver la motivation pour remonter les wagons de retard si la sauce prend).

Ma Chronique

Je remercie les éditions French Pulp et Net Galley pour leur confiance.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets (cf ma chronique de Laisse Le Monde Tomber), j’ai eu la désagréable surprise de découvrir que le bouquin était au format PDF. J’ai donc dû revêtir mon uniforme d’artisan ebooker afin de me bricoler une version au format epub du roman.

Il faudrait vraiment que je prenne le temps de lire intégralement la fiche du bouquin chez Net Galley, de la sorte je pourrai éviter de solliciter des envois au format PDF (quand l’information figure en clair). Sauf que j’ai quand même vachement envie de lire ces satanés bouquins !

Difficile, pour ne pas dire impossible, de vous proposer un pitch exhaustif de ce roman tant l’intrigue part dans de multiples directions, sans qu’il existe de fil rouge entre elles sinon leurs répercussions sur la vie du couple Magne et Heslin (et encore toute une partie de l’intrigue ne les impacte pas directement).

Si comme moi vous prenez le train Magne / Heslin en route vous allez rapidement vous rendre compte que vous ne débarquez pas forcément au moment le plus opportun. Chacun est en effet très occupé ou préoccupé… et ça ne fait que commencer !

Jacques Saussey nous propose une intrigue à dimensions multiples, les différents arcs narratifs n’étant pas non plus forcément liés les uns aux autres. Ça pourrait rapidement devenir un sac de nœud inextricable mais l’auteur sait rester maître de son sujet et n’embrouille jamais le lecteur. Il mène sa barque (ou plutôt ses galères) sans jamais perdre le contrôle de l’ensemble.

À la base c’est le côté pervers narcissique de l’intrigue qui m’a attiré, l’auteur décrit avec beaucoup de réalisme et de pertinence le lent processus de destruction / soumission psychologique (d’où le titre du roman) que ces salopards déploient pour s’assurer que leur victime reste sous leur coupe. C’est incontestablement l’aspect de l’intrigue qui m’a le plus captivé, et il n’implique quasiment pas ni Daniel Magne, ni Lisa Heslin.

Le côté obsessionnel de la quête de justice (ou plus exactement de vengeance) de Daniel Magne m’a parfois perturbé. Je peux comprendre ce besoin de comprendre mais il aurait parfaitement pu mener sa mission sans négliger ses proches. Force m’est de reconnaître que j’ai trouvé qu’il jouait franchement au con au niveau de sa relation avec Lisa Heslin. Rien d’étonnant donc à ce que ça finisse par lui revenir en pleine gueule.

Ce ne sont que deux arcs narratifs de l’intrigue, il y en a bien d’autres que je vous laisse découvrir…

J’ai particulièrement apprécié la dimension humaine du récit, même si je découvrais les différents acteurs je les ai tout de suite appréciés (qu’il s’agisse du couple Magne / Heslin ou du duo d’enquêteurs Fred / Ludo). Je suppose que pour les lecteurs qui suivent ces personnages depuis le début cet attachement au côté humain est encore plus flagrant.

Pour une découverte je peux d’ores et déjà affirmer que je suis sous le charme de l’écriture de Jacques Saussey. Ce bouquin est un sans-faute, qu’il s’agisse de l’intrigue, des personnages ou du style de l’auteur. Incontestablement de quoi me donner envie de me pencher sur ses prochains romans, et, si l’occasion se présente, de découvrir ses précédents.

MON VERDICT

[BOUQUINS] Jacques-Olivier Bosco – Laisse Le Monde Tomber

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JOB - Laisse le monde tomber
Titre : Laisse Le Monde Tomber
Auteur : Jacques-Olivier Bosco
Éditeur : French Pulp
Parution : 2019
Origine : France
372 pages

De quoi ça cause ?

Des corps retrouvés atrocement mutilés dans une cité de banlieue. La cité est au bord de l’explosion. Jef et Hélène, les enquêteurs en charge de cette affaire sont sur les nerfs.

Un gang de braqueurs tueurs de flic insaisissable multiplie les coups d’éclats meurtriers à travers toute l’Europe. Tracy, chef de groupe à l’ORCTIS de Nanterre, s’est jurée de mettre fin au carnage.

Deux affaires qui non a priori aucun lien entre elles mais qui vont pourtant sceller le destin des trois flics…

Pourquoi lui plutôt qu’un autre ?

Parce que c’est Jacques-Olivier Bosco, un auteur que j’ai découvert récemment via son diptyque Brutale / Coupable mettant en scène Lise Lartéguy ; un personnage pour qui j’ai eu un véritable coup de foudre littéraire.

