Dimanche en début d’après-midi nous nous sommes offerts une pause DVD (l’occasion pour moi de me déscotcher du PC et de Dragon Age) avec le film Appaloosa, un western réalisé par Ed Harris ; il occupe aussi le rôle principal mais est en plus scénariste et producteur… autant dire que c’est véritablement SON bébé (il est tombé sous le charme du roman et a décidé de l’adapter sans contraintes).
Certes l’idée de base peut paraître assez « simple » : un marshall (Ed Harris donc) et son adjoint (Viggo Mortensen) débarquent dans la petite ville d’Appaloosa après le meurtre du précédent marshall et de ses deux associés. Ils coincent rapidement le responsable, un riche et influent propriétaire terrien (Jeremy Irons) qu’ils doivent escorter jusqu’à la ville où il sera pendu… Mais bien entendu rien ne va se dérouler comme prévu.
Mais il serait dommage de passer son chemin au vu de cette apparente simplicité, le film réserve quelques surprises qui lui confèrent une certaine originalité. On peut notamment citer le principal personnage féminin (incarné par Renée Zellwegger) ; un rôle central mais plein d’ambiguïtés (plus d’une fois c’est elle qui fera pencher la balance dans un sens ou dans l’autre). Mais c’est surtout le contraste et les échanges entre le marshall, cowboy pur jus (pour ne pas dire rustique) et son adjoint plus raffiné et cultivé qui constitue l’un des points forts du film. Ajoutez y un méchant aussi raffiné qu’impitoyable et vous aurez tous les ingrédients d’un bon film. Sans révolutionner le genre il mérite le détour, et puis les westerns se font rares de nos jours (par contre je constate que parmi les derniers westerns sortis la plupart sont de belles réussites).
Vu la longue carrière d’Ed Harris je ne voudrais pas me montrer trop affirmatif en disant qu’il fait là ses premiers pas dans le western aussi je me contenterai de dire que ce n’est pas un genre auquel il nous a habitué mais qu’il y est parfaitement à l’aise, aussi bien devant que derrière la caméra. Une bonne raison de plus pour voir ce film qui finalement tire son épingle du jeu et se hisse sur les plus hautes marches du western contemporain.
Jour : 15 décembre 2009
Vague de pollution loqueteuse sur Nouméa
Autant vous avertir de suite les quelques lignes qui vont suivre ne sont pas du tout politiquement correctes. Cela fait quelques temps déjà que j’hésite à pondre ce billet, non que je sois devenu un fervent adepte du politiquement correct mais j’ai toujours quelques réticences à taper sur les plus faibles, ceux que la société considère comme « défavorisés »… Aprés tout certains voient en eux des cibles faciles et sans défense qui devraient inspirer pitié et compassion plutôt que mépris et hargne ; mais samedi matin ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase alors quitte à choquer je m’en fous je me lance et vais déverser mon fiel !
Depuis quelques années Nouméa a une nette tendance à devenir la déchetterie du Territoire, je ne parle pas de la saleté (il y aurait pourtant là aussi beaucoup à dire) mais de la multiplication de pouilleux avinés en tout genre. Notez que je n’ai rien contre les SDF en général, au contraire je suis même relativement prompt à les dépanner, tant qu’ils ne me font pas chier ! Or ceux que je vise dans ce post me tapent justement sur les nerfs donc il est bien légitime de me défouler en retour.
Je ne supporte plus ces outres à vinasse qui passent la journée à picoler jusqu’au KO technique, s’ils picolaient dans leur coin et en silence je pourrais encore les ignorer mais généralement ils passent leur temps à brailler à qui mieux mieux, occasionnellement ils se foutent aussi sur la gueule (malheureusement sans conséquences… ce serait pas mal de leur suggérer une auto-régulation de leur population) et emmerdent le passant que je suis à vouloir me taxer « quelques pièces »… « Pour manger » ou « pour prendre le bus » ! En plus ils nous prennent pour des cons ces loqueteux, file leur des pièces et ils iront s’acheter leur vinasse pourrie ou une quelconque bouteille bas de gamme. J’pourrais me dire qu’en leur filant de la thune je réduis leur espérance de vie de quelques semaines ou quelques mois mais désolé ce n’est pas assez rapide pour me pousser à la générosité.
