Habent papam – Alleluia !!!

François 1erAlors avant que vous me repreniez en m’indiquant que c’est « Habemus papam » et non « Habent papam » je tiens à préciser que je me suis fait chier à chercher sur internet la conjugaison en latin de verbe avoir (habere) afin de pouvoir pondre ce titre (bin oui je ne suis pas un fin latiniste… en fait dans tous les domaines la finesse n’est pas ma tasse de thé). En effet « habemus papam » veut dire en bon français « nous avons un pape« , or je suis viscéralement athée donc je ne m’inscris pas de « nous« , d’où mon « habent papam » qui se traduit par « ils ont un pape » (« ils » désigant les catholiques).
Après cette petite diversion lexicale venons en aux faits. A la surprise générale le conclave s’est prononcé plus rapidement que prévu, réuni depuis hier le résultat n’était pas attendu avant jeudi, voire vendredi ; finalement il n’aura fallu que deux votes pour qu’une fumée blanche s’échappe de la Chapelle Sixtine. Le temps que tout le tralala se mette en branle et le fameux « habemus papam » était prononcé avant que l’heureux élu ne fasse son apparition au balcon de la Basilique Saint Pierre. Deuxième surprise de la soirée, c’est l’argentin Jorge Mario Bergoglio, qui sera le 265ème souverain pontife et exercera son pontificat sous le nom de François 1er.
Pour la petite histoire c’est la première fois qu’un pape est originaire d’Amérique Latine (avec 432 millions d’adeptes c’est pourtant la plus grande communauté catholique du monde). A part ça je n’ai pas grand chose à ajouter sur le bonhomme (mes compétences en matière de religion étant quasiment nulles), je constate juste qu’une fois de plus l’église catholique n’a pas franchement opté pour un solide gaillard dans la force de l’âge (le gars affiche tout de même 78 piges au compteur, pas franchement une première main).
Histoire de meubler on va terminer par deux indications anecdotiques. Saviez-vous que le pape ne pouvait ni être révoqué, ni démissionner ? Pas mal comme job au niveau de la sécurité de l’emploi. Et Benoit XVI me direz-vous ? Le cardinal Ratzinger (il n’est plus pape donc retour à son patronyme natal) n’a pas démissionné, il a renoncé à son pontificat ; le « renoncement » est en effet prévu par le Droit Canon sans que le pape ne soit dans l’obligation d’en justifier les raisons (quand ‘jvous dit que c’est une bonne place). Depuis les débuts de la papauté Benoit XVI est le troisième pape à renoncer à son rôle.
Enfin par curiosité je me suis penché sur la représentativité par zone géographiques de la population catholique et du nombre de cardinaux participant au conclave ; on ne peut pas vraiment dire que la représentativité soit des plus équitable (ainsi l’Europe compte moins d’un quart de la population catholique mondiale mais est représentée à 52% au conclave) :
Stats papales

