[BRD] Ant-Man Et La Guêpe – Quantumania

Paul Rudd : Scott Lang / Ant-Man
Evangeline Lilly : Hope Van Dyne / La Guêpe
Michael Douglas : Hank Pym
Michelle Pfeiffer : Janet Van Dyne
Kathryn Newton : Cassie Lang / Stature
Jonathan Majors : Kang le Conquérant
Corey Stoll : Darren Cross / MODOK

Les familles Lang, Van Dyne et Pym, enfin réunies, peuvent profiter d’un repos bien mérité. Jusqu’au jour où Cassie, la fille de Scott et Hope, passionnée de sciences et de technologies (les chats ne font pas des chiens), provoque un incident quantique lors d’une démonstration… tous se retrouvent alors aspirés dans le royaume quantique.

Scott et Cassie sont séparés de Hope, Janet et Hank. Ils vont découvrir un monde en guerre où la lutte pour la survie est impitoyable. S’ils veulent affronter le danger qui menace ce monde, il leur faut absolument se réunir…

C’est le trente et unième film du MCU, le troisième consacré au personnage de Ant-Man et celui qui ouvre la phase V. C’est avec ce film que le personnage de Kang le Conquérant, qui devrait être le Grand Méchant de la saga du multivers (initiée avec une phase IV manquant cruellement de fil rouge) fait sa première apparition sur grand écran… et quelle apparition remarquée et remarquable, son charisme est au moins égal à son machiavélisme.

Les films consacrés à Ant-Man accordent une place de premier choix à la dimension familiale de l’intrigue ; c’est plus vrai que jamais avec ce troisième film puisque la famille au grand complet va se retrouver au cœur des événements.

Les personnages de Scott et Hope assument – revendiquent ? – une certaine « normalité » dans l’univers des superhéros. À l’instar d’Iron-Man ils n’ont aucun super-pouvoir, c’est leur armure qui fait d’eux des êtres hors du commun. Soit dit en passant d’autres personnages du MCU peuvent revendiquer encore plus de « normalité », ainsi Black Widow et Hawkeye ne peuvent compter que sur leur adresse naturelle au combat.

L’occasion aussi pour Hank, Hope et Scott de découvrir que Janet ne leur a pas tout dit de son séjour au cœur des royaumes quantiques. Non seulement l’endroit est fréquenté par une vaste gamme de créatures (humanoïdes, robotiques et autres) mais il est aussi le théâtre d’une lutte sans merci entre les forces de Kang le Conquérant et la résistance. Une résistance qui a de plus en plus de mal à faire face à la tyrannie et à la cruauté de leur ennemi.

Est-il besoin de vous préciser que les royaumes quantiques offrent un terrain de jeu aux possibilités infinies pour les équipes des effets spéciaux ? Force est de reconnaître que niveau visuel les équipes n’y ont pas été avec le dos de la cuillère, on en prend plein les mirettes quasiment du début à la fin du film.

Ne nous voilons pas la face pour autant, dans l’ensemble l’intrigue ne casse pas trois pattes à un canard, il y aurait même un léger arrière-goût de déjà vu sauce Star Wars et le final semble un chouia trop facile (les scènes post générique vont remettre les pendules à l’heure). Il n’en reste pas moins que le divertissement est assuré avec de belles scènes d’action et toujours quelques touches d’humour bienvenues.

À défaut de frissonner (pas évident quand il fait 35° dehors) pour nos héros, on passe un agréable moment sans voir passer le temps.

[BRD] À Couteaux Tirés

Daniel Craig : Benoit Blanc
Ana de Armas : Martha Cabrera
Christopher Plummer – Harlan Thrombey
Jamie Lee Curtis : Linda Drysdale
Don Johnson : Richard Drysdale
Chris Evans : Hugh « Ransom » Drysdale
Toni Collette : Joni Thrombey
Michael Shannon : Walter Thrombey

Célèbre auteur de polars, Harlan Thrombey est retrouvé mort dans sa somptueuse propriété, le lendemain de la fête d’anniversaire donnée à l’occasion de ses 85 ans. Selon la thèse officielle, le vieil homme s’est suicidé.

Le détective Benoit Blanc, engagé par un commanditaire anonyme, va assister la police dans les ultimes entretiens avec la famille. Il ne faudra pas longtemps au détective pour mettre à jour les nombreux secrets que cache cette famille… sans toutefois rien trouver lui permettant d’expliquer la mort d’Harlan Thrombey.

Et si la clé de voûte de cette affaire était la jeune et discrète Marta Cabrera, infirmière et confidente de la victime…

De son propre aveu, en réalisant ce film Rian Johnson voulait rendre hommage aux romans d’Agatha Christie et mettre en avant un détective qui serait un mix entre Hercule Poirot et Columbo.

Un pari réussi haut la main grâce avec une intrigue en forme de Cluedo grandeur nature parfaitement maîtrisée et un casting haut de gamme qui tient toutes ses promesses.