Il faut dire qu’à la CAFAT on est bien placés pour juger du comportement de ces pouilleux. D’un côté ils se regroupent pour picoler rue de la République, de l’autre ils sont souvent en masse autour du magasin Champion. Soit dit en passant que ledit magasin est désormais surveillé par une ribambelle de vigiles donc quelques maîtres chiens (ou supposés tels), cruel dilemme pour les gérants, d’un côté c’est une clientèle plutôt envahissante mais de l’autre ça fait toujours du chiffre en plus… Dommage pour les autres clients qui doivent supporter cette nauséabonde (normal quand on est bourré au point de se pisser dessus on ne peut pas sentir la rose) et peu discrète compagnie. Bref nous sommes aux premières loges pour le décadent spectacle de la déchéance humaine ! Heureusement avec la saison chaude on démarre les clims, du coup fenêtres fermées et on est moins emmerdés par les hululements de ces poivrots.
Marrant de constater que la CAFAT n’est qu’à quelques enjambées de la Police Municipale mais que ces derniers ne semblent pas particulièrement concernés par la présence de nos loqueteux avinés ; certes si on les appelle ils se déplacent (pas rapidement et certainement à contre coeur) mais il ne leur viendrait pas à l’idée de faire des rondes et de nettoyer les rues. J’leur demander pas non plus de se la jouer à la Charles Bronson en justicier des rues mais simplement de faire leur boulot, après tout consommer de l’alcool sur la voie publique est interdit il me semble.
Vous me direz que ça n’apporte pas grand chose comme solution concrète de cracher mon venin sur ces poivrots mais d’un autre côté ce n’est pas à moi de trouver des solutions (s’ils commençaient par se sortir les doigts du cul plutôt que de s’enfoncer de plus en plus loin dans la déchéance ce serait un bon début) et comme ces gens-là m’emmerdent au plus haut point (désormais leur seule vue me hérisse le poil) alors ça soulage faute de mieux… Ne me parlez pas de charité chrétienne (j’suis athée et religionnophobe donc pas concerné par la chose), de compassion (ils ne la méritent pas) ou de respect (qu’ils commencent par me respecter et je verrai si j’peux envisager de les respecter en retour), ce ne sont que des mots vides de sens face à ces pouilleux, économisez votre salive de toutes façons vous ne me ferez pas changer d’avis.
Peut être vous demandez vous ce qui aura fini par me convaincre de rédiger ce post (avec un plaisir non dissimulé je dois avouer). Samedi matin avec Abra nous décidons d’aller faire un tour en ville histoire de trouver quelques idées cadeaux (logique à l’approche de Noël) mais histoire de démarrer la journée d’un bon pied nous commençons par un cocktail de fruit à l’Annexe, sur la Place des Cocotiers. Un cadre agréable devant un étang artificiel mais malheureusement entaché par une odeur de merde venant du parc. Faut croire que nos pourritures avinées ont désormais transformé un bosquet voisin en chiottes pour outres à vinasse. Voilà ce qui fit déborder un vase de rancoeur, de mépris et de haine déjà bien plein.
Comme c’est bientôt les fêtes on va finir ce billet sur une note positive. Mes « amis » les loqueteux avinés ne représentent qu’une nette minorité de la population SDF qui traîne dans Nouméa ; les autres essayent surtout de ne pas trop focaliser l’attention sur eux, s’ils picolent c’est en silence dans leur coin. Comme je l’ai dit plus haut je n’ai strictement rien contre ces gens là, si je peux leur filer un coup de pouce (quelques pièces ou un casse croûte) occasionnel (faut pas non plus que ça devienne une habitude) je le fais avec un réel plaisir.