Avis de naissance paru dans le journal

Les parents étaient vachement inspirés quand ils choisi le prénom de leur bambin !
La future petite soeur s’appelera-t-elle Napassonrateau ?
Les Chroniques Acides De Lord Arsenik
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule
Samedi matin (avant notre escapade gourmande au Lagon) nous avons découvert les deux premiers épisodes de la série Camelot.
A la mort d’Uther Pendragon, empoisonné pour sa fille Morgane (Eva Green), le sorcier Merlin (Joseph Fiennes) révèle au jeune Arthur (Jamie Campbell Bower) qu’il est le fils illégitime du roi défunt et donc l’héritier naturel du trône. Mais il lui faut encore rallier à sa cause les seigneurs de guerre et surtout le peuple breton, d’autant que Morgane convoite aussi le trône et n’y renoncera pas aussi facilement…
Enième version de la légende arthurienne aurai-je tendance à dire, la série s’inspire des textes de Sir Thomas Malory qui a été l’un des premiers à mettre par écrit la légende du Roi Arthur sous le titre La Morte D’Arthur. Difficile de juger la série après seulement deux épisodes, disons que de prime abord elle me semble plutôt convaincante. Par contre il me semblait difficile (pour ne pas dire impossible) de résumer la légende arthurienne en 10 épisodes ; après quelques recherches via Google j’ai compris que ce n’était là que la première saison de la série, rassuré ? Bah non pas vraiment en fait, franchement déçu même car j’ai aussi découvert qu’il n’y aurait pas de saison 2, la série ayant été annulée pour cause d’audience insuffisante… Du coup forcément ça démotive pour mater la suite !
Pourquoi faire un post sur le sujet alors ? Justement parce que j’aimerai bien que les responsables des programmes de Canal+ m’expliquent quel est l’intérêt de proposer une série TV en sachant pertinemment que l’on n’en verra jamais la fin ! D’autant que ce n’est pas une première, ils nous ont déjà fait le coup avec Flashforward et The Event… Il me semblerait plus judicieux de mettre à profit le recul dont nous disposons pour ne sélectionner que les séries viables (même si on n’est jamais à l’abri d’une annulation après une seconde ou énième saison) d’autant que le choix ne manque pas en matière de séries TV ! Y’a décidément un truc qui m’échappe dans leur logique. Si quelqu’un a un explication je suis preneur…
Quant à moi si je souhaite me plonger dans la légende arthurienne il me reste toujours l’option de lire La Saga Du Roi Arthur de Bernard Cornwell. Pourquoi cette version plutôt qu’une autre ? Simplement parce que c’est la seule que je possède en ebook et il semblerait qu’elle soit relativement proche de la réalité historique…
Première escale cinéma samedi soir avec un polar signé Antoine Fuqua, L’Elite De Brooklyn.
Brooklyn, dans les quartiers nord la lutte entre les forces de police et les trafiquants de drogue fait rage. Dans ce contexte le destin de trois flics va se croiser. Eddie (Richard Gere), un flic désabusé à quelques jours de la retraite ne demande qu’à se tenir loin des emmerdes en attendant la quille. Tango (Don Cheadle), un flic infiltré au sein d’un gang souhaite retrouver une « vie normale » au sein de la police. Sal (Ethan Hawke), flic chez les Stups a du mal à joindre les deux bouts afin de subvenir au besoin de sa famille…
Un polar relativement classique mais superbement maîtrisé avec en prime un trio d’acteurs des plus convaincant. La tension est presque palpable et ne fait que s’intensifier tout au long du film, malgré un rythme volontairement lent on ne s’ennuie pas une minute. Pas besoin d’être devin pour comprendre que tout ça finira par mal tourner, reste à savoir comment ces trois flics vont finir par se croiser et surtout quelle sera l’étendue des dégâts quand ça pétera…
Au final on a le droit à du très bon polar et pourtant à peine 402 000 entrées en France (source Allociné), j’espère que le public réservera un accueil plus chaleureux au DVD…
Ensuite on enchaîne direct avec 127 Heures de Danny Boyle, un film inspiré d’une histoire vraie.