Si sur le fond nous avons le droit à une trame de whodunnit relativement classique, le film brille par sa construction. En jouant avec le déroulé des événements, il nous offre des perceptions différentes d’une même séquence.

On comprend rapidement que la famille Thrombey est un vaste panier de crabes dans lequel chacun s’accroche à la bourse de l’écrivain avec autant d’avidité qu’un morbaque à un poil de cul. Sauf que papy Harlan n’est pas complètement sénile, il compte bien profiter de sa fête-anniversaire pour remettre les pendules à l’heure.

Il n’y a guère que Marta Cabrera, son infirmière, qui reste à ses côtés sans arrière-pensée. Mais elle est bien loin de se douter (à moins que ?), que cette affaire va la plonger sous le tir nourri de la famille Thrombey.

Pendant que la famille se déchire, le détective Benoit Blanc, sous une apparente nonchalance, ne perd pas une miette de tout ce qui se dit (et éventuellement de ce qui ne se dit pas). À ce titre le personnage est assez proche du mythique Columbo, on ne s’en méfie pas au point que l’on en viendrait presque à oublier sa présence, mais quand il dégaine ses conclusions ça tape là où ça fait mal.

Même si le réalisateur prend un malin plaisir à malmener les neurones des spectateurs, il le fait avec brio, offrant plus d’un retournement de situation qui balayera nos certitudes. Cerise sur le gâteau, l’humour, omniprésent, mais nullement potache, colle parfaitement à l’intrigue et aux personnages.

Ce film est un pur régal à visionner. Une totale réussite. J’en viendrai presque à me demander pourquoi j’ai attendu aussi longtemps avant de le sortir des méandres de mon disque dur.

Je compte bien enchaîner très vite avec le second film mettant en scène Benoit Blanc, Glass Onion – Une Histoire A Couteux Tirés, en attendant la sortie du troisième (et dernier ?) opus (peu d’éléments filtrent sur le sujet, a priori il ne faut rien espérer avant fin 2024).

Avec un budget de 40 millions de dollars et un box-office mondial dépassant les 312 millions, le film a de quoi faire oublier le calamiteux passage par la case Star Wars de Rian Johnson (Les Derniers Jedis). Pas mal pour un film qui a dû subir le contrecoup des confinements liés au COVID-19. D’autant plus que le réalisateur est aussi le scénariste du film, scénario qu’il a imaginé de A à Z.

[BRD] Dr Strange In The Multiverse Of Madness

Benedict Cumberbatch – Stephen Strange / Dr Strange
Elizabeth Olsen – Wanda Maximoff / La Sorcière Rouge
Rachel McAdams – Christine Palmer
Xochitl Gomez – America Chavez
Benedict Wong – Wong
Chiwetel Ejiofor – Karl Mordo

Stephen Strange sauve la jeune America Chavez des griffes d’un démon. La jeune femme lui apprend qu’elle a le pouvoir de voyager dans le multivers, mais ne maîtrise pas ce don ; un don qui attise visiblement les convoitises d’un puissant ennemi.

Strange va alors solliciter l’aide de Wanda Maximoff, loin de se douter qu’elle est désormais la Sorcière Rouge et que c’est elle qui traque America Chavez dans le but avoué de lui voler son pouvoir…

Ce deuxième film consacré au Dr Strange est le vingt-huitième du MCU et le cinquième de la phase IV… Un film qui explore, encore davantage que ne le fit Spiderman – No Way Home, les possibilités du multivers.

Plutôt surprenant de retrouver un réalisateur comme Sam Raimi aux commandes, même s’il est familier de l’univers Marvel (on lui doit la première trilogie Spider-Man avec Tobey Maguire dans le rôle-titre). Avec un pareil réalisateur aux manettes on s’attend à un film plus glauque que ses pairs du MCU.

Le multivers offre des possibilités quasiment illimitées pour construire les intrigues les plus folles. Sam Raimi exploite à la perfection ces possibilités, au cours de sa quête le Dr Strange va se retrouver face à différentes versions de lui-même, dans des mondes ayant évolué différemment du sien (nous aurons même le droit à une version alternative des Avengers, les Illuminati).

L’autre personnage phare du film est Wanda Maximoff qui est désormais la Sorcière Rouge grâce aux pouvoirs que le procure le Dakrhold (un puissant grimoire de magie noire). Pour comprendre les raisons d’un tel changement de personnalité, il faut se référer à la série WandaVision diffusée sur Disney+. Mais même sans avoir vu la série (ce qui est mon cas) on saisit les grandes lignes…

Après une épique bataille au cœur du sanctuaire de Kamar-Taj, les deux héros vont se livrer à une course poursuite à travers le multivers. Chacun poursuivant des objectifs radicalement différemment. Strange doit mettre la main sur le Livre des Vishanti (l’antithèse du Darkhold) s’il veut espérer lutter contre la Sorcière Rouge et sauver America Chavez. De son côté, Wanda doit anéantir America Chavez pour absorber ses pouvoirs et prendre la place de son alter ego sur Terre-838.

