Coup d’oeil sur mon univers musical

Alors que mes blogopotes se lancent dans l’établissement d’un top 10 musical je vais de nouveaux jouer les vilains petits canards et sortir des lignes blanches. Je suis en effet bien incapable de citer 10 titres, voire 10 albums et même ne serait-ce que 10 artistes parmi tout se qui constitue mon univers musical… c’est juste mission impossible puissance 10 !
Par contre pour rester dans le domaine musical et vous permettre de mieux cerner mes goûts en matière de musique, je vous propose de suivre les principales étapes de mon « univers musical ».

Attention le post est long et non illustré… Armez-vous de patience si vous souhaitez le lire jusqu’au bout !

Les influences familiales

Je suis issu d’une famille (parents et grands-parents) qui aime les mots, ceci ne se traduit pas seulement dans notre passion pour la lecture mais aussi par nos choix musicaux. Pour aimer les mots il faut les comprendre, implicitement cela signifie que nous accordons une place d’honneur à la chanson française dans nos choix musicaux. Et de préférence des chanteurs à texte.

Il y a au sommet les « légendes passées » qui ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la chanson française comme Georges Brassens, Jacques Brel ou encore Léo Ferré pour les voix masculines ; Edith Piaf ou Barbara pour les voix féminines.
Mais aussi des anciens qui tiennent encore debout contre vents et marées, tels Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Michel Sardou, Francis Cabrel…
Pour mon plus grands bonheur aujourd’hui encore je tombe parfois sur des artistes qui réussissent à me surprendre, notamment Yves Jamait (qui a su redonner un second souffle à la chanson de zinc), Florent Pagny, Grand Corps Malade (qui a su me faire aimer le slam) ou Renan Luce…
Plutôt que de parler de chanson française je ferai mieux de dire chanson francophone, ne serait-ce que dans les artistes déjà cités j’ai deux belges (Brel et Johnny), et plus précisément tendre l’oreille vers le Québec. J’ai découvert et su apprécier le timbre rocailleux de Garou dès la première écoute, sans lui et quelques échanges avec des québécois, je n’aurai jamais découvert Eric Lapointe (le même type de voix mais au service de titres nettement plus rock). Et surtout je n’aurai peut être jamais eu la curiosité de me pencher sur les albums de Lynda Lemay ; coup de foudre immédiat (en 2000), jamais démenti depuis, je ne rate pas un de ses albums (entre temps je me suis même procuré les précédents) et je m’éclate toujours autant à l’écouter chanter.

Rien qu’en relisant ce premier paragraphe je constate que j’aurai déjà pu citer des dizaines d’artistes supplémentaires, injustement oubliés… Et je sens que l’hécatombe ne fait que commencer !

Privilégier la chanson francophone ne veut pas pour autant dire que je fais dans le chauvinisme musical, mais comme vous pourrez le constater très vite, mes choix musicaux tendent à s’éloigner de ce que l’on entend sur la bande FM.

En fouinant dans la discothèque de mon père je suis littéralement tombé sous le charme des Pink Floyd avec l’album The Wall (j’ai dû le découvrir vers 13 ans). Je reconnais volontiers que leurs premiers albums sont très expérimentaux et peuvent surprendre ; pour ma part je suis plutôt porté sur la seconde moitié de leur discographie, à partir de l’album The Dark Side Of The Moon (1973) jusqu’à The Division Bell (1994). Je n’ai pas encore trouvé le temps de me poser pour une écoute attentive de The Endless River (2014), leur dernier album, de prime abord je trouve qu’il se laisse écouter comme musique d’ambiance sans plus.

C’est aussi grâce à mon père que j’ai découvert le jazz, toutefois je reconnais volontiers que le coup de foudre ne fut pas immédiat. Il m’a fallu attendre une certaine maturité (dans les années 90) pour succomber aux mélodies de Miles Davis, John Coltrane, Duke Ellington, Louis Armstrong… Aujourd’hui non seulement je prends un réel plaisir à écouter les classiques du genre, mais aussi avec des artistes plus contemporains tels Peter Cincotti, Jamie Cullum, Diana Krall ou Melody Gardot.

