My name is Bonded… Jack Bonded

Au menu de l’apéro d’hier un petit nouveau sorti des distilleries Jack Daniel’s. Retour aux basiques après plusieurs recettes liquoreuses (Honey, Tennessee Fire et Apple) avec ce Jack Daniel’s Bonded.

Kezako Bonded ? Pour justifier de cette appellation le whiskey doit respecter le cahier des charges du Bottle-in-Bond et ainsi répondre à quatre critères :
– Provenir d’une seule distillerie
– Être le fruit d’une seule et même saison de distillation
– Être vieilli en fûts de chêne pendant au moins 4 ans
– Être embouteillé à 50° (100 proof)

Pour donner à son whiskey une griffe unique, les distilleurs partent de leur mashbill (mélange de céréales) initial (commun à toute la gamme Jack Daniel’s en dehors des Rye), composé à 80% de maïs, 12% d’orge maltée et 8% de seigle. Marque de fabrique du Jack, l’alcool est filtré au goutte à goutte sur du charbon d’érable (c’est le fameux Lincoln County Process) avant d’être mis en fûts. Les fûts pour le vieillissement sont sélectionnés manuellement avant d’être entaillés à l’intérieur afin que l’alcool s’imprègne davantage du goût du bois. Enfin,

Fin de la théorie, il est grand temps de passer à la dégustation. On ne va pas se mentir la première gorgée chauffe le gosier plus qu’autre chose (sans toutefois vous donner l’impression d’avaler des braises ardentes comme ça peut être le cas avec d’autres whiskeys). Ce n’est qu’à la suivante que les arômes vont se libérer en bouche, d’abord le bois de chêne puis le goût fumé du charbon pour s’achever sur une note plus douce, savant mélange de caramel et d’épices.

Vous le savez sans doute, je ne suis pas particulièrement copain avec modération quand il s’agit de taquiner l’apéro, toutefois pour l’occasion je recommande d’y aller avec parcimonie pour apprécier pleinement ce breuvage. Dans le cas contraire vous vous retrouverez rapidement avec la bouche et le palais complétement anesthésiés.

5 réflexions au sujet de « My name is Bonded… Jack Bonded »

  1. J’avais entendu parler des whiskys japonais et qu’ils étaient très bons, même si je t’avoue que je ne suis pas whisky du tout (je te laisse ma part).

    Sinon, dans la version de 007 qui se présentait de la sorte à une dame : Bond… James Bond
    Qui lui répondait « Mond… Ray Mond » 😆

    1. Je confirme que les whisky japonais ont très bonne réputation. Je n’ai goûté que le Nikka et franchement rien à redire.
      Seul bémol, et non des moindres, ici ils coûtent un bras… et un rein si tu veux des cuvées haut de gamme.

      James Bond contre Ray Mond, ça devrait faire un carton 😀

      1. Ils coûtent un bras et un rein parce que tu es dans les îles ou parce que c’est leur prix habituel ??

        Je vais le soumettre à David Craig 😉

      2. Ils sont globalement plus cher qu’un whisky européen ou américain. D’un autre côté je pense qu’on importe que ceux de qualité supérieure. Ca doit bien exister au Japon un whisky moyen de gamme

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