Un film certes plus mature et plus sombre que les dernières productions du MCU, mais une intrigue qui laisse tout de même la part belle au divertissement.

Comme à l’accoutumée le film se termine par deux scènes post-générique. La première ouvrant encore de sombres perspectives pour le Dr Strange. La seconde clôturant un cameo dans lequel Sam Raimi invite son acteur fétiche, Bruce Campbell.

En termes de rentabilité le film se classe dans le haut du panier, avec un budget estimé à 170 millions de dollars, il a engrangé plus de 955 millions de dollars au box-office international. Un joli score qui en fait le onzième plus gros box-office du MCU. Le top 3 étant occupé par Spider Man – No Way Home (1,977 milliards), Avengers – Infinity War (2,052 milliards) et Avengers -Endgame (2,799 milliards).

La suite de mon exploration du MCU va me mener dans la phase V, en espérant cette fois retrouver un fil rouge entre les différents films. Mon petit doigt me dit que je ne devrai pas être déçu…

[BRD] Black Panther – Wakanda Forever

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Black Panther – Wakanda Forever
Réalisation : Ryan Coogler
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : États-Unis
Durée : 2h41

Casting

Letitia Wright – Shuri
Lupita Nyong’o – Nakia
Danai Gurira – Okoye
Tenoch Huerta – Namor
Angela Bassett – Ramonda
Winston Duke – M’Baku
Dominique Thorne – Riri Williams

Le pitch

Alors que le Wakanda pleure la mort du roi T’Challa, la reine Ramonda doit faire face aux Nations Unies qui lui reprochent de bloquer les accès au vibranium.

Un filon de vibranium est repéré dans les profondeurs de l’océan Atlantique, mais l’équipe scientifique est attaquée et décimée. Tandis que les Nations Unies accusent le Wakanda, la reine Ramonda et sa fille Shuri rencontrent le prince Namor qui leur pose un ultimatum : une alliance contre les peuples de la surface ou la destruction du Wakanda.

Ma chronique

À la suite du décès aussi brutal qu’inattendu de Chadwick Boseman en 2020, les équipes en charge du MCU ont dû s’adapter pour rebondir de façon crédible mais aussi marquer une véritable rupture avec le film Black Panther.

Un défi relevé haut la main en faisant intervenir le Prince Namor et le peuple sous-marin de Taloka. Les puristes noteront au passage que le Namor du MCU n’est pas un atlante, contrairement à celui des comics. Pour ma part j’ai découvert le personnage de Namor via les comics, il était alors un ennemi des Quatre Fantastique.

Black Panther – Wakanda Forever est le trentième film du MCU, et le septième et dernier de la phase IV du cycle.

Le film est aussi l’occasion de découvrir le personnage de Riri Williams, une étudiante surdouée qui a construit une techno-armure s’inspirant de celle d’Iron Man. À terme elle deviendra Ironheart (une série TV est en préparation pour Disney+).

Comme son aîné le film donne la part belle aux personnages féminins, à commencer par Shuri (la sœur de T’Challa), mais aussi la reine Ramonda, Nakia et Okoye. Du côté des humains c’est Valentina Allegra de Fontaine, directrice de la CIA, qui endosse le costume du pas tout à fait méchant mais pas vraiment gentil non plus.

Visuellement le royaume sous-marin de Taloka offre un nouveau terrain de jeu aux équipes des effets spéciaux, comme à l’accoutumée ils en feront bon usage… pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Beaucoup d’action, un rythme survolté et quelques touches d’humour… rien à redire le film joue à la perfection la carte du divertissement.

Deux éléments distinguent le présent film de ses pairs du MCU, d’une part le traditionnel bandeau Marvel qui précède le film est 100% consacré à Chadwick Boseman, d’autre part il n’y a pas de séquence post-générique (juste une courte scène de mi générique qui est la suite directe de la fin du film).

Cette phase IV se démarque des précédentes par l’absence totale de fil rouge permettant de relier les différents films ou d’envisager l’avenir du MCU. Il semblerait heureusement que les choses se précisent dans la phase V.

Je terminerai, une fois n’est pas coutume, par un petit mot sur la musique du film. Je ne suis pas fan de Rihanna (loin de là) mais force est de reconnaître que son titre Lift Me Up (on en entend un extrait instrumental pendant les obsèques de T’Challa, puis la version chantée à la fin du film) est une totale réussite.

