[BRD] Ready Player One

À L’AFFICHE DU JOUR

Ready Player One

Titre : Ready Player One
Réalisation : Steven Spielberg
Production : Amblin Entertainment
Distribution : Warner Bros
Origine : USA (2018)
Durée : 2h20

Le casting

Tye Sheridan : Wade / Parzival
Olivia Cooke : Samantha / Art3mis
Lena Waithe : Helen / Aech
Ben Mendelson – Sorrento
T.J. Miller – i-R0k

Le pitch

2045, le monde est au bord du chaos. Pour échapper à la morosité quotidienne, une grande partie de la population se connecte à l’OASIS, un monde virtuel où la seule limite est l’imagination des joueurs.

À la mort de son créateur, James Halliday, un grand concours en trois phases (chacune permettant au vainqueur de gagner une clé) est ouvert à tous. À la clé, la fortune d’Halliday et le contrôle total de l’OASIS. Ouverte depuis cinq ans, la compétition n’a encore vu aucun joueur remporter ne serait-ce que la première étape (une course automobile truffée de pièges).

Pour Wade, comme des millions d’autres joueurs, cette compétition est une chance unique. Mais pour d’autres, tel le groupe IOI dirigé par Sorrento, les enjeux sont tout autre, et ils ne reculeront devant rien pour éliminer leurs concurrents et remporter la victoire…

Ma chronique

Je n’ai jamais été déçu par un film réalisé par Steven Spielberg, même si je reconnais volontiers ne pas les avoir tous vus, notamment parmi les plus récents ; toutefois je ne peux résister à l’envie de crier haut et fort que Ready Player One est du bon Spielberg, du très bon Spielberg même !

Mais avant d’aller plus avant, rendons à César, ce qui appartient à César, le film est l’adaptation du roman de Ernest Cline, Player One, publié en 2011. Un premier roman devenu best-seller dès sa sortie, publié dans 58 pays et traduit en 37 langues (en français en 2013 par Michel Lafon). À noter que les droits d’adaptation au cinéma ont été achetés par Warner Bros avant même que le roman ne soit publié.

Il faut bien reconnaître que le mix entre le monde réel et l’univers virtuel de l’OASIS offre un sacré terrain de jeu pour les équipes du film, notamment pour la création des effets spéciaux (confiés à ILM, la société créée par Georges Lucas, aujourd’hui propriété du groupe Disney). Et effectivement ils s’en donnent à coeur joie, pour notre plus grand plaisir ! On en prend plein les mirettes quasiment non-stop.

Une débauche d’effets spéciaux, même parfaitement maîtrisés, ne suffit pas à faire un bon film. En l’occurrence l’intrigue tient parfaitement la route, impossible de lâcher le film (ne serait-ce que pour aller pisser) avant le clap de fin. Le film dure plus de deux heures, mais ça passe comme une lettre à la poste, on en viendrait presque à demander une rallonge.

Les acteurs sont aussi au top, ils donnent vie aussi bien à leur personnage, qu’à leur avatar. Vous allez, bien entendu, adorer Wade, Samantha et leurs amis, mais surtout vous adorerez détester Sorrento. Je reconnais toutefois avoir eu un faible pour son complice, i-R0k, aussi bien pour son visuel que pour sa personnalité.

Cerise(s) sur le gâteau (et quelles cerises !), le film est truffé de clins d’œil et références à la pop culture (je sais, aujourd’hui on dit culture geek… mais je ne suis plus un djeun’s depuis bien longtemps) des années 80 (films, animés, musique…). Il faudrait quasiment un second visionnage pour tous les repérer, et encore, même pas sûr que cela suffise.

Le top cerise étant incontestablement la scène se déroulant au cœur de l’Hôtel Overlook qui est le théâtre du film (et accessoirement du roman), Shining, de Stanley Kubrick.

Que du bonheur ce film ! Ça sent bon le coup de cœur de l’année 2018.

Non seulement je sais d’ores et déjà que je reverrai ce film avec le même plaisir, mais il m’a surtout donné envie de découvrir le roman dont il est l’adaptation.

♥♥♥♥♥

2 réflexions au sujet de « [BRD] Ready Player One »

  1. Effectivement le passage de Shining est ultra kiffant !! je me rappelle avoir passé un bon moment devant ce film, même s’il faut avoir certaines références pour vraiment l’apprécier. Par contre, j’avais lu que ‘c’était un chef d’œuvre d’émotions, et je trouve que c’est carrément exagéré.

    1. Emotions ? Heu, faut pas pousser mémé dans les orties quand même ! 😀

      A mon avis impossible de saisir toutes les références et clins d’oeil en un seul visionnage.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s