Croisière en Dukanie

Et voilà l’heure venue d’un premier bilan de mon séjour en Dukanie ; finalement nous avons décidé de jouer les prolongations dans notre phase d’attaque en poussant jusqu’à dix jours; je sais qu’actuellement le sieur Dukan déconseille de prolonger au-delà de six jours sans avis médical mais étant donné qu’il y a trois ans nous avons survécu sans effets indésirables à dix jours il n’y a aucune raison que les choses aient changé entre temps (si je respecte les fondamentaux de la méthode Dukan je n’ai pas non plus l’intention de considérer Pierre Dukan comme un prophète du régime).
Donc au terme de ces dix jours j’affiche une perte de poids de 8 kgs (113,8), moins 2 cm de tour de bide et avec un IMC inférieur à 35 je passe d’obésité sévère à obésité modérée, franchement je n’ai pas à me plaindre d’autant qu’une fois encore je n’ai quasiment subi aucun des effets indésirables susceptibles de survenir en phase d’attaque (quelques crampes les deux premiers jours qui disparaitront avec la prise de comprimés de potassium). Le mauvais côté des choses c’est que je dois me lever plus tôt le matin pour préparer mon p’tit déj’ « 100% Dukan approved« , auparavant je chopais une bouteille de Coca Zero dans le frigo avant de m’affaler devant le PC alors que maintenant il faut que je prépare le yaourt et les sons, que j’écale un oeuf dur (un oeuf récalcitrant a le don de mettre ma patience à rude épreuve de bon matin) et que je m’avale mes deux tranches de jambon (le tout avec mon Coca Zero)…
A partir d’aujourd’hui je passe donc en phase de croisière, on conserve le rythme que l’on avait décidé d’adopter au départ, 1PP / 1PL (une jour de protéines pures suivi d’une journée de protéines et légumes). Ca me semble en effet le moins contraignant à mettre en place et surtout le moins susceptible d’engendrer une lassitude à plus ou moins long terme. L’entrée en croisière marque aussi pour moi la fin de la pesée quotidienne, une pesée hebdomadaire sera largement suffisante…
Je ne vais pas non plus vous faire un point toutes les semaines, je suppose que vous vous en foutez un peu et vous avez bien raison. Mon premier objectif est de passer en dessous du seuil psychologique des 100 kgs (même 99.9 ça me va, je ne veux plus voir trois chiffres avant la virgule) ; autant dire que ce n’est pas pour tout de suite sachant que le rythme de la perte de poids devrait s’atténuer… Ensuite on va aller lentement mais surement vers le « juste poids » évalué par Dukan : 95 kgs. Enfin si je peux encore perdre 5 ou 10 kgs je suis preneur…
Histoire de se motiver le site ModelMyDiet propose des mannequins virtuels permettant de visualiser les effets de la perte de poids sur notre apparence ; voilà ce que ça donne pour moi en prenant comme origine mon poids initial (arrondi à 122 kgs) et comme objectif le poids de 95 kgs :
Virtual Dukan
PS : n’étant pas non plus un élève modèle je compte bien de temps en temps faire un petit écart apéritif. Comme je ne suis pas du genre à biberonner du Coca Zero à l’apéro je ferai appel à ce bon vieux Tonton Jack pour me tenir compagnie ; histoire de compenser l’apport de sucre je miserai sur un accompagnement 100% protéines (viande des grisons, jambon de cerf, poisson fumé…).

