[TV NEWS] American Horror Story – Cult

AU PROGRAMME DU JOUR

AHS Cult

Titre : American Horror Story – Cult
Saison : 7
Création : Brad Falchuck & Ryan Murphy
Production : 20th Century Fox
Diffusion : Canal+
Origine : USA
Format : 11 épisodes de 42 minutes

Casting

Sarah Paulson : Allyson Mayfair-Richards
Evan Peters : Kai Anderson
Cheyenne Jackson : Dr Rudy Vincent
Billie Lourd : Winter Anderson
Alison Pill : Ivy Mayfair-Richards

Le pitch

Allyson et Ivy Mayfair-Richards vivent une vie de couple sans histoire avec leur jeune fils Oz. Leur quotidien s’effrite avec l’élection de Donald Trump, toutes les phobies qu’Allyson pensait avoir définitivement surmontées refont alors surface.

Pour Kai Anderson, l’élection de Donald Trump est une révélation, il décide alors de se lancer en politique en briguant le poste de conseiller municipal. Son crédo : faire son beurre (et accessoirement son électorat) sur les peurs de ses concitoyens, quitte à créer lui même cette peur.

Ma chronique

La sixième saison d’AHS m’avait laissé sur ma faim avec un sentiment final plus que mitigé, j’attendais donc beaucoup de cette nouvelle saison. Alors, glop ou pas glop ?

Si je commence par vous dire que j’ai bien failli décrocher dès le premier épisode, il serait alors légitime de penser que la réponse est pas glop du tout, voire foutrement pas glop. Il est vrai que le contexte américano-américain autour de leur clown de président ne m’intéresse pas le moins du monde, je m’en fous et m’en contrefous…

Heureusement un changement de cap s’amorce dès le second épisode, on se concentre sur Allyson dont les phobies hallucinatoires pourrissent la vie et celle de son entourage. Et pendant ce temps là Kai Anderson tisse sa toile, il prépare son accession au poste de conseiller municipal et s’entoure de fidèles prêts à tout pour que leur gourou arrive à ses fins.

On y aborde donc les thèmes de la manipulation (individuelle ou en masse) et des dérives sectaires, avec quelques exemples historiques tristement célèbres, notamment en matière de suicides (plus ou moins volontaires) collectifs (le Temple du Peuple de Jim Jones à Jonestown ou encore les « davidiens » de David Koresh à Waco). De même l’on sera amené à croiser le chemin d’autres frapadingues tout aussi tristement célèbres, tels Charles Manson et Valerie Solanas (qui militera pour un féminisme poussé à l’extrême après avoir tenté d’assassiner Andy Warhol). Je ne m’attarderai pas sur l’hypothèse soulevée par la série, attribuant les meurtres du Zodiac à Solanas et sa bande de givrées…

Au final une saison que j’estime plus réussie que la précédente, mais on est loin d’y retrouver l’intensité des premières saisons. Du coup je ne sais pas si je dois me réjouir ou craindre le pire devant le renouvellement de la série pour deux nouvelles saisons.

Au niveau du casting on ne retrouve que deux acteurs historiques de la série, Sarah Paulson et Peter Evans (qui pour l’occasion interprétera six autres rôles en plus de celui de Kai Anderson). D’autres acteurs des saisons précédentes font une apparition plus ou moins remarquée, mais ce serait plutôt au niveau des absents que l’on note un grand vide (on peut notamment regretter que Kathie Bates et Angela Bassett n’aient pas été au casting).

♥♥♥

[TV News] American Horror Story – Hostel

American Horror Story S05En avant pour la cinquième saison d’American Horror Story, intitulée Hostel. La série TV de Brad Falchuk et Ryan Murphy nous a pour le moment offert un sans faute sur quatre saisons, quatre environnements et quatre ambiances, sans cesse renouvelés. Autant dire nous étions confiants en pénétrant de ce fameux hôtel.
L’intrigue est centrée autour de l’énigmatique Hôtel Cortez à Los Angeles, en Californie, lequel attire l’attention d’un enquêteur intrépide, John Lowe (Wes Bentley). L’hôtel abrite notamment sa propriétaire, la Comtesse (Lady Gaga), une vampire assoiffée de sang et de sexe ; et James Patrick Marsh (Evan Peters), concepteur de l’hôtel et tueur en série devenu fantôme.
Ouverture sur l’habituel générique, la bande son reste la même mais les images changent, une mise en bouche plutôt prometteuse.
Le premier changement notable vient du casting, Jessica Lange quitte le programme pour céder sa place à Lady Gaga. Je craignais le pire mais finalement elle est plus que convaincante de le rôle de cette mystérieuse et sanguinaire Comtesse. Une agréable surprise.
Une Comtesse plutôt bien entourée. Fidèles à l’esprit de la série, on retrouve de nombreux acteurs récurrents, qu’ils soient présents depuis la première saison, ou qu’ils aient rejoint la série en route. Parmi eux on peut citer notamment : Evan Peters, Sarah Paulson, Denis O’Hare, Kathy Bates, Angela Bassett, ou encore Lily Rabe…
Dans le même esprit d’alternance entre fantastique et réalisme, cette cinquième saison joue à fond la carte de l’imaginaire. On revisite les thèmes du vampirisme et de la maison hantée dans une ambiance glauque à souhait. Le quatrième épisode, La Nuit du Diable, est à ce titre un régal d’humour noir (et rouge sang).
Dès les premières images l’ambiance est posée, même si bien des surprises vous attendent encore au fil des épisodes, notamment quant au rôles de certains personnages et leur évolution. On est entrés confiants, nous en sommes ressortis convaincus (et en un seul morceau). Une fois de plus la série a su se renouveler, le sans faute se poursuit, pour notre plus grand plaisir.
Un petit bémol toutefois, trois fois rien, je regrette que l’on pas pu voir à quoi ressemblait la progéniture de la Comtesse, tout comme on ignore ce qu’il advient d’elle.
Cette cinquième saison se décline en douze épisodes de 42 minutes, c’est toujours FX qui assure la diffusion en VO et Ciné+ Frissons qui a l’exclusivité de la version française.
Une sixième saison est en chantier, aucune info n’a fuité quant à l’environnement choisi, ni sur l’intrigue. On sait juste que Lady Gaga rejoint le casting récurrent (il faut dire que son interprétation de la Comtesse a été récompensée d’un Golden Globe Award).

