[BOUQUINS] Stephen King – Mile 81

S. King - Mile 81Après Plein Gaz, co-écrit avec son fils, Joe Hill, Stephen King revient hanter les colonnes de ce blog avec une autre nouvelle, Mile 81. Un titre encore inédit en français mais traduit pour les fans impatients par un inconditionnel du King identifié par le pseudo JM24. Un « travail » que je ne peux que saluer étant justement du genre impatient et fan du King, raison de plus donc pour poster cette chronique.
Pete Simmons, 10 ans, décide d’aller explorer l’aire de repos désaffectée 81, et devenue repaire des lycéens en mal de conneries propres à leur âge. Il faut dire que George, son frère aîné, chargé de le surveiller, l’a laissé en plan pour rejoindre ses potes. Pour Pete, cette « aventure » sera l’occasion de prouver à son frère que lui aussi est assez « grand » pour rejoindre leur bande…
S’agissant d’une traduction amateur je ne tiendrai pas compte dans ma chronique des différentes erreurs (orthographe, grammaire, conjugaison, mise en page et typographie) rencontrées (et corrigés) en cours de lecture. Autant face à un travail de professionnel je peux me montrer intraitable, autant je ferme volontiers les yeux quand il s’agit d’un amateur passionné.
Que dire sans en dire trop ? Je pourrai presque ajouter cette nouvelle à mon challenge zombies ; pourquoi presque ? Heu… Comment dire ? En fait le zombie en question est une voiture, plus exactement une voiture qui semble avoir un goût très prononcé pour la chair humaine.
Vous me direz Stephen King a déjà joué la carte de la voiture pas sympathique. Il y a d’abord eu la Plymouth Fury de Christine (1983) avec un résultat qui aurait pu flirter avec l’excellence (l’auteur s’autorise même, dans cette nouvelle, un clin d’oeil au film de John Carpenter). Puis la Buick 8 de Roadmaster (2002), nettement moins convaincant. Cette fois c’est un Break non identifié (Ford ou Chevrolet) qui va tenter de mettre vos nerfs à rude épreuve en quelques pages.
Inutile de préciser que King maîtrise la nouvelle vu que c’est tout de même un habitué du genre, il y a du bon et du moins bon mais jamais de franche déception. Dans le cas présent l’auteur semble avoir pris un malin plaisir à revenir au genre qui l’a fait connaître : l’horreur. Et à ce niveau rien à redire, il n’a pas perdu la main. Dommage que globalement l’intrigue soit un peu pauvre et la fin trop simpliste. Ca se laisse lire, on se prend au jeu, mais ça ne laissera sûrement pas un souvenir impérissable. Et je doute fort qu’une traduction officielle puisse changer la donne…

13 réflexions au sujet de « [BOUQUINS] Stephen King – Mile 81 »

  1. Pas mal de traduire les livres avant leur sortie ! 😀 Un peu comme des passionnés nous incrustent les sous-titres dans les séries (avec fôte inkorpauré, mé bon, je passe !).

    Ok, je ne n’impatienterai pas pour le lire… 😉

    1. Je connaissais pour les mangas mais c’est la première fois que je vois ça pour un bouquin. Bon Ok il fait une cinquantaine de pages mais tout de même.
      Là aussi les phôtes son conprize dens le leau.

      1. 50 pages, pas plus ??

        Les mangas, c’est courant, moi, j’ai eu une connaissance du Net qui me traduisait un manga sur Holmes, il était tout en anglais, elle scannait les pages du Net et me changeait les phylactères. C’était génial ! 😉

      2. Faute de pratique mon anglais tend à se limiter à love et fuck…
        Je le lis sans trop de problème mais je le parle comme une vache tchétchène !

      3. Moi, je le parle comme une vache espagnole croisée avec un taureau brésilien ! Ça ressemble à De Funès dans ses films… 😀

        Je le lis avec difficulté…

      4. Donc je devrai te comprendre quand tu parles anglais. Quand je regarde les infos et que je comprends les interviewés qui répondent en anglais je me dis que les pauvres gugusses parlent aussi mal que moi la langue du chat qui expire.

      5. Oui, je comprenais Chirac et Sarko quand ils causaient la langue de Bébeth II ! Mais Bébeth II ou Charly O’Hara (à cause de ses grandes oreilles, voir « Les Rivaux de Painful Gulch), je pige que dalle !!

        Nous ne parlons pas le même anglish qu’eux ! Pffff; on est mieux qu’eux… 😀

      6. D’façon on bouffe mal chez eux, na !
        Le pire niveau accent ce sont les Australiens, même l’anglais-américains est limpide à côté d’eux.

        Painful Gulch, je vois qu’on connait ses classiques littéraires, l’homme qui tire plus vite que son ombre (non ce n’est pas le titre du dernier porno à la mode).

      7. D’ailleurs, on n’a jamais vu de resto « anglais ». Tu imagines, la devanture ?? « Restaurant : cuisine anglaise » et tu te refais tout le buffet des « grandes vacances » avec Fufu et les « mange mon fils, mange » 😀

        Cuisine pas bonne, chez eux…

        Oui, je connais mes classiques, j’ai fait culture++, môssieur !

        Oh, il me semble avoir vu un film porno (et porvo) avec ce titre… l’homme qui tire plus vite que son ombre… mais la femme n’était pas satisfaite !! 😉

      8. D’ailleurs on parle de gastronomie française et de cuisine anglaise… tout est dit 😀

        C’est sûr que selon le contexte tirer plus vite que son ombre ne présente pas que des avantages. Lucky Luke serait-il un éjaculateur précoce ?

      9. Oui, Lucky luke est un éjaculateur précoce ! Mince, alors, je ne l’avais jamais vu sous cet angle !! 😀

        Quelle cuisine anglaise ??? Celle qui te fait des pudding tout gélatineux qui tremblotent dans tous les sens ???

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