[BOUQUINS] Stephen King – 22/11/63

S. King - 22/11/63Je m’étais dit que j’allais m’autoriser un petit écart quant à mon challenge 100% thriller, juste le temps de découvrir Demain, le dernier opus de Guillaume Musso et ainsi pouvoir donner mon verdict du duel 2013 Levy – Musso ; mais voilà un (heureux) hasard en a décidé autrement en faisant débarquer 22/11/63 sur ma liseuse. Kezaco ? Ni plus ni moins que le dernier Stephen King, vous comprendrez donc que ce brave Guillaume Musso va devoir prendre son mal en patience, un King entre mes mains ne saurait attendre ! Considérez-le comme un invité surprise de prestige dans mon programme 100% thriller…
Quand Al Templeton, cuistot dans une roulotte proche du lycée de Lisbon Falls, tombe subitement gravement malade il confie à Jake Epping, prof d’anglais dans ce même lycée et fidèle client du fast-food, son secret : la réserve de la caravane cache en fait un « portail temporel » qui permet de se retrouver au même endroit mais en septembre 1958, quel que soit le temps que l’on passe dans le passé il ne s’écoulera que deux minutes dans le présent durant notre « absence ». Mais le secret s’accompagne aussi d’une mission, ou plutôt de la requête d’un mourant : empêcher l’assassinat de John Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas…
Comme d’hab Stephen King ne gaspille pas son temps (et le nôtre) en tours et détours inutiles, il nous plonge directement au coeur de son intrigue et une fois de plus on se laisse happer dès les premières pages. Certes le thème du voyage dans le temps afin de changer le cours de l’Histoire n’est pas une nouveauté mais sous la plume experte du King attendez-vous à bien des surprises et autres rebondissements en tout genre ; surtout si Cupidon vient mettre son grain de sel dans une mécanique qui commençait à tourner sans fausse note. Je ne vous dirai pas l’intrigue est prenante et superbement maîtrisée, le King est un pageturner connu et reconnu et ce roman se hisse d’office sur les hautes marches du panthéon de son oeuvre littéraire, on se délecte au fil des pages (plus de 900 ça fait un joli pavé, mais ça aussi c’est une habitude) sans jamais s’ennuyer. Ici l’auteur ne joue pas sur la peur (encore moins sur l’horreur) mais bel et bien sur le suspense (et à ce niveau il nous gâte généreusement) avec un brin (juste ce qu’il faut) d’émotion. Bref du TRES GRAND Stephen King ; après l’excellent Dôme le King semble revenu au summum de son inspiration littéraire.
Le bouquin est écrit à la première personne, comme une sorte de témoignage de Jake Epping, il est divisé en six parties, chacune s’intéresse à un aspect du périple de Jake mais je ne m’étalerai pas sur la question afin de laisser intact le plaisir de la découverte. Ce voyage dans le passé, entre 1958 et 1963, est aussi une occasion pour l’auteur de rendre hommage à cette période (il avait alors entre 11 et 16 ans), via sa musique et son ambiance mais sans non plus chercher à embellir le décor (la discrimination raciale est encore d’actualité aux USA à cette époque) ; inévitablement au fil des pages bien souvent la fiction est amenée a côtoyer l’Histoire mais là encore le King gère parfaitement les choses.
M’est d’avis que pour l’américain moyen l’assassinat de JFK est considéré comme l’un des évènements les plus marquants de l’Histoire des Etats(Unis (voire même de l’Histoire mondiale), pas loin derrière les attentats du 11 septembre 2001 (désolé je n’ai trouvé aucune source sérieuse sur la question, c’est juste un ressenti personnel) ; alors est ce Stephen abondera vers la version officielle du tireur isolée ou vers celle d’un plus vaste complot ? Je ne dirai rien pour vous éclairer, ni ne commenterai son choix (rien ne prouve que ce soit le reflet de son opinion personnelle sur la question) ; vous trouverez la réponse en lisant 22/11/63 (y compris son point de vue personnel dans la postface).
De nombreux romans de Stephen King ont pour cadre le Maine, il n’est donc pas rare que l’auteur s’autorise quelques clins d’oeil (plus ou moins subtils à d’autres de ses titres) ; c’est le cas ici, lors du passage de Jake Epping à Derry (une ville fictive du Maine, principal théâtre des intrigues de Ca et Insomnie mais aussi mentionnée dans d’autres de ses romans). Le périple de Jake Epping le conduisant dans le Derry de 1958 c’est donc Ca qui lui servira de référence étant donné c’est là que sévira Grippe-Sou, le clown tueur, entre 1957 et 1958 ; ainsi il est fait mention des meurtres de George Denbrough (la première victime du clown tueur) et de Dorsey Corcoran (tué par son propre père) en 1957. Jake y croisera aussi Bev Marsh et Richie Tozier, adolescents, qui devenus adultes, traqueront Grippe-Sou entre 1984 et 1985.
Imaginez le topo (garanti 100% sans spoiler) : on vous propose un voyage dans le temps afin de changer un des évènements majeurs de l’Histoire, vous supposez que l’avenir n’en sera que meilleur mais rien ni personne ne peut vous le garantir (comme le dit le dicton : on sait ce qu’on perd, pas ce qu’on gagne) ; accepter ou refuser ? Telle et la première question. Imaginez maintenant que vous acceptez le deal mais une fois dans le passé vous découvrez votre « nouvelle » vie est plus épanouie que votre « vie présente » ; vous restez ou vous revenez ? Enfin admettons que vous décidiez de rester dans le passé, quelles répercussions votre décision aura sur l’avenir ? Et ce n’est là que quelques unes des questions que l’on peut se poser après avoir refermé ce petit bijou…
Pour finir cette longue chronique j’ai lu ce bouquin dans sa version numérique à partir d’un epub commercial, une fois encore je confirme que les livres numériques « artisanaux » sont bien souvent de qualité nettement supérieure au travail bâclé de certains éditeurs (coquilles, fautes d’orthographes…). A ce titre j’attends avec impatience la version que nous concocte un Alexandrien (Pegase234) ; j’ai d’autant moins de remords à le télécharger illégalement que le bouquin dans sa version papier figure d’ores et déjà dans ma bibliothèque.

