Première pause DVD du week-end samedi après-midi avec The Social Network réalisé par David Fincher qui nous propose d’assiter à la naissance de Facebook.
Mark Zuckerberg (Jesse Eisenberg), étudiant à Harvard, vient de se faire plaquer par sa nana, en rentrant dans sa piaule il enchaîne les bières et lance, sur le réseau de l’université, un site visant à élire la fille la plus canon du campus. Le succès est immédiat à tel point que le système informatique de l’université plante face au trafic généré. De fil en aiguille naîtra Facebook, le plus populaire des réseaux sociaux mais l’accouchement ne se fera pas sans douleur…
J’étais plus que sceptique quant à l’intérêt d’un film sur Facebook mais avec David Fincher aux commandes je me suis laissé tenter et puis il faut bien reconnaître que le film a été unanimement salué par la critique en plus d’accumuler les récompenses (dont les Golden Globe du meilleur film et du meilleur réalisateur). Finalement j’ai bien fait de me laisser séduire car le film est bien foutu, agréable à suivre et ne manque pas d’humour. Contre toute attente on ne s’ennuie pas un seul instant…
Que l’on soit ou non adepte de Facebook (je me classerai plutôt dans la catégorie « ou non ») il est indéniable que ce réseau social a véritablement révolutionné le concept même de réseau social et s’est imposé comme une innovation majeure de ces dernières années dans le monde informatique. Aujourd’hui Facebook revendique plus de 500 millions de membres de part le monde et se hisse sur la seconde marche du podium des sites les plus visités (derrière Google). Sans parler de la fortune personnelle de Mark Zuckerberg qui est devenu en quelques années le plus jeune milliardaire du monde…
Outre Zuckerberg le film permet de croiser d’autres acteurs majeurs de la scène informatique, dont Sean Parker (interprété par le surprenant Justin Timberlake) fondateur de Napster et père du peer-to-peer (P2P pour les intimes). A travers ce film on découvre justement la personnalité de ces individus qui n’ont pas hésité à bousculer les habitudes pour faire avancer les choses même si parfois le prix à payer, en terme d’amitié, à été lourd…
Pour la petite histoire j’ai découvert que Facebook pouvait se traduire par trombinoscope, ce qui, ma foi somme toute, est plutôt logique. Voilà qui ne fera pas franchement avancer le schmilblick mais c’était juste pour l’anecdote… Pis comme dirait l’autre « j’suis chez moi, j’fais c’que j’veux et na! ».
Il faut que je le vois !
Contre toute attente il mérite le détour… Par contre je te préviens tout de suite Zuckerberg est une vraie tête à claques dans le film 🙂
Ba ça tombe bien je le déteste déjà 😉
Alors tu auras encore plus de raisons de le détester 🙂