La discothèque de ma mère m’a ouvert les oreilles et l’âme à la musique classique (je devais avoir 15/16 ans). Je me suis laissé emporté par le Boléro de Ravel, les Quatre Saisons de Vivaldi, les symphonies de Beethoven ou encore le Requiem de Mozart. Ca m’a donné envie d’aller plus avant dans la découverte du genre, je me suis offert maintes compils afin de me faire une idée des différents courants au fil du temps. Aujourd’hui encore la musique classique fait partie intégrante de mon univers musical, je vibre toujours aussi intensément en écoutant Carmina Burana de Carl Orff.

Hard rock et Métal

Avec le temps (et les potes) j’ai aussi ouvert les portes à d’autres genres auxquels mes parents étaient plus hermétique.

Début des années 80, j’ai eu deux coups de coeur qui eux aussi ne m’ont jamais quitté.
J’ai découvert le hard rock avec AC/DC et le live If You Want Blood You’ve Got It (1978), tout m’a plu chez eux, le son , le rythme, la voix de Bon Scott. Coup de foudre confirmé par l’achat de l’album Highway To Hell (1979). J’avais une certaine appréhension à découvrir ce que serait AC/DC sans Bon Scott, et c’est avec un sentiment mitigé que j’ai déballé Back In Black (1980) ; dès la première écoute les doutes et les craintes se sont envolées, Brian Johnson (r)assurait un max ! Je me suis offert les albums suivants sans la moindre hésitation et aujourd’hui encore je ne rate pas un album du groupe (il y a du bon et du moins bon, mais jamais de totale déception).
A la même époque (et pour cause j’avais commandé les deux albums en même temps) je suis aussi tombé raide dingue de Iron Maiden avec l’album Killers (1981). Voilà qui dépotait grave mais putain ce que c’était bon ! Je me suis aussitôt rué sur l’album suivant et j’ai découvert l’un des must du Métal, The Number Of The Beast (1982). Comme pour AC/DC il n’est, aujourd’hui encore, pas question de passer à côté de leurs albums et je n’ai jamais été déçu (parfois même supris par des mélodies plus apaisées).
J’ai bien évidemment étendu la découverte du hard et du métal à d’autres groupes : Guns’n’Roses, Bon Jovi, Metallica, Airbourne, Kiss, Scorpions, Lordi, Lynyrd Skynyrd, Deep Purple, Lacuna Coil, Kamelot… Certains n’ont fait qu’un passage éphémère dans ma discothèque, d’autres sont venus grossir les rangs !

Ces dernières années j’ai découvert d’autres facettes du Métal, ce fut là aussi l’occasion de gros coups de coeur.
En 2007 on m’offre le live Volkerball (2006) du groupe Rammstein ; je ne dirai pas que le métal industriel est entré dans ma vie mais le groupe oui, incontestablement. Visuellement j’ai adoré le show, mais pas que, là encore la sauce a pris à tous les niveaux sans que je puisse m’expliquer le pourquoi du comment de la chose. Depuis je me suis offert l’intégrale de leur discographie et la magie reste intacte que je les entends me brailler dans les oreilles.
En 2009 je suis tombé par hasard sur l’album Design Your Universe de Epica, là je peux dire que le métal symphonique a fait une entrée fracassante dans ma vie. Sans jamais renier Epica (que je suis toujours avec le même plaisir) je me suis intéressé aux autres ténors du genre, et que de belles découvertes : Within Temptation, Nightwish, After Forever, Blind Guardian, Sonata Arctica…

Les années rebelles

Tandis que je découvrais AC/DC et Iron Maiden je ne perdais pas de vue la chanson française mais j’avais besoin de quelque chose de plus virulent (sans pour autant renier le reste).

