Depuis son apparition sur la scène du rock indépendant en 2004 avec l’album Funeral, les canadiens d’Arcade Fire ont prouvé qu’il fallait désormais compter avec eux. Après leur consécration avec l’album The Suburbs (2010), récompensé d’un Grammy Award (album de l’année), ils étaient attendus au tournant. Alors qu’ils auraient pu jouer la carte de la continuité ils osent miser au contraire sur la différence en proposant, pour ce quatrième album, Reflektor, un son différent même si l’on reconnait la griffe Arcade Fire.
La première surprise est visuelle avec une jaquette totalement anonyme sur laquelle n’apparaissent ni le nom du groupe, ni le titre de l’album. Perdu au milieu des autres CD l’album passe inaperçu pour ceux qui ne savent pas ce qu’ils cherchent. Peut être un moyen d’attirer les curieux ?
L’album démarre sur le single de promotion, Reflektor, le ton est donné d’emblée. Les voix du couple et duo Win Butler et Régine Chassagne accompagnent une mélodie envoûtante ; quoi de plus normal pour un album enregistré entre la Jamaïque et Haïti. Un son nouveau qui séduit immédiatement mais qu’est-ce que ça donne sur la durée (13 titres plus une piste cachée, soit 85 minutes d’écoute) ?
Ma réponse est sans appel : une totale réussite. Aucun titre n’est décevant, certains sont même des perles du genre, Here comes the night time peut même se targuer de flirter avec l’excellence. Un pur régal pour les oreilles et un pari réussi pour Arcade Fire. Outre le single éponyme et Here comes the night time d’autres titres sortent du lot : Flashbulb eyes, Normal person, We exist, Joan of Arc… Et merde en fait tous sortent du lot. Arcade Fire voulait viser haut, ils ont atteint des sommets qu’il leur sera difficile d’égaler, voire de surpasser, par la suite ; mais je leur confiance pour réussir à nous surprendre un fois de plus.
Certains titres peuvent surprendre par leur durée, pour ma part je n’ai ressenti aucune longueur, je me suis juste laissé emporté par les mélodies et les voix. A titre d’exemple vous pouvez visionner le clip (le terme court métrage serait plus approprié) de Here comes the night time sur Youtube (plus de 22 minutes).
Mon seul bémol concerne la piste cachée qui ne présente pas grand intérêt, c’est simplement un mix instrumental des treize pistes précédentes.
Pour la petite histoire le groupe a assuré une campagne promotionnelle pour le moins originale en s’auto-parodiant (avec le pseudo groupe The Reflektors). Ca pourrait surprendre venant d’autres mais Arcade Fire nous a habitué à cette spontanéité qui sort des sentiers battus, et c’est justement pour ça (entre autre) qu’on les aime.
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Les Chroniques Acides De Lord Arsenik 
Inconnus au bataillon et en plus, You tube veut pas ouvrir ta fenêtre ! Encore un coup des boys-band…
Surement le bug Rihanna 2.0… Si tu mets les oreilles sur quelques uns de leurs titres écoute la chose ça veut le détour.
Après on aime ou pas…
Saloperie de bug ! mais le plus terrible, c’est le Bieber… je vais aller voir par un autre chemin.
Aaargh le Bieber, le pire virus de l’histoire… Hyper contagieux en plus c’te saloperie.
Dans un magasin (ils vendent de la bière belge près de la Grand-Place de Bxl), les vendeurs ont posé une boite sur le comptoir où il est noté « une pièce pour faire taire Bieber » et crois-moi, ils en reçoivent, du fric !
Vivement que les gamines pré-pubères le laissent tomber ! 👿
Ils acceptent les virements ? 🙂
Heu… oui, et les cartes visas. C’est pour acheter de la bière ou pour fermer le clapet à Bieber ? 😀
L’autre jour, ce crétin passait à la télé, du moins, on l’entendait brailler et mon homme, sadique, faisait semblant de rien, voyant si ma crise d’urticaire allait se déclarer. J’ai grincé des dents et ensuite, horreur, la chanson se ce merdeux était dans ma tête. 👿
Baaaaaaaaaaabyyyyyyyyyyyyyyyyy !!!
Sinon le virement pour les deux ça me va, il me reste à peine 3 bières dans le frigo et la saison chaude commence à prendre ses quartiers… Ca sent la déshydratation tout ça !
Nondidjoû, le revl’a dans ma tête ! Grrrr !
La saison chaude ? Je m’étais posée des questions quand Bieber m’a soufflé que tu étais dans l’autre hémisphère.
À peine 3 bières ? Mais comment peux-tu tenir ? J’en ai 5 « spéciales » qui m’attendent ! 😀
Te déshydrate pas, hein. Un p’tit coup de « Baby ♫ baby♪ » ?
Hé oui Nouméa c’est de l’autre côté. On fête noël au bord de la piscine, voire dans la piscine 🙂
Put*** ! j’aimerais fêter Noël au bord d’une piscine, au soleil, juste une fois… 😀
Ca change… Et comme on est jamais content, de notre côté la neige nous manque… parfois !
Mais entre Noël à +35° et Noël à -5° mon coeur balance 🙂
Et nous, quand on a trop de neige, comme en décembre 2010, ben on reste calé chez soi, impossible de rouler et ceux qui avaient pris le risque ont dormi dans leurs bagnoles, sur l’autoroute.
La neige, dans la capitale, c’est pas top, heureusement qu’il y a les métros… mais je voudrais bien tester le Noël au soleil… une fois au moins !