Avec Mass Effect 2 Bioware s’impose plus que jamais comme le leader incontesté du jeu de rôle solo sur PC ; on est loin de l’univers Heroic Fantasy de Dragon Age en se replongeant dans leur saga galactique (une trilogie annoncée dès le départ du projet).
Paradoxalement le jeu démarre par la mort de notre héros quelques mois après sa victoire sur Sovereign ; mais deux ans plus tard c’est un Shepard ressuscité que refait surface sous la bannière de l’ennemi d’hier (Cerberus) alors que des colonies humaines disparaissent mystérieusement… Et c’est reparti pour un tour, une fois de plus il va falloir sauver le monde !
Deux ans… C’est aussi le temps réel qui sépare ces deux volets, autant dire que je n’ai pas conservé mon ancienne sauvegarde ! Du coup ces trois dernières semaines je me suis replongé intensivement dans le premier volet, non seulement afin de me rafraîchir la mémoire mais aussi et surtout pour pouvoir récupérer mon perso de fin de partie… Mais n’allez pas vous imaginer que vous commencerez la partie au niveau 50 avec un équipement au top, que nenni c’est juste histoire de conserver les traces de vos faits et gestes car tout au long de la partie vous croiserez des personnages que vous aurez aidé durant le premier volet (la piqûre de rappel n’est pas un luxe).
Avec le jeu on retrouve des bonus téléchargeables (DLC) via le réseau social de Bioware, une armure (deux en fait puisque l’armure du Sang de Dragon de Dragon Age est aussi dispo pour Mass Effect), un flingue, un compagnon supplémentaire et autres joyeusetés à venir (et gratuites).
Sans surprise ce second volet est au moins aussi réussi que son prédécesseur, avec un moteur graphique encore amélioré (malgré quelques bugs mineurs) et une jouabilité exemplaire (la prise en main est plutôt aisée… heureusement vu la pauvreté du manuel qui se contente du strict minimum). Pour le reste pas grand changement par rapport au premier volet, on recrute notre équipe (avec au passage des missions propres à chacun des personnages), on explore pour récupérer des ressources et débloquer quelques quêtes annexes… Parmi les nouveautés intéressantes il existe désormais en cours de dialogue de interventions d’interruption basée sur la conciliation ou le pragmatisme (méthode plus musclée… et plus jouissive) permettant de dénouer une situation plus rapidement.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets je regrette une relative linéarité du scénario qui ne laisse que peu de place à l’impro. Mais aussi quelques défauts mineurs propres à ce second volet, comme l’absence de carte dans certaines (nombreuses) zones, la difficulté à comparer les équipements (avant on disposait de diverses jauges qui permettaient d’apprécier visuellement l’efficacité de tel ou tel équipement… maintenant on ne peut que supposer que plus le numéro de l’équipement est élevé, plus il est performant)… Mais franchement il faudrait plus que ça pour gâcher le plaisir ! La saga Mass Effect transforme brillamment l’essai avec ce second volet et j’ai déjà hâte de découvrir un final que l’on ne peut que supposer (et espérer) brillantissime.
Catégorie : Jeux Video
[JEUX VIDEO] Divinity 2 – Ego Draconis
Entre deux parties sur Dragon Age et ce afin d’éviter tout sentiment de lassitude ; si l’on a la possibilité de prendre certaines décisions qui influent directement sur le déroulement de la partie il faut bien reconnaître que pour 90% du jeu la seconde partie a un arrière goût de déjà vu susceptible de lasser le joueur (notamment dans certaines zones « pénibles » à traverser) ; je me suis lancé à la découverte d’un autre RPG offert par Olivier, il s’agit de Divinity 2 – Ego Draconis.