Aron Ralson (James Franco), un sportif émérite, part seul et sans prévenir personne pour une randonnée dans les gorges de l’Utah. Dans une faille il perd l’équilibre et chute, un bloc de pierre lui écrase le bras contre la paroi rocheuse. Aron va tout essayer afin de se libérer, jusqu’à ce que la seule solution possible s’impose à son esprit après 5 jours de vaines tentatives…
A la base le film pourrait sembler ennuyeux mais Danny Boyle réussit à nous scotcher du début à la fin, entre deux tentatives d’Aron pour se libérer on voyage dans ses souvenirs, ses états d’âme et même ses délires (parfois c’est même difficile de distinguer le vrai du faux). Chapeau bas à James Franco qui porte tout seul (ou presque) le film. Mais j’aurai surtout envie de tirer mon chapeau au véritable Aron Ralston qui a dû faire preuve d’un courage inouï pour se libérer de la sorte… Et cela n’a en rien entamé sa combativité et sa sportivité, après l’accident il a continué à vivre à 100 à l’heure !
Là encore les chiffres du box office français me laissent perplexe, à peine 343 000 entrées ! Surprenant pour un réalisateur qui affiche une filmographie plutôt exceptionnelle…
Un post fourre-tout (en l’occurrence ce serait plutôt « fourre-rien ») histoire de commencer la semaine en douceur…
Samedi matin (fin de matinée plus exactement) nous avons décidé de « consommer » notre cadeau de Noël consistant en 2 brunch à l’Hôtel Le Lagon. D’entrée de jeu par rapport au Méridien ou à l’Oasis le cadre est nettement plus sobre, presque trop d’ailleurs, une salle climatisée et une petite terrasse plus ou moins fermée, ça change des petits déjeuners au bord de la piscine des autres…
On a commencé par un petit déj’ classique avec quelques viennoiseries avec un jus de fruit (du commerce, le jus d’orange frais est en complément) et pour Abra un café. Pour ma part j’ai accompagné ces viennoiseries d’une salade de fruits (en boite) et d’un yaourt afin de compléter la mise en bouche. Ensuite on attaque avec un petit déj’ « à l’anglaise » avec des oeufs (au plat et/ou brouillés), des tranches de bacon et des saucisses grillées ; nettement plus consistant. Enfin, et ce histoire de profiter du côté brunch, on termine par du boeuf bourguignon accompagné d’un gratin de chou-fleur !
Impossible de faire le tour des plats proposés, même avec la meilleure volonté du monde (et une bonne dose de gourmandise) il y a un moment où l’estomac sature… On quittera donc les lieux la panse au bord de l’explosion, inutile de préciser que l’on ne mangera rien d’autre de la journée !
Ca fait quelques temps que je cogite sur un post dédié à la Légion d’Honneur mais finalement je vais y renoncer… L’idée était juste de poser la question de la signification réelle de cette décoration aujourd’hui, à la base c’est la plus haute distinction française sensée récompenser les « éminents services » militaires ou civils rendus à la nation. Mais franchement quand on voit comme elle est galvaudée par nos présidents successifs on est sérieusement en droit de se poser des questions ; ce n’est pas propre à Sarkozy, ses prédécesseurs ne valent guère mieux en la matière, même s’il est vrai que l’idée m’est venue en apprenant que Stone et Charden avaient été faits chevaliers de l’Ordre National de la Légion d’Honneur (mais là encore ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres aberrations)…
Je pourrai aussi vous causer de la dégradation de la France par l’agence Standard and Poor’s qui nous rétrograde de AAA à AA+ mais c’était tellement prévisible que finalement ça ne vaut même pas la peine de s’y attarder. Qui plus est je n’ai pas les compétences pour débattre des conséquences économiques de la chose alors je ne m’improviserai pas économiste, préférant laisser la parole aux vrais experts… Par contre je trouve les diverses réactions politiques pitoyables, c’est vraiment la bouse de la politique politicienne !
Je pourrai aussi me servir du paragraphe précédent comme d’un tremplin pour vous livrer mes impressions sur la campagne électorale et les candidats à l’élection présidentielle mais à moins de 100 jours du premier tour j’avoue que je m’en contrefous. Franchement entre les deux favoris des sondages Hollande et Sarkozy c’est choisir entre la peste et le choléra, l’un a déjà prouvé qu’il n’était pas à la hauteur de la fonction et l’autre est encore moins crédible (je ne m’attarderai pas sur le personnage, je n’ai pas envie d’être désagréable un lundi matin).
Pour ma part je sais d’ores et déjà pour qui je voterai, je ne dirai pas que ce sera par conviction (un petit peu quand même) mais plutôt parce que j’estime que c’est le (ou la) candidat(e) le (ou la) moins pire du lot… Vous aurez d’ores et déjà compris que ce ne sera pas un des deux branquignoles cités précédemment !