Depuis Demain J’Arrête ! j’attends fébrilement ma dose d’humour mitonné à la façon Gilles Legardinier, le cru 2015 s’appelle Quelqu’un Pour Qui Trembler, et j’ai hâte de prendre mon shoot quotidien de bonne humeur.
Quand Thomas apprend qu’il a une fille de 20 ans en France, il quitte le village indien dans lequel il officiait comme médecin volontaire. Mais comment approcher cette jeune femme qu’il ne connait pas et qui ignore sans doute tout de lui ? Pour apprendre à la connaître, il va accepter le poste de directeur d’une modeste maison de retraite située dans la même ville…
Gilles Legardinier à inventé le concept de l’OLIG (Objet Littéraire d’Intérêt Général), ses romans humoristiques devraient être remboursés par la Sécurité Sociale tant ils mettent du baume au coeur. Au terme d’une rude bataille contre moi-même, j’ai opté pour la lecture de quelques chapitres le matin au saut du lit (et éventuellement dans le bain)… Rien de tel pour démarrer la journée avec une pêche d’enfer (et accessoirement faire durer le plaisir) !
D’ores et déjà je peux confirmer que la cuvée 2015 ne déroge pas à la règle, c’est bel et bien un condensé d’émotions et de bonne humeur. Les sourires et fous rires sont au rendez-vous. Gilles Legardinier place la barre très haut quand il s’agit de mettre ses personnages dans les situations les plus tordues (voire même foireuses). Et on redemande !
Comme à l’accoutumée l’auteur apporte beaucoup de soins à ses personnages. Thomas, après 20 ans passés sur le terrain humanitaire est totalement déconnecté des réalités du quoitidien de la France d’aujourd’hui. Ses échanges avec Pauline, l’infirmière de la maison de retraite, une femme pleine de bonne humeur et doté d’un sens de la répartie implaccable, sont parfois à mourir de rire.
Sans oublier les pensionnaires de ladite maisons de retraite, six petits vieux et petites vieilles au caractère bien trempé et aux personnalités très différentes. Six papys et mamies qui se chamaillent parfois mais sont soudés par une solide amitié. Et bien entendu il y a Emma, la fille de Thomas, Romain, son mec et d’autres encore…
Là encore les relations et interactions entre les personnages donnent souvent lieu à de grands moments de poilade. A ce titre la visite de la maison de retraite par une inspectrice des services sociaux est un morceau d’anthologie.
Grâce à un style épuré et direct Gilles Legardinier nous offre un récit plein d’humanité qui se lit tout seul. En l’occurrence pour moi le plus dur fut de résister à la tentation de lire quelques pages de plus avant de me préparer pour aller bosser.
Oulah, Coup de Cœur!
Bon faut vraiment que je m’y mette a cette série!!!!!;)
Je vais essayer de trouver le premier parce que le concept d’OLIG me plait bien 😉
C’est le cinquième et c’est toujours aussi bon à lire !
Je vais le lire un jour de grisaille !! 😛
Excellent remède contre la grisaille 🙂
Je les garde pour ces jours là ;-))
Ah ! je devrais bientôt le lire celui-là !! 🙂
Que du bon, comme d’hab !
Notre petit lutin rebelle amateur de feel good. .. ça me fait plaisir tiens 🙂
Chuuut faut pas le répéter mais je suis accro aux « chats » de Gilles Legardinier.
Si je n’ai mon shoot annuel le manque se fait rapidement sentir…
je comprends 🙂 Et puis c’est si mignon les félins 🙂
Ohhhh c’est alléchant tout ça!!! Je vais me ruer dessus, j’en ai bien besoin!!!!
Rien de tel qu’un shoot de Legardinier pour voir la vie en rose 🙂