[BOXE] Travoris Cloud vs Bernard Hopkins

Cloud vs HopkinsAu fil de nos errances télévisuelles du weekend nous sommes tombé sur une « soirée boxe » (décalage horaire oblige pour nous ce sera un après-midi boxe) sur Canal+, en général je les suis de près (dans la mesure du possible et selon les combats prévus) mais celle ci n’avait pas été annoncée par les programmes TV ; comme quoi le hasard (et les habitudes) fait parfois bien les choses. D’autant que le choc de la soirée était une rencontre entre Travoris Cloud et Bernard Hopkins pour le titre IBF des mi-lourds mais comme d’hab on a eu le droit à plusieurs mises en bouche en attendant que le Barclays Center de New York se remplisse.
Un premier combat sans titre en jeu opposait Lonnie Smith (26a : 14(10)4(2) – 3) à Michael Perez (23a : 181(1) – 1) en poids léger. Perez a envoyé au tapis Smith dans la deuxième reprise mais contre toute attente Smith a repris du poil de la bête pour mener la danse jusqu’à la septième reprise où le combat a été arrêté sur blessure de Perez. Après délibération les juges ont opté pour un match nul, je peux comprendre la frustration de Lonnie Smith qui pouvait arracher une victoire mais d’un autre côté comme tout reste possible jusqu’au dernier round je comprends et approuve le verdict final.
Ensuite on a eu le droit à une rencontre expresse en poids moyen junior entre Eddie Gomez (20a : 13(9)0 – 0) et Javier Gomez (? : 14(10)10(7) – 0). Javier Gomez a été envoyé au tapis dès le début de la première reprise, au moment de reprendre le combat il semblait tellement dans les vapes que l’arbitre l’a arrêté sur KO technique, accordant ainsi la victoire à Eddie Gomez.
Enfin dans la catégorie welter une demie finale mondiale opposait Keith Thurman (24a : 20(18)0 – 0) à Jan Zaveck (36a : 32(18)2(1) – 0). De loin le combat le plus disputé de la soirée même si Zaveck a été dominé il a quand même réussi à faire douter son adversaire et surtout a tenu les 12 rounds sans jamais aller au tapis. Keith Thurman inscrit donc une nouvelle victoire à son brillant palmarès mais ne réussit pas à décrocher le KO tant espéré (ce n’était pas faute d’essayer mais Zaveck encaisse bien).
Place maintenant au choc annoncé dans la catégorie mi-lourd et pour le titre mondial en IBF entre Travoris Cloud (31a : 24(19)0 – 0), champion du monde en titre, et Bernard Hopkins (48a : 53(32)6 – 2). Avec un tel palmarès et bien qu’il soit peu connu du grand public on pouvait supposer (espérer ?) que Travoris Cloud pousserait Hopkins vers la case retraite mais que nenni, le vétéran a plus d’un tour dans son sac et sans effort particulier c’est lui qui a su imposer au combat le rythme qui lui convenait. Au vu de l’expérience de son adversaire Cloud aurait dû se montrer plus offensif plutôt que d’essayer de rentrer dans le jeu d’Hopkins. Résultat des courses après un match plutôt fade en douze rounds, Bernard Hopkins remporte la ceinture IBF des mi-lourds et succède à lui même en tant que plus vieux champion du monde dans l’histoire de la boxe (il l’avait déjà été à 46 ans après sa victoire face à Jean Pascal mais avait ensuite perdu son titre face à Chad Dawson).
Que l’on apprécie ou non Bernard Hopkins (et je me classe plutôt dans la seconde catégorie) force est de reconnaître que ce gars a la boxe dans la peau, sans forcément être un grand cogneur (surtout maintenant) il maîtrise sur le bout des doigts tous les aspects techniques du noble art. De même on ne peut qu’admirer son palmarès, 62 combats et seulement 6 défaites sans jamais avoir été mis KO. Le vieux renard ne semble pas prêt de raccrocher les gants puisqu’il a annoncé avec son éternel sourire être prêt pour encore cinq ans de boxe…

Explications sur les profils des boxeurs : dans un premier temps j’indique l’âge, en vert figure le nombre de victoires dont celles obtenues par KO (entre parenthèses), idem pour les défaites en rouge et enfin le dernier chiffre correspond au nombre d’égalités. Ces chiffres sont extraits du site BoxRec et  sont ceux avant la rencontre d’hier.

Dédicace aux femmes battues…

A vous prétendus hommes qui ne savez exprimer votre prétendu amour que par des insultes et des coups : vous n’êtes que des lavettes, des étrons desséchés au fond de chiottes désaffectés, même les égouts ne veulent pas de vous !
A vous mesdames qui subissez ces violences au quotidien (ou presque) : cassez-vous avant qu’il ne soit trop tard ! Abandonnez ce gros con qui vous sert de mari, concubin ou partenaire, il ne vous mérite pas et vous ne méritez pas de souffrir pour ce sac à merde.
Passons maintenant à quelque chose d’un peu plus constructif (quoique), je partage avec vous trois chansons qui abordent ce thème difficile, trois styles tout à fait différent mais la même dénonciation du summum de la connerie machiste…

Femme Battue
Pierre Perret
Extrait de La Femme Grillagée (2010)

Tabassée a mort par amour,
Parait qu’c’est courant de nos jours
Le métier d’épouse n’est pas sûr
Quand on est la femme d’un vrai dur.
Mais celle qu’il appelle sa trainée
D’infidélité soupçonnée
A pourtant aimé ce débris
Qui la frappe a bras raccourcis.

[Refrain]
Oui c’est a toutes les femmes battues
Qui jusqu’à présent se sont tues
Frappées à mort par un sale con,
Que je dédie cette chanson.