♥♥♥♥

[BRD] Bullet Train

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Bullet Train
Réalisation : David Leitch
Production : Columbia Pictures
Distribution : Sony Pictures
Origine : Etats-Unis / Japon
Durée : 2h07

Casting

Brad Pitt : Coccinelle
Aaron-Taylor-Johnson : Mandarine
Brian Tyree Henry : Citron
Joey King : Le Prince
Andrew Koji : Le Père
Hiroyuki Sanada : L’Ancien
Michael Shannon : La Mort Blanche

Le pitch

Coccinelle est un assassin malchanceux mais particulièrement déterminé à accomplir sa nouvelle mission paisiblement. Une mission en apparence on ne peut plus simple puisqu’il s’agit de dérober une valise dans le Shinkansen qui assure la liaison entre Tokyo et Kyoto.

Mais le destin en a décidé autrement et l’embarque dans le train le plus rapide au monde aux côtés d’adversaires redoutables qui ont tous un point commun, mais dont les intérêts divergent radicalement…

Ma chronique

Le film est l’adaptation d’un roman japonais écrit par Kotaro Isaka, c’est d’ailleurs le roman que j’ai découvert en premier (sans avoir encore pris le temps de le lire). C’est la sortie du film qui permettra au public français de découvrir le roman jusqu’alors inédit dans la langue de Molière.

D’entrée de jeu le personnage de Coccinelle, interprété par Brad Pitt, a de quoi surprendre. Voleur professionnel (et plus si affinités) un tantinet poissard, le gars est en plein questionnement sur sa vie et son avenir, il essaye désormais de suivre les conseils prodigués par son coach en développement personnel. On est bien loin du héros viril qui joue des poings et des flingues pour s’imposer.

C’est presque à contrecœur qu’il accepte la mission qui lui confie sa boss. Une mission on ne peut plus simple en apparence : embarquer dans le Shinkansen Tokyo-Kyoto, repérer et voler une valise puis quitter le train au prochain arrêt. Mais la mallette en question contient l’argent d’un redoutable chef criminel et elle est actuellement sous la responsabilité d’un duo de tueurs (Citron et Mandarine) qui doivent aussi assurer la protection du fils de ce même criminel. Ajoutez à cela que dans ce même train un père en quête de vengeance embarque. Et quelques autres passagers tout aussi dangereux et imprévisibles… Ah oui j’oubliais, il y a aussi un serpent venimeux – dont le venin cause une mort aussi douloureuse que sanglante – qui se balade dans les travées.

Le contexte aurait parfaitement pu se prêter à un huis clos meurtrier et oppressant, mais l’intrigue va plutôt jouer la carte de l’action survoltée (quitte à flirter parfois avec les limites de la crédibilité) et de l’humour (souvent noir). Ça cogne, ça saigne, ça meurt mais l’ensemble est orchestré avec beaucoup de légèreté, à la limite du détachement même. Du coup on suit tout ça d’un œil amusé sans vraiment se poser de question sur la moralité de tout ce joyeux bordel.

Au fil du trajet entre Tokyo et Kyoto, les imprévus s’enchaînent. Les plans et les alliances se font et se défont. On se doute bien que la confrontation finale sera haute en couleurs… et elle tient toutes ses promesses !

Les acteurs sont juste parfaits dans cette chorégraphie déjantée, même si certains n’ont le droit qu’à un rôle éphémère, tous apportent leur pierre à l’édifice et à la compréhension de ce qui se trame dans ce train.

Une comédie d’action totalement assumée qui remplit son rôle à la perfection, on s’éclate sans prise de tête. Que demander de plus ?

♥♥♥♥

[BRD] Thor – Love And Thunder

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Thor – Love & Thunder
Réalisation : Taika Waititi
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Studios
Origine : États-Unis
Durée : 1h59

Casting

Chris Hemsworth : Thor
Natalie Portman : Jane Foster
Christian Bale : Gorr le Boucher des Dieux
Tessa Thompson – Valkyrie
Russell Crowe : Zeus

Le pitch

Quand il apprend qu’un individu surnommé Gorr le Boucher des Dieux s’est mis en tête de tuer tous les dieux de l’Univers, Thor quitte les Gardiens de la Galaxie pour mettre fin à cette odyssée meurtrière.

Il n’affrontera pas le danger seul, Korg et Valkyrie se joindront à lui dans sa quête. Ainsi qu’une autre alliée, pour le moins inattendue…

Ma chronique

Thor – Love And Thunder est le quatrième film consacré au Dieu Viking, c’est aussi le vingt-neuvième film du MCU (Marvel Cinematic Universe) et le sixième de la phase IV.

Avec Taika Waititi aux commandes de ce nouveau volet, on pouvait s’attendre à ce que le film reste dans le même ton que le précédent, Thor – Ragnarok, un mélange bien dosé entre comédie et action. Dans Love & Thunder, le réalisateur pousse encore plus loin dans la comédie, au point de frôler la parodie parfois. Je conçois volontiers que ce choix puisse déconcerter les puristes de l’univers Marvel, mais pour ma part j’ai trouvé ce mélange de légèreté et de sérieux plutôt agréable.

