[TV News] The Strain

The StrainSi je devais citer une série que j’attendais avec impatience je nommerai sans la moindre hésitation The Strain. Pourquoi elle et non une autre ? parce qu’il s’agit de l’adaptation télé de l’excellente trilogie vampirique La Lignée de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan. Outre les deux créateurs du scénario original on trouve aussi Carlton Cuse aux commandes.
Une équipe du CDC, dirigée par le Dr Ephraïm Goodweather (Corey Stoll) est dépêchée à l’aéroport JFK, un Boeing 777 en provenance d’Europe vient de se poser mais aucun signe de vie. Sur les 210 passagers, seuls 4 ont survécus, aucune explication rationnelle ne peut expliquer la situation. Le mystère du vol DL753 ne fait que commencer, ainsi que le cauchemar…
Si on retrouve bien les personnages principaux des bouquins la série ne suit pas exactement le même déroulement chronologique sans toutefois couper les ponts avec l’original (Guillermo Del Toro et Chuck Hogan sont là pour veiller au grain). Du coup même si vous avez lu la trilogie il y a peu, la série devrait quand même réussir à vous surprendre agréablement.
Vous aurez donc le droit à un affrontement façon David contre Goliath entre les humains survivants / résistants menés par Abraham Setrakian (David Bradley) dans le rôle de David, et Le Maître (Robin Atkins Downes) et ses hordes de vampires dans le rôle de Goliath. Un face à face ponctué de quelques flash-back permettant de suivre le parcours et le combat de Setrakian contre Le Maître. A l’issue de cette première saison les fameux résistants sont encore divisés en deux groupes (mais je n’en dirai pas davantage, na !).
Sans surprise l’intrigue tient parfaitement la route, certains épisodes sont plus rythmés que d’autres mais tous contribuent à faire avancer l’ensemble de la façon la plus cohérente (en gardant à l’esprit que l’on est dans le domaine du fantastique) qui soit.
Une série fantastico-horrifique se doit de bénéficier d’effets spéciaux à la hauteur, rien à redire sur ce point les Stregoïs (vampires) sont vraiment bien travaillés, notamment leur système d’attaque très particulier. S’agissant de vampires non suceurs de guimauve, je tiens à préciser que la série n’est pas forcément à mettre entre toutes les mains.
Cette première saison se décline sous forme de 13 épisodes de 42 minutes, diffusés aux Etats-Unis sur FX, c’est Canal+ Séries qui a acheté les droits en France. Une seconde saison est d’ores et déjà en chantier. Les producteurs n’entendent pas user et abuser de la franchise, la série devrait s’étendre sur un maximum de cinq saisons. Perso je suis partant pour la suite, et même les suites !

[BOUQUINS] David S. Khara – Une Nuit Eternelle

D. Khara - Une Nuit EternelleComme annoncé précédemment c’est sans la moindre hésitation et même avec une certaine fébrilité (faute à l’épilogue des Vestiges De L’Aube) que je me suis plongé dans Une Nuit Eternelle de David S. Khara.
Alors que Barry et Werner consolident leur amitié, un pasteur et son fils sont brutalement assassinés. Le tueur a lui même appelé la police mais ne se souvient de rien. Les deux amis sont encore loin de se douter de la terrible menace qui plane sur eux…
Le décor et les personnages étant plantés l’auteur peut nous plonger directement au coeur de son intrigue. Une intrigue nettement plus ancrée dans le fantastique que la précédente mais tout aussi parfaitement maîtrisée (voire encore mieux même).
C’est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux personnages, et pas seulement chez les méchants, le chef du NYPD, Stanton, a un rôle plus important et Barry va devoir faire équipe avec de nouveaux partenaires.
Vous aurez sans doute remarqué sur la couverture la fameuse croix de l’Ordre du Temple, et peut être vous demandez vous ce que viennent foutre des Templiers à New-York de nos jours. L’auteur répondra à toutes vos interrogations, en revisitant largement au passage la légende qui entoure cet ordre mystique. Et tout s’imbrique avec une aisance déconcertante pour nous accrocher encore plus au récit.
Ce second opus est aussi pour l’auteur de travailler plus en profondeur ses personnages, surtout Werner qui découvre en même temps que nous une partie de son histoire. Peu de passages purement historiques, David S. Khara privilégie l’action et le rythme. Et il nous gâte !
L’auteur a prévu de consacrer une trilogie à Werner Von Lowinsky, je suis curieux de savoir ce qu’il nous réserve pour cet ultime opus (cette fois pas d’épilogue en guise de transition vers la suite), la surprise sera entière. Mais je fais totalement confiance à l’auteur pour nous surprendre et nous régaler.
En attendant je pourrai toujours me plonger dans sa trilogie des Projets, des thrillers historiques qui, d’après ce que j’ai pu lire çà et là, méritent vraiment le détour… Mais comme toujours cela dépendra de ce qui sortira des profondeurs insondables de mon Stock à Lire Numérique.

PS : une chronique un peu tardive, non que j’aie un besoin de méditer longuement sur ce que j’avais à raconter (ce n’est pas le genre de la maison), simplement que les fêtes m’ont pas mal occupé ces derniers temps (comme bon nombre d’entre vous je suppose).

PPS : notez qu’en passant chez Fleuve l’auteur perd son S. comme initiale d’un hypothétique second prénom. Serait-ce le boulet des initiales DSK qui a motivé ce choix ? Notez que j’ai fais le choix de continuer à utiliser son pseudo complet : David S. Khara.