Au commissariat du quartier
La femme tuméfiée et l’époux
Sont debout devant le brigadier
Qui soupire et dit : « Encore vous !
Votre mari présent, chère madame,
Prétend qu’vous l’avez bien cherché,
Pourquoi faire alors tout un drame ?
Vous n’z’êtes pas tellement amochée ! »

[Refrain]

« Il prétend qu’vous êtes économe
Du tissu qui cache vos rondeurs
En vous corrigeant, c’est en somme
Qu’il apaise un peu sa rancoeur.
Rentrez tous les deux vous coucher
Ca va s’régler sur l’oreiller
Les voisins n’vont pas protester
En d’vinant pourquoi vous criez ! »

[Refrain]

« Tant qu’les voies de fait sont bénignes
Des blessures ouvertes ou des bleus,
Pour nous, policiers, la consigne
C’est de n’pas sévir pour si peu.
S’il vous étouffait sous la couette,
S’il vous étranglait de ses mains,
Nous pourrions ouvrir une enquête,
Vous n’seriez pas morte pour rien !’

[Refrain]

Je Passais Par Hasard
Yves Jamait
Extrait de Je Passais Par Hasard (2008)

Je passais par hasard
Je passais pour vous voir
Pour retrouver un peu
De ces amitiés rares
Qui fondent les espoirs
D’un « c’est possible à deux »

[Refrain]
Je passais par hasard
Je passais pour vous voir
Pour retrouver un peu
De ces amitiés rares
Qui fondent les espoirs
D’un « c’est possible à deux »
Et je trouvais charmant,
Idéal et bluffant
De vous voir amoureux
Bien que de temps en temps
C’en était presque chiant
De vous sentir heureux

C’est dans cet esprit-là
Que je franchis le seuil
De cette jolie maison
Née d’un désir nuptial
Mais là, je reste coi
Interdit sur l’écueil
Qui brise la passion
En horreur conjugale

Nous voilà tous les deux
Accablés de silence
Je cherche en vain les mots
Qui pourraient te porter
Effacer tous ces bleus
Enfin, des mots qui pansent
Et se glissent sur ta peau
Aux pores terrorisés

Mes mains de mâle honteux
Tremblent de te toucher
Je m’approche quand même
Et te prends dans mes bras
Tu t’enfouis dans le creux
De mon cou pour pleurer
Tu dis « c’est la énième fois
Qu’il me fait ça »

[Refrain]

Et que ça fait longtemps
Déjà qu’il te dérouille
Tant il est persuadé
Que tu dragues au passage
Et son regard qui ment
Te fait crever de trouille
Quand il vient soulager
Avec ses poings sa rage

Si ses poings n’ suffisent pas
Il frappe avec les pieds
Quand, tombée sur le sol
Comme une bête inerte,
Tu caches de tes bras
Ton visage tuméfié
Alors, le coup de grolle
N’en est que plus alerte
Alors, le coup de grolle
N’en est que plus alerte

[Refrain]

Je ne reconnais pas
A travers cette ordure
Celui que j’ai aimé
Qu’aujourd’hui je vomis
Il était pas comme ça
Enfin, j’en suis plus sûre,
Il faut l’avoir été
Pour être aussi pourri

Je passais par hasard
Je passais pour vous voir
Pour retrouver un peu
De ces amitiés rares
Qui fondent les espoirs
D’un « c’est possible à deux »

Viens,
Je n’ai que ma tendresse
Viens, viens, viens là contre moi
Viens,
Et pour que tout ça cesse
Viens, je t’emmène avec moi

Je passais par hasard
Je passais pour vous voir
Pour retrouver un peu
De ces amitiés rares

Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire
Lester Bilal
Single (2008)

