1994-2014 : 20 ans de CAFAT

20 ansHé oui ça va déjà faire 20 que je suis rentré à la CAFAT (le 8 mars 1994). Après trois années comme maître auxiliaire, combinant à la fois un boulot pour lequel je ne suis manifestement pas fait (prof) et des incertitudes quant aux lendemains. C’est presque par hasard que j’ai débarqué à la CAFAT, sans aucune certitude d’y faire carrière.
Ce n’est pas pour autant que j’ai passé 20 ans d’immobilisme, il m’en aura fallu presque 10 pour que je trouve ma place. Durant cette première décennie j’ai été aide-comptable, assistant gestionnaire au service retraite et gestionnaire aux accidents du travail ; chaque poste a duré un peu plus longtemps que le précédent mais finissait inévitablement par me lasser (sans parler de quelques anicroches çà et là).
Puis en octobre 2003 je suis arrivé, par voie de mutation, au contrôle médical comme gestionnaire ; je m’y suis senti comme un poisson dans l’eau (une équipe sympa, une hiérarchie qui ne nous foutait pas inutilement la pression et un boulot intéressant). Histoire d’ajouter une corde à mon arc j’ai accepté (et aussi une occasion de promotion) le poste d’assistant statistique attaché au contrôle médical en octobre 2007.
En mai 2009, la Direction a estimé que les tâches que me confiaient le contrôle médical n’était pas suffisamment en raccord avec mon poste, j’ai donc été muté au sein de la cellule statistiques. D’abord à mi-temps, le matin à la stat et l’après-midi au contrôle médical, puis à temps plein. J’étais quelque peu réticent à l’idée de quitter le contrôle médical mais il s’est rapidement avéré que c’était le meilleur choix aussi bien au niveau des opportunités de promotion, que de l’intérêt général du poste.
Il aura fallu attendre avril 2010 pour que je sois affecté comme statisticien au sein de l’équipe, en pleine période de transition, puisque Badia passait la main à Julie en tant que responsable statistiques. Finalement je n’ai jamais regretté cette mutation/promotion à la stat, il y a une super entente au sein de l’équipe (même si celle-ci a connu pas mal de mouvement, aussi bien en terme de personnel que de déménagements), avec Julie on bosse en totale confiance réciproque, si besoin elle est hyper réactive, et surtout le travail est aussi intéressant que varié ; je ne dirai pas que j’en apprends tous les jours mais presque.
Sauf gros imprévu ou immense héritage surprise (j’aime mon taf mais j’apprécie encore plus de glander), je pense finir ma carrière non seulement à la CAFAT mais aussi à la cellule statistiques ; je n’ai même pas l’ambition de devenir calife à la place du calife, je ne suis pas certain que les responsabilités (et emmerdements) d’une telle promotion soient à la hauteur du gain en terme de salaire.
A 46 ans j’ai encore le temps avant de penser à la retraite, surtout qu’au rythme où vont les réformes du régime retraite je suis bien barré pour rempiler pour 20 ans de plus ! Qui vivra verra (je n’ai pas l’intention de finir centenaire mais je ne suis pas non plus pressé de pousser les portes du crématorium).

Pause…

Comme cette semaine je suis une formation plutôt balaise je m’autorise une petite pause bloguesque.

J’aurai pu me réjouir de la débâcle de nos footeux lors du match aller en barrage face à l’Ukraine… Et bin non, au point où ils en sont ils ne méritent même plus qu’on se foutent de leur gueule ou que l’on les insulte… Le mépris me semble la meilleure option.

J’aurai pu vous parler du programme boxe de Canal+ de dimanche… Et bin non, faut dire que les deux (et oui c’est la crise) combats proposés n’avaient rien de transcendants.

J’aurai pu me lamenter sur la probable mort de la Team AlexandriZ mais je ne le ferai pas. Je fais confiance aux Alexandriens pour continuer de faire vivre cette communauté (c’est d’ores et déjà en chantier), la TAZ nous a juste donné l’impulsion, à nous de perpétuer la chose.

Je n’aurai certainement pas pu me réjouir de la victoire des footeux en match retour des barrages et de leur qualification pour le Mondial 2014… Je reste convaincu qu’ils ne méritent pas cette qualification et j’espère de tout coeur qu’ils se feront sortir en deux temps et trois mouvements.

J’aurai pu aborder plein de sujets d’actualités mais plus ça va et plus je me fous de l’actualité…

Rendez-vous la semaine prochaine.