Ma Chronique

Je remercie les éditions French Pulp et Net Galley pour leur confiance.

Dommage en revanche que le fichier transmis ait été une version non définitive au format PDF. Ce qui pour moi signifie rédhibitoire, sauf travail de conversion préalable ; et c’est ce à quoi je me suis attelé afin de pouvoir le lire au format epub et obtenir une version finalisée à archiver dans ma bibliothèque numérique.

Avec ce roman Jacques-Olivier Bosco (JOB) nous offre un thriller profondément humain en mettant en avant trois flics qui, loin d’être des machines de guerre déshumanisées façon Robocop, doivent au contraire composer avec leur vécu et leurs blessures. Trois flics à vif qui n’hésitent pas à se mouiller et à mettre les mains dans le cambouis quand la situation l’impose.

Jef est rongé par la culpabilité mais trop respectueux du cadre juridique (et sans doute aussi un tantinet trop lâche) pour mener à bien sa vengeance. Hélène, sa coéquipière est une boule de nerfs toujours prête à en découdre, quitte à se mettre parfois (souvent) en danger. Quant à Tracy, elle rêve de vengeance depuis que son frère a été assassiné sous ses yeux, victime du terrorisme islamiste, dans la nuit du 13 novembre 2015.

Les deux premiers vont être appelés sur une scène de crime particulièrement sauvage, un enfant de la cité a été démembré par un animal. Ça pourrait être un chien dressé pour tuer mais de nombreux détails morphologiques ne collent pas. Quand d’autres victimes apparaissent la cité commence à crier vengeance, d’autant que l’enquête de police piétine.

Tracy et son groupe sont sur la piste d’un gang de braqueurs qui semble prendre un plaisir pervers à tuer un maximum de flics à chaque opération. Le trio à la tête du gang est identifié mais demeure insaisissable.

Un trio pour lequel on se prendra vite d’empathie, JOB sait y faire pour que mêmes leurs défauts contribuent à rendre ses personnages plus attachants… plus humains, tout simplement.

Vous l’aurez compris, si l’auteur attache une grande importance à la psychologie de ses personnages, il n’en délaisse pas moins son intrigue (ses intrigues même, avant que les deux arcs narratifs ne se rejoignent). Une intrigue aussi musclée que rythmée qui mènera la vie dure à nos trois flics et mettra parfois vos nerfs à rude épreuves.

JOB fait mouche dès les premières pages de son roman, il impose d’entrée de jeu une ambiance aussi sombre que tendue, tension qui ne baissera pas d’un cran (au contraire) jusqu’au dénouement. Et quel dénouement !

La narration est très visuelle, à ce titre vous pouvez vous attendre à en prendre plein les mirettes. Gaffe aux giclées de sang, viscères et autres joyeusetés. Même au cœur de l’action la plus débridée, l’intrigue reste profondément ancrée dans la réalité. Une réalité que certains espèrent ne pas voir en optant pour la politique de l’autruche. Pour ma part j’espère, ne serait-ce que par respect pour l’animal, que ces chiens de combat 2.0 sont le fruit de l’imagination de l’auteur…

Une fois de plus JOB nous livre un page-turner impossible à lâcher, une fois de plus on en prend plein la gueule et on en redemande.

L’ultime chapitre nous réserve quelques surprises en forme de clins d’œil et caméos, avec notamment une brève apparition de Lise Lartéguy. De là à penser que certains personnages pourraient être de retour dans un second opus, il n’y a qu’un pas. Si ça ne tenait qu’à moi je le franchirais volontiers (il y a matière à une suite), mais c’est bien entendu JOB qui aura le dernier mot sur ce point.

MON VERDICT
Coup de poing

[BOUQUINS] Fabio M. Mitchelli – Apocalypse Transferts

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F. M. Mitchelli - Apocalypse Transferts

Titre : Apocalypse Transferts
Auteur : Fabio M. Mitchelli
Éditeur : French Pulp
Parution : 2019
Origine : France
304 pages

De quoi ça cause ?

La société GameSoft France a mis au point une technologie qui devrait révolutionner le monde du jeu vidéo, beaucoup voudraient bien mettre la main sur leur algorithme, certains ne reculeront même devant rien pour parvenir à leurs fins…

Pourquoi lui plutôt qu’un autre ?

Parce que ça fait un moment que j’ai envie de découvrir l’univers littéraire de Fabio M. Mitchelli. Son dernier roman étant proposé par Net Galley, je ne pouvais pas rater cette opportunité.

