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Titre : Clair Obscur – Expédition 33
Développeur : Sandfall Interactive
Éditeur : Kepler
Distributeur : Bandai Namco Entertenment
Plateforme : Steam
Origine : France
Date de sortie : 2025
Configuration requise minimale (éditeur)
Système d’exploitation : Windows 10
Processeur : Intel i7-8700K ou Ryzen 5 1600X
RAM : 8 Go
Carte graphique : NVidia GTX 1060 6 Go ou AMD RX5600XT 6 Go
Espace disque : 55 Go
Le pitch du truc
À la tête de l’Expédition 33, partez éliminer la Peintresse pour que plus jamais elle ne peigne la mort.
Explorez un monde rappelant la France de la Belle Époque et affrontez des ennemis uniques dans ce RPG au tour par tour avec mécaniques de temps réel.
Mon retour de jeu
Si vous vous intéressez un temps soit peu à l’univers du jeu vidéo, vous ne serez sans doute pas passer à côté du méga coup du cœur du moment, Clair Obscur – Expedition 33. Un jeu 100% made in France. Cocoricooo pour un tire qui bat tous les records ! Expedition 33 ce sont plus de deux millions d’exemplaires vendus (toutes plateformes confondues) en moins de 15 jours, et les retours des joueurs sont majoritairement dithyrambiques.
Impossible, pour le fan de jeu de rôles que je suis, de faire l’impasse sur ce titre. Il me fallait ensuite avoir une expérience de jeu suffisante (une quinzaine d’heures) pour vous proposer une chronique aussi objective que possible… Clairement, à chaud j’aurai pondu quelques lignes à 100% positives, alors que là je peux me permettre d’être plus critique : on va dire du positif à 99% !
Dès le prologue vous en prenez plein les mirettes, le décor fait effectivement penser au Paris de la Belle Époque… Profitez en, une fois sur le continent vous n’aurez guère le temps de vous extasier devant les paysages (ce qui ne vous empêchera de profiter pleinement de la qualité graphique irréprochable).
Ce prologue fait aussi office de tutoriel, notamment afin de vous initier au système de combat au tour par tour. Un choix audacieux qui prendra tout son sens au fur et à mesure de la progression de vos personnages. mais je reviendrais sur ce point ultérieurement.
Prenez votre temps lors de ce prologue pour faire le tour des possibilités et essayer de glaner quelques objets susceptibles de vous servir par la suite (notamment dans la seconde partie, sur la scène du Festival). En effet il n’y aura pas de retour en arrière possible une fois l’Expédition 33 partie.
Honnêtement je pense pouvoir affirmer que c’est la première fois que je trouve que la musique d’un jeu vidéo apporte un réel plus au scénario. Évidemment c’est indiscutable au cours des nombreuses cinématiques qui viendront s’insérer dans votre aventure, mais aussi dans les phases d’exploration. Elle vient en effet renforcer les émotions qui ne manqueront pas de vous traverser au fil du jeu.
Vous avez un doute sur ce dernier point ? Allez sur Youtube et cherchez Expédition 33 gommage Sophie, lancez l’extrait proposé par Momoterasu et osez me dire que ça vous laisse de marbre. Je peux vous assurer qu’en jeu, connaissant le lien et l’histoire de Sophie et Gustave, l’effet est décuplé.
À peine l’Expédition 33 posera-t-elle le pied sur le continent que vous comprendrez pourquoi personne n’est jamais revenu de ces expéditions. Votre aventure commence vraiment à cet instant… et Gustave sera votre seul personnage.
En terme d’exploration aussi les équipes de Sandfall Interactive naviguent à contre-courant. Pas de monde ouvert comme vous pouvez en trouver dans Skyrim ou Dragon Age Inquisition. Ici vous voyagerez sur un continent divisé en plusieurs zones de d’exploration, la quête principale vous invite à passer d’une zone à l’autre de façon relativement linéaire. Heureusement de nombreuses zones optionnelles vous permettront de diversifier votre expérience de jeu, et même dans les zones « passage obligé » vous aurez accès à de nombreuses quêtes secondaires.
Ces différentes zones d’exploration vous offrent une grande variété de décors, mais pas toujours évident de se repérer. Une carte qui se dessinerait progressivement, au fur et à mesure de notre parcours, eut été un plus appréciable. Heureusement des zones de repos permettent un voyage rapide de l’une à l’autre. Encore faut-il se souvenir d’où se trouve tel personnage ou tel lieu si besoin d’y retourner pour compléter une quête.
Au fil de l’aventure, Gustave va retrouver quelques compagnons d’infortune, votre équipe va ainsi progressivement se renforcer. Chaque personnage à sa propre technique de combat, à vous de faire évoluer ses points d’attributs, ses compétences et son équipement afin d’optimiser son efficacité. À ces critères d’évolution habituel du jeu de rôle, viendra s’ajouter l’utilisation de pictos et de points de lumina, maîtriser ces éléments deviendra rapidement impératif tant ils peuvent améliorer les performances au combat de vos personnages.
Comme indiqué précédemment Sandfall Interactive a tout misé sur le combat au tour à tour, adapter sa stratégie à son adversaire sera bien souvent la clé de la survie, pas question de foncer dans le tas comme un bourrin et détruire la barre d’espace du clavier afin d’enchaîner les coups. Utilisez les bonnes compétences de chacun de vos combattant et surtout ne négligez pas les parades et les contres. Vous serez rapidement convaincu par ce système de jeu qui impliquerez de réfléchir même au cœur de l’action.
Je pourrai encore vous parler du jeu pendant des plombes tant il y a de – bonnes – choses à dire, mais je suis convaincu que nombre de lecteurs ont déjà renoncé à lire ce post dans son intégralité. Je vous invite donc à découvrir sans plus tarder cette pépite afin de vous faire votre propre idée sur la chose.
Ah si, un dernier mot avant de vous laisser vaquer à vos occupations. Une fois la quête principale achevée vous pourrez continuer à explorer le continent et à faire progresser vos personnages pour affronter des ennemis jusqu’alors impossible à terrasser.
♥♥♥♥♥
Je ne suis pas du totu jeux vidéo, alors, je passerai 😆
De temps en temps je craque… mais c’est une passion chronophage 😉
Oui, je m’en doute, j’ai déjà joué un peu, avant, sur PC et je pouvais y passer des heures. Ensuite, j’ai arrêté, ça me bouffait tout mon temps.