[BRD] Vice-Versa

Vice-VersaPetite pause cinéphile sous le signe de Disney / Pixar, un duo qui assure un bon moment de divertissement. Au programme, Vice-Versa, leur dernier film, signé Pete Docter.
Au quartier général qui commande les émotions de la jeune Riley, Joie à fort à faire pour s’assurer que la jeune fille connaisse une vie joyeuse emplie de bon souvenirs. Ses acolytes, Tristesse, Dégoût, Peur et Colère, ne vont pas, parfois bien malgré eux, lui simplifier la tâche. Les choses se compliquent lorsque la famille emménage à San Francisco. Suite à un cafouillage Joie et Tristesse sont éjectées du QG et se retrouvent dans les méandres de l’esprit de Riley. Elles doivent impérativement regagner le QG faute de quoi la jeune fille sera privée de toute empathie… En attendant Dégoût, Peur et Colère vont essayer de limiter les dégâts…
Ca fait plaisir de retrouver Pixar aux commandes d’un projet totalement original (le dernier film original en date était Rebelle en 2012), d’autant niveau originalité le scénario place la barre très haut en donnant vie aux émotions. Sans me risquer à un jeu de mot pourri je dirai que Vice-Versa est un film pleine d’esprit et d’intelligence, qui peut se voir à différents niveaux et saura donc plaire à un large public.
Les plus jeunes se contenteront du divertissement au premier degré alors que les plus âgés ne manqueront pas de rapprocher la situation de Riley en manque d’empathie avec le passage de l’enfance à l’adolescence (l’âge bête… on est tous passés par là). Situation aggravée par le fait que Riley devra s’adapter à un nouvel environnement (là encore je suppose que nous sommes nombreux à avoir connu ça).
Je n’enfoncerai pas une porte ouverte en précisant que visuellement le film est irréprochable (trop tard… oups). Le film fait cohabiter des univers complètement différents, avec d’un côté le monde extérieur de Riley qui joue la carte du réalisme tant dans la représentation des personnages que des lieux. Le plus gros challenge aura certainement été de mettre en image l’esprit de Riley, qu’il s’agisse de la représentation des cinq émotions de base, que de la géographie spirituelle… De très belles trouvailles (que je vous laisse découvrir si ce n’est déjà fait) pour un résultat plus que convaincant.
Pour son quinzième long métrage Pixar réussit encore à nous surprendre et à nous éblouir.
Par contre je trouve que le titre québécois, Sens Dessus Dessous, est plus parlant que le titre français… on y retrouve davantage la notion de chaos alors que Vice-Versa évoque plutôt la réciprocité. Mais bon c’est purement sémantique comme observation.

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[BRD] Les Nouveaux Héros

Les Nouveaux HérosUne pause ciné en compagnie de Disney est généralement l’assurance d’un très bon moment, voyons si le petit dernier, Les Nouveaux Héros, réalisé par Don Hall et Chris Williams, confirme…
Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo. Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de super-héros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai…
Pour son nouveau bébé Disney puise dans l’écurie Marvel, le film est en effet une libre adaptation des comics Big Hero 6. Le cadre est un cocktail d’inspiration américaine et nippone ; à la base il s’agit de la ville de San Francisco, reconstruite par les japonais après sa destruction par un tremblement de terre et rebaptisée San Fransokyo. De même les personnages, bien que visiblement américain, portent des noms japonais. Un cadre imaginaire qui laisse une grande liberté visuelle pour le rendu de la ville.
Oubliez les Avengers, ici nos super-héros en sont encore au stade de l’apprentissage. Pas de super-pouvoirs mais des gadgets high tech qu’ils ne maîtrisent pas toujours à la perfection. Gros coup de coeur pour Baymax, un croisement entre un Marshmallow et le Bibendum, paisible et débonnaire robot infirmier que Hiro veut transformer en machine de guerre. Il n’en reste pas moins que tous les personnages ont bénéficié d’un soin tout particulier et sont mis au service d’une intrigue qui tient parfaitement la route ; sans oublier une bonne dose d’humour !
Sans surprise l’animation et les effets graphiques sont irréprochables, le film a d’ailleurs été récompensé par l’Oscar 2015 du meilleur film d’animation.
Une fois de plus la magie Disney fonctionne à merveille et devrait séduire les petits et les grands… Une fois de plus le film peut se regarder à plusieurs niveaux, soit vous prenez uniquement l’aspect divertissement sans vous posez de questions, soit vous réfléchissez au thèmes abordés par le film (les dangers de la technologie mal utilisée, la soif de vengeance…). Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise recette, chacun aborde le film comme il l’entend.