Au niveau comique je pense que le summum est atteint avec les deux chèvres géantes que Thor reçoit en cadeau (empoisonné) après une mission réussie (avec quelques dommages collatéraux). Chacune de leur apparition est ponctuée d’un bêlement strident qui ne manquera pas de faire son effet (le cri en question est bien celui d’une chèvre, devenu culte après avoir servi de fond sonore sur une chanson de Taylor Swift dans un mixage vidéo : voir sur Youtube).

La visite des trois héros à Omnipotence City, la Cité des Dieux, vaut aussi son pesant de cacahuètes avec quelques divinités pour le moins surprenantes !

Le comique de certaines scènes et situations (Thor qui essaye de « charmer » Mjolnir afin qu’il lui revienne… suscitant la jalousie de Stormbreaker) ne nuit en rien au déroulé de l’intrigue. Celle-ci n’est pas laissée en plan et donnera même lieu à quelques séquences où les effets spéciaux seront, une fois encore, mis en valeur.

Le personnage de Gorr apporte la touche de noirceur qui viendra équilibrer l’ambiance générale du film. Un personnage qui doit son pouvoir à une arme maudite, la Necrolame, un pouvoir qui se paie au prix fort… ça tombe bien, Gorr n’a plus rien à perdre.

Après les traditionnelles séquences post-génériques, l’on nous informe que Thor reviendra. Si les studios respectent la volonté de Chris Hemsworth – en supposant qu’il ne change pas d’avis –, le prochain film devrait être le dernier de la saga consacrée à Thor. L’acteur a en effet fait savoir qu’il souhaitait raccrocher l’armure de dieu viking, ajoutant même qu’il espérait que son personnage connaîtrait une mort brutale… Wait and see.

En attendant force est de reconnaître qu’il est difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver un quelconque fil rouge liant les différents films de cette phase IV du MCU…

♥♥♥♥½

[BRD] Spider-Man – No Way Home

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Spider-Man – No Way Home
Réalisation : Jon Watts
Production : Marvel Studios
Distribution : Sony Pictures
Origine : États-Unis
Durée : 2h29

Casting

Tom Holland : Peter Parker / Spider-Man
Zendaya : MJ
Benedict Cumberbatch : Dr Strange
Jacob Batalon : Ned Leeds
Willem Dafoe : Norman Osborn / Le Bouffon Vert
Jamie Foxx : Max Dillon / Electro
Alfred Molina : Otto Octavius / Dr Octopus
Thomas Haden : Flint Marko / L’Homme Sable
Rhys Ifan : Curt Connors / Le Lézard
Tobey Maguire : Peter Parker / Spider-Man
Andrew Garfield : Peter Parker / Spider-Man

Le pitch

Depuis que Mysterio a révélé la véritable identité de Spider-Man, la vie de Peter Parker est devenue un enfer. Ses amis, MJ et Ned, sont eux aussi directement impactés par cette situation, à tel point que leur avenir pourrait être compromis.

Désemparé, Peter Parker demande l’aide du Dr Strange afin qu’il lance un sort pour que le monde oublie que Peter est Spider-Man. Les choses ne vont pas vraiment se passer comme prévu…

Ma chronique

Spider-Man – No Way Home est le vingt- septième film du MCU (Marvel Cinematic Universe) et le troisième dédié à Peter Parker / Spider-Man. C’est aussi et surtout un film qui fait office de transition au niveau des droits d’exploitation du personnage qui devraient revenir, pour les prochains volets, entièrement à Sony (le deal initial étant un partage des droits avec Disney sur trois films).

Ce film est aussi le premier à être presque intégralement centré sur la notion de multivers (qui est supposé être le fil rouge de ce second cycle du MCU). Ainsi le Peter Parker / Spider-Man Sony / Disney (Tom Holland) va se retrouver face à des ennemis venus du spiderverse de Sony (le Bouffon Vert, Dr Octopus et l’Homme Sable sont tout droit sortis de la trilogie de Sam Raimi, tandis que le Lézard et Electro sont issus du diptyque de Marc Webb). Des ennemis qui ont tous un sérieux compte à régler avec Peter Parker… à l’insu de son plein gré !

Le concept est même poussé encore plus loin puisque notre héros pourra compter sur l’aide de deux Peter Parker / Spider-Man (Tobey Maguire et Andrew Garfield qui ont interprétés le personnage sous la houlette de Sam Raimi et de Marc Webb).

Sur le papier ça peut sembler être du grand portnawak mais je vous assure que ça tient la route. Et surtout le scénario est en parfait accord avec le basculement de Spider-Man du MCU de Disney vers le spiderverse de Sony (je m’avance peut-être un peu sur ce point mais la première scène post générique tendrait à me donner raison avec une brève apparition d’un être personnage phare du spiderverse).