Le jeu fait suite à l’excellent Divine Divinity (sorti en 2002) et au moins réussi Beyond Divinity (sorti en 2004) et nous place dans la peau d’un draconis (des soldats d’élite chargés d’éliminer les chevaliers-dragons et les dragons) qui rencontre justement le dernier chevalier-dragon agonisant, avant de mourir elle transfère ses pouvoirs au jeune draconis et lui révèle surtout la nature du véritable mal qui menace les royaumes : Damian, seigneur du chaos et ses hordes draconiques. Mais avant de l’affronter il va nous falloir apprendre à maîtriser les compétences des chevaliers-dragons…
Si graphiquement le jeu est moins abouti que Dragon Age il n’en reste pas moins très réussi avec un scénario prenant (mais avec un faible potentiel de rejouabilité) et propose quelques idées originales dont la plus significative est la possibilité de se métamorphoser en dragon pour combattre ou explorer certaines zones (certaines zones ne sont accessibles qu’aux dragons et d’autres qu’aux humains, pour le reste à nous de choisir la forme qui nous semble la plus appropriée) mais d’autres surprises nous attendent au fil du jeu.
Après l’excellentissime Dragon Age je craignais d’être blasé mais il n’en est rien, l’approche proposée par Divinity 2 est totalement différente. Ici l’on gère un seul et unique personnage il est donc primordial d’attribuer correctement les points de compétences pour obtenir un héros aussi polyvalent que possible (si à la base je suis parti sur un guerrier j’ai aussi décidé de lui attribuer des points en crochetage pour ne pas passer à côté des multiples coffres verrouillés que l’on croisera au fil de notre périple). Idem avec les compétences propres au dragon il faut trouver un bon mix entre les sorts offensifs et les sorts défensifs. Globalement Divinity 2 demande plus de réflexion pour progresser, outre certaines énigmes à résoudre pour débloquer une zone il vaut mieux avancer pas à pas que de foncer dans le tas (et sauvegarder souvent) ; à ce titre on retrouve les caractéristiques du premier volet qui condamnait le bourrin à une mort certaine !
Au chapitre des griefs je citerai la traditionnelle linéarité du scénario (il me semble que je suis déjà bien avancé et pour le moment je n’ai pas encore été confronté à des choix susceptibles d’influer sur la suite des événements), un système de combat un peu brouillon mais aussi et surtout le fait que le dragon ne puisse pas voir les ennemis au sol, d’une part il aurait été intéressant de pouvoir les rôtir à la flamme mais aussi et surtout ça éviterait les mauvaises surprises lors des retours à la forme humaine (genre tomber en plein coeur des troupes ennemies avec une santé en chute libre). Mais globalement on passe sur ces quelques défauts pour se laisser embarquer par le scénario, les nombreuses qualité font vite oublier ces quelques lacunes.
Si on me demandait maintenant quel titre choisir entre Dragon Age et Divinity 2 c’est sur le premier que se porterait mon choix, l’univers est plus riche, les interactions mieux travaillées et surtout il offre un bien meilleur potentiel de rejouabilité ; mais je ne manquerai pas de nuancer mon enthousiasme en signalant que son challenger reste une réussite à bien des points de vue…
[JEUX VIDEO] Dragon Age : Origins
Depuis la saga Baldur’s Gate nombre de rôlistes sur PC attendaient avec une impatience grandissante de lui trouver un digne successeur (au risque d’en choquer certains pour moi la référence RPG reste Morrowind qui laisse au joueur une totale liberté de mouvement) et il semblerait que ce soit chose faite avec Dragon Age : Origins, DAO pour les intimes, (un autre produit Bioware, studio qui nous a habitué à des RPG de qualité, dont Mass Effect le dernier en date). Sans surprise j’ai donc craqué pour ce petit bijou afin de voir s’il tient toutes ses promesses… Et force est de reconnaître qu’il n’y a pas grand chose à redire !