Elle – SOS femmes battues, bonjour !
Lui – Bonjour
Elle – Oui ? monsieur ?
Lui – Oui
Elle – Vous vous êtes trompé de numéro ?
Lui – Non ! Je m’appelle Marc et j’ai battu ma femme
Elle – Comment ?
Lui – Oui j’l’ai frappé, je suis devenu fou, madame ! J’ai dérapé, j’viens d’appeler les urgences, j’viens d’appeler les flics. Fallait que je parle à quelqu’un, fallait que je m’explique.
Elle – Mais qu’est ce qui s’est passé ?
Lui – Un an et demi qu’on est marié, et depuis quelque temps ça va pas. Ca fait six mois que je cherche un emploi et un boulot. On vit en Ile de France et depuis le mariage, j’ai la tête sous l’eau. A 27 ans j’pensais pas être millionnaire, mais j’voulais tout lui apporter. Mais même le strict nécessaire, j’n’y arrive pas. Alors je m’en suis pris à elle, comment ai-je pu tomber aussi bas ? Des scènes de jalousie, aux relations sexuelles alors qu’elle voulait pas.
Elle – Mais pourquoi ?
Lui – J’l’ai cru responsable, mais c’est moi le minable. J’agissais comme si j’avais besoin de la rabaisser. J’l’ai blessée, j’l’ai vu encaisser. J’ai tout fait pour l’éloigner de ses proches. Et j’ai menti, j’trainais dans les bars avec des potes. Le soir quand elle rentrait, le moindre détail, c’était l’embrouille. Et dans son regard, dans ses gestes, je voyais bien qu’elle avait la trouille. J’fais peur à ma femme, et c’est mon drame. Son comportement a changé car j’ai été infâme.
Elle – Mais vous avez essayé d’en parler à quelqu’un ?
Lui – Mais à qui ? J’vais pas aller consulter un médecin, lui dire quoi ? Elle a tenté de maintenir l’équilibre, elle avait de l’argent. Et moi je me suis senti invisible, je me suis senti petit, alors je l’ai dénigrée tout le temps.
Elle – Et la famille ? Et les proches ? Personne ? Vraiment ?
Lui – J’bats ma femme, c’est pas une chose que l’on dit à ses parents. Elle a été patiente car elle avait l’espoir que je change. Mais plus elle essayait, plus j’changeais pas.  C’était une agression psychologique permanente. Et la violence de mes mots, la rendait incompétente. Elle se sentait pas en sécurité, elle avait raison. Plus j’controlais la situation, et plus c’était la prison. J’ai eu du mépris pour elle, et pourtant j’n’ai jamais cessé de l’aimer. C’est moi qu’avait besoin d’être aidé… Madame, elle est enceinte de 4 mois. Et aujourd’hui je l’ai battue à lui casser le bras
Elle – Comment ? Qu’est ce que vous dites ?
Lui – Elle m’a fait une remarque, j’avais trop bu. Ca été une gifle au début, puis elle a continué à se moquer. En colère, j’lui en ai collée une dans les gencives.
Elle – Quoi ?
Lui – Ouais on s’est battu et j’l’ai frappé avec la barre de fer. Je lui ai fait vivre l’enfer. Mais j’n’en tire aucune fierté, madame.
Elle – Mais où est-elle ?
Lui – Elle est à terre, là à côté de moi. Inconsciente, j’vous l’ai déjà dit. J’ai déjà appelé les urgences.
Elle – Oh ! Mon Dieu !
Lui – Oui, je sais j’ai été trop loin. J’ai pété un câble. Maintenant j’sais qu’c’est la fin.
Elle – Non, mais attendez, monsieur ! Marc ! Continuez à parler ! Est-elle encore en vie ?
Lui – Oui, je crois. C’est d’ma faute. J’bossais dans l’informatique à la maison. J’remplissais mon rôle. Mais tout est parti de travers. J’pensais que ça n’arrivait qu’aux autres. Mais quand c’est vous, c’est souvent qu’on le voit pas venir. J’aurais du me ressaisir, j’le sais. Y’a plus d’avenir,aujourd’hui. Mon geste est impardonnable. Méprisable.  Elle méritait pas ça, madame.
Elle – Vous avez des remords ?
Lui – J’veux pas qu’elle meurt. Non car j’ai eu tort. J’lui ai manqué de respect. Manqué à mon honneur. Manqué à ma promesse. Manqué à mes voeux. J’ai manqué à notre amour. Et je suis le seul responsable de cette violence conjugale. J’dois vous laisser, madame. Y’a les flics à la porte.
Elle – Non ! Mais attendez monsieur ! Marc, ne raccrochez pas ! Allô ? Allô ? Marc ?
Lui – Ce morceau c’est pour toutes les femmes battues. Les hommes n’ont pas d’excuses. Et cette chanson n’en est pas une. La réalité est souvent encore plus dure, je sais. Mais, aujourd’hui j’ai pris mes responsabilités car c’est pour le meilleur et pour le pire.

