Le plan ISA, présenté vendredi dernier par le gouvernement calédonien au Congrès, est supposé être une révolution contre les addictions (alcool, tabac et cannabis), rien que ça ! Si je ne vous en ai pas parlé plus tôt c’est simplement parce c’est une fois de plus de la poudre aux yeux qui n’abuse personne.
Le plan ISA (Informer, Sensibiliser et Agir) s’attaque plus particulièrement à l’alcool et dans une moindre mesure au tabac (fumeurs de moquette soyez rassurés vous n’intéressez pas tant que ça nos têtes pensantes… et pour cause vous ne leur rapportez rien !) ; avant de vous en présenter les grandes lignes je me permets de lui attribuer un acronyme personnel plus proche de la réalité : ARE (Augmenter, Restreindre et Emmerder).
– Augmenter : les taxes qui frappent l’alcool et le tabac seront augmentées de 20% ce qui se répercutera forcément sur le prix de vente (bin tiens tant qu’à faire autant qu’ils se fassent un peu de fric sur notre dos).
– Restreindre : la vente d’alcool sera interdite tous les jours à partir de midi (hors cavistes) ; en plus je suppose de l’actuelle interdiction totale les jours fériés, veille de jours fériés et saute d’humeur de notre « cher » haussaire.
– Emmerder : les grandes et moyennes surfaces devront s’équiper de caisses spéciales pour l’alcool (ok Ducon mais si tu achètes de l’alcool et d’autres trucs tu fais comment ?) et, cerise sur le gâteau, la vente d’alcool sera limitée à 500 grammes d’alcool pur, soit2 bouteilles de whisky 70cl ou 37 canettes de bière 33 cl (la palme de la crétinerie et de l’inutilité revient à cette mesure, si je veux doubler la dose je vais faire les courses dans deux magasins différents etc.).
Déjà que les mesures de prohibition actuelles font grincer des dents certains commerçants je n’ose pas imaginer tout le bien qu’ils pensent de ce plan à la con. Quant à nous, consommateurs « habituels », on se contente d’un haussement d’épaule désabusé en prévoyant de « faire les stocks » avant midi ; les seuls consommateurs réellement pénalisés par ce brassage d’air (hormis l’augmentation des prix qui emmerdera tout le monde) seront les occasionnels…
Pour le moment ce n’est qu’un projet qui va devoir faire l’objet d’un vote au Congrès mais je ne me fait pas d’illusion, son adoption ne fait aucun doute, ce genre de poudre de perlimpinpin a la côte chez les politiques ; ça leur donne l’impression d’agir et du coup ils peuvent continuer à se voiler la face.
Concernant notre haussaire (Albert Dupuy) je m’étonne qu’avec le changement de président et de gouvernement (au niveau national cette fois) il soit toujours en poste ; faut croire que la Métropole n’est pas particulièrement pressé de le rapatrier… On se demande bien pourquoi !
Mois : décembre 2012
[BOUQUINS] Darren Williams – Conséquences
Je reste dans le catalogue des Editions Sonatine pour la suite de mon programme 100% thriller, avec Conséquences, écrit par Darren Williams, un auteur australien, et publié en 2002.
1969, Angel Rock, un patelin paumé de l’outback australien. Tom et son jeune frère disparaissent, après une semaine de battues intensives seul l’ainé refait surface mais il est incapable d’expliquer ce qui a pu arriver à son frère. Quelques jours plus tard à Sydney, une adolescente originaire d’Angel Rock est retrouvée morte, à priori tout semble indiquer un suicide toutefois l’inspecteur Matthew Gibson souhaite comprendre ce qui a poussé l’adolescente à se tuer, c’est pour lui une forme de quête personnelle, aussi décide-t-il de se rendre à Angel Rock afin d’y mener sa propre enquête…
Si vous cherchez un thriller palpitant bourré d’action alors passez votre chemin, je ne dis pas que ce livre est sans intérêt mais ce n’est pas vraiment ce que je qualifierai de thriller, et pour tout dire je ne sais même pas trop dans quelle rubrique il rentrerait le mieux, OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) je suppose. Certes on a bien le droit à deux « enquêtes » avec d’un côté Gibson qui cherche à comprendre les raisons du suicide de Darcy dans l’espoir que ça lui fournira des réponses quant au suicide de sa propre soeur des années plus tôt ; de l’autre côté Tom espère toujours retrouver son frère vivant, sa quête le fera quitter le monde de l’enfance pour celui de l’adolescence. La grande force du bouquin réside dans ses personnages qui bénéficient d’une réelle profondeur, pour leur donner une certaine réalité l’auteur les décortique à la façon d’un psy.
