À L’AFFICHE DU JOUR
Titre : Bullet Train
Réalisation : David Leitch
Production : Columbia Pictures
Distribution : Sony Pictures
Origine : Etats-Unis / Japon
Durée : 2h07
Casting
Brad Pitt : Coccinelle
Aaron-Taylor-Johnson : Mandarine
Brian Tyree Henry : Citron
Joey King : Le Prince
Andrew Koji : Le Père
Hiroyuki Sanada : L’Ancien
Michael Shannon : La Mort Blanche
Le pitch
Coccinelle est un assassin malchanceux mais particulièrement déterminé à accomplir sa nouvelle mission paisiblement. Une mission en apparence on ne peut plus simple puisqu’il s’agit de dérober une valise dans le Shinkansen qui assure la liaison entre Tokyo et Kyoto.
Mais le destin en a décidé autrement et l’embarque dans le train le plus rapide au monde aux côtés d’adversaires redoutables qui ont tous un point commun, mais dont les intérêts divergent radicalement…
Ma chronique
Le film est l’adaptation d’un roman japonais écrit par Kotaro Isaka, c’est d’ailleurs le roman que j’ai découvert en premier (sans avoir encore pris le temps de le lire). C’est la sortie du film qui permettra au public français de découvrir le roman jusqu’alors inédit dans la langue de Molière.
D’entrée de jeu le personnage de Coccinelle, interprété par Brad Pitt, a de quoi surprendre. Voleur professionnel (et plus si affinités) un tantinet poissard, le gars est en plein questionnement sur sa vie et son avenir, il essaye désormais de suivre les conseils prodigués par son coach en développement personnel. On est bien loin du héros viril qui joue des poings et des flingues pour s’imposer.
C’est presque à contrecœur qu’il accepte la mission qui lui confie sa boss. Une mission on ne peut plus simple en apparence : embarquer dans le Shinkansen Tokyo-Kyoto, repérer et voler une valise puis quitter le train au prochain arrêt. Mais la mallette en question contient l’argent d’un redoutable chef criminel et elle est actuellement sous la responsabilité d’un duo de tueurs (Citron et Mandarine) qui doivent aussi assurer la protection du fils de ce même criminel. Ajoutez à cela que dans ce même train un père en quête de vengeance embarque. Et quelques autres passagers tout aussi dangereux et imprévisibles… Ah oui j’oubliais, il y a aussi un serpent venimeux – dont le venin cause une mort aussi douloureuse que sanglante – qui se balade dans les travées.
Le contexte aurait parfaitement pu se prêter à un huis clos meurtrier et oppressant, mais l’intrigue va plutôt jouer la carte de l’action survoltée (quitte à flirter parfois avec les limites de la crédibilité) et de l’humour (souvent noir). Ça cogne, ça saigne, ça meurt mais l’ensemble est orchestré avec beaucoup de légèreté, à la limite du détachement même. Du coup on suit tout ça d’un œil amusé sans vraiment se poser de question sur la moralité de tout ce joyeux bordel.
Au fil du trajet entre Tokyo et Kyoto, les imprévus s’enchaînent. Les plans et les alliances se font et se défont. On se doute bien que la confrontation finale sera haute en couleurs… et elle tient toutes ses promesses !
Les acteurs sont juste parfaits dans cette chorégraphie déjantée, même si certains n’ont le droit qu’à un rôle éphémère, tous apportent leur pierre à l’édifice et à la compréhension de ce qui se trame dans ce train.
Une comédie d’action totalement assumée qui remplit son rôle à la perfection, on s’éclate sans prise de tête. Que demander de plus ?
♥♥♥♥