Bien que ne bénéficiant pas de la licence AD&D l’univers Heroic Fantasy reste très proche de son illustre modéle. La création du personnage propose 3 races (humain, elfe ou nain) et 3 professions (guerrier, mage, voleur) avec chacune un ou plusieurs background qui définiront le scénario de départ (il y a en tout 6 scénarios disponibles) ; si ça peut paraitre léger au niveau des professions il faut savoir que chacune permet, à partir d’un certain niveau, de se spécialiser dans une branche à choisir parmi 4 possibilités offrant des bonus spécifiques et ouvrant à de nouvelles compétences…
Comme d’hab l’on incarne un héros qui va devoir sauver le monde mais contrairement aux apparences le scénario est riche et nous réserve bien des surprises au fil des heures de jeu… Au fil du jeu l’on rencontrera divers compagnons qui pourront nous accompagner par la suite et d’autres PNJ pourront se joindre à nous le temps d’une quête par exemple. Comme toujours avec Bioware il est important de faire en sorte de rester en très bon terme avec ses compagnons d’aventure si l’on souhaite accéder à certaines quêtes spécifiques et éventuellement démarrer une romance.
Rien à redire au niveau du graphisme qui est sans reproche aussi iben en jeu que lors des nombreuses cinématiques. Idem pour le gameplay, Bioware n’a rien à prouver et maîtrise parfaitement le sujet, rapidement l’on va devoir user et abuser de la pause active (on met le jeu en pause au cours du combat afin de définir une stratégie à chacun des personnages un peu comme lors d’un combat au tour par tour) afin de ne pas se laisser submerger par les ennemis. Le seul petit reproche que je pourrai faire au jeu concerne, une fois encore, sa linéarité ; si le scénario est vraiment bien fichu je le trouve un peu trop directif et pour le moment je n’ai pas encore été confronté à des choix susceptibles d’influencer directement le cours des choses.
Je joue actuellement trois persos que j’essaie de faire évoluer au même rythme afin de voir si justement par la suite on va se retrouver face à des situations ou le choix de telle ou telle option fera basculer le scénario dans un sens ou dans l’autre… Quoiqu’il en soit DAO reste un excellent jeu de rôle qui promet de longues heures de jeu avant de pouvoir le mettre au placard !
A noter aussi que le jeux propose 2 DLC (contenus téléchargeables) gratuits, une armure de haut niveau (inutilisable avant un certain temps vu le requis de 38 en force) et un espéce de golem susceptible de devenir un compagnon (pas encore eu l’occasion de rencontrer le PNJ qui me donne la quête). Un autre est disponible contre paiement mais là par contre je passe mon tour…
Enfin le titre laisse présager qu’il pourrait s’agir du premier volet d’une nouvelle saga, bien qu’étant encore loin d’avoir bouclé ce premier opus j’ai déjà hâte de voir la suite !
La web-game mania ou comment jouer gratuitement via son navigateur internet ?
Tout d’abord qu’est ce qu’un web-game (aussi appelé browser-game) ? Il s’agit tout simplement de petits jeux jouables directement à partir du navigateur (IE, Mozilla ou autre) grâce aux technologies Flash, Java… Depuis quelques temps déjà ce genre de jeux se développe à la vitesse grand V dans tous les genres (arcade, aventure, simulation, réflexion…) ; leur avantage majeur étant qu’ils ne nécessitent aucune installation logicielle et consomment peu de ressources matérielles.
Pour ma part ma première « rencontre » avec l’un de ces jeux s’est produite presque par hasard grâce à une pub sur un site que je consultais ; curieux j’ai cliqué sur le lien et découvert Travian. Dans ce jeu l’on incarne un chef de village qui doit assurer le développement de sa tribu et faire prospérer son village tout en faisant face aux tribus adverses. Je n’ai pas adhéré au concept (peu contraignant je reconnais) du temps réel (si une mission commencée affiche une durée de 3 heures l’on doit laisser le navigateur ouvert durant ces 3 heures sinon la mission est annulée).