Le fait que l’intrigue se déroule en Australie, au fin fond de l’outback est plutôt dépaysant, les mentalités y sont criantes de vérité (c’est sans doute plus facile de s’en apercevoir quant on habite dans la région). L’action se déroule en 1969 mais j’aurai tendance à dire qu’elle est intemporelle, comme le sont aussi ces patelins perdus au milieu de nulle part.
Une fois de plus Sonatine réussit à nous surprendre avec un titre plein d’originalité qui vous tiendra en haleine de la première à la dernière page. Si toutefois je devais lui faire un reproche je dirai simplement que tout se dénoue peut être un peu trop hâtivement à la toute fin du bouquin mais l’on peut aussi supposer que le hasard fait bien les choses…
[DVD] Films en vrac
Notre première séance cinéma sera pour un film français passé inaperçu, j’ai nommé Cassos de Philippe Carrèse.
Marc (Didier Bénureau), assureur sans ambition, contacte le Milieu pour faire éliminer sa femme, Mathilde (Agnès Soral). Il rencontre Toulouse (Simon Astier), homme de main du caïd local, qui va lui enseigner les rudiments du métier de tueur ; non seulement Marc s’avère moins mauvais « élève » que l’on pourrait s’y attendre mais en plus il semble prendre goût à la chose…
Contre toute attente le film s’avère très agréable et plutôt réussi, bon ça reste un film « fait maison » avec un petit budget donc il ne faut s’attendre à des merveilles technologiques. D’ailleurs le film repose d’avantage sur ses dialogues improbables (écrits par le réalisateur) que sur le visuel ; à ce titre il me fait un peu penser à Buffet Froid de Bertrand Blier dans le sens où c’est le genre de film que l’on peut écouter en se passant de l’image mais en moins abouti (il faut dire que le casting n’est pas du même acabit non plus). Bref une bonne surprise qui mérite le détour à condition de ne pas trop en attendre…
On reste dans le cinéma français pour la suite mais avec un film plus « commercial » puisque c’est Adieu Berthe de Bruno Podalydès qui sera au programme.
Armand (Denis Poladylès) partage sa vie entre sa femme, Hélène (Isabelle Candelier), et sa maîtresse, Alix (Valérie Lemercier) ; incapable de rompre avec la première pour refaire sa vie avec la seconde. Le jour où il apprend le décès de sa grand-mère, Berthe, dont il n’a jamais été très proche, il décide de prendre en charge les obsèques et d’en profiter pour essayer d’en apprendre plus sur son aïeule…
Je reste plutôt mitigé sur ce film, il se laisse regarder et parvient à nous tirer quelques sourires mais on reste sur notre faim au final ; sans doute parce que je n’ai pas adhéré au personnage d’Armand, incapable de se sortir les doigts du cul pour imposer ses choix, ou ne serait-ce simplement choisir ! Je m’attendais à une comédie plus truculente alors que le film se contente du minimum syndical.
Changement total de registre avec du bon gros blockbuster Made in Hollywood, notre troisième séance sera dédiée à Expandables 2 de Simon West.
Barney (Sylvester Stallone) et son équipe se voient confier une mission de routine consistant à récupérer une cargaison dans un avion qui s’est crashé en Albanie. Mais la mission tourne mal et la nouvelle et plus jeune recrue de l’équipe, Billy (Liam Hemsworth) est sauvagement abattu par le chef d’un puissant gang local, les Sangs (Jean-Claude Van Damme). Dès lors les Expandables vont mener une guerre personnelle sans merci afin de venger leur frère d’arme et empêcher les Sangs de mettre la main sur une cargaison de plutonium…
Si Stalllone passe la main en tant que réalisateur on retrouve le reste de son équipe de gros bras (Jason Statham, Dolph Lundgren, Terry Crews et Randy Couture), seul Jet Li fait un passage éclair au début du film. Deux nouvelles recrues viennent prêter main forte aux vétérans (Liam Hemsworth et Yu Nan). On retrouve Arnold Schwarzenegger et Bruce Willis en guest stars avec des rôles renforcés par rapport au premier volet, enfin on peut aussi citer la présence de Chuck Norris au casting.
