Dure reprise… motivation zéro !

MotivationAprès une petite semaine de congés (qui ne fut pas de tout repos, préparatifs de mon anniversaire puis de Noël obligent), me revoilà au boulot pour trois petites journées (je me tire à nouveau le 30 décembre au soir, pour reprendre l’année prochaine, le lundi 18 janvier). Ce n’est pas la mer à boire me direz-vous, et pourtant je reprends le boulot avec un degré de motivation qui flirte avec le zéro absolu.
Plusieurs (bonnes ou mauvaises) raisons à ces états d’âmes. D’une part c’est la première fois depuis plus de 10 ans que je bosse à cette période. En général entre la semaine du 21 décembre et celle du 10 janvier je m’arrange pour être en congés. Je tiens à souligner que j’ai accepté de modifier les dates, cela ne m’a pas été imposé (faute de quoi il y aurait peu de chance que je sois au boulot présentement).
La seconde raison, et la plus importante à mes yeux, étant que j’envisage de remettre sérieusement en question mon parcours professionnel au sein de la CAFAT. De toute évidence je ne partage pas les orientations futures que mon nouveau boss veut nous imposer. Je fais un boulot dans lequel je m’éclate et m’épanouis actuellement, si je devais aller bosser dans un autre état d’esprit (ce dont je suis absolument convaincu au vu de des objectifs que l’on attend de moi) alors j’aviserai en temps et en heure (le plus tôt sera le mieux) pour trouver une voie de garage. Faute de possibilités de mutation rapide, il existe d’autres moyens pour changer de poste. Après tout nul n’est indispensable…
Hier, et aujourd’hui encore, n’ayant actuellement rien changé dans ma façon de faire, je suivais béatement la voie de la motivation, demain je discerne s’ouvrir devant moi les sombres sentiers de la démotivation… Le temps est sans doute venu de bifurquer, dommage car cela m’obligera sans doute à renoncer à un domaine dans lequel j’aime vraiment fouiner en profondeur ; j’ai beau avoir affirmé haut et fort que les autres domaines ne m’intéressaient pas, rien n’y fait, la machine est lancée et visiblement elle ne compte pas changer de voie, alors c’est moi qui quitterai le navire.
Quels que soient les intérêts en jeu (le service, la direction, l’entreprise… la nation ou même le monde) je n’en ai rien à battre, c’est de moi qu’il s’agit avant tout. De mon état d’esprit au travail, de ma santé au travail et de tout ce qui va avec (inutile de se voiler la face, cela aura forcément des répercussions sur ma vie privée et ça je ne l’accepterai jamais)… Si je dois me flinguer la santé je préfère que ce soit de mon propre chef plutôt qu’en me contraignant à suivre des consignes externes que je désapprouve.
N’allez pas croire que je vous débite tout ça sur un coup de tête, ça fait déjà quelque temps que l’idée me travaille, disons que mon entretien annuel professionnel n’aura fait que confirmer une évidence : mon poste et moi ne serons définitivement plus en adéquation.