[BOUQUINS] Christian Olivaux – Piège Numérique

C. Olivaux - Piège NumériqueJ’ai profité de mon challenge 100% thriller pour y inscrire des titres qui trainaient depuis un certain dans mon Stock à Lire Numérique, non lus pas par manque de motivation mais plutôt faute de temps et surtout de coups de coeurs littéraires divers et variés qui les ont plongé un peu plus loin dans les méandres de ma bibliothèque virtuelle (avec 634 titres en stock, dont 468 à lire inutile de vous dire que le choix n’est pas des plus aisé). L’occasion m’est enfin donnée donc de découvrir Piège Numérique de Christian Olivaux.
Après une vague d’attentats particulièrement meurtriers le Parlement vote un Patriot Act à la française afin de renforcer les moyens de lutte antiterroriste et plus particulièrement ceux de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI). Deux ans plus tard, à quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, Alexandra Decaze, une journaliste, assiste impuissante à l’assassinant de l’homme avec qui elle avait rendez-vous afin de mettre à jour un supposé complot. A la demande de la victime agonisante, elle la déleste de sa ceinture-portefeuille avant de quitter les lieux du crime. Malgré le danger évident la journaliste décide de mener sa propre enquête, ignorant que la DCRI s’intéresse de très près à elle. Heureusement elle pourra compter sur l’aide de Philippe Darlan, flic à la DCRI spécialisé dans la traque sur internet et de plus en plus intrigué par les décisions de ses supérieurs…
Ce bouquin m’a attiré de par son pitch mais aussi pour le coup de coeur de Jean-Christophe Grangé (président du jury du prix VSD du polar en 2012, prix remporté par ce roman soit dit en passant), en matière de thriller il reste quand même une référence parmi les auteurs français ; forcément ça a de quoi éveiller la curiosité des adeptes du genre.
Même si l’intrigue parait quelque peu abracadabrante et s’avère parfois prévisible (le traître de la DCRI était aussi évident qu’un furoncle purulent sur le nez et malheureusement la fin aussi était aisée à deviner) je dois reconnaître que l’on se laisse facilement entrainer dans cette aventure rythmée et pleine de rebondissements. Sans être particulièrement fouillés les personnages sont crédibles (y compris certains « acteurs » secondaires), Philippe n’est pas un super-flic de terrain, lui son truc c’est de trifouiller dans les méandres du monde virtuel afin d’y dénicher un maximum d’informations, pas vraiment le genre Inspecteur Harry ; qui plus est l’amour vache à la sauce je t’aime ; moi non plus entre lui et Alexandra apporte un peu de légèreté à l’ensemble.
Pour les plus paranos et les adeptes de la théorie du complot (deux catégories d’individus auxquelles je n’appartient pas) je tiens à rappeler qu’il s’agit là d’une fiction, ce Patriot Act version française n’a jamais été voté de fait la DCRI n’a pas les moyens de surveillance étendus évoqués dans ce récit (en admettant que cela soit techniquement possible) ; de fait économisez votre salive plutôt que de cracher votre venin contre Big Brother et consorts.
Pour la petite histoire c’est le troisième roman de l’auteur, le premier n’a jamais été publié car refusé par les éditeurs, le second n’a connu qu’une diffusion quasi confidentielle, heureusement que les éditions les Nouveaux Auteurs (les auteurs déposent leurs titres sur le site de l’éditeur, puis des comités de lecture populaires valident ou non la publication) ont permis à l’auteur de sortir de l’anonymat ; qui plus est l’éditeur a permis à Christian Olivaux de réaliser son souhait, à savoir que le roman soit publié avant le premier tour de la présidentielle 2012. Soit en dit en passant je préfère largement les résultats des premiers et seconds tours de la présidentielle décrits dans le bouquin (uniquement les résultats, pas les suites) que le réel verdict des urnes…

Retour en Dukanie – Cette fois c’est la bonne !