Vous vous doutez bien avec un casting pareil que vous n’aurez pas un film d’auteur à hauteur teneur intellectuelle mais bel et bien du cinéma d’action et de divertissement, ce qui ne l’empêche pas de bénéficier d’un scénario qui tient la route (ce qui n’exclut certaines scènes hautement improbables). Les acteurs font exactement ce que l’on attend d’eux, ça canarde et ça castagne à tout va pour notre plus grand plaisir. Les fans adoreront les autres passeront leur chemin (à moins d’être maso).
Il semblerait que je ne sois pas le seul à en redemander puisque d’ores et déjà un troisième opus est en chantier, du coup les rumeurs vont bon train concernant le casting… Réponse l’année prochaine.
On reste à Hollywood mais on passe dans un registre un peu plus raffiné (et encore) avec Savages d’Oliver Stone.
Chon (Taylor Kitsch) et Ben (Aaron Taylor-Johnson) sont liés par leur amitié, leur business et la femme qu’ils partagent, O (Blake Lively). Les deux amis/associés sont réputés pour produire la meilleure herbe du monde (en théorie à des fins thérapeutiques) aussi finissent-ils par attirer la convoitise d’un cartel mexicain dirigé par Elena (Salma Hayek) qui envoie son homme de main, Lado (Benicio Del Toro), négocier une association. Quand les deux américains refusent le partenariat proposé Elena fait enlever O afin de les convaincre de revenir sur leur décision, très mauvais choix qui ne fera que les mettre en rogne…
Le nom d’Oliver Stone est généralement un gage de qualité et ce n’est pas ce thriller survitaminé qui viendra faire exception à la régle. N’étant pas un adepte de la fumette je craignais d’avoir un peu de mal à adhérer mais finalement il n'(en est rien, j’ai tout de suite accroché. Le duo Chon et Ben (la force brute et la sagesse) fonctionne à merveille, Benicio Del Toro est tout aussi convaincant dans un rôle d’ordure qu’il maîtrise à merveille, à noter aussi la présence au casting de John Travolta qui incarne un agent des stups corrompu qui bouffe à tous les râteliers. Tout ce beau monde prend place autour d’une intrigue riche en rebondissements et sans le moindre temps mort.
A la base Savages est un roman de Don Winslow mais de l’aveu même de l’auteur il a été pensé et écrit comme un script, Oliver Stone a immédiatement acheté les droits du roman en son nom propre (sans passer par l’intermédiaire des studios) afin d’avoir une totale liberté quant à l’adaptation sur grand écran ; quand on voit le résultat on ne peut qu’applaudir l’initiative.
Total Recall – Mémoires Programmées
Rien de tel pour se changer les idées qu’un détour par la case science-fiction, notre choix se portera sur Total Recall – Mémoires Programmées de Len Wiseman.
Douglas (Colin Farrell) est un modeste ouvrier qui rêve de changer de vie. pensant s’offrir un moment d’évasion il contacte la société Rekall qui lui propose de se mettre dans la peau d’un espion. Mais au lieu de lui implanter de faux souvenirs l’opération réveille des fragments de son ancienne identité et ses anciens réflexes. Après avoir neutralisé une équipe d’intervention venue l’arrêter il se réfugie chez lui où sa femme, Lori (Kate Beckinsale), tente de l’abattre. Au cours de sa fuite il sera aidé par Melina (Jessica Biel) qui lui en apprendra d’avantage sur sa véritable identité…
Pas facile de passer après Paul Verhoeven et Arnold Schwarzenegger (réalisateur et interprète principal du Total Recall de 1990) mais le film tire plutôt bien son épingle du jeu et parvient à nous faire oublier l’original. Le trio principal est convaincant, l’intrigue bien menée et les effets spéciaux bénéficient des dernières avancées technologiques donc sont forcément plus percutants. Forcément si vous avez vu le film de 1990 ça aura un arrière goût de déjà-vu mais le remake réussit tout de même à s’offrir quelques touches personnelles. Pour la petite histoire les deux films sont l’adaptation d’une nouvelle de Philip K Dick parue en 1966 (Souvenirs A Vendre) mais prennent beaucoup de libertés avec l’histoire de base.