Par la suite Abra est devenue une adepte de The West dans lequel elle doit faire évoluer son personnage (et éventuellement la ville à laquelle elle est rattachée) dans l’ouest américain. Là encore les missions se déroulent en temps réel et le danger réside dans le risque de se faire provoquer en duel par un adversaire plus puissant qui profitera de sa victoire pour dépouiller sa victime.
Du coup je me suis penché sur ces fameux web-games et j’avoue avoir été sidéré par le choix disponible… Finalement j’ai jeté mon dévolu sur 650 km dans lequel on incarne un survivant d’un crash aérien qui va devoir assurer sa survie sur un ile presque déserte. La survie passe par l’établissement et l’évolution d’un campement (grâce aux matériaux récupérés çà et là) mais aussi par la satisfaction des besoins du personnage (faim,soif, hygiène, fatigue) faute de quoi il tombera malade. La progression d’un niveau à l’autre se fait en complétant des objectifs, l’un de ces objectifs étant souvent de se procurer un manuel (qui nous permet d’apprendre de nouvelles techniques) pouvant se trouver n’importe où sur l’ile le temps de passage d’un niveau à l’autre est très variable.
Comme je vous l’ai dit le choix est vaste et touche un peu tous les genres ; bien entendu il ne faut pas espérer se trouver face à un produit capable de concurrencer un jeu commercial mais tel n’est pas non plus leur objectif l’idée étant d’avantage de proposer un divertissement accessible à tous sans contrainte. Pour vous faire une idée de l’offre je vous propose de faire un tour sur le site browsergame.fr tout en sachant qu’il est loin d’être exhaustif… En général la procédure pour jouer est la même partout, il suffit de s’inscrire sur le site et le tour est joué.
[Jeux Video] Drakensang – L’Oeil Noir
Le moins que l’on puisse dire c’est que ce fameux jeux de rôle aura pris son temps avant de débarquer dans les bacs à Nouméa, sorti en France en mars il aura fallu attendre le mois d’août pour pouvoir enfin se plonger dans cet univers nouveau. Il faut savoir que Drakensang est l’adaptation d’un JdR sur plateau allemand qui, Outre-Rhin, bénéficie d’une popularité supérieure à Donjons et Dragons (la référence internationale en matière de JdR) donc je l’attendais avec une certaine impatience…
Annoncé comme un JdR pur et dur on est d’entrée de jeu mis dans le bain, la création du personnage est des plus complète (race, classe, répartition des attributs et compétences) mais que les profanes (et les impatients) se rassurent il est possible de commencer avec l’une des 20 professions prédéfinies afin de commencer l’aventure au plus vite (c’est d’ailleurs le choix que j’ai fait en incarnant un classique guerrier).
Au niveau du scénario le héros répond à l’invitation d’un vieil ami qui a sollicité son aide, mais les choses se corsent dès le départ, l’accès à la ville est interdit à moins d’avoir deux témoins de confiance qui se portent garant de nous…Et nous voilà plongé dans la première partie de l’aventure qui permet de découvrir l’univers du jeu et de se familiariser avec la prise en main et l’évolution de ses personnages (le héros et ses compagnons de voyage qui le rejoignent en cours de partie). Si l’on se contente de jouer la quête principale on peut boucler rapidement et sans difficulté majeure cette première partie, mais heureusement de nombreuses quêtes annexes permettent de faire durer le plaisir et de monter en niveau avant d’aborder la ville et de découvrir que notre ami vient d’être assassiné…
Rien à redire graphiquement, le jeu est beau (malgré une jaquette très bof) et fluide, niveau gameplay la progression du personnage est un peu déconcertante mais finalement on s’habitue assez vite aux règles du jeu(l’on améliore nos compétences en redistribuant les points d’expérience) et comme le scénario est vachement immersif on oublie vite les quelques défauts techniques (la gestion des collisions laisse parfois à désirer) pour s’éclater sans retenue.