Vous ne serez sans doute pas surpris si je vous annonce que la rencontre entre ces trois univers va se révéler pour le moins explosive… pouvant aboutir, parfois, à des alliances inattendues. Évidemment les scènes d’action occupent une place de premier choix pour illustrer cette confrontation inédite, sans surprise, elles sont servies par des effets spécieux qui vont vous en mettre plein les yeux.

Comme toujours l’humours sera toujours au rendez-vous afin de détendre l’atmosphère. D’autant que le film vous réservera quelques séquences émotions (comme dirait ce brave Nicolas Hulot, en faisant mine de rendre son dernier souffle) liées au contexte particulier de l’intrigue.

Autant le précédent volet Spider-Man – Far From Home ne m’avait pas convaincu, autant celui-ci m’a réconcilié avec le personnage. Ce n’est certainement pas par hasard que le film se classe troisième (après le diptyque Avengers – Infinity War / Endgame) de l’ensemble du MCU en termes de box-office mondial avec près de 1,9 milliards de dollars engrangés à ce jour.

La seconde séquence post générique confirme que le MCU va entrer de plain-pied dans le multivers puisqu’il s’agit, ni plus ni moins, de la bande-annonce de Dr Strange In The Multiverse Of Madness. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça s’annonce vachement prometteur !

Difficile, pour ne pas dire impossible, de savoir aujourd’hui ce que l’avenir réserve à la franchise Spider-Man. Le spiderverse de Sony n’est pas encore très fourni au niveau des personnages, mais l’écurie Marvel ne manque pas de personnages permettant de l’enrichir…

♥♥♥♥

[BRD] Les Éternels

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Les Éternels
Réalisation : Chloé Zhao
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : États-Unis
Durée : 2h36

Casting

Gemma Chan : Sersi
Richard Madden : Ikaris
Angelina Jolie : Thena
Barry Keoghan : Druig
Kumail Nanjani : Kingo
Lia McHugh : Sprite
Brian Tyree Henry : Phastos
Lauren Ridloff : Makkari
Ma Dong-Seok : Gilgamesh
Salma Hayek : Ajak

Le pitch

Depuis l’aube de l’humanité, les Éternels, un groupe de héros venus des confins de l’univers, protègent la Terre. Lorsque les Déviants, des créatures monstrueuses que l’on croyait disparues depuis longtemps, réapparaissent mystérieusement, les Éternels sont à nouveau obligés de se réunir pour défendre l’humanité…

Ma chronique

Quand y en a plus, y en a encore… c’est une fois de plus le MCU qui sera mis à l’honneur de notre escapade cinéphile. Avec encore un groupe de super-héros dont je n’avais jamais entendu parler, Les Éternels ; à ma décharge ils ne sont pas censés se mêler des affaires des humains (même quand Thanos détruit la moitié de l’humanité d’un claquement de doigt).

De fait le film détonne quelque peu dans ce MCU (et je vois mal comment Les Éternels peuvent trouver leur place, à moins de continuer de suivre leur propre voie). Notre bande de visiteurs spatiaux a débarqué sur Terre en 5000 ans avant JC (Jésus Christ, pas Jacques Chirac) en Mésopotamie, pendant des milliers d’années ils vont défendre l’humanité – à l’insu de son plein gré – en traquant les Déviants. Une fois la menace disparue, ils vont se séparer, se fondre dans la masse et vivre leur vie (éternelle) au milieu des humains… à chacun de trouver sa place.

Du coup on alterne entre l’intrigue présente qui voit réapparaître les Déviants, dans une forme plus évoluée, et va donc exiger que les Éternels se regroupent pour affronter ensemble cette nouvelle menace, et des flashbacks qui nous permettent de suivre le parcours des Éternels aux côtés des humains. Un double arc narratif plutôt bien pensé qui souligne le côté « à part » de ce film.

Sans surprise le contrat divertissement est rempli avec des scènes d’action bien dosées, ponctuées par quelques touches d’humour, le tout servi par un visuel irréprochable. Une intrigue qui va au-delà du simple divertissement quand les Éternels découvrent leur véritable rôle sur Terre.

Au niveau visuel et effets spéciaux j’aurai juste un petit bémol concernant le Domo, le vaisseau des Éternels. Franchement les gars vous étiez pris par le temps pour nous pondre un vulgaire parallélépipède qui ressemble plus au monolithe qui apparaît en introduction du film 2001, Odyssée De L’Espace en version XXL qu’à un vaisseau spatial.

Parmi les interprètes des Éternels on trouve aussi bien des stars qui tiennent le haut de l’affiche depuis longtemps (et dont la présence est quelque peu surprenante dans un tel film… surtout en ce qui concerne Angelina Jolie), que des stars moins connues du grand public. Un casting et un panel de personnages très (trop ?) hétéroclite qui fait la part belle à la mixité (aussi bien d’un point de vue ethnique que sexuel).