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[BRD] Albator – Le Corsaire De L’Espace

AlbatorNostalgie quand tu nous tiens… C’est un peu ce qui pourrait justifier le fait que j’ai jeté mon dévolu sur le Blu-Ray d’Albator. Curieux de voir ce que ça pourrait donner avec les moyens disponibles de nos jours. A priori un sérieux coup de jeune, voire un total ravalement de façade !
Dans un futur lointain la Confédération Gaia protège la Terre comme un sanctuaire afin d’éviter un retour massif des colons de l’espace déçus par leur expérience. Un seul homme ose se dresser contre ce diktat, Albator. Le corsaire est l’ennemi public n°1 de la Confédération. Pour le neutraliser elle envoie un jeune agent, Yama, infiltrer son équipage…
Petit rappel pour les plus jeunes… Albator est  l’origine un personnage de manga né en 1969 sous les crayons de Leiji Matsumoto, il devra toutefois attendre 1977 pour percer avec les BD Capitaine Harlock. En France c’est à Dorothée que l’on doit la découverte, au début des années 80, du capitaine Albator à travers deux séries animées, Albator 78 et Albator 84 (préquel de la série 78).
Le dessin animé surfe sur la vague space opera popularisée par Star Wars, il sera précédé par Goldorak et suivi par bien d’autres tels Ulysse 31 ou Capitaine Flam. Toutefois il se distingue de ses semblables par une ambiance beaucoup plus sombre et une intrigue plus mature.
Chronologiquement le film se situe entre les deux séries animées. Si vous espériez croiser des Sylvidres alors vous serez déçu mais croyez moi la déception ne durera qu’un temps. De la série phare, Albator 78, vous ne retrouverez que l’extra-terrestre Miimé, Kei (la seule femme humaine de l’équipage) et le piaf du capitaine.
La première bonne surprise est visuelle, les studios de Toei Animation ont fait un véritable travail d’orfévre, ne négligeant aucun détail, personnages comme décors, pour rendre l’univers du film bluffant. Comme je le disais plus haut c’est un véritable ravalement de façade, mais dans le respect de l’original.
L’intrigue est elle aussi particulièrement soignée, sombre à souhait (au même titre que son chef d’équipage qui est encore plus taciturne que dans le dessin animé). Le film devrait séduire la Génération Albator tout en gagnant le coeur d’un nouveau public.Pour ma part j’ai été totalement scotché !

[DVD] Programme 100% animé

100% animation
Moi Moche Et Méchant 2

Ayant abandonné la super-criminalité pour se consacrer à la paternité et élever Margo, Édith et Agnès, Gru, et avec lui, le Professeur Néfario et les Minions, doivent se trouver de nouvelles occupations. Alors qu’il commence à peine à s’adapter à sa nouvelle vie, une organisation ultra-secrète, menant une lutte acharnée contre le Mal à l’échelle planétaire, vient frapper à sa porte. Soudain, c’est à Gru, et à sa nouvelle coéquipière Lucy, que revient la responsabilité de résoudre une série de méfaits spectaculaires…
J’avais été bluffé par le premier volet mais Chris Renaud et Pierre Coffin réussissent à faire encore plus fort, et surtout encore plus fun. Peut être parce que les personnages principaux sont déjà bien en place. Les enfants ont un rôle un peu moins fourni que précédemment mais rassurez vous les Minions, qui occupent une place importante tout au long du film, pallient à merveille cette absence.
Le jeune studio Illumination Entertainement (créé en 2007) confirme que désormais le monde de l’animation devra compter avec lui en plus des géants du genre (Dreamworks et Pixar) ;  leur agenda à venir est déjà bien rempli (dont un troisième volet pour Moi Moche Et Méchant).

Les Croods

Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé.
Réalisé par Chris Sanders et Kirk Di Micco pour Dreamworks le film nous propose un univers visuel (paysages et bestioles) d’une incroyable densité. Mais heureusement il ne s’arrête pas à ça, la famille Croods vaut franchement le détour, de même que Guy, qui a la chance (ça se discute) de croiser leur chemin.
Un excellent divertissement familial qui vaut franchement le détour, j’espère que le second volet (annoncé pour 2015) sera à la hauteur de son ainé.

Turbo

Turbo est un escargot qui rêve d’êtrte pilote de course ! Cette obsession l’a rendu quelque peu impopulaire chez les siens, où lenteur et prudence sont de rigueur. Mais il est hors de question pour lui de se conformer. C’est alors que se produit un étrange accident qui lui donne soudainement le pouvoir de foncer à toute vitesse. Il s’embarque alors dans une aventure extraordinaire pour accomplir son invraisemblable destinée : courir contre le plus grand champion de course automobile, Guy La Gagne…
Encore une fois c’est à Dreamworks que nous devont ce petit bijou d’animation, signé cette fois David Soren. La présentation peut laisser présager un film quelque peu enfantin mais je peux vous assurer que petits et grands devraient y trouver leur bonheur, à condition de savoir encore rêver. Qui plus est la morale du film est intemporelle : « aucun rêve n’est trop grand, aucun rêveur n’est trop petit« .
Laissez-vous tenter et vous ne serez pas déçus par les divers personnages, gastéropodes ou humains, que vous croiserez.