Si vraiment je devais émettre quelques réserves je pourrai lui reprocher une extrême linéarité (on est loin de la totale liberté de mouvement d’un Morrowind ou d’un Oblivion) et du coup certaines zones ne sont plus accessibles une fois qu’on les quitte (et du coup si on a encore des quêtes en cours elles s’inscrivent comme échouées). Heureusement le nombre et la diversité des quêtes annexes parvient à faire oublier ce léger désagrément. Il n’en reste pas moins que c’est le genre de jeu sur lequel je réfléchirai à deux fois avant de jouer une nouvelle partie (outre la linéarité je n’ai pas l’impression que l’aventure puisse beaucoup évoluée d’un perso à l’autre), mais là encore ce n’est pas vraiment handicapant vu que l’on rencontre des alliés divers qui nous rejoindront et permettent de profiter des compétences propres à chaque profession.
Au final même si le jeu n’est pas parfait il mérite largement de figurer parmi les (très) bons jeux de rôle PC de ces dernières années, le rôliste passionné ou amateur devrait passer de longues heures scotché devant sa bécane (j’y ai passé une bonne partie du week-end avec plaisir). En attendant le prochain volet…
[JEUX VIDEO] Grand Theft Auto IV – Liberty City
J’ai profité de ce week-end pour me replonger dans GTA IV sur PC ; en fait j’ai fait un peu plus que de reprendre ma partie (abandonnée en début d’année suite au crash de mon lecteur DVD) puisque l’installation du dernier patch (le 1.0.4) efface automatiquement les anciennes sauvegardes (et le pire c’est qu’il ne s’agit pas d’un bug)… Du coup je me suis retrouvé contraint de tout redémarrer une nouvelle partie, mais bon ce n’est finalement pas plus mal pour me refaire la main sur le jeu et me replonger à fond dans l’histoire.
Petit rappel du scénario donc : on incarne Niko Bellic, ancien soldat de l’armée rouge venu rejoindre son cousin aux Etats-Unis (dans la ville fictive de Liberty City mais ce pourrait être n’importe quelle mégapole américaine) d’une part pour profiter du rêve américain mais aussi (on l’apprendra plus tard) en quête de vengeance… Seulement voilà pour accéder au rêve américain il faut du fric et donc du travail, si les premières tâches consisteront à faire le taxi pour son cousin rapidement, au fil des rencontres et trahisons en tout genre, on va devoir passer par l’intimidation, le vol, la drogue et le meurtre plus ou moins gratuit…
Vous l’aurez compris avec GTA on oublie le politiquement correct (d’où la restriction à un public adulte) et c’est justement ça qui est jouissif, pour se déplacer au cours des missions il faudra « emprunter » divers moyens de locomotion (voitures, camions, motos…) et ne pas hésiter à se débarrasser de ceux qui se mettront au travers de notre chemins (flics ou truands mais aussi les badauds imprudents qui traversent devant notre véhicule lancé à pleine vitesse ou subissent le contrecoup d’une perte de contrôle). C’est marrant il n’y a que sur le sexe que le jeu reste plus suggestif, nous offrant juste quelques bruitages alors que la mort, la drogue, la corruption sont monnaie courante tout au long de la partie (difficile de se départir du puritanisme hypocrite propre aux américains). Mais bon ne boudons pas notre plaisir d’autant que la bagatelle n’est pas notre priorité dans l’histoire…
Si vous ajoutez à un scénario riche en rebondissements des graphismes qui frôlent la perfection sans pour autant nuire à la fluidité du jeu (à condition d’avoir la config appropriée cela va de soi) et une jouabilité exemplaire (clavier + souris) vous obtenez tout simplement une totale réussite.
Si vraiment je devais trouver un reproche à faire au jeu, en cherchant la petite bête, je pourrais regretter l’absence de version française intégrale, les dialogues sont en effet sous-titrés et ce n’est pas forcément évident de lire en conduisant… Mais bon on finit quand même par s’y habituer. Quant à la bande son rien à redire puisque la version PC permet de jouer notre propre sélection de fichiers au format MP3 par l’autoradio des véhicules que l’on conduira (via la station Independance FM, avec animations DJ et fausses pubs).
