[BOUQUINS] Guillermo Del Toro & Chuck Hogan – La Nuit Eternelle

G. Del Toro & C. Hogan - la Nuit EternelleS’il est un bouquin que j’attendais c’est bien le troisième et dernier tome de la trilogie La Lignée de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan, dès que j’en ai eu l’occasion je me suis rué sur La Nuit Eternelle et je m’y suis plongé sans attendre (ça fait quand même plus d’un an que je bave d’impatience)…
Difficile de vous faire un point sur l’intrigue sans révèler des moments clés des précédents tomes, c’est donc volontairement que je choisi de rester vague dans ma présentation du roman. Cela fait maintenant deux ans que le Maître et ses hordes de vampires régnent sur l’humanité, les survivants humains semblent s’être résignés à leur condition de vainvus, certains collaborent même avec les vampires tandis que d’autres sont parqués dans des fermes pour fournir du sang neuf aux vampires. Même la résistance ne semble pas pouvoir inverser le cours des choses, d’autant que le Dr Goodweather n’est plus que l’ombre de lui même. Et pourtant ils possédent l’Occido Lumen, un grimoire qui peut leur livrer la clé de la destruction du Maître s’ils arrivent à le traduire et à l’interpréter… Le Maître ne compte pas négliger cette menace, il mettra tout en oeuvre pour se procurer et détruire l’ouvrage avant que les rebelles n’en saisissent le sens.
Dès les premières pages et au vu de la situation dans laquelle se trouve la résistance on se demande comment ils vont réussir à se sortir de ce merdier en moins de 400 pages, et en admettant qu’ils y parviennent tout est à reconstruire (mais ça c’est une autre histoire). On découvre ainsi un monde encore plus sombre que celui que l’on avait quitté en refermant La Chute mais les auteurs ne perdent pas de temps en s’apitoyant sur le trsite sort de l’humanité, au contraire ils nous plongent en plein coeur de l’action, au coeur d’une résistance affaiblie mais plus déterminée que jamais, avec ou sans leur leader charismatique…
Si je devais définir ce troisième et dernier tome par rapport aux deux précédents je le classerai un poil en dessous (tout en restant excellent) ; j’ai trouvé que la fin arrivait trop vite et trop facilement, un peu trop prévisible aussi (sans vouloir en dire trop un happy end façon Hollywood aurait été une farce de mauvais goût pour les lecteurs) mais finalement je pense que je regrette surtout que la saga s’arrête déjà. A l’heure où le phénomène bit-lit envahit les rayonnages de nos librairies ça fait du bien de lire une histoire de vampires assoiffés de sang plutôt que de guimauve et de lycéennes en rut… Peut être un espoir de seconde vie au cinéma, après tout Guillermo Del Toro a prouvé qu’il était un réalisateur de talent et il tient là un scénario en béton armé (« on est jamais mieux servi que par soi même » d’après le dicton) mais ce ne sont là que spéculations de ma part…
En attendant je vais me replonger dans une réalité parfois plus noire que la fiction en poursuivant mon cycle serial killers avec Maléfices de Maxime Chattam (ultime opus de La Trilogie Du Mal) en ebook et Au-Delà Du Mal de Shane Stevens en livre papier (un incontournable du genre parait-il).

[DVD] Vu ce weekend…

Histoire de changer un peu je vais vous faire une chronique express des films que j’ai visionné ce weekend, via CanalSat cela va de soi, la lecture des DVD étant de plus en plus problématique (non seulement l’image saute en permanence mais en plus de ça les couleurs sont complétement pourries) ; afin de rester plus ou moins fidèle à ma rubrique DVD je ne vous parlerai que des films que j’aurai été susceptible d’acheter dans des conditions « normales ».

DVD 2012-S01
Unstoppable
Première pause cinéma samedi soir avec Unstoppable, un film d’action inspiré de faits réels réalisé par Tony Scott.
Un mécano en fin de carrière (Denzel Washington) et un jeune chef de train (Chris Pine) croisent le chemin d’un train sans chauffeur, et chargé de produits hautement toxiques, lancé à pleine vitesse sur les rails suite à une erreur humaine. Jusqu’à présent toutes les tentatives pour freiner le train fou se sont soldées par un échec, s’il atteint la ville de Stanton il devrait dérailler au coeur d’une zone industrielle, provoquant une catastrophe sans précédent ; au péril de leurs vies (et au mépris des ordres de leur hiérarchie) les deux hommes vont tout mettre en oeuvre pour éviter le pire…
Même si le film n’apporte pas grand nouveau au genre il n’en reste pas moins plutôt réussi et rythmé, du coup on ne s’ennuie pas une minute même si les personnages manquent un peu de profondeur. Du cinéma de divertissement sans prétention et c’est déjà pas si mal… Je ne sais pas si dans la réalité les choses se sont passées de la même façon mais si tel est le cas le chauffeur du train fou (avant qu’il ne perde son train) est quand même le dernier des abrutis !

Megamind
On enchaîne directement avec Megamind, un film d’animation réalisé par Tom Mc Grath pour les Studios Dreamworks.
Megamind rêve de conquérir Metrocity mais malheureusement Metroman veille au grain et le renvoie systématiquement derrière les barreaux. Jusqu’au jour où Megamind parvient enfin à éliminer le protecteur de Metrocity mais contre toute attente il ne tire aucun plaisir de sa victoire, au contraire il crève d’ennui sans personne pour s’opposer à lui. Il décide alors de créer et de former un nouveau super-héros pour protéger Metrocity, mais les choses ne se passeront pas exactement comme il l’espérait…
Assez proche de Moi, Moche Et Méchant avec son personnage de super-méchant (pas si méchant que ça) un peu (beaucoup) looser mais attachant, le film de Dreamworks se veut toutefois plus parodique en visant tout particulièrement l’univers de Superman et pour ma part j’ai adoré un humour décalé qui s’adresse aux petits comme aux plus grands et quelques touches d’émotion savamment dosées. Si je devais départager les deux films je donnerai sans doute un léger avantage à Megamind mais ça se jouerait dans un mouchoir de poche, les deux titres étant excellents.

Rien A Déclarer
Pour finir ce weekend cinéphile nous avons opté, dimanche en fin de matinée, pour Rien A Déclarer, la nouvelle comédie de Dany Boon.
A quelques semaines de la disparitions des postes frontières en Europe, Mathias (Dany Boon), douanier fançais, et Ruben (Benoit Poelvoorde), son homologue belge, vont faire équipe afin d’inaugurer la première douane volante franco-belge. Mathias espère ainsi pouvoir sympathiser avec son collègue et oser enfin lui avouer qu’il est amoureux de sa soeur (Julie Bernard), les choses risquent ne pas être aussi simples que ça, Ruben étant réputé pour être viscéralement anti-français…
Après le succès incontestable de Bienvenue Chez Les Ch’tis j’attendais beaucoup de ce nouveau film signé Dany Boon, trop peut être… Le film, sans être un ratage complet, est tout juste une comédie moyen de gamme, on sourit souvent, on rit parfois mais sans plus. Il manque un petit je ne sais quoi pour que la sauce prenne, sans doute en partie parce que le coup du duo improbable sent un peu le réchauffé mais aussi et surtout parce qu’à force de vouloir trop en faire Benoit Poelvoorde perd toute crédibilité. Un film que je voulais acheter mais finalement je m’en abstiendrai, le voir une fois me suffit amplement…