Ca ne pouvait pas mieux tomber parce qu’au même moment un groupe français espérait se faire une place sur la scène hard, avec un titre, Antisocial, le groupe Trust est sorti de l’ombre. En l’espace de deux albums, Répression (1980) et Marche ou Crève (1981), Bernie et ses potes ont su imposer leur marque avec des titres inoubliables (Monsieur Comédie, Instinct de Mort, Fatalité, Le Mitard, Répression, Marche ou Crève, Ton Dernier Acte…). Malheureusement le soufflé retombera aussi vite qu’il a pris, je suis resté fidèle au groupe mais je n’ai jamais retrouvé la flamme qu’ils avaient allumé avec Antisocial.

Dans le genre moins gueulard et paradoxalement plus revendicatif, cette période fut aussi celle de ma « rencontre » avec Renaud et l’album Marche à l’Ombre (1980).
Renaud et moi c’est un mélange d’amour et de haine, il faut dire qu’on ne partage pas vraiment les mêmes engagements politiques. Alors que la Calédonie était au bord de la guerre civile Monsieur Renaud s’est mis à déblatérer et chanter les pires inepties et contre vérités sur la situation en NC (il n’a jamais mis les pieds sur le Territoire soit dit en passant) ; du coup j’ai foutu à la poubelle toutes les cassettes que j’avais de lui, en gros ça couvrait sa discographie de Ma Gonzesse (1979) à Putain de Camion (1988).
Cette saute d’humeur ne m’a pas empêché, quelques années plus tard de m’offrir l’intégrale en CD (celle en forme de distributeur de bonbons) et de continuer le suivre aujourd’hui encore. Outre ses engagements politiques j’aimerai pouvoir dire que je n’ai jamais été déçu par ses albums mais ce serait mentir. Il y a des albums que je considère comme moyens, A la Belle de Mai (1995) ou encore Boucan d’Enfer (un retour en demi teintes en 2003). Son dernier album en date, Molly Malone (2009), ne présente pour moi aucun intérêt, surtout après trois ans d’attente suite à la sortie de Rouge Sang (2006) qui laissait entrevoir le bout du tunnel.

Je passerai sous silence ma (courte) période Gogol 1er afin de ne pas heurter les chastes oreilles de mes visiteurs/lecteurs. Disons qu’il m’a ouvert les portes à une musique plus punk à travers notamment les groupes Sum41 ou The Offspring.

Plus tard, entre la terminale et ma seconde année de BTS, il y a eu les soirées pogos et la découverte des groupes Madness et The Clash (dans deux registres totalement différents mais le top départ était donné respectivement par One Step Beyond et Should I Stay Or Should I Go).
A l’époque The Clash était déjà dissout mais ça ne m’a pas empêché de m’offrir l’ensemble de leur albums studio, dont le cultissime London Calling (1979).
Quant au groupe Madness, même s’il se fait de plus en rare, j’essaye autant que faire se peut de coller à son actualité bien que la fougue de leurs débuts ne soit plus vraiment au rendez-vous. Si vous souhaitez découvrir le groupe Madness offrez vous les compils Complete Madness (1982) et Utter Madness (1986), c’est vraiment la crème de la crème.

La zarbi zik

Kezako ? Simplement des formations musicales qui sortent de l’ordinaire et même du moins ordinaire…
A titre d’exemple je pourrai citer :
– Enigma et leur album MCMXC aD (1990)
– ERA et quasiment toute leur discographie, résumée par leur Best Of (2004)
– Gotan Project pour leur tango électrique dans La Revancha Del Tango (2002)
– Sacred Spirit et leurs chants traditionnels des indiens d’Amérique

Les oubliés en vrac

Barclay James Harvest
Cat Stevens
David Bowie
Dire Straits & Mark Knopfler
Eagles & Don Henley
Elvis Presley
Lenny Kravitz
Phil Collins
Queen
Robbie Williams
Santana
The B52’s
The Beatles
The Doors
The Rolling Stones
Yngwie Malmsteen

 

Il est temps pour moi de clore ce long post (je vous avais prévenu) tout en ayant parfaitement conscience d’avoir encore oublié plus d’artistes que je n’en ai cité… Sérieux les blogopotes, vous voulez que je vous sorte un Top 10 de tout ça ???