Au menu du jour un invité surprise dont je ne connaissais ni l’auteur, ni le bouquin ; je me suis laissé tenter par, dans l’ordre, un coup de coeur d’un contact Facebook, une couv’ sur laquelle j’ai tout de suite flashé (une femme prostrée au premier plan, dans l’ombre, en arrière plan, une ombre menaçante) et un pitch attrayant. La chose s’appelle Help Me et est signée Frédéric Gynsterblom.
Sabine Ferrière est enquêtrice pour une fondation privée s’étant donné pour objectif de neutraliser les pires tueurs en série. En se lançant dans une nouvelle enquête qui toucche de près la Fondation, la jeune femme va devoir replonger dans les ténèbres de son propre passé…
Petite info pratique pour commencer, il semblerait que le titre ne soit désormais disponible que via un achat en ligne sur le site Lulu.com, vous aurez le choix entre une version brochée (15 €) et une version numérique (3,50 €) ; j’ai tout naturellement opté pour cette seconde option, et pas seulement en raison du prix nettement plus avantageux…
Vous aurez alors entre les mains un roman relativement court (160 pages), un thriller horrifique mâtiné de fantastique. Le mix est plutôt habile mais je préfère prévenir, certains lecteurs n’apprécient pas trop ce qui sort des sentiers battus…
Même si les premières pages peuvent sembler confuses de prime abord, elles parviennent à ferrer le lecteur rapidement. Peu à peu les choses se mettent en place, entre présent, souvenirs et cauchemars. Plus les pages défilent et plus on est accro ! Pour tout vous dire j’ai lu le bouquin quasiment d’une traite, pas moyen de le lâcher avant d’avoir le fin mot de l’histoire. Il aurait peut être gagné à être plus étoffé par endroits mais l’auteur a préféré jouer la carte du rythme, et il a réussi son pari haut la main.
Le personnage de Sabine est de loin le plus travaillé, il faut dire que ses séquelles psychologiques et physiques laissent de la marge à l’auteur. Parfois au détriment des autres personnages de l’intrigue (ce qui est quelque peu redondant avec ma remarque précédente concernant le nombre de pages). J’ai notamment regretté que la Fondation Carver ne soit pas d’avantage exploitée, Sabine ayant tendance à bosser en solo. Il y a, avec cette Fondation, un potentiel pour une ou plusieurs suites…
Si l’intrigue n’est pas clairement située géographiquement l’auteur quant à lui est un pur produit francophone puisqu’il nous vient de Belgique. Encore un gars que je compte suivre de près.
Tout n’est peut être pas parfait mais il n’en reste pas moins que je me suis régalé en lisant ce bouquin. Une dernière remarque avant de vous laisser vaquer vos occupations : âmes sensibles s’abstenir, même si les scènes de violence ne sont pas forcément décrites par le menu on en mesure aisément toute l’horreur.
Petite parenthèse pour les maniaques du code dans les fichiers epub, je n’ai pas pris le temps de le faire mais il me semble que celui peut être fortement allégé par quelques retouches via Sigil. Je me pencherai sur la question un de ces jours… peut être…