[BOUQUINS] Armelle Carbonel – Criminal Loft

A. Carbonel - Criminal LoftC’est un peu par hasard que je suis tombé sur Criminal Loft d’Armelle Carbonel, en croisant sur Internet une majorité de critiques positives (et quelques déçus), comme le pitch me paraissait plutôt alléchant alors je me suis laissé tenter.
Ils sont huit condamnés à mort. Six hommes et deux femmes choisis pour participer au plus extrême des jeux de télé-réalité : Criminal Loft. Un jeu qui se déroule dans l’enceinte d’un ancien sanatorium réputé pour être hanté : Waverly Hills. Un seul gagnant choisi par le public, pour lui la liberté à la clé. Pour les autres, retour dans le couloir de la mort… ou pire !
Etant plutôt phobique des différents concepts de télé-réalité qui polluent nos programmes TV, j’étais curieux de voir ce que ça pouvait donner en poussant l’idée (le vice ?) à l’extrême. Pour moi le plus gros écueil était la surenchère, l’idée étant tout de même de préserver un minimum de crédibilité. Armelle Carbonel relève brillamment ce premier challenge, même si je doute fort qu’un tel programme puisse exister un jour.
L’auteure aurait pu créer son intrigue dans un cadre complètement fictif, au lieu de ça elle le place dans un ancien sanatorium bien réel et à la réputation sulfureuse (voir la page Wikipedia dédiée à Waverly Hills). Quelque part ça renforce la sensation de malaise diffus qui entoure le récit.
Une sensation de malaise essentiellement due au récit à la première personne. C’est John T., un des condamnés sélectionnés pour participer au jeu, qui nous offre sa vision des faits. Et comme le gars est dénuée de la moindre empathie mais d’un ego surdimensionné à tendance narcissique. Pas vraiment le profil type du gendre idéal ? Au fil des chapitres on se demande si le gus est complètement paranoïaque ou s’il est le plus lucide du lot…
Les « charmants » compagnons de jeu de John ne sont pas des anges (de la télé réalité ?), loin s’en faut ! On est plus proche de la lie de l’humanité que de son élite ! Outre l’imposant réseau de caméra qui les tient à l’oeil, deux gardiens sont chargés d’assurer la sécurité sur le site du sanatorium. Et bien sûr nous avons aussi le droit à la mystérieuse Voix, la créature de l’ombre qui tire les ficelles. Les relations entre les différents protagonistes, entre complicité, complot et manipulation, tiennent une place de choix dans l’évolution de l’intrigue.
L’auteure nous propose un huis-clos plutôt bien ficelé, oppressant de part le cadre du récit et la nature du narrateur. De fait le narrateur impose à l’intrigue une dimension psychologique non négligeable (on ne sort pas indemne d’un voyage dans l’esprit tordu d’un psychopathe).
J’ai passé un moment agréable en lisant ce bouquin, dommage toutefois que certains éléments du final n’aient été un peu prévisibles, pas forcément dans les détails mais au moins dans les grandes lignes. Un thriller convaincant mais pas totalement irréprochable donc…

MON VERDICT
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[TAG] La chanson qui…

Ayant été sournoisement tagué par Zélie, je me prête volontiers au jeu de ce tag (en)chantant… En trichant un peu.
Un exercice délicat étant donné que ça implique de faire des choix parfois difficiles.

Zik

La chanson qui vous fait rire ?

Les souliers verts de Lynda Lemay.

J’ai eu un véritable coup de foudre pour cette chanteuse québécoise qui sait merveilleusement jouer avec nos émotions, du rire aux larmes.

Mon titre Bonux : OK, tu t’en vas de Yves Jamait.

La chanson qui vous donne la pêche ?

The Jack de AC/DC.

Une parmi tant d’autres des mythiques rockers australiens… Celle-ci pour sa double lecture.

Mon titre Bonux : Satisfaction des Rolling Stones.

La chanson qui vous rappelle votre chérie ?

Il voyage en solitaire de Gérard Manset.

C’est Abra qui m’a fait connaître Manset et ça a été un putain de coup de cœur immédiat. Un artiste discret au talent immense.

Mon titre Bonux : Hymn de Barclay James Harvest.

La chanson que vous auriez aimé écrire ?

Fatigué de Renaud.

Parce que je suis fan de Renaud et parce que moi aussi parfois je me sens fatigué de tout.

Mon titre Bonux : Rock n roll attitude de Johnny Hallyday.

La chanson qui vous rend nostalgique ?

Le Sud de Nino Ferrer.

Un titre en hommage au pays de son enfance… qui est aussi celui où je vis.
Un pays qui a bien changé au fil des ans… pas toujours en bien.

Mon titre Bonux : Motel 117 d’Eric Lapointe.

La chanson qui vous rappelle votre adolescence ?

Envole-moi de Jean-Jacques Goldman.

Difficile de choisir un titre en particulier dans la discographie de JJ Goldman. Le premier artiste que j’ai vu en concert… à Nouméa.

Mon titre Bonux : Antisocial de Trust.

La chanson que vous aimez d’un artiste que vous détestez ?

Avant qu’elle parte de Sexion d’Assaut.

Je fais une allergie chronique au rap mais ce titre m’a foutu des frissons quand je l’ai entendu.

La chanson que vous admettez aimer (honteusement) ?

Mon p’tit loup de Pierre Perret.

En fait je n’ai aucune honte à aimer Pierre Perret, mais bon fallait bien répondre quelque chose…

La chanson que vous trouvez parfaite ?

Ne me quitte pas de Jacques Brel.

Pour l’originalité on repassera…

Mon titre Bonux : L’hymne à l’amour d’Edith Piaf.

