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Titre : Fatal Baby
Auteur : Nicolas Jaillet
Éditeur : La Manufacture de Livres
Parution : 2021
Origine : France
336 pages
De quoi ça cause ?
Julie et sa fille sont en perpétuelle cavale, traquées par les hommes d’une puissante multinationale qui ne reculera devant rien pour s’emparer de l’enfant. « Leur » création, « leur » bébé…
Pourquoi lui plutôt qu’un autre ?
Parce que Mauvaise Graine aura certainement été ma lecture de l’année 2020 la plus atypique. Nicolas Jaillet nous invitant à suivre la « suite » des aventures mouvementées de Julie, son héroïne à nulle autre pareille, dans ce nouvel opus, je ne pouvais pas passer à côté d’une telle opportunité.
Ma Chronique
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Julie, l’héroïne de Mauvaise Graine, et fait la connaissance de sa fille (il lui faudra un certain temps avant de se voir attribuer un prénom… oups désolé bébé, maman avait oublié ce détail). Et le moins que l’on puisse c’est que la situation de Julie ne s’est pas arrangée… contrairement à ce que laissait présager la fin du précédent roman.
La mère et son bébé sont effet contrainte à être perpétuellement en mouvement si elles veulent échapper à leurs poursuivants. Et même ainsi les confrontations directes restent inévitables… et mouvementées !
Changement de décor pour Julie puisque c’est sur les routes canadiennes, alors que l’hiver approche (Winter is coming comme dirait l’autre… mais avec GRR Martin il faut prendre son mal en patience et se faire une raison). Mais ce n’est pas le seul changement que vous découvrirez au fil des pages même si je ne m’épanchais pas sur la question afin de ne pas spoiler votre lecture.
Vous vous demandez peut-être s’il est nécessaire d’avoir lu Mauvaise Graine avant de vous lancez dans le présent bouquin ; ce n’est pas indispensable, mais je vous encourage quand même à la faire, ne serait-ce que parce que c’est un bouquin qui vaut le détour, mais aussi parce qu’il vous permet de mieux appréhender la situation dans laquelle vous trouverez Julie en ouvrant Fatal Baby.
Il n’en reste pas moins que ces deux romans sont à la fois dans la même veine et totalement différents. On retrouve le même cocktail parfaitement dosé d’action et d’humour, mais aussi le ton décalé de l’intrigue qui faisait tout le charme de Mauvaise Graine. Comme de bien entendu cette suite reste un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) totalement inclassable. Un brin de maturité (tout en conservant le grain de folie) en plus dans le personnage de Julie ; il faut dire qu’elle est confrontée aux joies (et parfois aux affres) de la maternité avec un bébé pas franchement comme les autres.
Si dans le précédent roman l’on suivait le périple de Julie au cours de sa grossesse et jusqu’à son accouchement, ici on part sur plusieurs années de fuite éperdue, avec des pauses plus ou moins longues toujours appréciables et appréciées. Une aventure qui entraînera Julie et sa fille sur les routes, mais aussi sur les mers, des Amériques (Canada, États-Unis puis Amérique du Sud) au vieux continent (retour en France en passant par l’Espagne).
Le fond et le ton volontairement légers de l’intrigue n’empêchent pas l’auteur d’apporter beaucoup de soin à la forme. Que ce soit dans le traitement de ses personnages ou dans sa narration, toujours aussi percutante et efficace.
Les lecteurs numériques qui, comme moi, alternent les supports (liseuse, PC puis retour sur la liseuse, etc.) seront un peu déconcertés par l’absence de chapitrage. Mais comme le bouquin n’est pas un pavé et se lit avec beaucoup de fluidité, ça reste un inconvénient mineur que l’on oubliera rapidement.
Autant retrouver Julie dans le présent roman fut une surprise inattendue, autant je ne peux envisager que ses aventures se terminent avec le présent roman ; il me tarde de la retrouver (ainsi que sa fille, cela va de soi) pour découvrir la suite de cette curieuse expédition qui est tout sauf un long fleuve tranquille…
MON VERDICT
Ce que nous propose Jaillet est assez épatant ! Tu as raison, ça ne peut pas s’arrêter là !
Je suis rassuré en lisant ses réponses à tes 5 questions, il y aura bien une suite 🙂
Même si ce n’est pas pour tout de suite.
Tu es en monde girl power, alors, maintenant ??
Je laisse parler la part féminine qui est en moi 😀
Vas-y ma poule !