Les grands méchants de l’histoire, les Déviants, sont 100% en images de synthèse, seul Kro (rien à voir avec une bière alsacienne bien connue), leur chef de file, qui fait office de Déviant 2.0, bénéficie d’une voix off (les autres s’expriment surtout par grognements et borborygmes divers et variés).

Au milieu de tous ces personnages cosmiques, il y a peu de place pour les simples humains. À noter toutefois la présence (presque anecdotique) au casting de Kit Harrington (qui s’est fait connaître grâce à la série TV Game Of Thrones), et celle, plus présente, de Harish Patel qui interprète le valet de Kingo.

Nous retrouverons bien entendu les incontournables scènes post-générique, sans vous en dévoiler la teneur je tiens toutefois à préciser que l’on découvre que la présence de Lit Harrington au casting pourrait bien ne pas être simplement anecdotique.

Le contrat Marvel est une fois de plus relevé, on ne voit pas passer les 2h36 du film et la promesse d’une suite nous tient en haleine – reste à savoir si (et si oui, comment) les Éternels rejoindront le cycle multivers du MCU ou s’ils suivront leur propre voie.

S’agissant du MCU j’aime bien finir mes chroniques en parlant gros sous (au vu des montants c’est peu de le dire). Les Éternels a bénéficié d’un budget de 200 millions de dollars, à ce jour le box-office mondial affiche un « modeste » score de 402 millions de dollars.

Si, comme moi, ces histoires de gros sous vous intéressent, je vous invite à consulter cette page Wikipédia qui vous indique, pour chaque film du MCU, divers chiffres du box-office (États-Unis et Canada / Reste du monde / Total) et le budget. Ne vous inquiétez pas si vous avez une sensation de vertige, certains chiffres ont de quoi donner le tournis.

♥♥♥½

[BRD] Shang-Chi Et La Légende Des Dix Anneaux

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Shang Chi Et La Légende Des Dix Anneaux
Réalisation : Destin Daniel Cretton
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : États-Unis
Durée : 2h12

Casting

Simu Liu : Shaun / Shang-Chi
Awkwafina : Katy
Tony Leung : Wenwu
Meng’er Zhang : Xialing
Michelle Yeoh : Ying Nan
Fala Chen : Jiang Li

Le pitch

Shaun est voiturier à Los Angeles, avec sa collège, Katy, ils croquent la vie à plein dents sans se soucier du lendemain. Quand il est attaqué par plusieurs hommes qui lui volent un médaillon que lui avait offert sa mère, Shaun réalise qu’il va devoir renouer avec son passé et affronter son père, puissant chef du groupe terroriste des Dix Anneaux…

Ma chronique

Vous reprendrez bien une part de MCU ? C’est en tout cas ce que l’on a fait en enchaînant sur le film Shang-Chi Et La Légende Des Dix Anneaux. Une totale découverte pour moi, je ne connaissais pas du tout ce personnage de l’écurie Marvel. Encore un personnage n’ayant aucun super-pouvoir mais qui s’illustre par sa maîtrise des arts martiaux.

Si la première partie du film reste assez classique, on y découvre l’amitié entre Shaun et Katy, deux jeunes qui vivent leur vie au jour le jour. Mais Shaun cache un lourd secret lié à son passé, et ce passé va justement le rattraper…

La force du film est le mix entre l’univers Marvel contemporain et des éléments issus de la tradition et folklore chinois ; c’est ce qui donne au film une identité à part entière. Qu’il s’agisse de la forteresse des Dix Anneaux (largement inspirée de celle de Fu Manchu, dont le personnage de Wenwu, le père de Shang-Chi, est une libre adaptation – dans le comics Shang-Chi est le fils de Fu Manchu). Mais plus encore lorsque les personnages découvrent le village caché de Ta Lo, l’occasion de nous en mettre plein les mirettes, qu’il s’agisse des décors ou de la chorégraphie des combats.

Le fait de faire figurer au casting des acteurs phares du cinéma asiatique, tels Tony Leung et Michelle Yeoh, est un choix des plus judicieux. Il est appréciable pour les téléspectateurs de retrouver des visages connus dans des rôles qui leur sont parfaitement adaptés.

Outre les créatures qui peuplent Ta Lo – et les démons qui y sont retenus prisonniers – le principal élément fantastique de l’intrigue restent les anneaux que possède Wenwu. Non seulement ils lui garantissent l’immortalité, mais ils augmentent considérablement ses prouesses de combattant. La confrontation s’annonce aussi difficile qu’inégale pour notre brave Shang-Chi…

Pas évident d’intégrer Shang-Chi au MCU, il faut dire que pour le moment le fil rouge de ce nouveau cycle ne saute pas aux yeux. Dans la première séquence post-générique, Shang-Chi rencontre Bruce Banner (Hulk) et Carol Danvers (Captain Marvel), qui lui annoncent simplement que désormais plus rien ne sera comme avant. Quant à la seconde scène post- générique, elle laisse à penser que Shang-Chi n’en a sans doute pas encore fini avec les Dix Anneaux.

