[BRD] 30 Jours Max

À L’AFFICHE DU JOUR


Titre : 30 Jours Max
Réalisation : Tarek Boudali
Production : Axel Films / M6 Films
Distribution : StudioCanal
Origine : France (2020)
Durée : 1h27

Casting

Tarek Boudali : Rayane
Philippe Lacheau : Tony
Julien Arruti : Pierre
Vanessa Guide : Stéphanie
José Garcia : Le Rat

Le pitch

Rayane a choisi de devenir flic pour honorer la mémoire de son père, mais force est de reconnaître qu’il aussi trouillard que maladroit et multiplie les gaffes. Son dernier exploit en date : avoir fait foirer l’interpellation d’un caïd du milieu.

Quand son médecin lui apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable et qu’il ne lui reste qu’un mois à vivre, il décide d’abord de s’offrir un séjour de rêve aux USA. Un appel téléphonique va le pousser à rentrer en France et à redevenir flic. Bien décidé à gagner la reconnaissance de ses pairs (et accessoirement le cœur de sa collègue), c’est en véritable tête brûlée qu’il reprend du service…

Ma chronique

Depuis Babysitting je suis un inconditionnel de la Bande à Fifi ; je connaissais déjà Tarek Boudali pour son rôle dans la série En Famille proposée par M6, les autres je les avais brièvement aperçus çà et là à la télévision.

Avec 30 Jours Max Tarek Boudali endosse pour la seconde fois le rôle de réalisateur (après le très décalé Épouse-Moi Mon Pote), et c’est tout naturellement qu’il fait appel à ses potes pour l’accompagner dans ce nouveau film. Mais pas que…

Tarek Boudali endosse le rôle d’un flic qui ne semble vraiment pas fait pour ce métier… il tient en effet davantage de l’inspecteur La Bavure que de l’inspecteur Harry. Jusqu’à son retour, bien déterminé à laisser son nom dans les annales de la police avant que la maladie ne l’emporte.

C’est ainsi qu’il va intégrer l’équipe de Tony (Philippe Lacheau), un flic qui est son exact opposé : efficace, compétent, charismatique… et surtout un égocentrique qui ne rate pas une occasion de tirer la couverture à lui. Forcément le gars ne voit pas d’un très bon œil l’arrivée dans son équipe de Rayane, loser qui rêve de devenir héros à la place du héros…

Tony peut compter sur le soutien inconditionnel (voire l’admiration) de son second, Pierre (Julien Arutti) ; le fayot par excellence qui ne brille que dans l’ombre de son chef.

La grande absente de la Bande à Fifi au casting du film est Elodie Fontan, mais bon elle avait un certificat médical en bonne et due forme : être enceinte n’est pas compatible avec le tournage d’une comédie policière qui enchaîne les scènes d’action et les cascades (aussi déjantées les unes que les autres).

Comme souvent les joyeux lurons de la bande font appel à une belle brochette d’acteurs afin de les accompagner dans leurs délires. À commencer par Josè Garcia qui incarne Le Rat un caïd du trafic de drogue psychopathe à souhait. Mais l’on retrouve aussi Marie-Anne Chazel qui incarne la grand-mère de Rayane et Philippe Duquesne qui endosse la blouse d’un toubib pas franchement brillant. La palme revient incontestablement à Chantal Ladesou qui incarne une prostituée que vous n’oublierez pas de sitôt (et qui, accessoirement, est aussi la mère de Pierre).

Pour réaliser son rêve de gosse (incarner un flic), Tarek Boudali n’a pas hésiter à donner de sa personne en accompagnant notamment des équipes de BAC en mission, de jour comme de nuit, mais aussi en assurant lui-même une partie de ses cascades.

Certes le film ne restera pas dans les annales du cinéma et ne brille pas par son humour raffiné (et coincé du cul) ; c’est un divertissement qui opte pour un ton décalé totalement assumé et ça fait du bien aux zygomatiques.

Un dicton a beau affirmer que le hasard fait bien les choses, pas certain que Tarek Boudali pense la même chose à propos de son film. Sorti en octobre 2020, soit quelques jours avant la fermeture des cinémas et autres lieux publics à la suite de la crise sanitaire du COVIC-19. Il lui faudra attendre le mois de mai 2021 pour redémarrer son exploitation en salles. Entretemps le film est sorti en DVD et Blu-Ray (mars 2021) et est désormais au programme de Canal+.

♥♥♥♥

PS : la présente chronique intervient très en retard par rapport au visionnage du film, c’est en effet au moment de la sortie en Blu-Ray que j’ai maté le film. Je suis vachement à la bourre au niveau des chroniques cinéma, j’ai d’ailleurs pris le parti d’en faire passer à la trappe la plupart.