Maintes fois repoussée pour tout un tas de mauvaises raisons nous avons enfin décidé de franchir le pas de la reprise du régime, la méthode Dukan ayant fait ses preuves avec nous (ce qui ne signifie nullement que j’adhère au personnage) c’est en toute logique celle que nous appliquerons pour les mois à venir. Il faut dire que ça ne peut nous faire que le plus grand bien, si j’avais plus ou moins réussi à maintenir mon poids aux alentours des 110 kgs pendant 18 mois les excès et abus en tout genre de ces derniers mois auront inévitablement entraînés une envolée de ma prise de poids (pas loin de 122 kgs ce matin) ; non seulement ça se ressent au niveau physique mais aussi en terme d’endurance et de bien être…
Je ne vais pas vous gratifier d’un long bla-bla sur les principes fondamentaux de la méthode Dukan (pour les plus curieux les ressources ne manquent pas sur le web, pour ma part j’aime beaucoup Les Dukanautes), pour faire simple on va dire qu’il s’agit d’un régime de type hyper-protéiné qui se divise en 4 étapes :
La phase d’attaque : on ne consomme que des aliments protéinés (viande, poisson, oeuf…) pendant quelques jours (la durée dépend du poids à perdre, en l’occurrence nous avons opté pour une semaine pleine).
La phase de croisière : on alterne les périodes de protéines pures (PP) et de protéines avec légumes (PL) jusqu’à obtention du résultat souhaité ; à l’usage le Dr Dukan recommande un rythme 1/1 (une journée PL suivie d’une journée PP).
La phase de consolidation : le but est de conserver dans la durée le poids idéal, pour cela l’idée est de poursuivre des journées PL avec plus de tolérance et en maintenant une journée par semaine (la même toutes les semaines de préférence) en PP ; la durée de cette phase est fonction du poids perdu (10 jours par kilo perdu).
La phase de stabilisation : ad vitam on garde les bonnes habitudes sans la journée PP.
Par contre pas question de passer par la case tiroir-caisse du Dr Dukan (son « fameux » coaching minceur), pour moi ça reste une vaste fumisterie mais ça n’engage que moi. Les fondements de la méthode Dukan ne demandent pas un bac +10 pour être assimilés ; donc pas question de payer les 228 € (avec 20% de réduction de bienvenue) pour 15 mois de suivi (ce n’est pas une question de prix mais de principe).
Du coup en vue du régime nous avons fait le stock de survie (piles pour la balance, son de blé, son d’avoine, vitamines et autres gélules homéopathiques, yaourts 0%, barbaque à volonté…) ; il n’en reste pas moins que ce matin le petit déj (son avoine/blé dans un yaourt 0%, une tranche de jambon de dinde et un oeuf dur, accompagné de mon incontournable Coca Zero) aura eu un peu de mal à passer, mais bon on va s’y habituer… Et le midi pour moi exit la solution de facilité : les tranches de jambon dégraissé et découenné remplaceront le copieux casse-croûte.
Comme on semble vraiment motivés pour s’y remettre on va considérer que cette fois c’est la bonne ; rendez-vous la semaine prochaine pour un bilan en fin de phase d’attaque…

Régime Dukan

[TV News] True Blood – Saison 5

True Blood - Saison 5Nous avons mis à profit le week-end pour terminer le visionnage de la cinquième saison de True Blood.
Alors que Bill (Stephen Moyer) et Eric (Alexander Skarsgard) tentent d’échapper à l’Autorité, Sookie (Anna paquin) demande à Pam (Kristin Bauer) de transformer Tara (Rutina Wesley) en vampire avant qu’elle ne meure. D’abord réticente Pam finit par accepter. De leur côté Bill et Eric sont capturés par l’Autorité…
Cette saison est la plus riche en intrigues croisées et de fait on ne s’ennuie pas une seconde au fil des douze épisodes. Comme d’habitude on découvre de nouveaux personnages qui viennent compléter la liste grandissante des acteurs récurrents ou passagers, à vrai dire on aura même la surprise (annoncée par le final de la quatrième saison) de croiser un personnage que l’on croyait définitivement hors circuit. Contrairement aux premières saisons le cul n’occupe plus une place prédominante dans la série, ça baise encore çà et là mais ça ne fornique plus à tout va (il me semble d’ailleurs que c’est la seule saison où Sookie ne finit jamais à poil) ; ce n’est pas pour autant que la série devient « grand public », la violence et le sang restent de mise (pour notre plus grand plaisir).
True Blood conserve ses atouts de qualité et d’originalité (cette cinquième saison n’est pas avare en « surprises ») sur la durée, il est donc logique qu’une sixième saison soit en chantier, d’autant que le final nous fait baver d’impatience sur la suite des événements… Le tournage ayant débuté en janvier, plus tardivement que les saisons précédentes du fait du suivi de grossesse d’Anna Paquin (elle a accouché en septembre 2012 de faux jumeaux, le papa n’étant autre que son partenaire vampire dans la série et mari dans la vie, Stephen Moyer) et la diffusion américaine étant annoncée pour juin 2013 on peut espérer une version française pour le dernier trimestre de l’année.
Dans l’immédiat je vais surtout attendre la sortie en DVD/BRD (je ne sais pas si je reprends les saisons précédentes en Blu-ray ou si je reste sur les DVD) de cette cinquième saison (prévue pour mai 2013), vous l’aurez compris nous avons récupéré cette saison (comme la précédente) par des voies détournées pas très légales (sans remords sachant que de toute façon j’achèterai les originaux).