N’étant pas du tout fan de simulation j’avoue que l’aspect conduite me rebutait un peu avant d’essayer le jeu mais l’on reste dans un esprit arcade lors de nos déplacements avec des commandes plus que sommaires (accélérer, freiner, tourner à droite ou à gauche) qui n’exigent aucun talent de pilotage particulier.
Un autre aspect du jeu consiste à entretenir les amitiés que l’on liera au fil de la partie, non seulement en rendant quelques petits services à nos amis mais aussi en acceptant quelques sorties avec eux qui donnent accès à divers mini-jeux (fléchettes, bowling, billard…) ou plus simplement à une bouffe ou une beuverie entre potes (dur dur de reprendre le volant à la sortie du bar).
Bref vous l’aurez compris je suis totalement sous le charme, reste maintenant à progresser pour faire avancer le scénario et accomplir la destinée de Niko Bellic en faisant les meilleurs choix… Et cette fois j’ai bien l’intention d’aller jusqu’au bout de ma partie, d’une part pour refroidir la pourriture qui a tenté de me piéger et d’autre part pour en savoir plus sur cette mystérieuse vengeance.
[JEUX VIDEO] Plus loin avec Runes of Magic
Depuis mon dernier post consacré à Runes of Magic j’ai eu le temps d’approfondir un peu la chose… et de constater que les deux reproches que j’avais formulé lors de mes premiers pas sont malheureusement toujours d’actualité :
– Quêtes répétitives
– Absence de scénario
Bref on se balade en dézinguant tout ce qui bouge pour grappiller quelques points d’expérience, grimper de niveau et apprendre de nouvelles compétences… Ca reste assez basique !

Arrivé au niveau 10 justement le jeu nous invite à choisir une seconde profession (pour cela il faut se rendre à Varanas, l’un des deux principaux avant-postes disponibles actuellement) ; une fois le choix effectué il faut basculer cette seconde profession en choix premier et repartir au niveau 1 à la chasse aux monstre pour acquérir des compétences propres à cette spécialisation). Mais heureusement l’on peut accéder à une autre zone de jeu pour traquer les bêbêtes (ça évite de faire la même chose que la fois précédente).
J’ai donc fait évoluer mon perso, Amnezik, en tant que Rôdeur jusqu’au niveau 13 dans les environs de Varanas avant de choisir la profession d’Eclaireur (une autre spécialité basée sur la dextérité mais d’avantage axée sur le combat à distance) et de le téléporter autour du Fort d’Obsidienne afin d’atteindre un niveau équivalent. Heureusement que les deux zones permettent de rencontrer des PNJ et des ennemis différents sinon je ne doute pas qu’une certaine lassitude finirait par s’installer…

Pour le moment j’ai zappé les différentes compétences d’artisanat (herboristerie, bûcheronnage et minage) mais il va falloir que je me penche sur la question afin de voir si vraiment ce sont des options qui apportent un réel plus au jeu ou si ça reste des gadgets ; idem pour l’apprentissage de professions « non martiales »… Je doute que ça parvienne à donner une réelle profondeur au jeu mais peut être que cela nous ouvrira de nouvelles perspectives.