La chanson avec laquelle vous aimez vous réveiller en ce moment ?

One step beyond de Madness.

Rien de tel pour se filer une pêche d’enfer au saut du lit !

La chanson qui vous fait penser aux vacances ?

L’amour à la plage de Niagara.

Tout un programme !

La chanson dont vous aimez l’interprétation ?

Auprès de mon arbre de Georges Brassens.

Une parmi tant d’autres du répertoire de Brassens.

Mon titre Bonux : Wind of change de Scorpions.

La chanson qui vous fait penser à votre meilleur ami ?

Parce que c’était lui, parce que c’était moi de Michel Sardou.

Simplement parce que je n’envisageais pas d’exclure Sardou de ce tag (déjà que ça m’oblige à en oublier beaucoup).

Mon titre Bonux : Amerika de Rammstein.

La chanson que vous aimez chanter ?

J’ai pas de rancœur de Gogol 1er.

Bordel, je chante comme une casserole percée à la chevrotine ! Alors tant qu’à pousser la chansonnette autant envoyer du lourd (et encore j’ai été gentil dans le choix du titre).

La chanson qui correspond à votre état d’esprit du moment ?

Tôt ou tard s’en aller de Francis Cabrel.

On va tous un jour ou l’autre devoir tirer sa révérence…

La chanson qui vous rappelle votre ex ?

Tourner les serviettes de Patrick Sébastien.

A ma connaissance la chanson la plus pourrie qui soit !

Fidèle à mon habitude je ne tague personne en particulier… Mais je trouverai sympa que vous jouiez le jeu et fassiez suivre.
Ca ne vous coûtera que quelques minutes.

[BOUQUINS] Carrisi, Donato – Malefico

D. Carrisi - MaleficoEt encore un invité surprise qui vient perturber mon Challenge retrouvailles, en effet dans son dernier roman, Malefico, Donato Carrisi nous invite à partager une nouvelle enquête de Marcus et Sandra, déjà croisés dans Le Tribunal Des Ames.
Quand un jeune couple est retrouvé mort la police déploie les grands moyens pour neutraliser le coupable. Sandra enquêtrice photo est intégrée à l’équipe chargée d’identifier le Monstre de Rome. De son côté, Marcus, poursuit la même démarche à la demande de son mentor. En mettant en commun leurs ressources, Marcus et Sandra, découvriront que le Mal peut prendre bien des visages. Même les plus inattendus…
Le Tribunal Des Ames m’ayant laissé une sensation plutôt mitigée, je reconnais bien volontiers avoir abordé ce roman avec un soupçon d’appréhension. Fort heureusement mon inquiétude s’est envolée dès les premières pages, l’auteur nous plonge directement dans le vif du sujet. Le parcours des personnages principaux (Marcus et Sandra) étant désormais connu, l’immersion dans le récit n’en a été que plus intense.
Cette fois l’auteur ne se disperse pas sur une intrigue à voies multiples, les deux personnages sont d’emblée lancés sur la même enquête. Le lecteur peut donc se concentrer sur l’essentiel et profiter pleinement d’une intrigue dense, complexe et richement documentée.
A travers quelques flashbacks on découvre les premiers pas de Marcus au sein de l’ordre des pénitenciers. C’est aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur les rouages de cet ordre et du fameux Tribunal des âmes. Une interview de l’auteur à la fin du roman, et quelques recherches sur Internet confirment que tout ceci est bien réel et encore d’actualité aujourd’hui.
Je disais plus haut que le Mal pouvait avoir bien des visages, si comme moi vous êtes amateur de thrillers, vous pensez peut être avoir fait le tour de la question… Et bien détrompez vous ! Nul doute que Donato Carrisi saura vous surprendre, sous sa plume le tueur n’est pas la seule, et peut être même pas la pire, incarnation du Mal.
Au fil des pages vous serez peut être amené à vous poser des questions concernant le prologue, certes il a son utilité au niveau des relations entre Marcus et Clemente, son mentor, mais on reste un peu sur notre faim sur ce coup… Rassurez-vous les réponses viendront en temps et en heure ; décidément l’auteur n’a rien laissé au hasard !
L’épilogue en question nous offre une fin ouverte susceptible de nous laisser supposer un éventuel retour littéraire de Marcus et Sandra… S’il est du même acabit que Malefico alors je m’en réjouis d’avance. Quoi qu’il en soit je le lirai… sans la moindre appréhension cette fois !

MON VERDICT
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Page de pub… epagine, la librairie numérique

Comme souvent en début de mois j’ai contribué à l’expansion de mon Stock à Lire Numérique… Il faut dire aussi que les éditeurs nous ont gâté avec une flopée de titres attendus.

Jusque là tout va bien… Selon les catalogues je varie mes achats entre Chapitre, ePagine et Switch7 (ex  immateriel.fr).

Voilà ma commande chez ePagine :

ePagine

Comme vous pouvez le constater je n’ai pas de lien de téléchargement pour Le Sixième Sommeil. Un mail me confirme d’ailleurs que ma commande, pour ce titre, est « en préparation ».

J’envoie quand même un mail à la hotline afin de leur signaler le problème. Réponse le 3 octobre me signalant que mon problème a bien été pris en compte et que les équipes travaillent à le résoudre dans « les plus brefs délais ».

Et depuis c’est le grand silence… Pas grave on va rester zen et se montrer patient.

Sauf que ce matin en consultant mon compte en banque je vois ça :

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Donc j’estime que je suis légitimement en droit de râler ! Je veux bien être patient mais faudrait pas non plus me prendre pour un con.