Ma Chronique

Je remercie les éditions French Pulp et Net Galley pour avoir donné une suite favorable à ma demande.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser que je n’adhère pas à l’idée que la violence des jeux vidéos puisse avoir un impact sur la délinquance ; les jeunes qui ne sont pas foutus de faire la différence entre le virtuel et le réel ont juste un sérieux déficit neuronal. L’inadaptation sociale et sociétale de certains n’étant pas politiquement correcte (et acceptable), le jeu vidéo devient donc un parfait bouc émissaire pour expliquer des comportements déviants.

Soit dit en passant dans son propos l’auteur confond deux types de jeux radicalement différents, le wargame est un jeu de stratégie militaire qui n’a rien à voir avec un FPS (First-Person Shooter ou jeu de tir à la première personne dans en français) qui, comme son nom l’indique, est un jeu de tir. Ce sont ces fameux FPS (comme la série Call Of Duty) que certains voudraient rendre en partie responsables de la violence des jeunes délinquants.

Pour l’anecdote (et pour le fun aussi), l’univers virtuel ne semble pas être très familier à Fabio M. Mitchelli qui écorne l’application Google Maps en la rebaptisant Goggle Maps.

Je referme ce bouquin avec un sentiment plutôt mitigé, globalement j’ai bien aimé, mais j’ai trouvé la partie virtuelle du récit parfois un peu confuse (je ne saurai dire si c’est volontaire ou non de la part de l’auteur) ; pour le peu qu’elle apporte à l’intrigue, elle aurait gagné à être revue sérieusement à la baisse. Heureusement que la situation se décante dans la seconde partie du roman, à partir de là j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à décrocher.

C’est donc délibérément que je vais faire l’impasse sur toute la partie virtuelle du récit. Sachez simplement qu’il est question d’un jeu vidéo hyper réaliste, mais aussi hyper violent qui exploite la fameuse technologie mise au point par GameSoft France.

Apocalypse Transferts est indéniablement un thriller efficace et nerveux. Une course-poursuite sanglante qui part dans plusieurs directions et vous réservera quelques belles surprises au détour de ses nombreux virages mortels. De fait c’est sombre à souhait et pas franchement optimiste (noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir), mais c’est aussi le but recherché.

Les personnages sont bien travaillés et nuancés. Hormis le flic, les autres acteurs de l’intrigue n’ont pas grand-chose pour s’attirer la sympathie des lecteurs ; je reconnais toutefois avoir eu un faible pour Tonton Jackson (derrière ce surnom un tantinet ridicule se cache une véritable machine de guerre).

Je doute que ce roman soit représentatif de l’univers de Fabio M. Mitchelli, il va falloir que je creuse la question, en me penchant notamment sur ses titres qui font partie de la collection La Bête Noire de Robert Laffont.

D’un point de vue purement technique j’ai trouvé que le fichier epub manquait de finition, l’intégration d’une table des matières aurait été un plus appréciable pour les lecteurs qui, comme moi, lisent sur plusieurs supports (PC et liseuse).

MON VERDICT

Morceau choisi que je dédie à la mémoire de mon père.

Merci pour les coups de ceinture, ils étaient mérités et m’ont appris à grandir en restant droit dans mes bottes… ce qui n’exclut pas d’avoir un bon nombre de conneries à mon actif.
Ils m’ont aussi appris que répondre crânement « même pas mal » après une punition est une très mauvaise idée !

Il repense aux rares fois où son père lui avait remis du plomb dans la tête, alors qu’il n’était qu’un ado boutonneux et effronté. Chaque fois qu’il dépassait les limites, le cuir de la ceinture du paternel venait caresser celui de ses fesses en claquant, lui laissant quelques marques superficielles qui disparaissaient le lendemain. Et après ? Cela avait-il fait de son père un bourreau d’enfants, un père indigne, une brute épaisse qui maltraitait son gosse ? Non, il avait éduqué son fils à sa manière, à sa façon, celle d’un papa qui avait connu un temps où les enfants respectaient leurs parents, une époque où les enfants restaient à leur place, une époque où ils étaient conscients que père et mère étaient là pour les placer sur le chemin de la vie, et non pas les laisser plonger dans l’abîme, les laisser s’éduquer seuls, comme certains parents démissionnaires peuvent le faire de nos jours.
(…) Il avait appris à respecter les autres et à aider son prochain, voilà ce qu’un tout petit nombre de coups de ceinture sur le cul lui avait valu.
Aujourd’hui, certains adolescents frappent leurs parents, les menacent, les blessent physiquement et leur font subir des douleurs psychologiques qui infligent bien plus de mal que deux ou trois coups de ceinturon.

[BOUQUINS] David Coulon – Trouble Passager

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Titre : Trouble Passager
Auteur : David Coulon
Éditeur : French Pulp
Parution : 2019
Origine : France
288 pages

De quoi ça cause ?