Pour boucler notre programme on reste dans le fantastique mais sur le ton de la comédie avec Ted de Seth MacFarlane.
Enfant John n’avait pas d’amis aussi quand ses parents lui offrent un ours en peluche il fait le voeu que celui-ci prenne vie et devienne son « ami pour la vie », la magie de noël opère, son voeu est exaucé. Du coup Ted, l’our en peluche, va vite devenir la coqueluche des médias. Les années passent mais John (Mark Whalberg) sont toujours des amis inséparables, mais cette amitié risque de faire de l’ombre à la vie de couple que John essaye de construire avec Lori (Mila Kunis)…
Si ça commence comme un conte de Noël je vous assure que cette comédie s’adresse plutôt à un public mature, le Ted « adulte » passe en effet ses journées à fumer des joints, picoler et draguer, et son langage n’est pas franchement des plus politiquement correct. Si le film est avant tout une histoire d’amitié doublée d’une histoire d’amour il ne sombre jamais dans la mièvrerie moralisatrice, ce qui ne l’empêche de jouer aussi sur l’émotion. Pour ma part j’ai été sous le charme et je ne peux que vous encourager à le visionner.
Par contre il semblerait qu’une suite soit en chantier, la machine à fric de Hollywood se met en branle mais pour ma part j’estime qu’elle ne s’imposait pas, espérons que le scénario proposera quelque chose de nouveau…
Quelques emplettes…
Je me suis offert un weekend de quatre jours histoire de finir novembre et de commencer décembre dans la bonne humeur… Après tout si dans 3 semaines on a le droit au baisser de rideau final autant en profiter pour se faire plaisir avant ! Et c’est exactement ce que j’ai fait.
Après neuf mois sans télévision (on y survit très bien j’vous rassure) j’ai décidé de profiter des promotions de fin d’année pour m’en offrir une nouvelle. Mon choix s’est porté sur une Samsung LED Full HD de 50 pouces (UE50EH5300) ; c’est une dalle Samsung donc même avec un balayage de 100 Hz l’image est nickel (sans doute moins parfaite que les modèles à 400 Hz mais le prix n’est pas le même). Au niveau du prix justement ça m’a quand même couté pas loin de 120 000 XPF (plus de 1 000 €) mais ça demeure un excellent rapport qualité prix. A cela il a fallu ajouter 39 000 XPF (327 €) pour un meuble TV livré à domicile ; et après en avoir chier plus de 2 heures pour le montage on a enfin pu installer notre nouvel espace cinéma. Maintenant il ne nous reste plus qu’à nous familiariser avec les programmes TV…
Pour la petite histoire et parce que ça ne se voit pas vraiment sur la photo le meuble est conçu pour les TV de 40 pouces maxi, du coup la notre est calée devant la niche destinée à la recevoir. Finalement je trouve ça encore plus sympa, ça donne l’impression que la TV fait partie intégrante du meuble.
Concrètement ça ne m’empêchera pas de continuer à télécharger les films en qualité DVDRIP, mais ce sera quand même plus agréable de les mater sur la TV (via le port USB) que devant le PC. Quant aux achats je me limiterai aux seuls films que je considérerais comme « collectionnables ».
A terme (court) je vais sans doute m’offrir un lecteur Blu-ray afin de profiter pleinement de la haute définition ; ça tombe plutôt bien comme idée vu qu’il y a des modèles Samsung en promo actuellement chez Conforama. Autant la HD m’intéresse autant je me fous totalement de la 3D que je considère d’avantage comme un gadget inutile que comme un réel plus ; ce qui explique d’ailleurs pourquoi j’ai opté pour un téléviseur ne prenant pas en charge la 3D.
Au chapitre des « petits » plaisir et en restant fidèle à Samsung j’ai aussi craqué pour deux Galaxy S3 (un pour Abra et un pour moi), là encore j’ai profité d’une promotion, chez L’As de Trèfle en l’occurrence, à 74 000 XPF l’unité (620 €) ils sont de loin les moins chers de la place (à titre d’exemple Conforama les propose à 89 900 XPF). Etant un Apple-phobique forcené il va sans dire que je n’ai à aucun moment été tenté de craquer pour un iPhone 5 (hors de prix comme tous les produits estampillés de la pomme).
A priori j’ai fini mes emplettes du weekend, heureusement pour mon compte en banque !