[TV News] American Horror Story Asylum

Deuxième weekend passé essentiellement à glander devant la TV. Samedi et dimanche dernier nous nous sommes fait toute la seconde saison de Homeland, je confirme ma première bonne impression, vraiment bien foutu et addictif à souhait ; au vu du final j’ai hâte de découvrir la saison 3. Ce samedi aura plutôt été placé sous le signe du cinéma avec deux films que je ne chroniquerai pas ici (sans être nuls ils ne présentent pas un grand intérêt cinématographique), Mais Qui A Re-Tué Pamela Rose (de et avec Kad Merad et Olivier Baroux) et Hôtel Transylvanie (une animation des studios Sony). Enfin ce dimanche nous opterons pour un programme 100% série TV puisque l’on passera la journée avec American Horror Story Asylum (qui est l’objet du présent post) et les premiers épisodes de la saison 3 de Strike Back (que je chroniquerai ultérieurement).

American Horror Story AsylumRevenons à nos moutons et donc à American Horror Story Asylum, comme son nom l’indique il s’agit de la seconde saison de AHS, une série de Ryan Murphy et Brad Falchuck pour la chaîne FX. La première saison nous ayant agréablement surpris il nous tardait de découvrir cette suite qui n’en est pas une puisque le cadre et les personnages changent.
1964. Quand Lana Winters (Sarah Paulson), jeune et ambitieuse journaliste, pénètre dans l’Institut Briarcliff, un asile psychiatrique dirigé d’une main de fer par Soeur Jude (Jessica Lange), elle est loin de se douter que sa curiosité lui vaudra d’être internée contre son  gré. Elle se liera avec Kit (Evan Peters), un jeune homme accusé de plusieurs meurtres sordides, et Grace (Lizzie Brocheré), une jeune femme qui a tué son père et sa belle mère. Tout trois n’auront de cesse de s’échapper afin de dénoncer les horreurs qui se passent entre les murs de Briarcliff…
Dès le générique stroboscopique on plonge dans l’ambiance unique d’American Horror Story ; toutefois si la saison 1 (Murder house) nous plongeait au coeur d’une maison hantée avec son lot de phénomènes inexpliqués et revenants, Asylum change de registre, la maison est uniquement le théâtre des horreurs. A ce titre on se retrouve avec un saison plus classique et moins subtile que la première mais toujours aussi glauque, surprenante et aussi bien ficelée. Vous aurez le droit, en vrac, à un cas de possession (avec l’exorcisme qui va de pair), des extra-terrestres aux intentions pas clairement définies et des tueurs en série (un qui sévit en 1964 et un autre de nos jours).
Autre changement de taille, Murder House se déroulait de nos jours, les flashbacks permettaient de revenir sur des événements liés à la maison, Asylum se déroule presque exclusivement en 1964 (avec quelques flashbacks concentrés le personnage de Soeur Jude), peu de séquences contemporaines, et il faut attendre les derniers épisodes avoir confirmation du lien entre le passé et le présent(sans être un disciple de Sherlock Holmes on le devine bien avant).
Un petit détour par le casting, outre Jessica Lange et Evan Peters qui retrouvent des rôles clés dans Asylum, l’on retrouve d’autres acteurs de Murder House qui gagnent du galon en changeant de rôle (j’indique entre parenthèses leur rôle et la fréquence de leur apparition dans la première saison) : Sarah Paulson (Billie, 3 épisodes), Zachary Quinto (Chad, 4 épisodes) et Lily Rabe (Nora, 7 épisodes). Je ne serai pas exhaustif si j’oubliais de mentionner deux nouveaux venus prestigieux: Joseph Fiennes (Monseigneur O’Hara) et James Cromwell (Docteur Arden). Parmi tout ce beau monde je lève mon chapeau à Jessica Lange qui semble à l’aise dans tous les états imposés par son rôle (je ne peux pas en dire plus afin de laisser la surprise intacte), je n’avais aucun doute quant à ses talents (connus et reconnus) d’actrice mais là j’avoue avoir été bluffé.
Cette seconde saison se décline sous la forme de 13 épisodes de 42 minutes, les fans (dont je suis) seront ravis d’apprendre que la série a été renouvelée pour une troisième saison, American Horror Story Covent, dont le tournage devrait démarrer cet automne…

Générique de American Horror Story Asylum