Il n’en reste pas moins que le film et les personnages sont une agréable découverte, comme d’hab. avec les films du MCU, on ne voit pas le temps passer.

Une fois de plus les Studios Marvel ont visé juste au niveau de la rentabilité, avec un budget compris entre 150 et 200 millions de dollars, le film a déjà engrangé plus 432 millions au box-office mondial.

♥♥♥♥

[BRD] Black Widow

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : Black Widow
Réalisation : Cate Shortland
Production : Marvel Studios
Distribution : Walt Disney Company
Origine : États-Unis
Durée : 2h14

Casting

Scarlett Johansson : Natasha Romanoff / Black Widow
Florence Pugh : Yelena Belova
Rachel Weisz : Melina Vostokoff
David Harbour : Alexei Shostakov / Red Guardian
Ray Winstone : Dreykov

Le pitch

Natasha Romanoff est en fuite depuis la fin de la « guerre civile » qui a fait éclater les Avengers. Alors qu’elle voudrait se faire oublier, elle est attaquée par des mercenaires envoyés par le général Dreykov.

Elle va devoir renouer avec un passé qu’elle croyait enfoui depuis longtemps afin de retrouver sa sœur, Yelena Belova. Ensemble elles projettent de détruire la Chambre Rouge du général Dreykov, une base secrète protégée par de nombreux gardes et les veuves, des combattantes d’élite chimiquement conditionnées pour être d’une obéissance sans faille à Dreykov…

Ma chronique

Ça fait un bail que je ne vous ai pas parlé du MCU. À force de repousser ma chronique de Avengers – Endgame, elle a fini par tomber aux oubliettes (dommage, le film vaut vraiment le détour… et marque la fin d’un cycle). Quant à Spider-Man – Far From Home, il ne m’a que moyennement convaincu, donc j’ai décidé de faire l’impasse.

Place donc au second cycle (La Saga du Multivers) qui s’ouvre avec le film Black Widow. J’étais sceptique à l’idée d’un film dédié au personnage de Black Widow, d’une part parce qu’elle n’est pas super-héros au sens strict du terme (pas de pouvoirs, c’est juste une experte en combats en tout genre), mais aussi et surtout parce qu’elle fait partie des personnages qui trouvent la mort dans Endgame.

D’un autre côté il est vrai que même si Black Widow n’est pas forcément un personnage central du MCU, elle intervient dans de nombreux film de l’univers Marvel, jouant même parfois un rôle décisif dans le déroulé de l’action. Qu’un film lui soit consacré n’est donc sans pas si illégitime que ça.

Force est toutefois de reconnaître que je ne connaissais rien du parcours de Natasha Romanoff et encore moins de son entrée au SHIELD, puis aux Avengers, en tant que Black Widow. Le film lève le voile sur cette zone d’ombre et le moins que l’on puisse c’est que l’on découvre une histoire pas ordinaire du tout.

Chronologiquement l’intrigue se déroule entre Captain America – Civil War et Avengers – Infinity War (l’incontournable séquence post générique se jouera quant à elle après Endgame). Il ne se contente donc pas de nous raconter les jeunes années de Natasha Romanoff et bénéficie de sa propre intrigue qui se déroule loin des yeux des autres Avengers.

Une intrigue à laquelle on se prend rapidement et qui nous fait découvrir des personnages moins connus de l’univers Marvel tels que Yelena Belova Et Red Guardian (personnellement je les ai découvert via le jeu Marvel Strike Force, c’est plutôt cool de pouvoir les relier à des personnages plus connus des profanes) et s’autorise même une totale revisite du Taskmaster. Une intrigue qui mise bien entendu sur le rythme et l’action, et qui démontre qu’il n’y a pas forcément besoin de super-pouvoirs pour dépoter et envoyer du lourd.

L’aspect « familial » apporte un vrai plus à l’intrigue – un peu de douceur dans ce monde de brutes… même si la famille en question n’est pas des plus unie et aimante – et l’on retrouve, çà et là – même au cœur de l’action –, les touches d’humour chères au MCU.

Sans surprise le film est maîtrisé du début à la fin, les scènes d’action sont parfaitement mises en scène, le visuel nous en met plein les mirettes… bref, le contrat est rempli.

Un contrat rempli mais qui, finalement, ne s’avérera pas aussi payant que les studios pouvaient l’espérer. En effet avec un budget conséquent de 200 millions de dollars (ce qui est plutôt « raisonnable » dans le cadre du MCU), le film n’a engrangé que (tout est relatif) 380 millions de dollars au box-office mondial. Pour l’anecdote ce second cycle du MCU semble être en lien direct avec les séries TV de Disney+, ainsi les conséquences de la scène post générique seront à découvrir dans la série Hawkeye.

♥♥♥½