A l’occasion de la venue de Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, en NC et afin de dénoncer les manipulations hasardeuses des listes électorales, l’ensemble des partis loyalistes (avec plus ou moins d’engouement) a appelé leurs sympathisants à se réunir massivement à 11h30 devant le Haut Commissariat pour une Marche pour la France.
Sauf erreur de ma part je suis en mon âme et conscience 100% loyaliste, la simple idée d’une Nouvelle-Calédonie indépendante me fout la gerbe, donc ça tendrait à confirmer mon attachement à la Calédonie française. Et pourtant, à l’heure qu’il est (midi passé) je suis sagement assis à mon bureau avec la clim dans le dos. Un choix 100% assumé par votre fidèle serviteur.
Je ne suis adhérent à aucun parti politique, je n’ai fait voeu d’allégeance à aucun mouvement. Au moment de voter je glisse le bulletin de celui qui me paraît le moins nul (à défaut d’être le plus compétent) dans l’urne. Les discours politiques me saoulent ; quand ce n’est pas un tissu de conneries, c’est du brassage d’air inutile. Mes convictions loyalistes sont citoyennes et non politiques, de fait je rejette toute récupération politico-politicienne de l’idéal loyaliste et plus que tout je n’ai aucune envie d’aller écouter des tribuns qui ne pensent qu’à se faire mousser et à tirer la couverture à eux, quitte à faire de l’ombre au voisin (ou mieux, quitte à lui planter un couteau dans le dos).
Si demain une marche citoyenne, à l’image de celle du 17 novembre 2014, est organisée alors j’y participerai avec le même engouement que précédemment. Par contre si l’initiative est politique alors je dirai de nouveau : non merci.
Ce qui ne m’empêche nullement de respecter ceux et celles qui se sont mobilisés aujourd’hui, nul doute d’ailleurs que cette marche connaîtra un beau succès populaire.
Au risque de jouer sur les mots il me semble que le terme marche implique une notion de mouvement, rester planté devant les grilles du haussariat c’est pas un peu trop statique pour être qualifié de marche ?
Bien dit ! Et puis, un intellectuel assis va parfois plus loin qu’un con planté devant une grille…
Je dois pas être le seul à ne plus porter la politique dans mon coeur… Entre 5 et 8000 marcheurs statiques, ils en espéraient 15 000
La politique m’énerve aussi, mais je me dis qu’on pourrait toujours tomber plus bas et bien pire : dictarture !
Il y a toujours moyen d’avoir pire. Le plus difficile c’est de faire mieux 🙂
Mais bon je reconnais volontiers que c’est déjà pas mal de pouvoir dire que ce sont des crétins incompétents sans risquer une lapidation sur la place publique.
Faire mieux ? Non, impossible, une fois les dégoutté partis, il ne reste que les dégoutants…
Nous ne risquons rien à les vilipender, ce qui n’est déjà pas si mal, je trouve. Faut avoir vécu en tyrannie pour connaître notre bonheur. J’ai des amis qui ont vécu des des régimes un peu totalitaire et si t’avais pas une photo du roi au mur, tu risquais gros… quand aux flics, c’étaient des crapules finies.
Mes opinions sont aussi radicales qu’un Hollande dans le Lubéron, ils m’ont tous vénère avec leurs histoires de droite ou de gauche (vert schtroumpf et schtroumpf vert). A mon sens il n’y a qu’un parti, celui des gros plein de soupe patibulaires qui vendent des esquimaux transgéniques en matant le cac 40 ! 😉 T’as super bien fait de rester dans ta case pour regarder The Walking Dead !! 🙂 Bises !
On va monter le parti des anarcho-glandeurs 🙂
Tous pour un, tous pourris !
Bizzz