Il y a cinq ans, Mélissa, la fille de Remi et Lucie Hutchinson disparaissait. L’enquête n’a jamais permis de retrouver la petite fille ; depuis le couple se délite lentement mais sûrement.

Une rencontre fortuite au cours d’une soirée. Un échange littéraire dans un monde virtuel. Un rendez-vous qu’il n’aurait jamais dû accepter… Remi Hutchinson va se retrouver pris au piège d’une mécanique aussi implacable qu’infernale…

Pourquoi lui plutôt qu’un autre ?

C’est la critique enthousiaste d’Aude qui m’a donné envie de découvrir ce roman.

Je connais l’auteur de nom, mais n’ai jamais rien lu de lui… c’est un peu mon rendez-vous en terre inconnue.

Ma Chronique

Tout le monde est innocent.
Crois-moi.
Tout le monde.
Pas de coupables.
Pas de gentils et de méchants.
Seulement des victimes et des bourreaux.
Des victimes et des bourreaux. Seulement cela.
Souviens-toi de n’importe quel moment de ta vie. Un moment gai. Un moment triste. Une situation de travail. Une rencontre amoureuse.
Tu as toujours été victime. Ou bourreau.
Rien d’autre. Tu as souffert, ou fait souffrir.
L’un ou l’autre.
Réfléchis bien.
Toi, être humain. Moi, être humain. Nous ne savons rien faire d’autre.
Les actes désintéressés ? Laisse-moi rire. Les chanteurs qui beuglent au profit de telle ou telle association caritative ne le font que parce qu’il y a des victimes. Grâce aux victimes. Tu veux qu’on s’occupe de toi ? Sois une victime. Tu veux obtenir quelque chose de quelqu’un ? Sois son bourreau.

Ainsi commence Trouble Passager, le ton est donné d’entrée de jeu sans que l’on sache vraiment de quoi il retourne. Dans la mesure du possible j’espère vous donner envie de découvrir ce roman tout en maintenant un relatif flou artistique autour de son intrigue.

Troublant le bouquin l’est par son style, à l’image de son ouverture. Des phrases courtes, faut aller à l’essentiel et faut que ça claque comme un coup de fouet. Beaucoup de répétitions, comme pour ancrer les idées au plus profond de l’esprit du lecteur.

Troublant par les thèmes abordés aussi. Il est en effet beaucoup question de pédophilie. Un thème difficile et glauque à souhait, traité ici sans fausse pudeur, mais sans voyeurisme non plus. Il sera aussi question de vengeance, dans sa forme la plus brute, façon Loi du Talion. Victimes qui deviennent bourreaux, bourreaux qui deviennent victimes…

Ami lecteur, amie lectrice, si d’aventure tu plonges en ces pages attends-toi à te faire malmener par un auteur d’une redoutable perversité. Au fil des pages, tu n’as pas fini de te poser des questions ; coupable ou innocent ? Victime ou bourreaux ? Les deux ? Quand tu penseras avoir la réponse, un nouvel élément fera vaciller tes certitudes… retour à la case départ.

Pervers, mais aussi redoutablement efficace. David Coulon saura vous prendre rapidement aux tripes et ne vous lâchera qu’après les avoir vrillées dans tous les sens, encore et encore. Angoissant, oppressant, mais aussi terriblement addictif. Une fois pris par la mécanique mise en place par l’auteur vous ne pourrez plus lâcher le bouquin. Pour finalement refermer ce roman KO debout, désorienté. Troublé… mais heureusement ce n’est que passager (à en croire le titre).

C’est volontairement que je n’aborde pas la question des acteurs de cette intrigue. À vous de les découvrir, de découvrir leur rôle et leur degré d’implication. À vous de vous triturer les neurones pour démêler la toile que tisse David Coulon.

Il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour me faire au style de l’auteur, ensuite j’ai eu l’impression d’être enfermé dans le tambour d’une machine à laver, essorage à plein régime. Une lecture qui remue, au propre comme au figuré. Il me manque un petit je ne sais quoi pour le coup de cœur, mais incontestablement un coup de poing. Un putain d’uppercut qui fait mouche !

Une chronique volontairement courte, non qu’il n’y ait rien à dire (au contraire !), c’est une intrigue tellement intense qu’elle mérite d’être découverte l’esprit vierge de toute information parasite.

Pour un premier rendez-vous avec David Coulon, le moins que l’on puisse dire c’est que la rencontre fut aussi éprouvante que jouissive ; des comme ça j’en redemande !

MON VERDICT
Coup de poing