De même pour le moment je me contente de jouer en solo mais de plus en plus de quêtes proposées nous suggérent de les jouer en étant accompagné si on ne veut pas se faire étriper en quelques minutes (pour avoir passer outre le conseil je confirme que c’est du suicide de s’aventurer dans certaines zones sans escorte). Mais bon tant qu’à faire je préférerai jouer avec des gars que je connais, ou au moins avec des francophones, mais vu le décalage horaire ça me semble mal barré… Peut être que l’ouverture prochaine (en septembre) d’un serveur francophone permettra de résoudre ce petit détail…
Dans l’immédiat je dirai que ça demeure un divertissement honorable pour du gratuit mais il n’en reste pas moins que dès que Compact recevra Drakensang j’abandonnerai Runes of Magic pour ce RPG solo qui me semble vachement prometteur…
[JEUX VIDEO] Runes of Magic (RoM)
C’est en parcourant le forum des CCR (ma guilde dans Guild Wars) que j’ai découvert Runes of Magic, un MMORPG gratuit vers lequel se tournent quelques joueurs qui saturent de GW. Du coup j’me suis dit que ça valait peut être le coup d’y jeter un oeil…
Après inscription sur le site officiel je me lance dans le téléchargement du client (3.5 Go au rythme d’une connexion en fibre de coco… va falloir être patient… d’entrée Flashget m’annonce 23 heures de téléchargement) ; je laisse la bécane tourner vendredi toute la nuit et la journée de samedi avant de pouvoir enfin installer le jeu. Mais ne crions pas victoire trop vite, une fois le jeu lancé il lui faut encore faire de longues mises à jour (patience et longueur de temps… bla bla bla).
Bref après un démarrage fastidieux me voilà enfin à l’écran de création du personnage, dommage pour le moment il n’y a qu’une race jouable (les humains) et quelques classes relativement basiques (guerrier, éclaireur, rôdeur, prêtre, mage et chevalier). Passées les options de personnalisation qui n’apportent pas grand chose on peut enfin démarrer le jeu à proprement parler…
Graphiquement on est loin de la qualité de Guild Wars (si vraiment on devait faire une comparaison je dirai que ça tient d’avantage de World of Warcraft en version fauchée) mais ça reste correct, même avec les options poussées au maximum le jeu reste fluide. C’est parti pour les premières quêtes histoire de faire progresser mon perso et d’améliorer mon matos.
Au niveau des quêtes justement ça reste assez basique, le plus souvent il s’agira de tuer x bestioles ou de récolter n matériaux et de revenir voir le PNJ pour avoir la récompense, le plus pénible étant quand le même perso nous confie en seconde quête de retourner dézinguer x mêmes bestioles pour une autre raison (en gros on refait exactement la même chose que la fois précédente)… Ce n’est que le début du jeu alors espérons que les quêtes suivantes seront un peu recherchées.
Le temps passe, on voit du paysage au fil des ballades d’un point à un autre et les quêtes restent toujours aussi monotones (dommage qu’ils n’y ait pas de quêtes spécifiques à une profession ça éviterait de refaire exactement la même chose en créant un nouveau perso) mais plus que tout je reprocherai au jeu l’absence de scénario : on progresse mais sans savoir pourquoi et sans but précis… Sur ce coup c’est un peu léger, la gratuité n’excuse pas tout !
Par contre contrairement à GW nous sommes dans un vrai MMORPG, multijoueurs du début à la fin et non uniquement dans les villes et avant-postes… Mais bon en l’absence de serveur francophone la plupart des joueurs parlent anglais donc si on veut un coup de main il faudra maîtriser la langue de Shakespeare ou connaître d’autres joueurs (décalage horaire oblige je n’ai encore croisé personne de la guilde).
Justement l’un des points forts de GW était, pour les joueurs « décalés », la présence de mercenaires (et surtout de héros) permettant de former une équipe sans forcément dépendre d’autres joueurs ; dans RoM cette option n’est pas prévue et du coup pour le moment j’évolue essentiellement en solo.
Bref pour le moment j’aurai tendance à dire que le jeu est plutôt bien foutu mais reste largement perfectible, mais bon d’un autre côté c’est un jeu 100% gratuit donc forcément il ne faut pas espérer la même richesse (et surtout la même profondeur) que chez la concurrence payante. A tester pour se changer les idées, en espérant que le jeu devienne plus immersif au fil du temps sinon je risque de ne pas aller bien loin en sa compagnie (j’ai horreur de faire un truc sans savoir quelle est la finalité de la chose).